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thierryl 3 novembre 2010 13:22
thierryl

Oui, c’est le versant idéologique du débat aux Etats-Unis.

Très présent entre « liberals » (je traduis en language européen, sociaux-démocrates de gauche) et libertariens.

Mais prenons de la hauteur.
Lorsqu’on parle de culture aujourd’hui on omet souvent de signaler que c’est aussi ce qui sépare, ce qui maintient des frontières artificielles aux yeux de la raison, témoin le mot assez ironique et de Pascal (qui préfigure Voltaire) :
« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. »
Et justement, l’un des bénéfices de la génétique comportementale pourrait-être la détection de passerelles ou de caractères communs au-delà des différences culturelles ou purement physiques.
La question reste ouverte et pour l’instant reste indécidable.

Quand à la « restriction du champ d’investigation », c’est un argument idéologique, c’est à dire un argument qui s’appuie sur une grille de décodage de la réalité, une façon de voir l’adversaire politique qui l’inclut d’office dans une démarche d’occultation de la réalité.
Ce qui n’est pas le cas comme de tout travail scientifique. On ne travaille que sur un aspect de la réalité en tant que telle avec les restrictions de contexte d’usage. 
On pourrait aussi faire remarquer que vouloir exclure la génétique comportementale du champ d’investigation est aussi une restriction de ce dernier.
On voit bien alors qu’il s’agit bel et bien d’une querelle politique, même si elle est noble, elle ne peut se substituer à l’irréductible fraction de l’être humain qui cherche à évoluer et comprendre, et qui parfois se trompe... mais c’est la liberté...



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