Citoyen belge, père de famille, d’esprit libéral et de foi catholique.
Inquiet de l’évolution de l’Europe qui perd ses libertés par peur de la morale et refus des valeurs universelles.
Allons, allons, un tout petit peu de sérieux ne
ferait pas de tort.
Durant les journées dont on parle ici, toute la Belgique se demandait s’il
valait mieux « prendre sa perte » en vendant tout de suite ou attendre
encore un jour, une heure...
Pour ce que j’en sais, Bois Sauvage, actionnaire « historique » a
hésité comme tout le monde et a fini par choisir de limiter la casse en prenant
sa perte (énorme) alors que d’autres ont préféré attendre la suite des
événements en faisant le pari contraire, d’autres comme Bréderode ont fait le
choix d’une vente partielle... tout cela n’a rien d’anormal.
Si vous voulez bien vous remettre dans le contexte, personne, même pas les
initiés, même pas les politiciens belges, ni BNP, ni Fortis, personne ne
pouvait savoir avec certitude quels seraient les rebondissements possibles dans
les heures suivantes. Sérieusement, je ne vois pas comment les lutins du Bois
Sauvage auraient pu deviner l’avenir que personne ne connaissait.
Les seuls à avoir eu à ce moment une attitude clairement répréhensible c’est le
gouvernement hollandais qui a scandaleusement mangé sa parole au mépris de
toute déontologie politique et financière. Mais lui il n’est pas à la portée de
petits juges ou de journaleux en mal de carrière ou de sensationnel.