Dans des temps reculés, lorsque les émigrées de l’Inde se répandirent dans toute l’Asie, elles firent un séjour dans la partie de l’Arabie qui touche au Golfe Persique et y laissèrent des souvenirs dont l’histoire a gardé la tradition.
La Mecque (longtemps avant l’Islamisme) fut une de leurs stations. On y trouve une « Maison sacrée », la Kaaba, « Maison de Dieu », dira-t-on, quand on mettra le nom divin au masculin.
Sur les collines voisines de la Kaaba se trouvait l’habitation des Déesses Icâf et Nayila.
C’est dans la Kaaba qu’avaient lieu les réunions secrètes des femmes, c’est là qu’elles célébraient leurs « Mystères ».
Primitivement on disait « Qoubbah », mot qui signifiait, dit le Coran, lieu d’Abraham (Abraham mis pour Peuple de Brahm).
Une fois par an, les femmes y recevaient les hommes pour la fécondation annuelle qui avait lieu au printemps : d’où la Pâque, « fête de l’œuf ».
Cet endroit fut donc consacré par le pèlerinage annuel qui réunissait les hommes et les femmes, dans un temps où la lutte des sexes avait créé le divorce social, les hommes vivants entre eux, les femmes entre elles. Un grand nombre d’images de femmes se trouvaient dans la Kaabah ; on prétend qu’on y voyait aussi celle d’Abraham et celle de Jésus.
Cette fête de Pâque était accompagnée de cérémonies religieuses et d’un enseignement. Les Déesses profitaient du pèlerinage qui attirait les hommes pour leur expliquer les lois de la Nature que, dans d’autres occasions, ils ne voulaient pas écouter.
C’est ainsi qu’on institua le Tawaf, ou les 7 tournées autour de la Kaaba, qui étaient destinées à faire connaître aux hommes les lois cosmiques résumées dans l’histoire des 7 corps actifs qui génèrent les couleurs des soleils. C’est le septénaire, représenté chez les Hébreux par les Elohim.
C’est de cette cérémonie qu’est resté l’usage des processions autour des églises.
La simple visite au lieu saint, qui pouvait se faire à toute époque de l’année, s’appelait Omra ou Hadjdj al-Asghar (« petit pèlerinage »).
Pour se préparer aux cérémonies du Hadjdj et de l’Omra, on s’imposait certaines abstinences et on se mettait en état d’ihrâm (sanctification). C’est l’origine du carême.
Les hommes se purifiaient (bain), se faisaient couper les ongles, la barbe et les cheveux avant de paraître devant les femmes.
C’était l’occasion d’une grande féria, aux environs du sanctuaire.
Des marchands venaient y apporter toutes sortes d’objets, et c’est là que les hommes achetaient des cadeaux qu’ils offraient aux femmes.
C’est de là qu’est resté l’usage des foires annuelles.
(...)
C’est au milieu des luttes que l’Église catholique soutenait contre les premiers Chrétiens féministes, qui gardaient fidèlement le culte de la Déesse, que retentit un cri de révolte d’un autre genre contre l’ancienne Théogonie : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
Il n’est plus question de savoir de quel Dieu il s’agit, il n’y en a plus qu’un : c’est Dieu ; impossible d’être plus simple, et c’est avec ce cri et ce drapeau qu’une horde de cavaliers arabes va envahir l’empire d’Orient et celui des Perses, en guerre depuis 30 ans.
SUITE...
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération