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Accueil du site > Culture & Loisirs > Voyages > La Haute Engadine, une pure merveille de la nature

La Haute Engadine, une pure merveille de la nature

Sur les écrans depuis le mercredi 20 août, « Sils Maria » est le titre du dernier film d’Olivier Assayas, avec à l’affiche la lumineuse Juliette Binoche. Sils Maria, c’est aussi, et surtout, le nom d’un village de l’Engadine. À l’occasion de la sortie du film, coup de projecteur sur cette superbe vallée alpine, l’un des lieux habités les plus hauts d’Europe, mais aussi l’un des sites les plus attractifs du canton suisse des Grisons...

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Sils Maria, entre les lacs de Sils et de Silvaplana

En réalité, il n’y a pas une vallée mais deux, fort différentes, dans le prolongement l’une de l’autre : en amont, la Haute-Engadine, quasiment plane et d’une stupéfiante beauté ; en aval, la Basse-Engadine, moins spectaculaire, malgré son incursion dans le Parc National Suisse, mais séduisante avec ses villages aux façades traditionnelles ornées de « sgraffiti », à l’image de Zernez, Guarda ou Scuol. Deux vallées qui, avec leurs caractères particuliers, servent d’écrin montagneux au parcours d’une très belle rivière, l’Inn, née au Piz Lunghin, à 2498 m d’altitude, dans la haute vallée. Une rivière voyageuse : après avoir traversé le canton des Grisons, l’Inn franchit la frontière autrichienne pour arroser la ville d’Innsbruck puis Kufstein, la « perle du Tyrol », avant de finir sa course en Bavière où elle se jette dans le Danube.

Comme partout, on peut arriver dans la Haute-Engadine en voiture, soit en montant du Val Bregaglia par la Malojapass, soit en venant de Coire et Lenzerheide par la Julierpass. On peut également y accéder en voyageant dans un wagon des mythiques Chemins de Fer Rhétiques, renommés à juste titre pour quelques-uns de ces impressionnants ouvrages d’art dont les Suisses se sont fait une spécialité reconnue dans le monde entier. Quant aux plus fortunés des visiteurs, il arrive qu’ils se rendent en Engadine dans le confort d’un avion privé ; ils atterrissent alors à l’aéroport de Samedan, situé à 10 km en aval de Saint-Moritz.

Nous sommes là au cœur de la Suisse romanche, presque toute incluse dans le canton des Grisons. La vieille langue rhéto-romane, officielle dans le canton depuis 1938 au même titre que l’allemand et l’italien, constitue la 4e langue nationale. Malgré l’émergence en 1982, d’un romanche unifié, le « rumantsch grischun », sous l’impulsion de la « Lia rumantscha » (ligue romanche), la vénérable langue a pourtant bien du mal à résister aux assauts de l’allemand. Au point que l’on considère que, désormais, seules 35 000 personnes, soit moins de 0,5 % de la population suisse, se déclarent des locuteurs habituels de la langue romanche. Et ce n’est pas en s’expatriant hors des limites du canton, comme le font près de 40 % d’entre eux, qu’ils pourront pérenniser la langue de leurs ancêtres. Un constat quelque peu attristant car le romanche possède beaucoup de charme, comme peuvent en témoigner tous ceux qui ont eu l’occasion de l’entendre parler, notamment en Basse-Engadine, principal fief de résistance.

En attendant, même menacé de disparition tôt ou tard, le romanche est, langue officielle oblige, partout présent sur la signalétique d’information et les panneaux routiers. C’est ainsi qu’après un séjour sur place, nul n’ignore plus que la principale localité de la Haute-Engadine, la très huppée station de Saint-Moritz, porte en romanche le nom de San Murezzan. Disons-le tout net, dès lors que l’on n’est pas venu en Engadine pour faire du shopping chic et séjourner dans un hôtel hors de prix, ce n’est pas là que l’on va passer l’essentiel de son temps. Car fort heureusement, la vallée ne se limite pas à ce ghetto de vacanciers au compte en banque très bien garni.

