"En comptabilité, un salaire est inscrit aux comptes des charges. Il est
une dépense, pas un investissement, qui affecte négativement le résultat
d’exploitation (les bénéfices)."
Quand on achète une machine on fait un investissement n’est ce pas ? Parce que sans outils on ne peut rien fabriquer, non ? Et si on a 1000 outils, et si personne n’est là pour les utiliser, c’est pas un peu pareil ? A moins que le patron soit une pieuvre à 1000 tentacules. Le fait qu’un salaire soit inscrit dans les charges n’est qu’une convention.
Quand au fait qu’un chômeur n’est pas assez fou pour accepter des salaires indécents, n’importe quel neuneu peut remarquer qu’il y a ceux qui possèdent et les autres. Alors quand tu nais cul nu, t’es bien obligé de vendre ta force de travail pour vivre. Et à mon avis enlever le salaire minimum ne viendra pas sans enlever le chômage, sinon la contrainte serait inutile. Quelqu’un n’ira pas travailler pour 300 euros du mois dans une précarité complète s’il a un RSA ou des indemnité de 500. Et la faim au ventre, je pense que tu serais vite obligé d’accepter n’importe quel salaire pour avoir ne serais ce qu’un crouton de pain à manger. A moins qu’il n’y ait un revenu de base ? Là, effectivement la négociation serait équitable.
"A la limite on pourrait s’approcher de la vérité en considérant le Taux
de change à Parité de pouvoir d’Achat, mais il a le même défaut que la
mesure de l’inflation, il est basé sur des statistiques : on y mélange
des voitures, des maisons, de l’électricité, des légumes, de la viande
et des meubles puis on fait la moyenne." Et si on changeait la base des statistiques ?
"La démocratie, je m’en tape, sauf en période électorale bien sûr, afin
de continuer mon ascension et celle de mes amis, c’est pour cela que je
mens à tour de bras."
Juste un point de détail : Nous ne sommes pas dans une démocratie mais dans une république. Dans une démocratie c’est le peuple qui gouverne, dans une république ce sont des représentants du dit peuple. En gros nous avons tout juste le droit de choisir nos maîtres.