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Jean-Pierre

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Je m'occupe de l'évolution du monde financier et, forcément, suis quotidiennement confronté à ce qui se passe dans le monde entier.

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  • Premier article le 29/08/2013
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Derniers commentaires



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 14 juin 2017 19:46

    @Citrik_Elektrik

    Bonjour.

    Merci pour ce commentaire supplémentaire. Il allait de soi qu’avant l’introduction de l’euro, des systèmes de compensation entre les pays étaient en place. Les règlements internationaux faisaient le plus souvent appel au SWIFT. Ces plate-formes existaient pour faciliter les transactions et réduire autant que possible les risques de non paiement d’une des parties concernées. Un risque non négligeable, surtout lorsque les opérations se dénouaient en devises. Si l’euro avait été conçu comme une véritable monnaie unique, l’harmonisation des systèmes existants s’imposait pour déboucher sur un système unique géré par la BCE. Dans le cas qui nous occupe, il est tout à fait anormal que les banques centrales nationales aient toujours des créances ou dettes entre elles. Tout cela aurait dû être confiné au sein de la BCE, celle-ci devant être l’unique banque centrale de la zone. Les enregistrements selon l’origine des transferts ne devaient ressortir que dans les comptes de la BCE, pas dans ceux des banques centrales nationales. Il n’aurait donc jamais dû y avoir des créances et des dettes d’état à état, comme il n’existait pas des créances et des dettes d’une région à l’autre au sein d’un même pays. Preuve supplémentaire que l’euro n’est pas une monnaie unique.

    Ensuite, le fait que les banques centrales nationales aient conservé leurs prérogatives vis-à-vis de leur système bancaire national complique l’affaire. Ainsi, chaque banque nationale est en droit de définir les titres qu’elle accepte en gage pour ses avances. Elle en assume bien sûr la responsabilité. L’UE, en imposant l’euro, a mis la charrue devant, avant les bœufs. Pour que ce système soit viable, il fallait impérativement instaurer une union bancaire, c’est-à-dire soumettre toutes les banques aux mêmes directives. On s’est contenté d’harmoniser les numéros des comptes (IBAN) et des banques (BIC). Le reste n’est toujours pas réalisé. C’est à cause de ce genre de lacunes et omissions qu’un TARGET2 s’avérait nécessaire, pour rendre le système opérationnel sans pour autant qu’il résolusse les déséquilibres. Le système tout entier a été mal pensé. Aujourd’hui, il dérive de plus en plus rapidement et ne résistera pas. Et ceci d’autant moins que la BCE ne représente aucune économie, n’a aucune assise véritable. Son endettement dans le cadre du TARGET2 s’élève déjà à plus de 192,5 milliards d’euros. Qui couvrira cette somme ?



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 14 juin 2017 10:39

    @sleeping-zombie

    Bonjour,

    Concernant l’argent, je prépare un article sur ce sujet, car là aussi, il existe une foule d’amalgames et de malentendus. Ce sera sans doute plus ardu à comprendre que le TARGET2. Pour le graphique, c’est vrai, la gamme n’est pas aussi étendue. La succession des couleurs est toutefois respectée. La BCE, par exemple (orange), apparaît toujours en premier à partir de la ligne 0. La BCE avait encore un crédit en 2008, mais depuis lors, son débit se creuse (192,5 milliards fin avril 2017 !). Ce qui signifie que la BCE a émis de l’argent dans le contexte du TARGET2 (a donc transféré des euros vers d’autres banques centrales européennes) qui est couvert par elle. Mais comme elle n’a aucune économie derrière elle, on se demande comment elle rembourserait si jamais l’euro venait à imploser.

    Quant à la dernière remarque, il va de soi que personne n’a intérêt à ce que cela s’effondre, mais malheureusement ce système est intenable. Comparez-le au système de Bretton Woods. Là aussi, il fallait que les pays enregistrant un excédent sur leur balance des paiements les règlent face aux pays déficitaires et vice versa. Le FMI était chargé de superviser l’affaire. Les USA, qui avaient imposé leur dollar comme monnaie de référence, n’ont jamais respecté cette obligation et ce système a foiré le 15 août 1971. En ce temps-là, nous avions affaire à une kyrielle de devises. Ici, considérez TARGET2 comme faisant office de FMI dans le système de la zone euro. Mais comme rien n’a été prévu pour assurer la liquidation des soldes, ces derniers s’accumulent et compliquent davantage toute solution. S’il y a un pays qui a intérêt à se sortir de ce bourbier, c’est bien l’Allemagne.



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 13 juin 2017 23:24

    L’euro implosera tôt ou tard.

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