La Haute-Engadine, c’est avant tout une merveilleuse enfilade de quatre lacs dans lesquels se reflètent les mélèzes, très nombreux sur leurs rives et sur les flancs des montagnes environnantes. Du sud-ouest au nord-est, on peut ainsi admirer le lac de Sils (lej da Segl), le lac de Silvaplana (lej da Silvaplauna), le lac de Champfèr (lej da Champfèr) et le lac de Saint-Moritz (lej da San Murezzan), tous situés à une altitude comprise entre 1801 m et 1775 m. Là réside une autre particularité de la Haute-Engadine : cette altitude précisément, qui fait incontestablement de Saint-Moritz (5 147 habitants en décembre 2012) la ville la plus haute d’Europe. Mais aussi l’une des stations les plus ensoleillées des Alpes. On y aurait même comptabilisé jusqu’à 322 jours de soleil en une année ! Un ensoleillement que l’on retrouve donc l’hiver et qui se caractérise par des températures parmi les plus basses de Suisse. Tout cela donne des conditions de ski idéales dans un environnement où les forts épisodes de précipitations apportent une couverture neigeuse de grande qualité. 

Randonner l’été dans ce climat sec est évidemment un vrai plaisir, même s’il n’est pas rare de connaître au petit matin des températures hivernales, vite dissipées par l’omniprésence du soleil. Comble de bonheur, le très bas taux d’humidité permet d’éviter les brumes de chaleur qui, dans la plupart des autres massifs, gâchent trop souvent les contrastes de lumière et affectent la visibilité sur les sommets environnants dès avant midi. Nous sommes d’autre part en Suisse, et comme partout sur le territoire de ce pays, les sentiers de randonnée sont nombreux, très bien entretenus et parfaitement balisés. Il y en a pour tous les goûts, des balades sans difficulté autour des lacs ou en balcon au-dessus de ceux-ci, ou des balades en haute montagne, le cas échéant depuis le Piz Nair (pic noir), accessible en téléphérique à 3057 m (attention aux névés résiduels !), ou depuis la station intermédiaire de Murtel (2699 m) sur la ligne de téléphérique qui monte au Piz Corvatsch (3295 m). De Murtel, accès facile notamment au Val Rosegg, au pied d’un séduisant glacier (vadret en romanche).

Impossible d’évoquer la Haute-Engadine sans parler du Val Bernina dont la porte d’entrée est la charmante station de Pontresina (Puntraschigna) située à 7 kilomètres à l’est de Saint-Moritz. De très jolies balades peuvent également être faites à partir et autour de ce village. À commencer par la cerise sur le gâteau de tout séjour en haute-Engadine : la montée, à pieds ou en funiculaire, à Muottas Muragl (prononcer Mouots Mouraïl). Avec les 2453 m de la gare d’arrivée, l’altitude est relativement modeste, mais la vue est époustouflante, non seulement sur la Haute-Engadine et ses lacs, mais aussi sur les sommets environnants, et notamment le plus haut d’entre eux, le Piz Bernina qui culmine à 4048 m. Non loin de Pontresina, le lac Noir (lej nair) est dominé par l’hospice et le col de la Bernina, à 2328 m d’altitude. Passé ce col, la route plonge, via Poschiavo, vers la Valteline italienne.

Après l’effort, le réconfort ! Pour cela, pas de problème, on déguste soit les délicieux capuns locaux, soit des pizzocheri dont la recette est montée de la Valteline. Le tout arrosé d’un bon vin, venu lui aussi de la Valteline, ou issu d’un vignoble des Grisons, à l’image du trop méconnu pinot noir.

Bonnes balades et bon appétit !

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La Haute-Engadine ; au 1er plan, Saint-Moritz et son lac
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Les lacs de Sils et de Silvaplana

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29 réactions à cet article    


  • caillou40 caillou40 23 août 2014 12:44

    +++
    Comme toujours des découvertes avec vous d’endroits de paradis.. !


    • Fergus Fergus 23 août 2014 12:50

      Bonjour, Caillou.

      Merci pour votre commentaire. Le fait que cette région est superbe. Mais ce constat vaut également pour de nombreuses destinations en Suisse.


    • volpa volpa 23 août 2014 12:50

      Les langues grisonnes ont des similitudes très fortes avec des dialectes du nord de l’Italie comme le bergamasque et le tessinois.


      • Fergus Fergus 23 août 2014 12:52

        Bonjour, Volpa.

        Oui, ce sont des langues très voisines. A noter qu’avant l’unification, les dialectes romanches étaient au nombre de 5 dans une région d’usage pourtant limitée en superficie à environ les 2/3 des Grisons.


      • volpa volpa 23 août 2014 16:02

        Mes parents étaient de ces montagnes en Italie du nord. Donc j’ai été élevé dans ce genre de dialecte et il faut savoir que d’une vallée à l’autre les mots peuvent changer.


      • volpa volpa 23 août 2014 16:03

        Mes parents étaient de ces montagnes en Italie du nord. Donc j’ai été élevé dans ce genre de dialecte et il faut savoir que d’une vallée à l’autre les mots peuvent changer.
        j’ai oublié le bonjour Fergus.


      • Fergus Fergus 23 août 2014 17:25

        Re-Bonjour, Alex.

        La Haute-Engadine en général, et la charmante Sils Maria en particulier, ont attiré de nombreuses personnalités du monde des arts et de la littérature.

        Ce nom est en effet indissociable de Nietzsche et de son amie Louise Salomé. Il semble d’ailleurs que le choix de Sils Maria par Olivier Assayas pour son film ne soit pas un hasard, le thème de son film rejoignant celui de « L’éternel retour ». Je n’ai pas encore vu ce dernier opus d’Assayas, mais je ne manquerai d’aller le voir en salle, à la fois pour le thème traité, pour Binoche qui est une de nos grandes comédiennes, et bien sur pour retrouver les paysages de l’Engadine.


      • Fergus Fergus 23 août 2014 17:33

        @ Volpa.

        Oui, malgré quelques différences d’une vallée à l’autre, ces dialectes étaient très voisins, ce qui a facilité les choses pour unifier la langue romanche, la langue unifiée restant assez proche de certains dialectes de vallées italiennes.

        La même chose s’est passée pour l’unification du breton auquel contribuent désormais les écoles Diwan. Il y a bien des controverses ici et là, mais elles sont appelées à s’estomper au fil du temps. J’imagine qu’il en va de même en pays romanche, entre notamment les tenants d’un parler pur de la région de Coire et les mêmes traditionnalistes convaincus de l’Engadine.

        Bonne fin de journée.


      • poubellelavie poubellelavie 23 août 2014 16:10

        Merci pour l’évocation de cet endroit magique et de son microclimat.

        Bien que moins photogénique que Juliette Binoche, Nietzsche, une fois de plus , avait vu juste,
        C’est à Sils Maria qu’il séjournait l’été et qu’il élaborait ses théories sur l’humain, trop inhumain ....

        • Fergus Fergus 23 août 2014 17:39

          Bonjour, Poubellelavie.7

          Merci à vous pour ce commentaire.

          Nietzsche a effectivement passé du temps à Sils Maria, de même que dans la toute proche Italie. Il semble en effet que le climat de l’Engadine lui ait réussi, au moins au niveau de l’inspiration pour formaliser ses théories.

          Il était donc tout naturel qu’Assayas se rende sur les lieux pour tourner un film inspiré de l’œuvre de Nietzsche, pour autant que l’on puisse en parler avant de l’avoir vu.



          • Fergus Fergus 23 août 2014 22:52

            @ Volpa.

            Merci pour ce très intéressant tableau.

