Etudiant, passionné de guitare, de lecture, d’écriture... « Les apparences plus que les réalités gouvernent...il est donc aussi important de connaître les choses en apparence que de les connaître réellement... »
Pour votre information, la pièce « 12 hommes en colère » sera diffusée mardi 5 janvier sur France 2 à 20h35. De quoi avoir votre propre avis sur l’interprétation. N’hésitez pas à réagir après la diffusion sur cette page.
cf : Michel Leeb a insisté, dans un interview publié ces derniers jours, sur sa « sérénité » avant d’entrer sur scène : à lire peut-être avant d’assister à la diffusion...
C’est bien vrai ! Un grand regret de ma part qu’une pièce d’une telle qualité ne soit pas « exportée » extra-muros. Remarquez, cela peut vous donner l’excuse d’une petite escapade dans la capitale =)
Effectivement, comment trancher quand les preuves semblent accablantes mais que le jugement est incertain dans ses conséquences ? Toute la question est la. Vous parlez de ce suspect, Abdallah Ait Oud, au casier judiciaire bien rempli. Comment juger objectivement ? Peut-on véritablement oublier le passé ? Est-ce fait. Dans le système actuel, je ne penses pas.
Peut-on emprisonner quelqu’un a vie (comme c’est le cas pour cet homme), condamner un homme à la peine capitale (comme c’est le cas dans la pièce), en croyant avoir « suffisamment de preuves » ?
Les exemples sont trop nombreux. Combien de personnes ont été accusé à tort aux USA et envoyées à la mort, puis reconnues quelques années plus tard comme non coupables... Ou encore avec l’affaire d’Outreau : une vie gâchée pour des « faux-accusés », une vie meurtrie à tout jamais...
On en sait très peu sur le déroulement des gardes à vue. Sur le temps de détention avant le jugement. Il faudrait peu être plus de transparence pour des accusations plus fondées. La présumée innocence : vain dans la pratique...
Ma conviction : on ne peut condamner dans un contexte d’incertitudes. Humaniste ? Non. Privilégiant la bonne conscience ? Peut-être. Pour une « justice juste », privilégiant les faits aux observations hâtives de témoins incertains ? C’en est certain. Mieux vaut préférer la prudence de jugement. Condamner, même à la prison, n’est pas un processus réversible. La vie d’un individu s’en trouve à jamais changée...
Nous sommes d’accord sur certains points. D’ailleurs comme vous l’avez certainement remarqué dans mon article « Que penser de la TVA sociale après le second tour des législatives », je tente de pesez le pour et le contre et non d’imposer mon point de vue qui n’est d’ailleurs par énoncé explicitement. Quand vous affirmer que le salaire d’un ouvrier polonais, chinois ou japonais est strictement inférieur à celui d’un français occupant la même profession pour un niveau de qualification équivalent, certes j’approuve. En vue de la différence de niveau de vie et de développement au sein de l’Union Européenne (principalement entre les pays de L’ouest et de L’est), les salaires des tous les pays membres ne peuvent être harmonisés, même si dans la réalité il le faudrait. En effet cette situation plus que préoccupante du plombier polonais ne peut être totalement évitée. Mais dans mon article je maintien l’affirmation suivante : « la réforme permettrait de remettre en cause cette pratique désastreuse autant sur le plan économique que social », ceci car la réforme de la TVA sociale permettrait de réduire et non de supprimer l’écart de salaire et donc de remettre en cause certaines décisions de patrons d’embaucher dans des pays ou le niveau de salaire est moins élevé. De même quand vous en venez à affirmer que la suppression totale des charges (ce qui n’est d’ailleurs pas du tout envisagé puisqu’il est question seulement de baisser ces charges) ne rendra pas l’entreprise française plus compétitive, nous ne sommes pas d’accord. En impliquant une stabilisation du taux de marge des entreprises, c’est-à-dire un non changement du montant des bénéfices réalisés par les Capitalistes (sinon tendance inflationniste), les entreprises peuvent tout de même être plus compétitives. En effet une diminution des charges patronales entrainerait une remise en cause des tous les monopoles, ceci en accordant à plus de dirigeants le droit voire la possibilité d’entrer sur un marché. Un grand nombre d’offreur sur un marché, c’est pourtant bien une situation de concurrence presque optimale (libre entrée sur le marché et atomicité du modèle de CPP). Par contre, il est en effet possible que la réforme s’inscrive en faveur des plus grandes entreprises nationales.