Merci pour votre réponse Gérard,
je comprends ce que vous dites et je pense que c’est l’objet d’étude et de dénonciation de la majorité des citoyens qui ne veulent plus nourrir et se nourrir de ce système inique et spoliateur.
Ce que j’essaie de dire, et soi même aussi, (je pense !) c’est que la propriété EST le socle sur lequel repose le système, et donc, LE moyen d’exploiter autrui à son propre profit.
La monnaie n’échappe pas à la règle, car elle est la propriété des moyens d’échanges et plus précisément du temps de travail d’autrui. La monnaie incarne depuis sa création le temps de travail et rien d’autre. Peu importe l’historique de sa création, sa raison d’être est là et ce, dès le début. En effet, la monnaie va servir à payer ceux qui ne sont pas réduit à l’état d’« esclavage et donc le moyen de s’attacher leur service, leur temps de travail ,sans devoir faire appel à la contrainte par corps, mais par le moyen contraire, la servilité.
L’imprimerie va »seulement« permettre de passer de l’esclavage à la servilité car au contraire de l’argent métal, l’argent papier est illimité.
L’impôt quand à lui, était un moyen de payer la noblesse en dehors de la rapine et de la spoliation. La révolution ne va rien changer au principe de l’impôt, sinon alléger voir exonérer la bourgeoisie de devoir s’en acquitter, toujours au détriment des classes les plus pauvres.
Le coup de maître de la bourgeoisie est d’avoir fait croire en une rupture du système politique et économique entre elle et la monarchie, alors qu’il s’agit exactement du même. Ils ont changé le décors, le costume des personnages, la manière de s’exprimer, mais gardé le même scénario.
Dans ce contexte, la monnaie apparaît comme une cause aux citoyens conditionnés, mais est une conséquence pour ceux qui dirigent et exploitent ces mêmes citoyens à leur profit.
autrement dit, la monnaie est à la fois une cause et une conséquence, mais pas dans la même dimension, suivant le point de vu où l’on se place. Suivant si vous êtes exploiteur ou exploité. Détenteur du capital ou demandeur de capital.
La réponse pour dépasser et se déconditionner du dogme de la propriété est la responsabilité.... Mais là, pour se »déniaiser" comme vous le dites si bien, c’est pas gagné !!!
Comme vous ne m’avez certainement jamais lu, je vous soumettrais la définition de la responsabilité qui fait sens à mes yeux, soit :
la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Mais bien qu’ayant écrit un article pour expliciter cette définition, force m’est de constater qu’elle reste très largement incomprise et de m’obliger à l’approfondir.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération