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Zenon

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L’absence de formation des citoyens à la rhétorique est un drame pour notre démocratie.


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  • Premier article le 10/01/2007
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  • Zenon Zenon 24 juillet 2010 08:20

    Bonjour,

    Enfin article qui me donne envie de laisser un commentaire, pour cela merci Zombie !

    Tout d’abord je ne suis pas d’accord avec ce poncif "entre gens intelligents, les divergences d’opinions ne peuvent être que des malentendus« . Deux personnes intelligentes peuvent avoir des divergences d’opinions très bien entendus, il peut s’agir de différence de valeurs. Ces deux personnes hypothétiques n’ont pas les mêmes valeurs, ou plutôt ne les hiérarchisent pas de la même façon. Exemple bateau : il existe des racistes intelligents et des non-racistes intelligents, être raciste ou non n’est pas une question d »intelligence, les problèmes humains seraient tellement simples à résoudre si c’était le cas...

    Ainsi un homme politiquement à gauche peut ne pas avoir les mêmes opinions qu’un homme politiquement de droite, ils sont intelligents tous les deux, (schématiquement) l’un mettra la liberté plus haut que l’égalité sur son échelle des valeurs.

    Après utiliser cet axiome "entre gens intelligents, les divergences d’opinions ne peuvent être que des malentendus« est une pirouette sophistique tout a fait utilisable pour établir un débat, et commencer les hostilités discursives. Et je n’ai rien contre les sophistes, sans qui nous ne connaitrions pas le concept de démocratie.

    Zombie, je te propose de faire quelques recherches sur l’ Eternel Retour (note les majuscules) de Nietzsche, qui réussit à sortir d’une autre façon du paradoxe du commencement.
    Récemment j’ai trouvé une vidéo d’une conférence de Jean Pierre Luminet sur Avox TV expliquant que désormais le paradigme cosmologique est celui du dodécaèdre sphérique. En gros l’univers n’est pas infinis, il n’existe pas une infinité d’univers. Pour faire court : si j’avance tout ’droit » au bout d’un moment je me retrouverai au même « endroit », l’univers se connecte avec lui même sur un ensemble de « faces ».
    Si on rajoute la donnée temporelle, alors l’univers se « mange » et se « nourrit » lui même depuis...toujours. Pas besoin de cause première. Avant le Big Bang.... le même univers, et encore un autre Big Bang...

    L’idée même d’un être divin ne vous fait elle pas furieusement penser à un humano-centrisme ? Les Grecs n’avaient aucun problème à déclarer « nos dieux sont de forme humaine car nous sommes humains, les centaures devraient avoir des dieux à forme de centaure ». Projeter l’idée d’un être ayant une volonté, voulant créer l’univers, c’est faire la projection d’être pensants avoir une volonté.

    Je le demande si mon dernier paragraphe a une quelconque utilité...

    Bonne continuation à tous les deux (JC et Zombie), surtout ne vous arrêtez pas, j’attends avec impatience le round 3 par un article de JC.

    Zenon



  • Zenon Zenon 1er janvier 2009 04:00

    @ l’auteur,

    très bonne idée ce texte sur le dernier livre de Todd (mis sur ma liste de lectures prochaines)

    Je lis en ce moment l’Illusion économique du même auteur. Ce livre annonce (du moins c’est ainsi que je l’interprète) dix ans auparavant la crise mondiale de la demande qui sous-tend la crise économique actuelle.
    Synthèse rapide : à considérer uniquement les salaires comme facteur de production à réduire, les entreprises du monde entier ont sans le comprendre, écraser la demande globale privée, réduisant petit à petit les débouchés des biens et services.

    L’avez vous lu ?

    A lire vos commentaires je crois que T continue à abuser des statistiques et à en tirer des conclusions rapides. Je souscris néanmoins à la plupart de ses réflexions.

    Todd me fait l’effet d’un vent frais soufflant sur les théories économiques (néo-libérales) qui rendent insuffisament compte des évolutions de l’économie réelle. (incapacité à anticiper les évolutions économiques)

    Bonnes fêtes,

    Zenon



  • Zenon Zenon 9 décembre 2008 03:02

    France24 a pour ambition de porter la "version française" des évenements aux opinions publiques anglo-saxonnes. Et c’était une très bonne idée de diffuser en anglais ce point de vue français.

    Diffuser le point de vue français dans le monde en langue anglaise aurait été très utile pendant la seconde guerre d’Irak, lorsque le pouvoir chiraquien s’opposait aux ambitions de Bush,

    A l’époque, avant Clearstream Bis, souvenez vous, Villepin est le héros français qui dit non aux USA à l’ONU.
    Chirac le voit en présidentiable et il faut un media de diffusion mondiale du point de vue français, qui à l’époque était bien différent du point de vue américain.

    Aujourd’hui le gouvernement français est atlantiste, le point de vue "officiel" du gouvernement français est aligné sur le point de vue anglo-saxon, plus besoin de voix discordante. (Afghanistan comme exemple manifeste)

    France24 semble gêner le nouveau pouvoir, son existence lui semble injustifié et semble vouloir tout faire pour préparer sa disparition :


    - annonce l’année passée de la suppression des langues de diffusion autres que le français par N Sarkozy

    - destabilisation permanente de la rédaction (qui avait été pensée comme indépendante, et non pas aux ordres du Quai d’Orsay)

    - limogeages en série.

    A l’auteur,

    Votre focalisation et votre haine de la diffusion en anglais vous égare. On ne défend pas sa langue en restant à ce point ulcéré par l’utilisation de la langue concurrente.
    Si des francophones veulent regarder France24, ils le peuvent. Si des anglophone veulent regarder France24, ils le peuvent également, où est le problème ?
    Vous avez raison par ailleurs de pointer les problèmes de financement.

    Mais vous ne devriez pas vous réjouir de la destabilisation d’une chaîne d’information internationale dont le ton déplait manifestement au pouvoir en place.



  • Zenon Zenon 2 décembre 2008 10:56

    Arrêtez d’avoir peur de l’évolution de la langue !
    Une langue qui ne vit pas, n’évolue pas, est une langue morte.

    En passant :

    Durant dix années l’Education Nationale a plus ou moins baissé les bras sur le fait de corriger les fautes d’orthographe dans les copies, se rendant compte des ravages sur toute une classe d’âge, depuis 4/5 ans la tendance s’est inversée et les fautes sont de nouveaux impitoyablement traquées.

    Car entre-temps "on" s’est rendu compte de ceci : l’orthographe et la grammaire sont des marqueurs sociaux (merci Bourdieu). Dis-moi comment tu écrits je te dirais qui tu es et d’où tu viens.

    L’écrit et la syntaxe sont de moyens de discrimination.
    L’école de la République doit lutter contre les discrimination et faire que tous ses enfants sachent parler et écrire convenablement la langue française.

    Envoyer un CV et une lettre de motivation bourrées de fautes pour un travail dans le tertiaire pour voir...

    Cordialement



  • Zenon Zenon 24 novembre 2008 04:04

    @l’auteur,

    La grande différence avec Mitterand : lui savait parler aux intellectuels et les séduire, SR ne sait pas elle les fait fuir... chez Bayrou ou Sarkozy. Nombreux sont les "intellectuels de gauche" autour de moi à m’avoir dit "j’ai voté Sarko pour ne pas que SR passe".
    Elle leur fait tellement peur qu’ils se sentaient obligés de voter à droite !

    J’ai peur que son seul exploit soit d’avoir divisé le PS pour 4 ans...

    cordialement

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