Il y a néanmoins eu quelques cas où la chaîne était moins « incertaine » (et notamment lors de la troisième saison que j’évoquais), ainsi pour la diffusion, la chaîne a par exemple supprimé, ou du moins
« bipé » un mot lors d’un sketch : au cours de la présentation
d’un candidat pour le « concours de résumé de Proust », ce dernier
répondait « la masturbation » parmi ses hobbies.
On peut aussi noter un exemple de censure concernant les animations de
Gilliam. Il ne s’agit pas de l’animation en elle-même mais du dialogue qui
l’accompagne. Ainsi, lors d’une animation, un Prince constamment illuminé par un spot sur son
visage finissait par mourir des causes d’un cancer. Ce dernier élément dérange profondément
la chaîne qui fait préfère faire modifier cette maladie en gangrène, moins polémique.
Excellent ! Drôle, bien écrit, cinglant. Très bonne continuation.
C’est dans cette veine d’ « objets » littéraires que j’essaie de me situer également. Ancrer le romancé dans le constat politique et social et le constat dans la verve du romancé. Au plaisir.
J’appellerais plus ça un « raid sur les mentalités » mais la frontière est infime et dans un sens, le terme de « propagande » pourrait se justifier pour toute une production cinématographique de masse, standardisée et aux relents inquiétants. Il est particulièrement intéressant de se poser la question de la réinvention du rêve américain par ce biais.