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Ménisquerie

Une « affaire » de ménisque en 5 tableaux.

Ménisquerie_10.jpgTableau 1 : Il était une fois, un joggeur, cycliste à ses heures, qui croyait que le sport était toujours bon pour la santé. C’est ce qu’en disaient les médias avec ostentation. Tu as raison, Anne, de dire "on ne nous dit pas tout".

 

Et je vous le dis : "pour le sport, ce n’est pas vrai". Le culte du corps censé maintenir le poids, c’était pour la forme, pas pour le fond. Le parcours du combattant qui trottine impassible, c’était bon sous le soleil et le béton bien plat en longeant le bitume des plages de Californie, mais alors, à Bruxelles, en tous terrains, cela présentait quelques aléas...

Pourtant, j’avais eu un pressentiment et quelques frissons à l’idée que les sportifs de haut niveau poussaient parfois le bouchon trop loin. Pour mon cas particulier, participer n’était pas jouer dans les extrêmes, donc pas trop de risques, du moins le croit-on. Au total, un quart de siècle de jogging en douceur, en dilettante, sans compétition, du vélo pour compléter la panoplie des activités sportives. A l’insu de mon plein gré, des brusqueries furent du parcours et contribuèrent à ce qui allait suivre. Car, il y eu un retour de flammes, une mesquinerie, ou son anagramme, une « ménisquerie » en l’occurrence.

Le ménisque est ce "truc" qui sert à amortir notre position debout. Et, oui, l’homme n’était pas fait, au départ, pour se retrouver sur deux pattes. Alors l’évolution a dû parer au plus pressé et créé un amortisseur relativement fragile entre les deux pièces majeures de la jambes entre le fémur et le tibia, le ménisque, Son rôle de cale assure l’amortissement de la marche et la course. Le malheur, il ne résiste pas dans la durée ou dans l’exception d’une utilisation moins prévue par l’évolution. Je suppose que celle-ci n’avait pas pensé que le sport eu existé, un jour. Alors, sans respect de Dame Nature, c’est l’arthrose ou la fracture qui guette. Faire un sport avec pondération et précautions fait monter la niveau de la dopamine et l’envie de continuer.

Un amortisseur, disais-je ? Serait-ce comme l’amortisseur de la bagnole ? Un McPherson, en quelque sorte ? Je ne pensais pas réaliser une pub des amortisseurs de la bagnole, mais, pour le cas, cela me parait une occasion opportune. Un design de la géométrie de suspension du ménisque qui n’aurait pas été à la bonne hauteur de la tâche ? Une faiblesse du mécanisme ? Contre quel concepteur se retourner pour vice de construction ? Premier secours, le médecin généraliste en avait avec des pommades pour mettre du baume sur un genou désemparé. La guérison n’était pas garanti sur facture. Le temps passait et faisait ce qu’il peut pour faire oublier le problème.

Progressivement, pourtant, la douleur imperceptible du début prenait mon genou à revers et s’incrustait insidieusement à ne plus me permettre une position accroupie trop longue.

Un mouvement banal, imprévu et ce fut l’entorse, l’origine d’une douleur qui me reste en mémoire et m’imposa l’arrêt complet. Une visite chez le "réparateur", des palpitation de l’endroit incriminé et ce fut le transfert à l’étape suivante : l’IRM.Ménisquerie_30.jpg

Machine imposante que cette machine. Elle vous impose l’immobilité pendant 20 minutes. Pour vous faire passer le temps et pour vous faire oublier le bruit de mitraillette, un casque avec de la musique de Mozart vous est proposé. Dans mon cas, on avait malheureusement oublié qu’on allait arriver à fin de bande cinq minutes après. Résultat, j’ai eu droit à beaucoup de bruit et peu de Mozart. Mais passons...

L’Imagerie de Résonance Magnétique, comme l’appelle les initiés, confirmera le diagnostic du généraliste : le ménisque est fatigué.

Pourtant, tout semblait léger, impalpable, discret d’après le diagnostic. En résumé et sans aller dans trop de détail fort peu explicatifs pour le commun des mortel, on trouvait :

  • remaniement dégénératif global de la corne postérieure du ménisque interne avec fissurations multiples du bord inférieur.

—> Dégénératif global de la corne ? Non, mais, faut pas pousser, me disais-je

  • épanchement articulaire modéré.

—> faire dans la modération, cela me bottait.

  • œdème sous-cutané global. Discrète inflammation derrière le tendon semi-membraneux distal sans exclure un antécédent de rupture de kyste poplité.

—> La discrétion y avait rien de mieux pour suivre ma philosophie. Retrouver cela, jusque dans mon genou, c’est chic. Quant au côté "pop", pourquoi pas ?

  • très discrète chondropathie fémoro-patellaire et fémoro-tibial interne. Discrète tendinose du tendon sous-rotulien.

—> un ramollissement du cartilage, dit Wiki. Du cartilage, peut-être. Mais faut pas se tromper, je ne suis pas fait uniquement de cartilage.

