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Accueil du site > Culture & Loisirs > Extraits d’ouvrages > En France, bons en recherche mais faibles en commercialisation

En France, bons en recherche mais faibles en commercialisation

 C’est vrai, la recherche française reste excellente malgré ses moyens limités. Mais la France ne s’est pas encore dotée d’une interface adaptée entre la recherche et les entreprises et sans elle, les pôles de compétitivité, tous ces dispositifs conçus pour développer l’innovation, seront inopérants.
« Contribution pour dynamiser la valorisation de la recherche » présente des propositions pour donner à la valorisation les moyens qu’elle mérite, en tenant compte de la situation actuelle des établissements de recherche. Il est volontairement écrit pour le plus grand nombre, pour que chaque citoyen puisse comprendre et se forger son opinion.
Il s’adresse aussi aux décideurs de la recherche, des collectivités et des entreprises. Les barrières sont souvent dans les têtes. En faisant sauter quelques verrous, la valorisation peut devenir un formidable moteur de croissance économique.

"Le débat actuel impose une clarification du rôle de la recherche dans l’économie et la société. Et pourtant, nous avons été frappés de ne pas trouver la valorisation comme un axe explicite et majeur des « États généraux de la recherche » (les grands thèmes étaient : recherche-société, évaluation, organisation-financement, statuts). Si la profession effleure la question dans le cadre du premier thème, elle ne voit pas encore assez la valorisation comme une responsabilité sociétale et économique.

Or les enjeux sont énormes. Il est communément établi que la recherche est une source de croissance et de compétitivité économique essentielle dans les pays développés, grâce aux innovations qu’elle génère. Encore faut-il savoir comment et par quels moyens la recherche peut jouer le rôle qu’on attend d’elle et qui justifie les budgets qu’on lui consacre, au-delà de la légitime quête de la connaissance.

La valorisation est à l’évidence un des outils qui relient la recherche à la société, à son économie et au territoire. Elle est donc un élément de réponse à la question de la place et du rôle de la recherche.

De quoi parle-t-on lorsqu’on évoque la valorisation ? Notre expérience des nombreuses conférences et manifestations sur l’innovation et la valorisation, auxquelles nous avons participé, nous a convaincus que chacun porte une définition personnelle. Il n’y a ni norme, ni consensus.

Souvent, un responsable d’université voit la valorisation comme la défense de la propriété industrielle, c’est-à-dire la protection et la commercialisation des brevets issus de ses laboratoires. Pour un acteur du développement économique, lié à un conseil général ou une communauté d’agglomérations, la valorisation, c’est la création de start-up technologiques qui rempliront ses pépinières et seront des promesses d’emplois locaux. Dans ces deux exemples volontairement caricaturaux, les deux acteurs ont raison, mais ils ne parlent pas de la même chose..."

Extrait de "Contribution pour dynamiser la valorisation de la recherche, une vision méthodologique au service des établissements de recherche, des entreprises, de la société, des territoires", par Benoît d’Humières.



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21 réactions à cet article    


  • rem (---.---.198.227) 12 octobre 2006 12:26

    Tu as raison la valorisation est une question primordiale dans l’avenir de la recherche francaise. Dans le domaine des microtechnologies, la france et par extension l’europe a laissé le train passé laissant les états-Unis et l’Asie se tailler la part du lion dans ce gigantesque gateau. Depuis quelques années les grands acteurs de la recherche francaise ( CEA et CNRS) ont compris les nécessités de valorisation et de retour sur investissement que peuvent engrendrer des sociétés comme SOITEC ou sofradir

    http://www.cea-valorisation.com/scripts/home/publigen/content/templates/show.asp?P=263&L=FR&ITEMID=2


    • Benoît d’Humières (---.---.218.230) 12 octobre 2006 13:20

      En effet des établisements comme l’IFP, le CEA ou l’INRIA ont développé un savoir-faire pour valoriser leur recherche et il ne faudrait pas dire que rien ne se passe en France. Le débat se pose toutefois pour les universités, qui font beaucoup d’efforts (avec des résultats) mais avec des moyens très faibles, les écoles supérieures qui, du fait de leur taille, ne pèsent pas lourd sur l’échiquier international, et le CNRS qui... Mais j’ai peur que ce dernier sujet soit un peu tabou en France.


    • Géo ! (---.---.18.96) 12 octobre 2006 14:30

      La France a beaucoup trop de chercheurs ! Hélas, c’est devenu une institution, au même titre que l’EN !

      Il lui faut à présent des « trouveurs », des vrais ! Ce dont elle manque cruellement ! Prévenez-moi lorsque l’on trouvera quelque chose ! smiley

      Pb de moyens, vous avez dit moyens !!!??? smiley


      • faxtronic faxtronic 12 octobre 2006 16:43

        Qui ne cherche pas trouve pas. mais bon bon les chercheurs francais ont de bons resultat et une bonne reputation je crois. Je dis bien francais et pas en France. Mais avec des geo dans le peuple qui ne veut pa accorder de moyens evidemment. Tu connais la part du PIB des US ou du japon dans la recherche, et la part de la France..... Tu sais que le salaire d’un chercheur au US est bien superieur q celui d’un francais. Mais bon on s’en fout, car les chercheurs n’ont aucun probleme pour bouger, le monde est tout petit, tout petit, et on fait suffisamment de conferences a travers le monde pour le voir bien petit.


      • (---.---.192.187) 12 octobre 2006 20:28

        Il faut voir aussi qu’en france les chercheurs sont (dans l’immense majorité des cas) des enseignents chercheurs et que même ceux qui ne le sont pas croulent sous les tracas administratifs... un chercheur qui passe 1/4 de son temps à préparer des dossiers pour avoir quelques sous pour bosser, un autre quart à donner des cours (et souvent pas mal de temps pour des problèmes purement éducatifs, programmes de l’année prochaine, exams etc...) ben il reste 1/2 (sans doute moins) chercheur qui fait ce qu’il peux avec peu d’argent... et finallement il se débrouille pas mal quand on compare aux autres.

        Quand au CNRS... ça fait longtemps qu’on aurait du le brûler mais bon smiley


      • Anthony Meilland Anthony Meilland 12 octobre 2006 16:46

        Personnellement en tant qu’Astrophysicien je ne vois pas ce que je pourrais commercialiser smiley

        Suis-je donc inutile ?


        • Benoît d’Humières (---.---.2.211) 12 octobre 2006 17:13

          Je vous rappelle que le CERN, temple de la recherche la plus fondamentale, a énormément contribué au développement d’Internet. Autre point, et c’est le thème central de mon ouvrage, la valorisation de la recherche ne se limite pas à la production de brevets. La recherche « produit » de la connaissance, des chercheurs formés, thésards et post-docs, des savoir-faire et des innovations. Un projet de valorisation ambitieux doit inclure tous ces aspects. Concrètement, en tant qu’astrophysicien, vous pouvez participer à des manifestations de vulgarisation ou écrire des ouvrages ou écrire des articles pour Wikipedia. Il y a une demande du public pour comprendre l’univers. C’est donc utile. Et peut-être qu’un jour vous ne ferez plus d’astrophysique (je connais plusieurs astrophysiciens qui ont changé de voie). Mais vous aurez été formé par votre laboratoire et vous aurez votre expérience de chercheur comme bagage, cela vaut aussi quelquechose pour la société, pas seulement comme une valeur économique heureusement. Selon moi le débat sur l’utilité de la recherche dite fondamentale est un faux débat.


        • Anthony Meilland Anthony Meilland 12 octobre 2006 17:22

          C’est le mot commerçialisation qui me gêne.

          Je fais pas mal de conférences en primaire, collège et Lycée, mais je ne commerçialise rien puisque je ne fais jamais payer. Je m’occupe aussi un peu du stage des 4ème en entreprise dans mon observatoire mais cela aussi est gratuit.

          Je pense que la vulgarisation et l’éducation font parties integrantes du travail de chercheur, il ne s’agit donc pas de commerçialiser quelque chose mais simplement de valoriser son savoir.

          Sur le CERN je vous rejoins entièrement, mais moi je travaille sur la modélisation de l’environement circumstellaire des étoiles chaudes actives et l’pport de l’interférométrie dans ce domaine donc...

          Bien sur que le débat sur l’utilité de la recherche fondamentale est un faux débat. De tout façon :

          Il n’y a pas de recherche appliquée,

          Il n’y a que des applications de la recherche fondamentale !!


        • Benoît d’Humières (---.---.2.211) 12 octobre 2006 17:57

          Le mot commercialisation ne doit pas vous faire peur car c’est vrai qu’il concerne essentiellement la valorisation aux bénéfice des entreprises.

          Toutefois ce n’est parce que votre action auprès des enfants est gratuite qu’elle ne vaut rien, bien au contraire. Elle a d’abord une valeur culturelle, c’est la plus importante, mais elle a aussi une valeur économique.

          Je pousse le raisonnement plus loin. Votre action est « commercialisée » de façon indirecte. Vous le dites vous-même, la vulgarisation fait partie des missions du chercheur. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Mais rappelez-vous que vous êtes payé par l’Etat. Nous tous, par nos impôts « achetons » votre temps. Et je trouve cela personnellement très bien. Tout cela pour vous rappeler qu’il y a bien une transaction économique derrrière tout cela.


        • (---.---.144.116) 12 octobre 2006 18:54

          Anthony,

          ben si justement, il y a du savoir faire commercialisable de la part de l’astronomie et de l’astrophysique : ce qui est fait aujourd’hui dans ce domaine n’a plus rien à voir à ce qui se faisait il y a 10-15 ans, avec notamment des développements d’outils de traitement du signal très puissants, ainsi, à un niveau plus technique des capteurs CCD, de certaines céramiques, et tous ces outils et produits sont désormais utilisés dans certains produits de grande consommation, comme par exemple les appareils photos numériques. On peut tjrs dire que l’armée a également développé de telles choses, mais il me semble que c’est grace aux astronomes et aux astrophysiciens qu’elles ont pu être améliorées et démocratisées.

          A mon avis, certains outils que vous avez développés pourraient être transférables dans le domaine du contrôle qualité des matériaux, par exemple.D’autres également en chimie analytique et des procédés. Sans compter l’apport au niveau du développement et de l’application dans votre domaine de certains outils mathématiques, qui dans 10 ou 20 ans seront sans doute utilisés dans l’industrie, s’ils ne le sont pas déjà.


          • Anthony Meilland Anthony Meilland 12 octobre 2006 20:28

            Vous avez sans dourte raison mais vu de l’intérieur c’est beaucoup moins évident.

            On ne doit pas être totalement inutile smiley


          • arturh (---.---.119.98) 13 octobre 2006 09:51

            Pourquoi ne pas plutôt dire : en France, comme en URSS, bons en recherche mais faibles en commercialisation.

            Comme ça tout est dit.


            • Benoît d’Humières (---.---.218.230) 13 octobre 2006 10:19

              Je crois que vous simplifiez un peu rapidement la question.

              Une étude Suisse présentée en juin 2006 au Congrès du réseau Curie, association qui regroupe la majorité des structures de valorisation de la recherche des établissements publics français (sauf le CNRS), a montré que la recherche française génère a peu près autant d’innovations que dans les autres pays. Le problème se situe plutôt au niveau de l’exploitation, c’est-à-dire la transformation et l’exploitation de ces innovations en business.

