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bugsy

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  • Premier article le 29/03/2012
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Derniers commentaires



  • bugsy 22 mars 2012 20:53

    Morice voici le plan de l’appartement de Mohammed Merah :

    http://img4.imageshack.us/img4/4173/appartementdemohamedmer.jpg





  • bugsy 19 janvier 2010 16:18

    Sarkozy et son gouvernement annonce une nouvelle attaque contre les retraites. Leurs arguments, sans fondement, visent uniquement à satisfaire le patronat et les plus riches. 

    La retraite à 67 ans

    À peine les élections européennes terminées et prenant prétexte du déficit de la sécurité sociale, le gouvernement prépare l’opinion à une attaque sans précédent : reculer l’âge légal de la retraite à 67 ans. C’est Brice Hortefeux, qui n’avait pas encore changé de ministère, qui a ouvert les hostilités en prenant exemple sur l’Allemagne, « idée » reprise ensuite par Fillon, qui considère que reculer l’âge de la retraite « n’est pas une question taboue », ce qui n’est pas très étonnant de la part de celui qui, en 2003, avait mené l’attaque contre les retraites de la fonction publique en allongeant le nombre d’annuités nécessaires à 40 ans. Mais, pour nous rassurer, on nous dit également que rien n’est décidé et que le débat sera ouvert début 2010, au moment où le Conseil d’orientation des retraites (COR) rendra public son rapport annuel. Difficilement croyable ! Quoi qu’il en soit, le pavé est lancé est c’est une première. Depuis 1982, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 60 ans. Les contre-réformes successives, celles de 1993, 2003 et 2007, avaient privilégié l’augmentation de la durée de cotisation, de 37,5 à 40 annuités, puis à 41 annuités d’ici à 2012. Toucher à l’âge légal était toujours considéré comme un sujet tabou. C’est ce verrou que le gouvernement tente de faire sauter. Le gouvernement va ainsi dans le sens du Medef, qui considère depuis longtemps que pour « rééquilibrer » les retraites, il faut « ajouter » aux 41 années de cotisation un report de l’âge légal, préconisant ainsi le passage de 60 à 63,5 ans dès 2012. 

    Des années d’attaques

    La prochaine contre-réforme des retraites s’inscrit dans une attaque globale commencée il y a plus de quinze ans. C’est en 1993 que les « réformes » Balladur s’attaquent au privé, dans l’indifférence la plus totale, en particulier de la part des directions syndicales, en augmentant le nombre d’annuités de 37,5 à 40 ans. Mais aussi en modifiant le calcul de la pension, en l’indexant sur les prix et non plus sur le salaire moyen d’activité (soit environ 20 % de pension en moins en 10 ans) et en prenant, comme base les salaires des 25 meilleures années (et plus des 10). Même chose en 2003, avec la contre-réforme Fillon pour les salariés de la fonction publique, mais en ajoutant des décotes, soit des baisses de pension supplémentaires (5% par trimestre manquant), pour les salariés en-dessous des annuités requises, mais ayant l’âge légal de départ, c’est-à-dire 60 ans. Pour terminer, la dernière contre-réforme, en 2007, s’est attaquée aux salariés des régimes spéciaux (SNCF, RATP, EDF…) qui, par « équité », ont vu également l’augmentation de la durée de leurs cotisations à 40 ans. Pour nous faire avaler la pilule, les arguments avancés par les gouvernements et le patronat sont toujours les mêmes : déficit, problème démographique, équité… 

    Le « trou » de la Sécu : vieille rengaine

    Le déficit de la Sécurité sociale et des caisses de retraite serait tellement énorme (24 milliards d’euros) que le gouvernement se déclare impuissant et que le seul moyen de « sauver nos retraites » serait de travailler jusqu’à 67ans. En revanche, le gouvernement, trouve tout à fait normal d’aider les plus riches via le bouclier fiscal, de venir en aide à coup de centaines de milliards aux banquiers et d’exonérer le patronat de toute une partie de ses cotisations en puisant dans les caisses de l’État ou de la Sécurité sociale. C’est donc une question de choix. Les richesses existent . C’est d’autant plus inacceptable que, si le déficit de la Sécurité sociale augmente, ce n’est pas parce que les salariés se soignent mieux, mais parce qu’il y a de plus en plus de chômeurs et de moins en moins de cotisations qui rentrent. La seule «  piste » possible pour les salariés ne consiste pas à accepter de travailler plus longtemps ou de partir avec une retraite de plus en plus maigre, mais à imposer l’interdiction des licenciements et la réduction du temps de travail jusqu’à ce que tout le monde ait un emploi. En un mot, travailler moins pour travailler toutes et tous. 

    On vit trop longtemps ?

    Depuis le temps, on connaît la musique : le problème serait démographique. On vit plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps. C’est présenté comme du bon sens. Comme si un progrès social (l’allongement de la durée de la vie) devait être vécu comme une calamité ! Comme si la progression des dépenses sociales ne servait pas le bien-être de la population, mais le contraire ! Travailler plus longtemps ? A l’âge de toucher leurs droits à la retraite, six salariés sur dix ne travaillent plus. Ils sont soit au chômage, en plans divers et variés de «  cessation progressive d’activité » et autres « dispense de recherche d’emploi » après licenciements, virés par des patrons qui trouvent les vieux « pas assez productifs et trop chers », soit au RSA (le nouveau RMI)… De fait, l’âge réel de fin d’activité, aussi bien dans le public que dans le privé, se situe autour de 58 ans. Tout le discours sur la nécessité de travailler plus longtemps est donc faux : le véritable objectif est de nous faire partir avec des pensions de plus en plus faibles (aujourd’hui, 50 % des retraités vivent avec une pension inférieure au Smic). 

    La retraite, c’est la continuation du salaire

    Les moyens pour financer les retraites existent. Ce sont les richesses produites dans l’activité salariale. Il faut beaucoup de culot et de cynisme pour affirmer qu’il ne serait plus possible de financer les retraites sans allonger la durée de cotisation. L’argument ne tient pas. Il faut prendre sur les profits, augmenter les cotisations patronales, pour financer les retraites qui sont un salaire collectif, une partie de la richesse née du travail et immédiatement reversée (comme pour l’assurance maladie) aux pensionnés. La retraite est la continuation du salaire, c’est-à-dire un droit social à ne plus travailler pour le compte d’un patron, tout en étant payé quand même, et à diversifier ses activités librement. La retraite prouve que le salaire, défini comme un salaire social et non individuel, peut être un moyen puissant, s’il est défendu, augmenté et élargi à toute la population (y compris aux jeunes en formation dès 18 ans), d’échapper en partie au marché du travail. Un autre mode de relations sociales, non concurrentielles, est possible. D’abord, bien sûr, pour satisfaire des besoins urgents (se soigner, faire et éduquer des enfants dans les meilleures conditions sociales et médicales, réparer les dégâts du travail par la retraite en bonne santé) que les patrons ne voulaient pas reconnaître, ou qu’ils ont essayé de contrôler en proposant des systèmes sociaux « maison », où les salariés restent dans la soumission. Le salaire social est donc un moyen de gagner du temps libre payé, sans être sous la domination du patron et de son système de temps réquisitionné exclusivement pour la valorisation. 

    L’argent existe

    Plus le salaire social général diminue, plus la part qui revient aux classes possédantes augmente. Ainsi, depuis les vingt dernières années, la part de richesse revenant aux salariés a diminué de plus de 10 points, au profit de celle qu’accaparent les possédants. En même temps, la productivité du travail n’a cessé de croître (plus de 50%). Entre 1960 et 2006, le produit intérieur brut (PIB), en euros constants, a progressé de 328 %, quand l’augmentation des besoins du financement des retraites, sur la même période, est estimée à 104 %. Ce qui veut dire que même si la part du PIB servant au financement des retraites augmente, il reste en réalité une large marge de manœuvre, à condition que les revenus du capital n’accaparent pas l’essentiel des gains de productivité. Cela veut dire partager le travail entre tous, en finir avec le chômage. 100000 chômeurs de moins représentent un gain de 1,5 milliard d’euros par an. Une hausse de 1 % des salaires suffirait à dégager, chaque année, 1 milliard d’euros pour les retraites. La fin des exonérations des cotisations patronales rapporterait 30 milliards d’euros. L’argent est bien là. Il faut changer le rapport de forces afin d’imposer une autre répartition des richesses.



  • bugsy 11 janvier 2010 16:22

    « Il faut donner des chiffres simples », dit-il ?

    « Il faut donc une autre solution. Elle est donnée dans le rapport du Cor que je vous invite à lire très attentivement » affirme-t-il ? Seulement monsieur lit ce qui lui chante dans les rapports du Cor.

     Alors allons-y ?

     Le COR (dans son rapport 2000) reconnaissait qu’avec une augmentation de 15 points en 40 ans, il était possible de financer des retraites de même niveau que celles d’avant la contre-réforme de 1993 (passage de 37,5 à 40 années de cotisation, calcul des retraites sur la base des 25 meilleures années et non plus des 10, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires). Une augmentation de 15 points en 40 ans, cela représenterait, chaque année, une augmentation de 0,25 point de la part patronale et de 0,12 point de la part salariale.

     

    Depuis les vingt dernières années, la part de richesse revenant aux salariés a diminué de plus de 10 points, au profit de celle qu’accaparent les possédants. En même temps, la productivité du travail n’a cessé de croître (plus de 50%). Entre 1960 et 2006, le produit intérieur brut (PIB), en euros constants, a progressé de 328 %, quand l’augmentation des besoins du financement des retraites, sur la même période, est estimée à 104 %. Ce qui veut dire que même si la part du PIB servant au financement des retraites augmente, il reste en réalité une large marge de manœuvre, à condition que les revenus du capital n’accaparent pas l’essentiel des gains de productivité. Cela veut dire partager le travail entre tous, en finir avec le chômage. 100000 chômeurs de moins représentent un gain de 1,5 milliard d’euros par an. Une hausse de 1 % des salaires suffirait à dégager, chaque année, 1 milliard d’euros pour les retraites. La fin des exonérations des cotisations patronales rapporterait 30 milliards d’euros. L’argent est bien là.

     

    Pour conclure, môssieu, je réitère mon propos : documentes-toi autre part qu’au Medef ?

     Tiens un économiste, Michel Husson :

     http://hussonet.free.fr/fp3-ch4.pdf

    http://hussonet.free.fr/fp3-ch2.pdf

    http://reparti.free.fr/etlafin.pdf

    De la lecture sur le site Vive la répart : http://reparti.free.fr/

    Financement de la Sécu : http://hussonet.free.fr/finasecu.htm



  • bugsy 11 janvier 2010 14:32

    Est-il en service commandé l’avocaillon ? Que connait-il de la Sécurité sociale ? Pas grand chose ? Je l’affirme. Suis pas expert mais mes 20 ans de Cnavts (110-112, rue de Flandre 75019 Paris) me permettent de la ramener. Sait-il par exemple que 4 % des cotisations sociales sur la fiche de paie des salariés servent à financer des régimes cloportes au régime général : artisans, agriculteurs, curés, notaires etc ... et sûrement sa caisse de retraite. Sait-il ce que c’est que la compensation inter-régimes instaurée par chirac en 1975 ? Sait-il, l’avocaillon, qu’en 1946 il fut proposer à tous ces cloportes d’intégrer le régime général ? Qu’ils refusèrent. et qu’aujourd’hui ce sont les salariés qui casquent pour tous ceux-ci ?

    Dis moi l’avocaillon au lieu de prendre pour argent comptant les propos et écrits des employés du Medef et de nous les colporter ici, pourrais-tu faire l’effort de t’informer et lire par exemple Bernard Friot (mais il y en a d’autres, si tu veux les liens internet tu demandes) :
    « le volet financier du dossier « retraites » est vite présenté : il est plus facile de consacrer aujourd’hui aux retraites 12% d’un PIB de 1500 milliards d’euros qu’il ne l’était il y a quarante ans d’y consacrer 5% d’un PIB de 750 milliards, et il sera plus facile encore dans quarante ans de dépenser pour les retraites 20% d’un PIB qui sera alors de 3000 milliards. De quarante ans en quarante ans, le doublement du PIB en monnaie constante permet de consacrer de trois à cinq fois plus aux retraites tout en quasi-doublant la richesse affectée aux actifs ou à l’investissement. Cela, la classe dirigeante le sait parfaitement. Pourquoi alors son acharnement à « sauver » une institution en parfaite santé ? C’est que c’est cette santé qui l’affole. Hier, le salaire était fait de 85% de salaire direct et de 15% de cotisation sociale, et ça ne prêtait pas à conséquence. Aujourd’hui, nous sommes à 60/40 : c’est déjà peu tolérable que 40% du salaire nous paie à ne rien faire, c’est-à-dire à travailler librement, à produire de la richesse et non pas à mettre en valeur du capital... »

    la suite, ici, m’sieu l’avocaillon  : http://reparti.free.fr/friotfin.pdf


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