De toute manière, le communisme, c’est fini. Les masses laborieuses ont... massivement compris que son avènement serait la pire des choses qui puissent leur arriver, avec un changement de dominant qui les maintiendrait toujours dominées
La bureaucratie remplacerait la bourgeoisie. Le rond-de-cuir remplacerait le patron. La planification remplacerait l’offre et la demande et, dans une société aussi complexe que la nôtre, ce serait autrement coton que dans la rudimentaire URSS, dont les pénuries étaient pourtant déjà légendaires.
A cela, s’ajouterait un dispositif policier tentaculaire, incluant les délateurs civiques et bénévoles, pour conjurer la hantise de la contre-révolution qui tenaille tous les révolutionnaires ayant accédé au pouvoir sans autre légitimité que celle des fusils.
A la différence de son ancêtre, naïf et euphorique, des années 1850-1950, le prolo d’aujourd’hui s’il n’a pas conscience de cette double inéluctabilité, la pressent. Et il pressent aussi que, le monde étant surpeuplé de gens ne sachant ni cultiver ni construire, la solidarité prolétarienne imposée les mettrait à sa charge.
Alors, il dit NON MERCI, le prolo d’aujourd’hui, et il l’exprime dans les urnes à chaque fois qu’il en a l’occasion : si on retire les intellos et les fonctionnaires des scores électoraux de la gauche entonnoir, il ne reste pas lerche.
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