C’est vrai, on dégénère avec l’âge, on s’épanche très sentimentalement, on s’enflamme plus vite et les raideurs se déplacent.. c’est écrit dans notre gènes. Les photos sont là pour prouver tout cela. Sur DVD, plus holographiques qu’en images 3D, cela permet de le voir sous tous les angles. Pas besoin de lunettes spéciales que l’on trouverait suite à la révolution du 3D annoncée sur nos écrans télés..

 

Tableau 2 : Dès lors, on se perd en conjectures. On se confond en conjonctures.

Dans la même source, il est dit "il n’y a pas d’urgence : laisser en place une lésion méniscale n’aggrave pas l’état du genou et ne complique pas une éventuelle opération faite ultérieurement si elle devenait nécessaire en raison de l’aggravation de la symptomatologie fonctionnelle.".

Pas de blocage, en effet, la flexion reste libre, mais la sécurité d’emploi n’est plus assurée et les chaussures de jogging devront se résoudre au vestiaire dans ces conditions. Armer de plusieurs conseils de ceux qui sont passés à l’étape "exécution", qui ont réussi une remise à neuf, on se décide à consulter un chirurgien. Sur place, les explications de ce qu’est un genou. Censées rassurer ou, au contraire, à vous insurger sur le "créateur" de ne pas avoir pensé à mieux consolider l’ensemble. Une voiture, car on y pense, on lui donne des rotules et des amortisseurs en fonction de la carrosserie qu’elle supporte. Dans le monde des bipèdes, il y a bien plus adapté à la course. Vous avez déjà vu, vous, des kangourous avec des problèmes de ménisque ?

L’intervention, l’arthroscopie, consiste à enlever le cartilage usé et de le "resurfacer", c’est à dire, en garder le maximum. Pas de régénération automatique possible car il n’y a pas de sang qui abreuve les sillons pour y arriver. Dans mon cas, on ne parle que de resurfaçage, pas d’ablation du ménisque. Sauvé, me devrais-je me dire.

Les lésions sont soit traumatiques, soit non traumatiques. Accidentelles ou dégénératives. Ou cela saute en une fois, ou c’est avec le temps, mais on y passerait, tôt ou tard.

Traumatiques, ressenties de manière indirecte. Très fréquentes, non traumatiques, les lésions sont à associer à des patients d’âge mûr présentant des douleurs progressives. Symptomatologie cyclique, avec épisodes douloureux plus ou moins longs.

"J’aime tes genoux, ils me rendent fou", chantait Henri Salvador. Quant à suivre les paroles, "le reste je m’en fous", c’est à voir. La "bête" veut encore du ressort.

- Palper, Docteur, prenez votre temps, et vous serez considéré. Même si je n’ai pas celui qui devrait exciter votre regard.

Tiens, si je l’appelais, Henri ?, pensais-je. J’avais bien appelé un de ses prédécesseurs, Claude, lors d’une autre affaire de pièces défecteuses.

Le modus vivendi se fait avec écran interposé. J’espère simplement qu’il ne se trompera pas de cassette vidéo.

Il inspire confiance, cet Henri. Étape suivante, fixer un rendez-vous avec lui et avec les autres praticiens pour confirmer que tout est en ordre d’opération.

Son agenda bien rempli, pourrait expliquer que vous n’êtes pas seul à avoir des démêlées avec la nature fragile de l’homme. 20091121Reparti tout va bien.jpg

 

Tableau 3 : Au préalable, un rendez-vous combiné dans un timing serré comprendra la visite pour l’électrocardiogramme, l’entrevue chez l’anesthésiste et la traditionnelle prise de sang. Du côté, électro pas de commentaires folichons si ce n’est que les électrodes sur le corps me faisait penser à un film dont je ne me souviens plus du nom.

Avec l’anesthésiste, par contre, une dame avec le bonnet vert sur la tête et un tablier tout aussi vert, me faisait penser à une écolo en service, donc, parfaitement dans l’air du temps. Une discussion suivit pour faire connaissance du type de ce vieux film "Je ne bois pas, non, je ne fume pas, non, je ne drague pas, mais... je cause".

Dans ce film, d’après Wiki, il s’agissait "d’une femme de ménage, a trois clients, un caissier suppléant à la prévoyance de crédit, une présentatrice télé et un éducateur d’enfants, et apprend certains de leurs secrets assez inavouables. En révélant habilement ces secrets, elle arrivera à ce que le caissier fasse chanter la présentatrice qui fera chanter l’éducateur qui fera chanter le caissier....et la boucle est bouclée...".

Il faudra que je revois cela dans le détail pour m’y reconnaitre ou non. Pour les secrets de "fabrication", j’ai été informé. Pas femme de ménage., donc pas question de faire chanter.. Pour continuer la boucle, il faudra attendre 3 semaines.

Quant au choix de la formule du dodo complet ou partiel, j’ai le choix et j’en profite. J’en veux pour mon argent, ma séance de rattrapage, je la veux éveillée.

