Enfin quelqu’un qui semble réfléchir par lui même et non par du copier/collé.
Au sujet de la responsabilité, la définition que je partage est « la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui ».
On ne répond de soi que vis à vis d’autrui, non vis à vis de soi, c’est absurde !
En effet, répondre de soi vis à vis de soi même, c’est être juge et partie, arbitre et joueur. Bref, c’est une position souveraine avec le pouvoir absolu qui va avec.
En d’autre termes, vis à vis de soi il n’y a que la propriété, mais pas de responsabilité.
C’est ici que se trouve le hic, la propriété au sens usuel, c’est à dire au delà de soi même, n’implique pas la responsabilité, elle n’est qu’une option de cette dernière. Par contre, la réciproque n’est pas vrai la propriété n’est pas une option de la responsabilité, elle est incompatible.
C’est à dire qu’une société responsable n’est pas compatible avec la propriété au delà de soi même, elle a pour première conséquence la caducité de la propriété et donc son abolition.
Tant que la propriété domine la société, il n’y aura pas de responsabilité, c’est incompatible.
tant que les gens et surtout les citoyens ordinaires ne prendrons pas conscience et n’accepterons pas cet état de fait, le système ira de mal en pis, irrémédiablement.
Le but, la profession de foi de la propriété, consiste en l’exploitation du temps de vie d’autrui à son propre profit, sans ce dernier, la propriété est vide de sens, caduque.
Comme vous l’écrivez, l’argent est un moyen, un outil, dépendant de l’utilisateur. Dans le système actuel, la monnaie sert à comptabiliser et thésauriser le profit lié à l’exploitation du temps de vie d’autrui. Mais il suffit d’interdire la thésaurisation ou l’épargne de la monnaie avec l’intérêt qui va avec, pour ne garder que sa fonction de crédit pour faire en sorte que la monnaie ne soit plus un instrument d’iniquité, mais serve à comptabiliser le mérite de chacun.
En fait, dans une société complexe, il est impossible de supprimer la propriété sans lui substituer une valeur au moins égale et la seule qui lui soit supérieure, c’est la responsabilité.
Ainsi, une société fondé sur la responsabilité repose sur quelques aphorismes complémentaires les uns des autres :
nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits,
Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. La charte universelle des droits humains énonce les droits, mais se garde bien d’en faire un devoir de mise en oeuvre !
Dans une société fondé sur la responsabilité, l’intérêt général est la somme des utilités particulières. Dire que « l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers » signifie simplement qu’il n’existe pas d’intérêt général ! Evidence totalement ignoré !
Dans ce contexte, l’intérêt particulier est dans la recherche d’une utilité particulière servant l’intérêt général. C’est presque pareil de ce que dit Adam Smith, il y a juste une distinction de niveau entre l’utilité et l’intérêt.
La conséquence du choix d’une société fondé sur la responsabilité est de définir la règle économique selon l’aphorisme suivant :
le laisser faire économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social et s’arrête là où commence les contraintes écologiques ou environnementales.
Le laisser faire économique est la variable d’ajustement des nécessités du contrat social et des contraintes environnementales.
Enfin, au sujet de la concurrence, celle ci n’est bénéfique que dans certaines conditions, lorsqu’elle porte sur les projets et non sur les produits. Mais si le système capitaliste ne jure que par la concurrence, ce n’est pas par souci d’efficacité productiviste et/ou de prix bas, non, c’est uniquement pour justifier la nécessité de chefs économiques, militaires et politiques et au delà, de la propriété sur l’espace commun avec comme conséquence, l’obéissance et soumission de tous les citoyens.
La nécessité de chefs (quels qu’ils soient) naît de la guerre (avec son état d’urgence) et se meurt par la paix. La paix est le pire ennemi des chefs, la guerre leur meilleur alliés.
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