Le grand débat à la Poste dans les années 80.
Il y a un problème, il faut du changement vu les mutations technologiques. Tout le monde est d’accord apperemment, syndicats, personnels, ça coûte rien.
Tout le monde peut s’exprimer, est donc satisfait.
Puis le résultat qui devait être prévu pour se conformer aux directives européennes, Poste et Télécoms deviennent des entités disctinctes, en voie de privatisation.
Le personnel n’avait pas vu venir ce coup en douce, qui a été présenté comme comme un résultat des débats alors que c’était déjà prévu.
"Paul Quilès propose une méthode différente : pendant 6 mois il fait s’exprimer les syndicats, tout en contrôlant cette expression par une intense communication, interne et externe, dirigée vers l’objectif recherché : sortir les PTT de l’administration, pour les inclure « dans la perspective européenne » de mise en concurrence des « opérateurs publics ». Paul Quilès promet « le maintien de l’unité humaine et sociale » à La Poste et à France Télécom. Il annonce dans un entretien exclusif au Monde, le 8 décembre 1988, que les personnels pourront conserver leur statut de fonctionnaires, même si ce ne sera pas le cas des nouveaux embauchés. Ils bénéficieront aussi d’une « plus grande autonomie de gestion ». La direction de la CFDT, après s’y être opposé, soutiendra la réforme, sous la pression d’Edmond Maire, proche du premier ministre Michel Rocard et qui achève son mandat.
"
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9forme_des_PTT_de_1990#La_%C2%AB_m%C3%A9thode_Quil%C3%A8s_%C2%BB
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