Une consultation sur Internet m’informera, plus tard, que l’anesthésie partielle se fait par péridurale. Celle-ci s’adapte plus à l’autre moitié de l’humanité : les femmes. Femmes qui doivent accoucher par césarienne dans des situations difficiles. César, j’aimais son histoire mais moins sous la forme de césarienne. Piqure dans le dos entre vertèbres plus basses que là où passe moelle. J’en arrive à espérer seulement que l’anesthésiste est une championne de tir aux fléchettes et pas du tir au pigeons.

Fin du tableau à la prise de sang. Rien de passionnant. Bon sang ne saurait mentir, dit-on. Je ne vais pas déroger à ce dicton riche en valeur intrinsèque.

 

Tableau 4 : C’est le grand jour et le « One day » commence. The longest day of the week. Déjeuner frugal avant 7:00. A 10:30, l’admission à la clinique. Dans la chambre, déjà un autre candidat à la "charcuterie fine". Espagnol, parlant anglais. Lui, il a pris un gros bouquin pour passer le temps. Il a raison car du temps, il en faudra en quantité non négligeable. Pour moi, les "festivités" commenceront à 15:00. Lui, ce sera vers 17:00. A l’heure dite, c’est le transport de la "victime consentante" et me voilà véhiculé jusque dans le saint des saints. Là, on s’affaire déjà pour l’invité. de marque Toutes les infirmières aidantes d’Henri, les "Henriette", avec le petit bonnet vert sur la tête, s’agitent. Toutes masquées pour le bal des gens biens ? Je ne manque pas de faire une relation avec la mode dans un cadre d’AH1N1. On sent que le scénario est bien rodé. L’arrivée du maître "Henri" ne passe pas inaperçu avec son bonnet de pirate bleu avec de jolies fleurs rouges. Son collaborateur, lui, se limite au bleu roi. Chacun son grade. Le patient lui, avec un bonnet de pâtissier blanc sur la tête ne peut pas concurrencer. Voilà, la maitresse de mon sommeil. Elle va me donner la piqure dans le dos pour m’envoyer le bas du corps dans les bras de Morphée. Cette piqure en s’infiltrant ; me donne une chaleur progressive. Je résiste, beaucoup, un peu, plus du tout. Me voilà, cul de jatte. La jambe jaunie par les désinfectants, un drap sur le corps, un écran vidéo planté devant les yeux, je vais assister à mon Voyage fantastique.

Pour commencer, pas même de générique de la « 20th Century Fox ». Ce ne sera pas, non plus, dans un vaisseau mais le chemin suivi par une mini-caméra qui se charge de l’arthroscopie, sur un écran même pas cinémascope. Introduit dans le genou, la sonde miniaturisée avec caméra, la fraise, la pince coupante et l’aspirateur s’articulent de l’extérieur par 3 petits trous. Pas de laser, comme dans le film d’il y 45 ans. Une pitié, beaucoup moins poétique et moins coloré tout cela, me dis-je. Faut pas trop rêver dans mon état.

Ma "Rachel Welch" m’a endormie le bas. Le haut reste en éveil. Dommage qu’elle ait pris un peu d’âge depuis le film. En direct, je reçois par toutes les explications sur le voyage par Henri, qui en devient, de fait, Le Navigateur,

Ménisquerie_20.jpgTout à coup, pour casser l’illusion, voilà qu’il me demande :

- "Avez-vous déjà fait de la plongée ?"

- "Rien qu’en surface", répondis-je, intrigué.

- "Vous ne trouvez pas que cela ressemble aux anémones ?", me dit-il.

Ouais. Mais, j’imagine, tout de suite, le poisson clown au milieu et cela brise le charme de la mer Rouge.

Je ne lui révélerai pas mon voyage, à moi. Celui-là avait été bien plus fantastique, encore.20091124Leterme au repos.jpg

Le temps passe vite. Fin du scénario. Le film s’arrête. Retour du "Dream land".

 

Tableau 5 : Retour dans la grande salle de réveil. Là, c’est l’heure de pointe et les parkings sont pleins. Les embouteillages se succèdent. La règle est "Longest in, first out" est de rigueur. On circule dans tous les sens. Les portes claquent. Un véritable courant d’air s’ensuit. Nouvelle période d’attente sous le regard attentif des appareillages et d’autres « Henriette ».

Les complications post opératoires sont connues. Toutes très rares d’après Internet. L’arthrite (0,5%). L’hémarthrose, le fameux épanchement de la "gentille Sidonie" (0,5%). Le beaucoup moins drôle syndrome algodystrophique, responsable de raideur encore plus rare. Comme je n’ai jamais gagné de gros lots, je ne désirerai même pas de lot de consolation.

Retour dans la chambre. Autre parking. Une attente « défébrilisée » du réveil du bas du corps qui commence très doucement.

Pour retourner chez soi, comme prévu, l’anesthésie par péridurale demande, parait-il, un examen de passage qui ne vient pas : uriner. Alors, là, on fait couler de l’eau, on imagine une source mais le petit oiseau reste muet. Pas question de penser honorer ses devoirs conjugaux pour la soirée.

