Laurent Obertone : “La France Orange mécanique” et la “France Big Brother”
Avertissement aux lecteurs
Chers lecteurs, n'allez pas croire qu'il soit facile de lire “La France Orange mécanique” et “La France Big Brother” bien au contraire, je vous avertis qu'il s'agit d'un livre âpre et cruel comme seul peut l'être la triste transcription de la vérité. Car la vérité fait mal, plus encore quand elle est systématiquement occultée et manipulée comme c'est le cas en particulier dans la société française où tout est mis en oeuvre pour rendre invisible cette vérité dérangeante auprès de l'opinion publique.
Si vous acceptez l'idée du récit de l'horreur des agressions volontairement meurtrières ou dans le meilleur des cas seulement invalidandes subies par des milliers de Françaises et Français chaque année, alors lisez-le, mais sachez que vous en resterez profondement choqué.
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En effet, il ne s'agit pas des nouvelles habituelles épurées et homogénisées afin de rentrer dans les standards d'informations de l'homo "bobo-sapiens", c'est à dire les bobards usuels dans les journaux imprimés ou en ligne subventionnés par l' Etat avec l'argent public. Il serait temps d'ailleurs d'exiger que nos dépendants - car nos gouvernants ne sont autres que nos employés puisque nous les payons - nous rendent compte de l'utilisation faite de l'argent public. Et ceci est un sujet essentiel pour lequel il faudra se battre ces prochaines années pour retrouver notre souveraineté. Précisons par ailleurs que la France n'est que 39 ème dans le classement de la liberté de la presse dans le monde (https://rsf.org/fr/classement). Pas de quoi donner des leçons aux autres.
Les livres d'Obertone nous illustre donc la tragique vérité. Et elle est dure à avaler. Savoir l'insoutenable, cela pourrait être ce qui fera qu'on voudra tous ensemble faire changer les choses, dans une volonté commune de sortir de l'impasse où les gouvernements successifs nous ont conduit, avant l'inévitable guerre urbaine qui gronde.
Pour bien comprendre les mécanismes ravageurs mis en place par nos gouvernants pendant ces cinquantes dernières années il est important de lire ces deux livres qui trace le cadre général de ce que nous avions deviné, malgré les déniements officiels, d'une manière diffuse mais non structurée. D'ailleurs, qui croit encore en la véracité des informations officielles ? On sait tous qu'elles sont bidons et truquées à souhait pour étayer les dogmes de la classe dirigeante.
Les vrais informations ne sont jamais données crues aux citoyens mais généralement occultées (leur simple négation les rend presque invisibles) raffinées (comme le sucre blanc dont on supprime toutes les impurités pour lui donner cette blancheur artificielle) purifiées de tous les élèments potentiellement déstabilisateurs sur "l'opinion publique, qui ne doit pas savoir, ou alors être présentée d'une manière telle que les citoyens doivent être portés à l'acception de cette situation tragique comme si aucune autre solution n'était possible" nous dit l'auteur.
Laurent Obertone, fort de ses études universitaires d'Histoire et d'Anthropologie, devenu successivement journaliste dans les médias régionaux, a découvert le pot aux roses depuis de nombreuses années et a pris le courageux parti de le dénoncer au public. Grand mal lui en a pris : la route de la sincérité est semée d'embûches, y compris des menaces de mort pour lui et les membres de sa famille (oui, on en est arrivé là ! De là la nécessité de prendre un nom d'emprunt). Avec une bravure extrême, Laurent Obertone continue sa mission avec la foi du charbonnier. Il lutte pour apporter de la lumière sur les tabous de la société française qui ont été créés au fil des décénnies par les gouvernements successifs, gauche-droite confondues depuis 1960.
Les gens l'ont très bien compris. Les deux livres aux couleurs chocs sont devenus des phénomènes de librairies malgrè l'interdiction médiatique, les campagnes de dénigrements systématiques et les menaces contre l'auteur. L'auteur nous dit : “Le livre orange a fait parlé de lui dans 27 pays différents non pas pour son contenu mais de la manière dont son auteur était traité, par les médias de son propre pays (…). Malgrè un auteur inconnu, un éditeur naissant, un tirage modeste et une publicité inexistante...la rupture de stock fut immédiate. Mu par un bouche a oreille fantastique puis par une entrée fracassante sur la scène médiatico-politique, de réimpressions en réimpressions, le livre orange a fini par toucher plusieurs centaines de milliers de lecteurs”.
