« Casse-toi, pauv’ con ! »
Avant d’écrire cet article, j’ai hésité. La peur des commentaires sur mon inculture. Les députés ont adopté la proposition de loi réprimant la contestation des génocides, dont le génocide arménien. J’aime bien comprendre !

Comme toujours, en cas de doute, direction Wiki.
Une loi mémorielle est une loi déclarant, voire imposant, le point de vue officiel d'un État sur des événements historiques. À l'extrême, une telle loi peut interdire l'expression d'autres points de vue. Elle prévoit un an de prison et 45 000 euros d'amende en cas de négation d'un génocide reconnu par la loi.
Pourquoi cette proposition de loi ? Voilà une question qu’elle est bonne comme disait Coluche. En faisant abstraction du passage de la tempête Joachim, pas une ride sur le lac tranquille de notre économie. Pas un nuage dans le ciel politique…
Alors, forcément, nos députés n’ont rien à faire. Mais c’est mal juger de leurs probités. Etant payés, ils veulent travailler. Ces braves gens ont décidés de donner un coup de main aux historiens.
Comprendre des siècles de l’histoire de l’humanité représente un travail énorme et harassant. Compatissant à leur fardeau, Valérie Boyer. René Rouquet, ont accepte de les soulager. Refusant de venir pour rien à l’Assemblée, ou de ne pas venir (l’absentéisme n existe pas chez les représentant du peuple), ils ont pris le dossier sur le Génocide Arménien en charge.
L’ensemble des médias est unanime pour saluer cette initiative. Bravant les quelques contestataires, certainement payés pour, Ils sont venus, ils sont tous là (comme dans la chanson de Charles Aznavour, l'ambassadeur officiel de l’Arménie).
Même le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier a salué ce travail : « Le gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée. »
Ému, Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et lui-même d'origine arménienne, a souligné qu'il n'y avait « pas besoin de réunir les historiens pour savoir s'il y a ou non un génocide » en 1915. « Il ne s'agit pas d'écrire l'histoire mais de poser un acte politique indispensable ». Pourquoi politique, je n’ai pas compris. Encore un lapsus probablement.
Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian a exprimé jeudi « la gratitude » de son pays. La réception de ce texte, ce papier a dû parfumer l’ambiance. Même si nous savons que le papier d’Arménie est produit à Montrouge, en France, depuis 1885. Sa formule reste inchangée depuis sa création.
Prochain épisode, le génocide de la Saint-Barthélemy. Pour l’instant, ils recherchent des vidéos prouvant que l’histoire est réelle.
Si dans vos commentaires, je retrouve la phrase maintenant célèbre « Casse-toi, pauv' con ! », je l’aurais bien mérité. Etre aussi nul en histoire, c’est grave ! Je possède l’Histoire de France pour les nuls, mais pas encore l’Histoire de l’Arménie pour les nuls.
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