A 20:00, c’est le passage d’Henri et de son collaborateur. Conseils et visites futures à prévoir.20100110Justine et Kim Brisbane.jpg

Le pipi pour ticket de sortie ? Non, ils ne l’auront. Je me le réserverai pour plus tard à la maison. Pour ces choses là, il faut une remise en condition.

Pas de brusquerie dans la « ménisquerie ». C’est promis. Le temps va prendre son temps et puis, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

Dans le « home, sweet home », on passe le temps à l’abri des intempéries avec le blanc de la neige comme seul tableau. On attend que le genou récupère les attitudes d’antan.

Le compteur de dopamine interne, lui, rejoint la température du thermomètre hivernal en externe.

Qui dit "neige" dit ski, qui dit "ski" dit nouvelles fractures du ménisque en perspective cavalière.

Le sport, actuellement, c’est, pour moi, un futur indéterminé. A mesquinerie, mesquinerie et demi. Il parait que la balance a dû ajouter quelques centaines de grammes en plus au compteur.

20071212R Le roi guéri.jpgSuite à l’écran pendant la con_valescence. Qui sait, sur l’écran noir de mes nuits blanches ?.

Depuis, j’aime mon genou. Me rendrait-il fou ?

Voilà, qu’il faut le bichonner, le glacer, l’allonger...

Hier, j’écrivais le Journal d’une quille.

Aujourd’hui, c’est l’épisode de la béquille.20080410Star is born.jpg

Et pour demain, on se met à imaginer, à rêver, à extrapoler...

Et, la quille resquille.

 

L’enfoiré,

 

Citations :

  • "Un baiser au creux du genou est un papillon de nuit sur une moustiquaire...", Anne Sexton

  • "Une opération n’est jamais inutile. Elle peut ne pas profiter à l’opéré... Elle profite toujours à l’opérateur.", Georges Feydeau

  • "Dans tout ce que la nature opère, elle ne fait rien brusquement." Jean-Batiste Lamarck


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43 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 12 janvier 2010 10:38

    Passionnant, drôle, mes félicitations ! Et bravo au dessinateur, on en redemande.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 10:50

      JL,
       Nous sommes dans un environnement morose, je me devais d’écrire autre chose.
       L’occasion était trop bonne.
       Quant à mon dessinateur Kroll, il est inimitable.
       J’ai son autorisation depuis le début.


    • Alain-Goethe 12 janvier 2010 11:31

      Comme le chante TOPALOFF Patrick :
      « J’aime tes genoux... »
      Bon rétablissement à vous


      • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 11:43

        Alain-Goethe,
         Merci. Comme je le disais en fin : « La quille resquille ». smiley


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 janvier 2010 13:00

        Slu l’enfoiré,

        ail ail ail ! excuse moi mais j’ai du mal avec la santé, je n’ai pas non plus cédé aux modes du jogging, trecking, je suis plutôt Mark King et puis la dopamine n’est ce pas de la drogue. Rien qu’en te lisant, j’ai eu mal. Bon heureusement le ton de ta visite est plutôt convivial surtout en compagnie de Raquel Welch. J’ai réglé le problème et ai toujours roulé en Citroên, tu sais, la marque qui met de l’huile partout...En plus je suis en train d’écouter les témoignages de patients face aux nouveaux problèmes qui surviennent dans les hôpitaux restructurés...ail ail ail !

        Cordiamant. L.S.


        • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 13:53

          Salut Lisa,
           Merci à toi, Je me suis amusé aussi avec ton commentaire.
           Cela date de 1934, je vais te le servir encore une fois. Cette chanson me fait toujours rêver.
           Le snooker ne donne pas de la dopamine, c’est évident.
           Je me demande ce que va dire « ma » Rachel Welch quand elle lira l’article.
           Je vais chercher à le lui faire parvenir. Mon chirurgien, je lui en parle bientôt.
           Je ne sais si chez vous, vous faites la même distinction entre clinique et hôpitaux.
           Dans mon cas, c’est une clinique/.
           Surtout, continue et Mets de l’huile.
           J’aime l’huile...
          Cordialement


        • Voris 12 janvier 2010 14:27

          Mais qu’est-ce que vois-je ? Tu es fatigué du ménix ?
          T’as du mou dans l’genou ?

          J’continue, j’en fais une chanson pour le concert des Enfoirés ? smiley


          • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 14:38

            Voris,
             Mais, il faut en garder dans le tibia.
             Je serai très heureux de le chanter avec toi cette chanson.  smiley


          • Voris 12 janvier 2010 14:30

            En rimes boîteuses, naturellement...

            Hum, dé-so-lé, je ne le ferai plus.


            • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 14:37

              Salut Paul,
               Tu sais que j’aime les caresses et les baffes dans la douceur.  smiley


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 janvier 2010 14:43

              Et mention particulière pour le titre, Ménisquerie, j’avais pas contre-pété.


              • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 14:47

                Anagramme de « mesquinerie », c’est dit dans le billet pour ceux et celles qui ne l’avaient pas détectés. smiley


              • Voris 12 janvier 2010 20:04

                Allez Guy, c’est parti pour une création très rigolotte !

