@gnozd
Vous avez en grande partie raison. Le capitalisme (voir Fernand Braudel) n’a pas surgi un petit matin à la face de l’humanité. Il y a quelque chose de profondément ancré dans l’homme qui lui est néfaste. Toutefois, jamais il n’y a eu un tel décrochage entre les objectifs fixés au modèle économique actuel et les besoins de l’homme. La financiarisation de l’économie a conduit à un tel décrochage avec la sphère du réel que jamais le monde n’a été aussi près de sa perte. On ne changera pas en totalité l’homme mais je pense que l’on peut le rapprocher de la raison et cette raison sera égoïstement, dans un premier temps, sa survie. Rien n’est acquis. Ce changement espéré n’aura peut-être pas lieu et une fois de plus, je partage votre point de vue : demain sera à la Mad Max ou alors semblable à la seconde partie de « La possibilité d’une ile » de Houellebecq : un monde désolé, vide et sans espoir ou presque. Sans atteindre un idéal, je crois en la possibilité d’infléchir les choses et je veux croire que suite à cette inflexion, les générations futures s’orienteront vers d’autres paradigmes sans trop de douleur. C’est une façon d’anticiper la soirée sur une note d’espoir et de rêve ! Joyeuse soirée !
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