Une précision qui aurait dû figurer dans l’article : il va de soi que la meilleure des solutions serait que tout un chacun, spectateur aussi bien que journaliste, sache lire et prononcer chaque graphie de chaque langue, mais c’est de l’ordre du fantasme, un peu comme l’intercompréhension passive ou le futur Européen maîtrisant trois langues étrangères les doigts dans le nez. Alors que la solution (que je n’ai pas inventée) de faire suivre la graphie d’origine par une écriture phonétique française est certes une approximation, mais facilement applicable et très performante.
Pourquoi une approximation ? Parce que certains sons de la langue d’origine n’existent pas en français, donc la transcription est souvent un à-peu-près. Pour reprendre mon exemple connu de tous, G. Bush (Bouche), le "che" final si on l’écrit "bouche" n’est pas conforme à la véritable prononciation qui chuinte "chhh", mais s’en rapproche pas mal, c’est en tout cas plus proche que "bouch" qui fait hésiter sur la prononciation à utiliser.
En ce qui concerne des graphies réellement exotiques pour nous, je veux parler des idéogrammes, pourquoi ne pas envisager la graphie d’origine suivie de la transcription en alphabet latin, suivie de la transcription en phonétique française, comme précédemment ? On voit là qu’il manque une étape intermédiaire, une convention phonétique internationale qui serait plus maniable que l’alphabet phonétique international (API) utilisé par les linguistes pour leur usage professionnel d’analyse.
Enfin, on a vu que la transcription faire par les anglophones (langue officielle des Jo avec le français…) était très imparfaite. Que la phonétique de l’anglais soit irrationnelle n’est probablement pas étranger à ces approximations ; c’est pour cela également qu’un alphabet phonétique international assez maniable serait utile. Mais ceci dépasse mes compétences ; messieurs les linguistes, à vos crayons !
Enfin, pour satisfaire quelques individus qui nous suivent à la trace et qui trépignent de voir que nous n’avons pas parlé d’espéranto, disons tout net que l’espéranto mériterait évidemment être rapidement promu au rang de 3e langue olympique, du fait de sa neutralité, de son internationalité, ainsi que de sa clarté phonétique.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération