bonjour michel
la décroissance est un sujet qui me plait bien, et j’en conviens il n’est pas un concept économique mais social. je n’ai pas eu l’occasion de lire l’insurrection qui vient, mais je suis persuadé qu’elle vient, car l’enchevêtrement des événements qui s’entrechoque y conduisent. j’ai eu l’occasion d’écrire sur ce média que la pollution enterrerai définitivement l’axiome d’Adam Smith, comme elle va de la même manière mettre un terme à la croissance exponentielle de cette société capitaliste. ce n’est jamais en conscience que les transformations s’opèrent.
à l’examen de nos désirs il existe un marché de croissance sans limite pour plus de 6 milliards d’individus et demain plus de 9. sur la base de nos indicateurs de croissance en une année nous aurions épuisé toutes nos ressources et pourri la planète au point d’en affecter la vie biologique.
de fait le futur sera fait d’une décroissance éthique qui posera un problème existentiel, que feront de leur existence les individus s’il ne peuvent s’épuiser à consacrer une partie de leur vie à produire.
je me suis interrogé un jour sur ce sujet en constatant que l’on avait pas besoin du travail de tout le monde compte tenu de notre technologie, et que plutôt que d’inventer des service et des productions futiles pour maintenir une croissance pourvoyeuse de revenu pour les uns et de profit pour les autres, il serait plus judicieux de modifier notre relation au travail et de préparer nos esprits à faire face au défi du futur qui sera la disparition des ressources sur lesquelles repose notre croissance.
pour ce faire il ne reste que le même moyen que celui qui a prévalu au développement du capitalisme, le développement du savoir, car c’est de lui que nous retirons notre prospérité, sur laquelle des gens avides se sont endormi laissant après eux le déluge.
faire de l’enseignement tout au long de l’existence une occupation existentielle, est un moyen d’avoir une activité rémunératrice, et trouver dans l’esprit des enseignés les solutions qui pérenniseront la vie de notre espèce et de la diversité du monde.
la matière et l’esprit ne sont pas dissociable.
la pollution montre les limites du matérialisme, puisque c’est l’esprit qui est capable de déceler avec ses instruments ce que nos sens ne peuvent voir ou sentir.
il semblerait pourtant au regard de l’histoire que nos prédécesseurs n’aient pas su construire solidement la tour de Babel. ce qui démontre que notre problème n’est qu’une énième représentation, dont le pire n’est pas la décroissance mais la regression et le cloaque.
cordialement.
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