            Bonne nuit.


          • alinea alinea 23 août 2014 22:46

            Un petit coucou quand même !! je pourrais expliquer ce commentaire laconique mais je crois qu’il vaut mieux que je m’abstienne !! Pas du tout sur le texte ni sur les photos, bien sûr !! bravo pour ça !


            • Fergus Fergus 23 août 2014 22:53

              Bonsoir, Alinea.

              Mieux vaut un petit salut sincère qu’un long discours hypocrite ! Je te salue donc de même, par un petit coucou sincère.


            • Spider 24 août 2014 02:37

              Sils Maria est effectivement une pure merveille et un vrai paradis .. la ligne de chemin de fer venant de Coire est époustouflante. Je suis resté pendant 2 mois à Sils Maria au Waldhaus où j’ai travaillé, cela a été les meilleures vacances de ma vie .. A l’époque, le roi du Maroc y séjournait avec sa famille tous les étés .. pas toujours aimable d’ailleurs la famille mais bon .. j’y ai aussi mangé les meilleures fondues et la meilleure viande des Grisons (pas celle en plastique qu’on trouve dans les supermarchés lol). Je me suis toujours promis d’y retourner .. pour l’instant je me contenterai d’aller voir le film mais si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à y séjourner, cela vaut toutes les vacances du monde à des milliers de km.


              • Fergus Fergus 24 août 2014 09:07

                Bonjour, Spider.

                Merci pour votre commentaire. Quiconque vient en Haute-Engadine tombe en effet sous le charme de cette magnifique vallée d’altitude semblable à nulle autre avec ses superbes lacs.

                Quant au voyage en train, il laisse lui aussi un souvenir inoubliable, tant les lignes des Chemins de fer rhétiques sont spectaculaires, et à certains moments vertigineuses. Ce n’est pas pour rien qu’elles ont été classées au patrimoine mondial de l’Unesco en 2008.

                Mon rêve personnel : emprunter un jour le Glacier Express pour effectuer la totalité du parcours entre Zermatt et Saint-Moritz, un trajet ferroviaire caractérisé par 91 tunnels et 291 ponts ou viaducs !

                Pour ce qui est des fondues, il en est également d’excellentes en divers endroits de Suisse où les recettes varient d’un lieu à l’autre, de l’Oberland Bernois au Valais. Et les fondues neuchâteloise ou fribourgeoise sont également un pur régal.

                Reste la viande de bœuf séchée, et le fait est que c’est en Engadine (mais aussi dans l’Oberland Bernois) que j’ai dégusté les meilleures. Rien à voir, effectivement, non seulement avec le produit caoutchouteux des supermarchés, mais même avec la plupart des « viandes des Grisons » que l’on peut acheter en France dans les boucheries ou les charcuteries.

                Je vous souhaite sincèrement de pouvoir retourner en Engadine.


              • gruni gruni 24 août 2014 09:20

                Bonjour Fergus


                L’endroit est absolument magnifique effectivement, et puis 322 jours de soleil par an, voilà qui nous change un peu de cet été pourri. Bon je me contenterai des Vosges, c’est déjà pas si mal. 

                Bon dimanche

                • Fergus Fergus 24 août 2014 09:57

                  Bonjour, Gruni.

                  « Magnifique », c’est bien le mot qui convient. Quant à la météo, ce n’est pas une blague, même si toutes les années ne comptent pas 322 jours de soleil. En revanche, mieux vaut ne pas oublier le petit pull ou le coupe-vent si l’on part assez tôt en rando. Je me souviens de petits matins de gel au cœur de l’été...

                  Le fait est que l’été en France n’a, jusque là, pas été brillant sur la plupart des régions. Sauf en Bretagne où il a fait beau durant quasiment tout le mois de juillet et même durant les premiers jours d’août. Depuis, le temps est beaucoup plus mitigé, avec pourtant trop peu d’eau pour les jardins, mais de la grisaille et des températures faiblardes, en dépit d’un soleil nettement plus présent les trois derniers jours sur les Côtes d’Armor. Qui sait, peut-être aurons-nous tous une superbe arrière-saison ?

