@JC_Lavau
"Si on considère que dans le monde animal, le prédateur se situe au sommet de la chaîne alimentaire, c’est que s’il dépend de ceux qui sont en dessous de lui pour se nourrir, c’est celui qui les tues pour se nourrir. Autrement dit, contrairement aux autres, il s’empare du temps de vie de ses proies pour se nourrir, tant passé que futur.
Entre parenthèse, même si dans son principe un herbivore est un prédateur du monde végétal, le fait de passer d’un règne à un autre ne permet pas la comparaison. De la même manière, si on distingue le règne humain du règne animal fondé sur ses capacités cognitives supérieures, alors, il faut distinguer la prédation humaine de la prédation animale. C’est la condition pour voir la prédation humaine comme naturelle et non pas artificielle. Si le principe reste strictement le même quel que soit le règne (un principe est immuable), son mode opératoire et analyse diffère totalement et explique l’extrême difficulté de l’humain à comprendre son mécanisme.
La différence essentielle entre la prédation animale et humaine tient dans le fait que ce dernier ne tue pas ou plus sa proie pour se nourrir, mais pour l’exploiter. C’est à dire, que le prédateur humain oblige sa proie à dédier tout ou partie de son propre temps de vie pour le nourrir, mais plus encore, pour sa jouissance personnelle, parce que débarrassé des contraintes liés à sa condition animale, celles-ci totalement assumés par la proie. Ici et toujours selon le principe de division fractale par changement d’échelle, ce qui est l’exception à la règle dans le règne animal, est la règle dans le règne humain.
Du fait que l’humain concentre en lui même toutes les techniques animales a pour conséquence que, contrairement à ce qui peut être généralement observé dans le monde animal, le prédateur humain ne se contente pas d’exploiter les autres espèces, car il n’y aurait pas de différence fondamentale entre l’animal et l’humain, mais surtout, s’emploie à exploiter sa propre espèce, tout simplement parce que c’est celle qui dispose du plus fort potentiel à travailler et obéir. Autrement dit, le prédateur humain a su trouver les moyens d’exploiter ses congénères, là où les autres espèces ne le pouvaient pas, ou de manière exceptionnelle."
On peut ne pas être d’accord, mais il faut alors le réfuter par l’argumentation et non par l’affirmation d’autorité.
Vu ce qu’écrit kalachnikov dans son commentaire et les précédents, j’en déduis qu’il sait lire, mais pas réfléchir, c’est à dire, porter la contradiction. Il est juste capable de prendre des postures pour donner l’illusion.
Mais peut être allez vous formuler une réfutation.. .
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