                C’est une chanson avec une bonne pointe d’autodérision (genre que tu apprécies je crois). J’ai fait la musique qui va avec mais il faut que j’ajoute un couplet final. 

                La rumba da boum

                Le rock et le baroque,
                J’en ai rien à foutre, j’en ai ras la toque.

                Le reggae bien sûr c’est très gai
                Mais on a perdu Marley.

                Refrain :

                La rumba
                La rumba da boum
                C’est la m’zique que je préfère (bis).

                La musique sacrée 
                Je peux pas du tout, j’vais la massacrer.

                La musique de chambre pas mieux,
                Ou alors ptet au pieu.

                Refrain :

                La rumba
                La rumba da boum
                C’est la m’zique que je préfère (bis).

                Si l’on me propose une chorale,
                En c’cas, j’m’fais porter pâle.

                Déjà quand j’étais enfant de choeur,
                Je brisais tous les choeurs.

                Refrain :

                La rumba
                La rumba da boum
                C’est la m’zique que je préfère (bis).

                Si je chante une petite chanson de jazz,
                Tout l’monde met les gaz.

                Quand j’étais gosse une simple comptine
                Me privait de cantine.

                Refrain :

                La rumba
                La rumba da boum
                C’est la m’zique que je préfère (bis).

                Je t’assure que j’ai tout essayé
                Même la Marseillaise.

                (je complèterai)



                • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 20:11

                  Paul,
                   Excellent. Si tu pouvais me donner la musique qui va avec, cela m’aiderait à donner ma partie perso.
                   Cela risque d’être un peu plus vieillot, mais c’est comme cela que l’on bat la coulpe des conflits de générations.
                    smiley


                • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 20:17

                  Comme départ, en six pieds, La valse à mille temps de Brel
                  cela pourrait aider


                • Voris 12 janvier 2010 20:25

                  Eurêka ! J’ai la chute (comme Brassens - toute comparaison artistique gardée évidemment - j’aime bien une histoire avec une bonne chute) 

                  Je m’suis fait jeter d’la techno parade
                  Et d’la péquenot parade.

                  Y’a aucun genre qui me résiste.
                  J’te fais pas la liste.

                  La rumba
                  La rumba da boum
                  C’est la m’zique que je préfère (bis).

                  Puis un jour au match c’est inespéré,
                  On m’a acclamé.

                  J’ai chanté la marseillaise et
                  Pour le PSG !

                  Mais

                  La rumba
                  La rumba da boum
                  C’est la m’zique que je préfère (bis).

                  Pour la musique, pas un problème, je vais « chanter » (tu noteras les guillemets) pour la mettre sur Jamendo. A moins que...tu voudrais la chanter ? si cela peut ménager les oreilles des auditeurs après tout et en plus avec l’accent belge ce serait marrant et ça changerait de l’accent breton).




                • Voris 12 janvier 2010 20:27

                  Tu veux faire une chanson sur le ménisque ? Je veux bien te donner un coup de main...


                • Voris 12 janvier 2010 20:34

                  Ce n’est pas un sujet évident et il n’y a pas de jeux de mots là-dessus mais il y aurait par exemple :

                  Depuis que j’ai le ménisque brisé,

                  J’peux plus articulé.

                  Puis jouer sur ce quiproquo pour raconter une histoire.


                • Voris 12 janvier 2010 20:51

                  Bon j’ai trouvé l’orchestration modern fashion et la mélodie. Les paroles seront simples parce qu’avec le ménisque on ne peut pas faire grand chose. Personnellemeet, je verrais bien une rime avec « disque ».

                  Je mettrai la musique sur mon site ftp en mp3 ce soir et tu pourras l’écouter. Je mettrai le lien ici.


                • Voris 12 janvier 2010 21:07

                  Bon, Guy, ne cherche plus : j’ai trouvé les paroles et l’histoire à raconter. Je mettrai sur l’album avec l’autre chanson pour demain. (mais tu pourras faire une variante si tu veux).





                • Voris 12 janvier 2010 22:49

                  Le ménisque de Guy et le genou de Claire,

                  par Voris (hommage à L’Enfoiré et à Eric Rohmer) 

                  (écoutable demain sur Jamendo)


                  Je m’suis pété le ménisque
                  En faisant du sport.

                  Faut croire que j’ai pris trop d’risques,
                  Fait trop d’efforts.

                  On m’recommande au docteur Dugenoux
                  Il va regarder mon genou.

                  « Entre l’fémur et l’tibia,
                  Je n’vous dis pas.

                  Toute la mécanique qu’il y a là
                  Pour faire un pas »,

                  Déclare d’un ton docte Dugenoux.
                  En parlant de mon genou.

                  Il a fait passer mon disque
                  A la radio.

                  Il a dit « votre ménisque
                  Il est pas beau ».

                  Il commence à me casser les pieds.
                  Le bon docteur Dugenoux.

                  J’lui foutrais mon genou
                  Dans ses bijoux.