                  Les Vosges, c’est très bien aussi, dans un genre évidemment très différent de la haute-montagne alpine. Je suis un inconditionnel des crêtes, du col du Bonhomme jusqu’au Markstein et au Grand Ballon, en passant par le gazon du Faing, la Schlucht et le Hohneck. Superbe ! Là aussi, quelques petits lacs sympathiques en contrebas des crêtes. Bref, de quoi prendre beaucoup de plaisir à se balader dans la région.



                  • Fergus Fergus 24 août 2014 10:07

                    Bonjour, Volpa.

                    Bien que n’étant pas très versé en italien et a fortiori en romanche, je viens de lire ces échanges avec beaucoup d’intérêt. De quoi capter l’attention des lecteurs passionnés par les questions touchant les minorités linguistiques. Assez d’accord avec celui qui affirme qu’à l’écrit, ces langues sont (et pas seulement pour des Italiens) plus faciles d’accès. Merci pour ce lien.


                  • alberto alberto 24 août 2014 12:56

                    Salut Fregus,

                    Et merci pour la visite !

                    Tu ferais un excellent guide... smiley


                    • Fergus Fergus 24 août 2014 14:25

                      Salut, Alberto.

                      Merci pour ton commentaire.

                      Guide, cela aurait pu m’intéresser dans certains coins de montagne ou des côtes bretonnes, y compris pour parler de faune et de flore, ce que je n’ai pas fait là, pour ne pas trop allonger le texte. Mais uniquement avec des personnes motivées, pas avec celles qui, trop nombreuses, n’écoutent pas grand-chose, et surtout ne voient pas ce qui les entoure, faute d’être attentives à l’environnement dans lequel elles se trouvent. Le pire étant évidemment les touristes de voyages organisés dont bien peu s’intéressent réellement aux lieux et aux gens dans les contrées traversées.

                      Cela dit, guide, je le fais quand même un peu, et avec beaucoup de plaisir, lorsque je veux faire découvrir l’un de mes coins favoris à un ami ou un parent qui ne le connait pas.

                      Bonne journée.


                    • Musicoloup 2 juillet 2015 11:03

                      Bonjour.


                      Je lis avec un an de retard tard vos commentaires si intéressants sur cette région du monde d’une beauté époustouflante dont je viens de tomber amoureuse. Je ne peux pas résister aux merveilles que nous offre si généreusement la nature. Dommage que beaucoup soient hermétiques à cette chance au point de la détruire...
                      J’habite en Provence. Au pied de la montagne Ste Victoire. Une très belle région aussi !! Des randonnées magnifiques - que j’évite en été à cause des fortes chaleurs - réservent des surprises entre mer et montagne. 
                      Je consacre la majorité de mon temps à la pratique de la musique. Cependant, j’aimerais participer à la protection et à l’évaluation de la faune sauvage et de la flore...
                      Au plaisir de vous lire.

                      • Fergus Fergus 2 juillet 2015 12:00

                        Bonjour, Musicoloup

                        Merci pour votre commentaire.

                        Je comprends d’autant mieux que vous soyez tombée amoureuse de cette région que j’y suis moi-même très attaché. Pour ce qui est des destructions, par chance, les Suisses sont infiniment plus respectueux de leur patrimoine naturel que la plupart des peuples voisins.

                        La Provence est en effet magnifique, elle aussi, et si je connais assez mal la Sainte-Victoire, je connais en revanche très bien le massif des calanques et, en arrière-plan, le Mont Puget et les alentours, ainsi que les Alpilles ou les villages du Luberon. Superbe ! Mais comme vous le soulignez, à éviter en période estivale pour cause de chaleur excessive.