              Le débat concerne les établissements de recherche, bien sûr mais aussi toute la chaîne aval, en particulier le financement de l’industrialisation des produits.


            • arturh (---.---.119.98) 15 octobre 2006 11:31

              Donc je répète, comme en URSS, bons en recherche, mais faile en commercialisation.


            • MB (---.---.248.63) 13 octobre 2006 14:04

              N’est ce pas causé par un problème du côté de ceux dont le boulot serait de commercialiser, et ne le font pas ?


              • Benoît d’Humières (---.---.218.230) 13 octobre 2006 16:03

                Je crois que vous avez tort d’incriminer des personnes de façon aussi générale.

                Il y a dans cette profession la même proportion de professionnels compétents que d’incompétents que dans toute la population active française.

                Un transfert de technologie, la vente ou la concession d’un brevet nécessite sont des actions difficiles et complexes qui nécessitent de très nombreuses compétences. Les chargés de valorisation sont à cheval sur une frontière multiple : secteur publics et privés, recherche et entreprise, droit administratif et droit privé, compétition internationale et aménagement du territoire.

                Tout maîtriser est une gageure, c’est pour cela que je parle d’un manque de moyen. A l’évidence, un chargé de valorisation ne peut pas connaître en même temps toutes les disciplines de son établissement, être un fin négociateur, maîtriser les subtilités du droit et des règles administratives etc...

                Pour vous donner un exemple réel, un responsable d’une structure de valorisation me rapportait qu’à sa prise de poste, il a contacté le centre des impôts pour savoir exactement comment déclarer les revenus de l’université issus de la valorisation de la recherche. L’inspecteur ne savait, et n’imaginait absolument pas qu’une université publique puisse exercer une activité rémunérée !!

                Si l’on doit relever un manque, on peut le trouver dans la formation, même si la profession, à travers le réseau Curie, fait des efforts pour progresser. Mais quoiqu’il en soit, un chargé de valorisation ne peut maîtriser tous les aspects de son métier. D’où le besoin de constituer des équipes et donc de disposer de moyens suffisant. Or seules les plus grandes universités peuvent y parvenir, et encore pas facilement. Comment voulez-vous après négocier une concession de licence de brevet face à une multinationale bardée de juristes, et qui, c’est logique, cherche à défendre au mieux ses intérêts ?

                Pour répondre à ces problèmes, certains établissements se regroupent dans des organismes comme Bretagne Valorisation ou Aquitaine Valo. C’est un progrès.

                Mais alors où est le problème ? Déjà, trop peu d’établissements donne à la valorisation la place qu’elle doit tenir, AU MÊME NIVEAU que le progrès de la connaissance et la formation. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Loi française, qui définit la mission de ces établissements. Trop peu d’organismes font de la valorisation un « projet d’établissement », entraîné par la Direction et impliquant tous le personnel à commencer par les chercheurs. Mais il y a beaucoup à dire, c’est en fait tout la filière de valorisation qui a besoin d’évoluer, pas seulement les établissements de recherche. Et ce qui me rend parfois impatient c’est de constater qu’il n’est pas nécessaire de révolutionner le système. Des changements sont nécessaires, bien sûr, mais les verrous les plus durs sont dans les têtes.


              • MB (---.---.248.63) 13 octobre 2006 22:38

                Je ne pensais pas aux entremetteurs entre la recherche et l’industrie, qui font effectivement ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils n’ont pas, mais à l’industrie qui ne met pas les moyens qu’il faut pour extraire de la recherche de quoi alimenter l’innovation, la branche sur laquelle elle est assise ?

                Pourquoi cette situation particulière en France ? Cela ne viendrait-il pas de la culture des cadres dirigeants français, formés par le système de grandes écoles d’ingénieurs et autres écoles de commerce, qui ne sont pas exactement des endroits où la recherche se fait ?