On peut s'interroger comme l'auteur “La calomnie seule peut-elle triompher de la vérité ?” J'aimerais dire que la vérité est en marche (très en vogue actuellement). A nous citoyens Français de la faire connaître et puis d'obliger par la pression citoyenne les gouvernements en place (quels qu'ils soient, la couleur politique est inopérante sur la question) à prendre les mesures nécessaires pour que cette situation insoutenable pour nous autres concitoyens change. A nous de protester et de nous faire écouter.
Le constat que les pouvoirs veulent éviter à tout prix qu'on sache est cette situation criminelle accablante :
- environ 250 viols ont lieu par jour en France (Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales- ONDRP) pour environ 550 tentatives de viol par jour dénoncées à la police. Il s'agit de la pointe de l'iceberg car la majorité des victimes ne dénonce pas ce crime, trop accablée psychologiquement.
Les violeurs et délinquants sexuels représentaient environ 21% de la population carcérale en l'an 2000 d'après un rapport du Sénat. Alors que seulement 2% des violeurs sont condammés (INED 2011). Ce qui signifie purement et simplement que ces crimes ne sont pas punis : un 2% de violeurs condammés ne représente-il pas l'exception qui confirme la règle ? Cela signifie que 98% des violeurs ne sont pas punis.
De facto, la Justice est morte ou agonisante dans l'hypothèse la plus optimiste. Pourquoi ?
A cause de l'idéologie coupable de ceux qui gouvernent et qui “sont” la justice en France, contribuant par leur laxisme à faire massacrer/assassiner par leur négligeance des milliers de concitoyens en laissant les criminels libres de recommencer sans presque jamais les mettre hors d'état de nuire. Parce que nos actuels représentants de la justice estiment que punir ne porte pas de conséquences positives, on ne punit plus (sauf cas vraiment exceptionnel). Pour lui préférer la réinsertion. Avec quels résultats ? Aucun, puisque les rares à être en prison pour de courtes peines sont généralement des multirécidivistes endurcis. Puisque le crime n'est pas puni, pourquoi s'en priver ? Cela devient un “style de vie” quasiment sans risque pour les criminels mais un risque continuel pour les citoyens comme vous et moi qui auront la malchance de les croiser.
Précisons d'ailleurs, car peu le savent, que la Cour de Justice Européenne a réduit la prison à perpétuité à 25 ans maximum. Qui dans les faits n'existe pas car les peines sont diminuées de moitié pour bonne conduite pendant leurs séjours en prison avec la certification du psy local que le tueur/violeur multi-récidiviste/ultra-violent est devenu parfaitement inoffensif. Ce qui se concrétise par un maximum de 10 à 15 ans maximum de prison pour une soit disant peine de prison à perpétuité. Choquant non ? Pour toute personne saine d'esprit, oui ça l'est. Pour les "bobo-sapiens", cela sera certainement encore trop. Mais il faut comprendre que le "bobo-sapiens" n'est pas concerné par les violeurs, les assassins et les bandes d'agresseurs chroniques de la vie quotidienne des Français car ils mènent une vie dorée sans métro, sans RER, sans bus de nuit et ne se déplacent qu'en voiture, à la limite en taxi, et habitent des zones relativement sûres, pas dans les 1300 quartiers prioritaires où le loi n'existe plus. Ils sont des privilégiés qui vivent dans leurs bulles, qui mènent une vie parallèle à la nôtre, et ne se rencontrent jamais.
La France d'aujourd'hui c'est aussi plus de 4800 véhicules brûlés par an soit une moyenne de plus de 100 par jour et 4800 voitures vandalisées par jour. Pour environ 3500 vols et tentatives de vols de véhicules par jour. Plus de 4200 vols et tentatives de vols personnels dont plus de 1134 avec violences ou menaces, près de 20.000 atteintes aux biens par jour, 33.000 crimes et délits totaux par jour dont 932 homicides en France recensé en 2015 alors que l'Italie tristement célèbre pour ses problèmes récurrents de mafia n'en comptait “que” 470 en 2015.
Jusqu'aux Trente glorieuses, la société était encore légaliste et ferme contre les délinquants et les criminels. Le crime était puni. Aujourd'hui, le type d'agression lui-même a changé. L'insécurité des dernières décénnies est composée de vol avec violence, par des agressions verbales, sexuelles et physique ultra-violente pouvant porter à la mort ou à des sequelles graves, engendrée par des tribues diffuses sur tout le territoire urbain français, conséquence de la décohésion de notre société.
