@Hamed
Dire que la cause initiale est donner sens à l’existant est une tautologie, sauf si vous ne voulez pas la voir.
Le néant en tant que définit comme rien, absence absolue de toute chose, donc du vide, est une aberration de l’imaginaire humain, parce que le fait que nous existons prouve que c’est un concept sans fondement logique, en dehors de toute raison.
Pour que le néant soit un concept raisonnable, que l’on peut réfléchir, il ne doit pas nier ce qui ne peut être nié, soit donc, l’être en tant qu’existant.
Bien entendu, si vous remettez en cause l’évidence que l’existant ne peut être supprimé,que le vide peut se voir comme un être, vous ne pouvez pas comprendre ce que j’écris !
Mais n’oubliez pas qu’on ne doit pas confondre le néant avec le vide, ce dernier a des propriétés physiques et son existence ne peut être supprimé.Elle peut être nie, mais pas supprimée dans la réalité, uniquement dans l’aberration de votre cogito, de votre pensée. Je vous défi de faire l’expérience de pensé où vous supprimez l’espace !
Je connais votre mode de raisonnement pour avoir longtemps buté dessus, mais vous ne connaissez pas le mien, bien qu’il repose sur des principes de base élémentaires que sont la récurrence, l’itération et la division fractale et respectant les conditions de la logique, soit, la non contradiction, la dualité inclusive et le tiers exclu.
Dire que la cause première motivant l’Univers est donner sens à l’existant, implique que l’état de l’Univers avant la création était dépourvu de sens, la définition que je donne au mot néant. Ce qui n’est pas incompatible avec un Dieu créateur.
En cet instant, sans doute que ce mode de pensé m’est particulier, mais croyez vous que le fait de faire partie de la pensée majoritaire est une garantie de suivre la raison ?
Aujourd’hui, l’humain vénère des causes dont il déplore les conséquences, mais reste persuadé de pouvoir changer les conséquences en ne traitant que celles ci et compte sur sa croyance en sa supériorité à penser et maîtriser la réalité, c’est à dire, arriver à briser les lois qui conditionnent la réalité, tout en affirmant y rester.
C’est ainsi que l’humain pense pouvoir faire qu’une conséquence n’en soit plus une et une cause ne produise plus de conséquence, soit, faire de la réalité un lieu où il n’y a plus de lois commune, mais où chaque individu pourrait créer sa propre réalité, au milieu des réalités des autres.
Bref, pouvoir jouer autant de parties d’échecs sur un même plateau et en même temps ! Sauf que c’est le domaine de l’imaginaire ou sa variante contemporaine, la réalité virtuelle.
Votre mode de raisonnement vous confine dans un système consistant à penser de la même manière qu’un chien courant après sa queue, jusqu’à épuisement ou jusqu’au moment où il se mord la queue et se fait mal. Mais tant qu’il aura une queue à courir après, il continuera et à vous lire, vous courrez beaucoup...