                        Bravo pour la musique ! Personnellement, je ne joue d’aucun instrument, et je le regrette. Mais cela ne m’empêche pas de m’intéresser énormément à la musique, du classique (dont je suis un fervent amateur) au pop-rock en passant par le blues, le reggae ou le klezmer. J’ai d’ailleurs consacré pas mal d’articles à la musique, notamment classique.

                        « participer à la protection et à l’évaluation de la faune sauvage et de la flore ». Une beau programme...

                        Cordialement.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 16 décembre 2015 12:22

                        ReBonjour Fergus,


                         Veni, vidi, vici....
                         Merci pour m’avoir envoyé vers cet article.
                         Je ne connaissais pas cette partie de la Suisse.
                         Le lac de Luzerne, j’adore sa pureté.
                         Lors de mon dernier voyage vers l’Italie au lieu de passer par là, comme je le faisais d’habitude, je suis passé par le tunnel du Mont Blanc.
                         Pour vous donner d’autres idées de voyages, en voici
                         Vous trouverez dans la liste quelques destinations que je connais mieux.
                        Cordialement

                        • Fergus Fergus 16 décembre 2015 12:55

                          Re-bonjour, L’enfoiré

                          Pour ce qui est de la Suisse, mis à part le nord et le nord-est du pays, je suis allé partout, et souvent à plusieurs reprises. Notamment à Lucerne et tout autour du lac des Quatre-cantons.

                          Merci pour le lien. De la Catalogne (et de l’Espagne d’ailleurs), je ne connais que Barcelone, une ville en effet remarquable à bien des égards.

                          Qu’en sera-t-il, au sein de l’UE, des régions tentées par l’indépendance ou l’autonomie ? Je n’en sais rien. Mais la question va se poser avec de plus en plus d’acuité, à mon avis.

                          Bien à vous.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 16 décembre 2015 14:40

                          @Fergus,


                           Je suis sûr que cette question va se poser si le robinet de l’indépendance catalane s’ouvre.
                           Les indépendantistes en Europe sont nombreux et se réunissent.
                           L’Europe n’en veut pas. Avec une vingtaine de place des états autour la table, c’est difficile, alors quand il y aurait près du double ou triple, cela friserait l’immobilisme. 
                           Puisqu’on vous a parlé de la NVA, celle-ci a été les voir sur place en Ecosse.
                           Si vous ne connaissez pas Bruxelles, sachez que nous sommes pas uniquement entre deux cultures différentes nord-sud, mais plusieurs.
                           Tout s’y rencontre. 
                           Je vous invite dans notre rue Neuve.
                           Une rue commerçante, tellement commerçante qu’on se marche sur les têtes.
                           Mais maintenant, nous avons le piétonnier le plus grand d’Europe.
                           Cela se teste.....

                        • L'enfoiré L’enfoiré 16 décembre 2015 15:00

                          Encore un petit nouveau à ajouter à la liste : la Sardaigne


                        • Fergus Fergus 16 décembre 2015 16:28

                          @ L’enfoiré

                          A vrai dire, je connais mal Bruxelles, n’y étant pas allé depuis un quart de siècle. Il est toutefois possible que j’y retourne assez rapidement pour y faire escale sur la route des Pays-Bas. Sans doute aurai-je alors l’occasion de découvrir par moi-même ce qu’est devenue la rue neuve. Je ne suis toutefois pas certain de m’y attarder, ces temples piétonniers de la consommation étant loin de mes pôles d’intérêt habituels. Je suis très tenté par exemple de suivre le circuit de la BD et de me faire une toile dans la salle Grand Eldorado de l’UGC de Brouckère.

                          Pour ce qui est de l’Ecosse, je ne suis pas très sûr que les indépendantistes soient tombés sous le charme de Bart de Wever, leur positionnement politique étant très différent, c’est le moins que l’on puisse dire. Encore que l’on puisse voir, de temps à autre, des rapprochements insolites dès lors qu’il s’agit de faire sécession.

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