Merci pour votre réponse, Neymare
Je comprend mieux votre vocabulaire. Aujourd’hui, la notion d’âme ne fait pas partie de mon discours, et je ne saurais pas bien quoi y mettre : ce serait ce qui reste de soi-même lorsque aucun conditionnement ou choc biographique ne vient plus perturber la présence ?
Cette notion est intéressante, et certes demande à être validée, et de par mon expérience je ne saurais exactement comment la définir. L’individuation de la conscience sans l’individualité peut-être. Ce qui peut être expérimenté en pleine présence à soi-même ?
Mais cette notion est délicate à manier : elle présuppose qu’il y ait des ames distinctes comme il y a des personnalités différentes. Et cette distinction présupposée peut justifier la différenciation, source de toute ségrégation et de toute violence, surtout si cette phraséologie n’est pas reliée à une expérience vécue et partagée.
Mon impression et mon sentiment, c’est que ce qui serait sous-tendu par ces mots n’est absolument pas appréhendable par le mental, et peut véhiculer de ce fait toutes sortes de croyances pouvant générer en final des antagonismes.
Mon choix consiste pour le moment à faire l’économie (discursive) de la notion de l’âme. La relation à soi-même avec intégrité (vers le présent) implique à un certain point la mis en dynamique en soi-même d’une énergie (ou quelque chose vécu comme tel - sans doute en comparaison avec le blocage habituel - méfions nous des interprétations illusoires), énergie qui accompagne la dynamique de l’espace global, au présent. Est-ce celà l’âme ? Le passeur désintéressé qui n’a que l’intérêt infini d’être un passage (ce que vous appelez une sorte d’amour compassionel inconditionnel) ?
Bonne fin de journée, et au plaisir de vous relire.
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