Oui Vipère, effectivement, j’ai tenu à ajouter ces choses car elles manquent dans le témoignage. En même temps, un enfant de six ans et demi n’a pas conscience de ce genre de choses...
Mais je veux aussi éviter de « donner de l’espoir » en vain, ou trop d’espoir. Car il faut aussi que les conditions adéquates soient réunies
Bonjour Ariane, Notre enfant n’a pas d’allergie au gluten ni d’intolérance au lactose, ce serait donc un non sens que de lui proposer un tel type de régime.
Par ailleurs, si je me réfère à l’état des connaissances actuelles, il n’est pas recommandé, ce régime, il est préconisé par certains, décrié par d’autres.
Des chercheurs ont étudié il y a quelques
années le sujet d’un possible lien entre intolérance au gluten/caséine
et l’autisme, en imaginant un mécanisme basé sur les "peptides
opioïdes". Cette hypothèse a été explorée en détail, avec les résultats
suivants :
a) il n’y a pas plus d’autistes chez les personnes intolérantes au gluten ou à la caséine que dans la population en général
b) le mécanisme imaginé pour expliquer cette hypothèse, en fait, n’existe pas.
Le détail est donné dans ce rapport de 2009, avec toutes les références scientifiques : rapport AFSSA régime SGSC
Conclusion : si un enfant, autiste ou
pas, présente une réelle intolérance, il faut s’en occuper, avec un
régime de ce type. A voir avec un gastro-entérologue (diagnostic) et un
nutritionniste pour éviter les carences alimentaires.
Si un enfant autiste n’a pas de problème
digestif particulier il n’y a pas de raison de creuser cette piste, qui
est assez contraignante au quotidien.
Un enfant autiste intolérant au
gluten/caséine aura mal au ventre, ce qui aggravera ses troubles de
comportement, mais ce n’est pas cette intolérance qui est la cause de
son autisme et le régime ne « guérira » pas l’autisme. Par contre il
améliorera son bien-etre ce qui est favorable aux apprentissage et aux
progrès.
Bonjour Pierre, merci pour le compliment. Effectivement, ABA n’est pas la panacée, je pense que seules les personnes réellement obtues peuvent le prétendre.
En revanche, appliquer à un enfant une méthode psycho éducative (oui, là ça va hurler), quelle qu’elle soit, c’est lui donner une chance d’avoir un avenir.
Le psycho éducatif donne souvent de bons résultats, si le professionnel est bon ET si les parents se l’approprient correctement (ce que je nomme personnellement l’attitude ABA). Et ... si l’enfant en a la capacité.
En tous les cas, il faut à minima essayer... C’est quelque chose que l’on doit à son enfant. A mon sens.