                  Mais j’ai cassé mon ménisque.
                  Ce serait trop d’risques.

                  J’vais pas me mettre à genoux
                  Devant un docteur du genou.

                  J’suis passé dans l’IRM
                  Et au scanner,

                  J’avais la musique que j’aime :
                  Bach et Wagner.

                  Mais le docteur Dugenoux
                  Il était passé où ?

                  Bijou, genou et caillou
                  Prennent pas de X

                  Mais lui le docteur Dugenoux,
                  Il fait du X.

                  C’est un peu son rayon
                  Mais c’est pas une raison.

                  Il est comme Eric Rohmer,
                  L’docteur Dugenoux :

                  Il préfère le genou de Claire,
                  A mon genou.



                  • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 08:17

                    Cher Paul,
                     Que dis-je ? Sinon, merci pour ces couplets.
                     J’avais commencé à pondre des idées en fonctions de cette « Valse à mille quilles »
                     Sur mon site, ta chanson est déjà en bonne place.  smiley


                    • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 08:48

                      Paul, Voici ma version :
                      Sur un mix de la Vache à mille francs et de la Valse à mille temps

                      Au premier temps de la quille,
                      Tout seul mon ménisque, il est là,
                      Au premier temps de la quille,
                      Y a le genou, y a la jambe et y a moi,
                      Et ma course qui bat la mesure,
                      La mesure de mon estomac,
                      Et ma course qui bat la mesure,
                      Mesure aussi mes fins de poids.

                      Une quille à mille temps,
                      Comme ce serait charmant,
                      Comme ce serait charmant
                      Et beaucoup plus tentant
                      Qu’une quille à deux mille temps,
                      Une quille à mille temps.
                      Une quille à mille temps,
                      F’rait la course à cent temps,
                      L’mouvement à soixante temps,
                      Le coeur à quarante temps,
                      La java à trente temps,
                      La quadrille à vingt temps.
                      Une culotte de vingt temps,
                      F’rait la côte à quinze temps,
                      La poitrine à douze temps,
                      La bavette à dix temps,
                      Le collier à huit temps,
                      Le jarret à quatre temps.
                      Un jarret à quatre temps,
                      Ce serait intéressant
                      Et plus avantageux
                      Pour augmenter son feu
                      Qu’une quille à mille temps,
                      Une quille à quatre temps…

                      Au deuxième temps de la quille,
                      C’est à peine si je l’aperçois,
                      Au deuxième temps de la quille,
                      Y a du monde entre la bête et moi.
                      Il y a l’tueur qui passe la mesure,
                      L’transporteur qui lui emboîte le pas,
                      Pendant que la foule nous assure
                      Que la viande de la quille ne monte pas.

                      Une quille à mille francs,
                      En quittant Dinant,
                      Devient chemin faisant
                      Comme par enchant’ment
                      Un’ quille à cinq mille temps
                      En arrivant au Mans.
                      Un’ vache à cinq mille temps,
                      On ne sait pas comment,
                      Augment’ de vingt pour cent
                      En traversant Le Mans,
                      Et d’vient par conséquent
                      Un’ quille à six mille temps.
                      Un’ quille à six mille temps,
                      C’est bougrement tentant,
                      C’est bougrement tentant
                      Pour les gens d’Orléans
                      D’en faire innocemment
                      Un’ quille à dix mille temps.
                      Une quille à dix mille,
                      En sortant de la ville,
                      Pris’ dans un tourbillon
                      Devient à Arpajon
                      Par un calcul habile
                      Une quille à vingt mille,
                      Cent mille à Montlhéry,
                      Deux cents à Juvisy,
                      Trois cent mille à Orly,
                      Arrivant à Paris,
                      À la Port’ d’Italie
                      La quille n’a plus de prix.
                      La quille est aux Gobelins
                      Multipliée par vingt,
                      Par deux cent cinquante deux
                      Au carr’four Richelieu,
                      Et par huit cent dix sept
                      En sortant d’La Villette…

                      Au dernier temps de la quille,
                      En rôti, sur l’étal, elle est là,
                      Au dernier temps de la quille,
                      Y a un monde entre sa panse et moi.
                      Et l’Etat, qui prend des mesures,
                      L’Etat qui mesure notre émoi,
                      Et l’Etat qui prend des mesures,
                      Fait monter un peu plus chaque mois.

                      De la quille à cent francs,
                      On en mangeait autant,
                      Autant qu’on en voulait,
                      Et plus qu’il ne fallait,
                      À midi, au dîner,
                      Et dans l’café au lait.
                      D’la quille à cinq cent francs,
                      C’est déjà plus gênant,
                      Moi qu’en mange en moyenne
                      Dix kilos par semaine,
                      Pour avoir mon content
                      Je privais les enfants.
                      De la quille à mille francs,
                      De la quille à mille francs,
                      Il vaut mieux carrément
                      Se gaver d’ortolans,
                      Et s’offrir des homards
                      Tartinés de caviar.
                      D’la quille à deux mille francs,
                      Ça s’ra pour l’jour de l’an,
                      On la mangera truffée,
                      Sur un grand canapé,
                      On gardera l’foie gras
                      Pour les autr’s jours du mois.
                      D’la quille à cinq mille francs,
                      Ça d’viendra un placement,
                      Avec mes lingots d’or,
                      Dans mon grand coffre fort,
                      J’entass’rai les rumstecks
                      Et les coupons d’beefsteack.
                      D’la quille à cinq mille francs,
                      Ça d’vient décourageant,
                      C’est pas qu’on soit méchant,
                      Mais un beau jour, pourtant,
                      Il faudra bien qu’on sache
                      Qu’on n’peut plus suivr’ la quille !