Nous dit l'auteur :” Le but du pouvoir des médias et des experts liés au pouvoir (c'est à dire payé par le pouvoir H.S.) reste le même : nous faire accepter la situation. Nous faire admettre qu'il n'est ni étonnant ni anormal ni scandaleux que par jour, 2700 Français se disent victimes de violences physiques ou sexuelles (ONDRP 2014)” soit le chiffre incroyable d'un million par an de nos concitoyens agressés (quelquefois mortellement, souvent très gravement) chaque année. Contre la barre historique du demi-million d'atteintes à l'intégrité physique franchie selon les chiffres officiels du Ministère de l'Intérieur, qui n'en sont qu'un très pâle reflet grâce à leurs savants jeux de passe-passe et autres trucages des statistiques (avec par exemple l'utilisation abusive de la “main courante” pour ne pas faire monter les statistiques des plaintes etc.).
La France d'aujourd'hui c'est 700 “quartiers sensibles”, 1300 “quartiers prioritaires”, cocotes minutes prêtes à nous exploser à la figure dès demain, et c'est aussi près de deux millions d'émeutiers qui n'attendent que ça, de mettre à feu et à sang ce pays, la France, qu'ils haïssent tant. Croyez vous que nos forces armées, (environ 200.000 dans l'armée de terre plus environ 100.000 gendarmes) réduites en peau de chagrin face à la multiplication des criminels et moins bien équipées que les casseurs, pourront les maîtriser ? Les chiffres sont trop inégaux : la réponse est non. Les forces de l'ordre pourront tout au plus protéger les membres du gouvernement (qui nous ont mis dans cette situation tragique) contre l'insurrection urbaine. Rien d'autre. Trop peu nombreuses et trop mal équipées. Et nous citoyens, seront abandonnés à nous-même.
Conclut Laurent Obertone : “La profondeur du lac se révèle abyssale. Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de toute l'histoire de la République française est d'environ 12 millions de crimes et délits par an, 33.000 par jours. En 20 ans, de 1964 à 1984, le taux de criminalité officiel s'est multiplié par sept. Sa véritable explosion remonte aux années soixante contrairement à la légende tenace qui la situe fin XIX è- début XX ème siècle. Avec les annèes 60 on arriva aux 60.000 détenus qui débordent de nos prisons archaïques. Pour y “remédier” le ministre de la justice Taubira a décidé de ne plus mettre en prison les mineurs, quoi qu'ils fassent et quoi que soit leurs taux de récidives (le rajeunissement de l'âge d'entrée dans la criminalité devait au contraire obliger la décision contraire dans un esprit sain non endoctriné - HS) et a décidé de ne pas faire appliquer les peines de quelques 100.000 condamnés qui échappent à la prison faute de place”. Que nous retrouvons systèmatiquement dehors, pour notre plus grand malheur.
Autre chiffre douloureux : le coût total de la délinquance et de la criminalité qui représente 5,6 % du PIB. C'est l'équivalent de 2 fois le total des impôts sur le revenu. D'où l'excellente question de l'auteur : “le déficit annuel de la France en serait-il un, si l'on ramenait l'insécurité à son taux de l'après guerre ? La réponse est claire : notre pays ne serait tout simplement pas endetté”. Mais ce n'est rien par rapport au 30 % du PIB français qui part en prestations sociales diverses depuis les années 60, et qui représentent plus de 45 % des dépenses publiques.
A ce jour, ont été dépensé pour le plan Marshall du président Chirac 50 milliards d'euro dépensés en amènagement de la ville et des banlieues (ZUS, ZEP, ZUP etc.) auxquels il faut ajouter les 26 milliards du plan Jospin, les 45 milliards du plan Borloo, le milliard du plan Sarkozy et les 5 millards du plan banlieue de Hollande, les 600 millions pour les Zus de Najat vallaud belkacen. C'est à dire des gouffres financiers sans aucun résultat tangible (127 milliards et 600 millions dépensés complexivement).
L'auteur nous explique que la criminalité n'est qu'un élément de la sous-adaptation d'une partie de la population française issue de l'immigration des cinquante dernières années, avec comme autre caractéristique de la sous-adaptation la sur-natalité. Par conséquent, les populations sous-adaptées - réservoirs naturels de la criminalité - ne cessent de s'accroître. "Sans la part des franges criminalisées issues des communautés sur-représentées dans la population carcérale - maghrébins, roms et subsahariens, elle se réduiraient d'environ de 65%".
Car il y a corrélation statistique entre immigration et insécurité, ainsi qu'entre PIB et insécurité ce qui signifie que les malfaiteurs et les immigrés vivent majoritairement dans les zones à forte productivité comme l' île de France, Lyon, Marseille et l' Est de la France. Par exemple, la Seine Saint-Denis où près de 60 % des moins de 18 ans sont issus de l'immigration, detient le triste record du taux de violence le plus élévé de France et d'Europe.
On a caché aussi pendant trop longtemps aux Français la réalité des chiffres de la population issue de l'immigration ces 50 dernières années : 20 millions aujourd'hui sont issus de l'immigration maghrébine ou subsaharienne ce qui fait qu'un Français sur trois est musulman de nos jours. Cette information majeure pour l'avenir de notre pays a toujours été soigneusement occultée par la presse française subventionnée répétant toujours la “Pravda” officielle des 5 à 6 millions de population musulmane en France, le même chiffre qu'il y a 30 ans, ce qui est tout simplement grotesque. Jusqu'au jour où l'ancien ministre Aziz Begag, dont on ne peut mettre en doute l'honnêteté intellectuelle, sous le gouvernement Sarkozy en 2011 a mis les pieds dans le plat en disant la vérité, interview que vous trouverez sur youtube pour ceux qui doutent encore.
Qu'est-ce qu'un sous-adapté ? Laurent Obertone nous explique que c'est refuser que la société profite de vous tout en profitant d'elle. Pour exister les sous-adaptés ont besoin d'un groupe qui leur ressemble. Pour le groupe, la société n'est qu'un indistinct réservoir de victimes dans lequel on puise pour s'affirmer aux yeux du groupe de sous-adaptés.
Or sans répression, il est impossible de rendre le crime désavantageux nous dit l'auteur. “Pour répondre efficacement à la délinquance et à la criminalité il faudrait porter la capacité carcérale du pays à 300.000 places contre les actuelles 60.000 places d'aujourd'hui. Le coût d'une telle opéation serait amortie dans les dix ans par la baisse spectaculaire de la criminalité qui s'en suivrait. Appliquer la loi en punissant tous les criminels et condamner les récidivistes à de longues peines, voilà des actions simples qui assurerait la restauration rapide de l'ordre public”. C'est d'ailleurs ce que font ces dernières années certains états des Etats-Unis avec des résultats prometteurs.
Impuissant faute de prendre les bonnes mesures qui résoudraient nos problèmes de société, l'Etat tente d'inverser la hiérarchie de la réalité pour noyer le poisson, en imposant dans le débat public des faits peu significatifs auxquels les publicitaires s'efforcent de donner de l'importance. Nous n'avons jamais autant parlé de l'insécurité routière qui cause environ 4000 morts par an, certes 4000 morts de trop, mais une goutte d'eau dans la mer des crimes et délits commis en France chaque jour (33.000 par jour soit plus de 12 millions par an). Comme le dit à juste titre Obertone la “Sécurité routière c'est une arme de distraction massive”.
Egalement, on ne parle pas ou fort peu des lieux où les Français risquent le plus leurs peaux à part la rue, comme les hôpitaux : un minimum de 4200 décès liés aux maladies nosocomiales et plus de 10.000 décès liés à des erreurs médicales par an (Voir http://www.infonosocomiale.fr/stats.php ou https://www.planetoscope.com/Maladie/1729-deces-dus-a-des-infections-nosocomiales-en-hopital-en-france.html).
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, mais toujours en France il s'agit bien de deux enfants par jour qui succombent à des maltraitances. Deux par jour. Le saviez vous ? En parle-t-on suffisamment ? Non bien sûr. Ces campagnes médiatiques contre la sécurité routière ou contre les femmes battues cachent des problèmes encore plus graves en proportion : elles servent à cacher la gigantesque forêt de l'ultra-violence en France.
Les livres orange et rose shocking mettent finalement les pendules à l'heure car comme écrit sur la couverture du livre :”Nul n'est censé ignorer la réalité”. Désormais, il nous appartient de réclamer à nos gouvernants les réformes nécessaires pour sauver nos peaux. Comme l'écrit l'auteur : “ la délinquance et le crime sont inévitables. Ce qui est évitable c'est de les laisser devenir lucratifs et dépourvus de risques, donc de les laisser se développer au point de menacer la société tout entière”. Comme aujourd'hui. En persistant dans cette impasse, nous allons droit vers une guerre civile urbaine. Qui peut éclater demain. Tous les paramètres sont là pour que cela explose.
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