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njama njama 14 mai 2020 17:29

Les religions sont comme les empires, elles se forment, imprègnent les cultures, puis avec le temps, elles perdent leur souffle, et périclitent. Que reste-t-il de la religion des israélites, un ensemble de petites sectes éparpillées et une douzaine de millions de juifs dont une majorité de matérialistes athées. Le christianisme est sans vigueur, l’islam moins ancien de quelques siècles garde de la vigueur, c’est p’t-être ce qui dérange ?

C’est absurde de le rejeter en bloc, ce qui est très typique du christianisme catholique romain et du protestantisme. Une longue tradition de rejet et des juifs, et des mahométans car c’est ainsi qu’on les appelait.

La thèse de Edouard-Marie Gallez, ce prêtre grand pourfendeur de l’Islam dont son disciple acolyte Olaf vulgarisateur de sa thèse de doctorat en théologie (2004) n’a rien d’une nouveauté, elle s’inscrit dans une longue lignée de justifications théologiques tortueuses depuis le moyen-âge pour discréditer intellectuellement l’islam. La polémique islamo-chrétienne s’est instaurée dès le VIII° s, et ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’Hégire, que Pierre le Vénérable  fit traduire le Coran en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Cîteaux, pote de Bernard de Clairvaux à qui il transmit une copie. Pour résoudre les quelques divergences entre les Évangiles et leurs dogmes, ils n’ont rien fait d’autre que de chercher à démontrer que c’est un faux, et assimiler Mahomet à un « illuminé » hérétique.

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