                      Oh la quille ! La sale quille …
                      Oh la quille nous rendra fous !
                      Oh la quille ! La sale quille …
                      Oh la quille nous rendra fous !
                      Oh la quille ! Oh la quille…


                      • Voris 13 janvier 2010 09:01

                        Voilà une chanson bien matinale. La fin est empruntée à une autre chanson : « Oh les filles » il me semble non ? C’est bien trouvé. Mais les driots d’auteur sur la musqiue n’aurait pas permis une diffusion sur JAmendo. Aujourd’hui normalement (cela dépend du temps de modération du site Jamendo) mon single devrait être publié et si la chanson te plaît je pourrai t’envoyer les pistes voix et orchestration séparées pour que tu puisses la chanter aussi. Poilade assurée ! smiley
                        .


                      • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 09:06

                        Copyright ou Haute Adoration Des Oripeaux Plus Insolents ?
                        Bien sûr que les pistes m’intéressent
                        Pour am version, j’ai la musique en tête. smiley


                        • Fergus Fergus 13 janvier 2010 09:19

                          Salut, L’enfoiré.

                          Par chance, je n’ai jamais connu de problème de ce type malgré une intense activité de football, de ski et de randonne durant des décennies. Une seule alerte : un spectaculaire épanchement du genou gauche suite à un choc violent avec mon poteau de but. Le chirurgien consulté voulait m’opérer dans les 24 heures. « Il est urgent d’attendre » me suis-je dit, et j’ai bien fait : trois jours plus tard, l’épanchement séreux était résorbé. De plus, je l’avais peut-être échappé belle : ce chirurgien s’est trompé de genou quelques mois plus tard sur un autre footballeur.

                          Bonne journée.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 09:24

                            Salut Fergus,
                             En fait, au jogging, on sait pas quand le problème survient. Comme je le disais, ce n’est pas sur un billard à Bruxelles et alentours. Il y a les nids de poules en plus. Alors, on se blesse sans le savoir. On m’a averti qu’on en a même parlé dans ‘le magazine de la santé’ (émission du 11/01, à avancer 7 minutes)  :
                            Les plus grands footballeurs français y ont leur chirurgien attitré.
                            Se tromper, il a suffisamment d’expérience pour ne pas le faire (65 ans au compteur)


                          • ZEN ZEN 13 janvier 2010 09:53

                            Wouaf !
                            Ménisquerie ou mesquinerie ?
                            Non, je blague...
                            Seul le vélo prend soin de votre ménisque...
                            Ménisquement vôtre...


                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 10:08

                              Salut Zen,
                               Je m’attendais à avoir votre visite, vous qui êtes un cycliste chevronné devant l’Éternel.
                               C’est vrai le vélo, quand on reste dessus prend soin du ménisque à condition de ne pas le monter en chandelle dans les côtes.
                               Le vélo, j’aime aussi, mais pas dans la pluie.
                               J’ai un souvenir d’une glissade, qui m’a fait reconsidérer le mouvement.
                               Alors, le jogging vient au secours de ces moments perdus.
                               Du fait que l’on ne vit pas au sec, de là, vient peut-être la mesquinerie. smiley 


                            • Voris 13 janvier 2010 10:50

                              Voici la chanson !!! Cela s’appelle « Le genou de Claire » à écouter ici. C’est un hommage à Eric Rohmer et à Guy (j’ai mis la dédicace dans le commentaire).

                              Tout a été fait hier soir et j’ai raté l’évadé d’Alcatraz avec Clint Eastwood pour refaire le chant plusieurs fois car je voulais faire de mon mieux. Il y a des jeux mots évidemment, la marque de fabrique de la maison Voris. smiley


                              • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 11:04

                                Voilà, c’est enregistré. Excellent dans une boîte à souvenirs.
                                Je n’imaginais pas que mon billet allait générer des chansons.
                                Merci encore. Hier c’était la journée du rire.
                                Aujourd’hui, ce sera le rire en chanson.
                                 smiley


                              • Voris 13 janvier 2010 11:12

                                Je voulais aussi prouver que l’on peut faire une bonne chanson à partir de n’importe quoi (même un ménisque) et que cela reste un art mineur comme le disait Gainsbourg. A partir de là, il est scandaleux de voir les profits astronomiques que se font les artistes célèbres et les maisons de disque. Profits qu’il faudrait réduire et non favoriser. Et favoriser au contraire les artistes professionnels qui courent le cachet.

                                Guy, je voulais te dédier le dernier couplet mais quand j’ai trouvé l’idée de l’hommage à Rohmer qui tombait vraiment très bien, j’ai dû admettre qu’il n’y avait pas mieux comme chute. Sans rancune ?


                              • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 11:20

                                Pas du tout.
                                Je n’ai pas le gros comme certains sur cette antenne.
                                Je ne dirai pas de noms, mais suivez mon regard.
                                L’enfoiré, cela s’écrit avec un « e » minuscule.


                              • ZEN ZEN 13 janvier 2010 11:27

                                Salut l’enfoiré
                                15 jours sans vélo, because la neige
                                Le moral dans les chaussettes smiley
                                Mon taux d’endophine a dramatiquement chuté
                                Vais-je passer le cap de la fin du mois ? smiley
                                Je tiens le coup grâce à le Leffe et la Rochefort smiley


                                • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 11:36

                                  Zen,
                                   Moi, cela fait depuis mi-octobre que je suis en phase de repos partiel.
                                   Le temps passe vite.... ouais.... quand on peut faire ce qu’on veut.
                                   Comme je le disais sur l’écran noir de mes nuits blanches.
                                   Une première faiblesse, docteur, pommade, essais, craquement, IRM, et la suite dans l’article.
                                   J’adore courir dans la neige, j’aime la pluie, il n’y a que le verglas qui me gène.
                                   Un petit souvenir juste pour la route et qui explique mon état d’esprit et celui de mon épouse.
                                   Maintenant je surveille de l’intérieur la chute de la neige. smiley


                                • ZEN ZEN 13 janvier 2010 12:18

                                  endorphine, c’est mieux


                                • ZEN ZEN 13 janvier 2010 12:17

                                  L’enfoiré
                                  Bel article sur la connerie !
                                  Il y a tant à dire...
                                  Le Chat est perspicace
                                  Puis-je relayer sur mon blog, svp ?
                                  Bon courage !....


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 12:21

                                    Bien sûr. Pas de copyright. smiley
                                    Le Chat est un copain virtuel depuis longtemps.



                                    • ZEN ZEN 14 janvier 2010 13:48

                                      Tu m’as ouvert une porte sur un continent largement inexploré... smiley


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 14 janvier 2010 13:56

                                        Salut Zen,

                                        Je répète, ici, ce que j’ai répondu ailleurs. Ducros ne se décarcasse pas deux fois.  smiley

                                        J’ai vu. J’ai apprécié à sa juste valeur.
                                        L’article complémentaire à celui-ci fut bien sûr, celui-ci.
                                        Et je peux te dire qu’en l’écrivant à l’époque, j’avais quelques personnes en tête.

                                        Puis il y a Brassens que j’aime :

                                        Quand ils sont tout neufs
                                        Qu’ils sortent de l’œuf
                                        Du cocon
                                        Tous les jeunes blancs-becs
                                        Prennent les vieux mecs
                                        Pour des cons
                                        Quand ils sont d’venus
                                        Des têtes chenues
                                        Des grisons
                                        Tous les vieux fourneaux
                                        Prennent les jeunots
                                        Pour des cons
                                        Moi, qui balance entre deux âges
                                        J’leur adresse à tous un message

                                        Le temps ne fait rien à l’affaire
                                        Quand on est con, on est con
                                        Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père
                                        Quand on est con, on est con
                                        Entre vous, plus de controverses
                                        Cons caducs ou cons débutants
                                        Petits cons d’la dernière averse
                                        Vieux cons des neiges d’antan

                                        Vous, les cons naissants
                                        Les cons innocents
                                        Les jeun’s cons
                                        Qui n’le niez pas
                                        Prenez les papas
                                        Pour des cons
                                        Vous, les cons âgés
                                        Les cons usagés
                                        Les vieux cons
                                        Qui, confessez-le
                                        Prenez les p’tits bleus
                                        Pour des cons
                                        Méditez l’impartial message
                                        D’un type qui balance entre deux âges

                                        Le temps ne fait rien à l’affaire
                                        Quand on est con, on est con
                                        Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père
                                        Quand on est con, on est con
                                        Entre vous, plus de controverses
                                        Cons caducs ou cons débutants
                                        Petits cons d’la dernière averse
                                        Vieux cons des neiges d’antan


                                      • Voris 14 janvier 2010 14:03

                                        « Cons caducs » : c’était une bonne trouvaille quand même !

                                        Sinon, nous dit le maître Capello de la chanson, il y avait aussi « cons cassés » mais cela imposait de modifier le texte.


                                        • L'enfoiré L’enfoiré 14 janvier 2010 14:10

                                          Merci Paul de nous rappeler Maitre Capello
                                          Quelle époque....

                                          Mon article « L’avant d’après » qui il faut dire était assez vindicatif et du style « J’accuse », je l’ai terminé sur mon site par :

                                          Avec la pensée positive, on peut changer le monde, comme disait, il y a bien longtemps, Garcimore :

                                          - « C’est magique, concentré, décontrasté. Y m’énerve... »

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