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Blaise Boudet

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  • Premier article le 01/10/2007
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  • Blaise Boudet Blaise Boudet 5 octobre 2007 09:44

    Bonjour,

    Merci d’avoir réagi à mon article de manière constructive. Je me permets de vous envoyer les références d’un livre tout à fait intéressant : « Un monde de ressources rares » par Erik Orsenna(éd. Perrin)



  • Blaise Boudet Blaise Boudet 5 octobre 2007 09:35

    La réponse que je vous ai envoyée précédamment, n’était ni une conclusion ni une solution, mais simplement l’expression de mon observation personnelle. Un grand merci à vous pour l’envoi de vos deux liens, qui fort intéressants, continuent de suciter mon intérêt.

    L’extrait du livre de Nicolas G-R, ci dessous va dans le même sens que moi et en le relisant, on ne peut que repenser à la (réalité des chiffres dont je parle dans « croissance et décroissance » Cordialement. B.Boudet.

    "La conclusion est évidente. Chaque fois que nous produisons une voiture, nous détruisons irrévocablement une quantité de basse entropie qui, autrement pourrait être utilisée pour fabriquer une charrue ou une bêche. Autrement dit, chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies humaines à venir. Il se peut que le développement économique fondé sur l’abondance industrielle soit un bienfait pour nous et pour ceux qui pourront en bénéficier dans un proche avenir : il n’en est pas moins opposé à l’intérêt de l’espèce humaine dans son ensemble, si du moins son intérêt est de durer autant que le permet sa dot de basse entropie. Au travers de ce paradoxe du développement économique, nous pouvons saisir le prix dont l’homme doit payer le privilège unique que constitue sa capacité de dépasser ses limites biologiques dans sa lutte pour la vie. Des biologistes aiment à répéter que la sélection naturelle constitue une série de gigantesques bévues car elle ne tient pas compte des conditions à venir. Cette remarque, qui implique que l’homme est plus sage que la nature et devrait prendre la relève de cette dernière, tend à prouver que la vanité de l’homme et la présomption des scientifiques ne connaîtront jamais leurs limites. Car la course au développement économique, qui est le trait distinctif de la civilisation moderne, ne laisse aucun doute quant au manque de clairvoyance de l’homme. C’est seulement à cause de sa nature biologique (des instincts dont il a hérité) que l’homme a le souci de ses descendants immédiats, mais généralement non point au delà de ses arrière-petits-enfants."


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