                • Benoît d’Humières (---.---.218.230) 14 octobre 2006 22:00

                  Vous avez en partie raison car les écoles d’ingénieurs constatent actuellement une défection des engagements en thèses. Vous avez aussi raison de vous interroger sur le fonctionnement des grands groupes multinationaux qui n’ont jamais autant cumulé de profits et proprotionellement jamais aussi peu investi. Vous avez enfin raison de vous poser la question de la formation dans les écoles, en particulier les meilleures, qui forment de bons petits soldats pour les grands groupes mais certainement pas des décideurs capables d’analyser leurs risques, faire des choix et les assumer. Cela dit on les comprend tant on a aujourd’hui l’impression que les grands multinationales répriment la prise de risque au sein de leur personnel.


                • Ronny (---.---.183.219) 14 octobre 2006 23:17

                  Un mot sur le CNRS que je connais bien, pour éliminer les clichés et idées reçues...

                  Le CNRS c’est environ 12 000 chercheurs. Le porte-feuille des brevets CNRS est riche d’environ 10 000 brevets, déposés à raison de 500 a 1 000 par an.

                  Le CNRS est présent dans près de 80% des publications françaises en physique, chimie et sciences de l’univers. Le Centre participe à plus de 70% de l’impact total des publications françaises, ce qui représente 5% des publications mondiales (hors sciences de l’homme et médecine) (données de la cour des comptes).

                  Compte tenu de crédits recherches engagés, le coût d’une publication CNRS est environ 2 à 3 fois inférieure au coût de publications des universités américaines.

                  Le salaire moyen d’un chercheur - prime incluse - est d’environ 2 800 euros net / mois sur 12 mois. Il gagnerait autour de 4 500 euros au Royaume Uni et de 4 000 8 000 euros aux USA.


                  • arturh (---.---.119.98) 15 octobre 2006 14:23

                    « Un mot sur le CNRS que je connais bien, pour éliminer les clichés et idées reçues », mais moi, c’est vraiment un mot : bureaucratie


                    • Benoît d’Humières (---.---.218.230) 16 octobre 2006 09:34

                      Votre réaction est un peu abrupte et je vous invite à argumenter pour enrichir notre débat.

                      Sur le CNRS

                      Il est vrai qu’il n’y a plus que des membres de cette institution -et encore pas tous- pour dire qu’il suffit d’augmenter les salaires et tout ira pour le mieux. Vous rappelez, Ronny, 500 à 1000 brevets par ans. Soit, mais vos savez aussi que ces brevets sont détenus en copropriétés avec les universités qui hébergent les laboratoires mixtes. Ces dernières ne peuvent d’ailleurs les comptabiliser comme il convient, ce qui les pénalise dans le classement mondial de Shangaï. Vous savez aussi que les revenus du CNRS issus des brevets, proviennent pour l’essentiel de deux ou trois brevets dit « blockbusters », pas plus.

                      Nous pouvons aussi nous interroger ensemble, et c’est le coeur de notre débat, pourquoi Stanford dépose moins de brevets que le CNRS et qu’elle a produit HP, APPLE, GOOGLE et nombreux autres alors que nos seules entreprises de taille mondiale ont toutes plus de 50 ans d’âge. Je le répète, c’est toute la filière de la valorisation qu’il faut améliorer.

                      Quant à l’institution CNRS, dire qu’elle a besoin de réforme et qu’elle n’est plus adaptée à la réalité d’aujourd’hui n’est pas insulter, ni mettre en cause son personnel. Un exemple : le CNRS a été très absent dans les projets des pôles de compétitivité. Il y en a d’autres, beaucoup d’autres... On peut enfin regretter que le projet de l’ancien président ait été tué dans l’oeuf. Il n’était pas parfait mais allait dans la bonne direction, notamment en matière d’évaluation.

                      Nous sommes en revanche d’accord sur un point : la nécessité de revaloriser les salaires et de réduire la précarité des thésards et jeunes chercheurs.

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