@Caleb Irri
désolé pour le retard, mais comme dit précédemment mon commentaire avait été effacé suite mauvaise manip et je je n’ai plus pris le temps de le retaper.
Maintenant, lorsque j’écris que la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, en complément d’écrire que nul ne peut exiger plus de droits (essentiellement monétaires via la créance qu’il n’accomplit de devoirs par lui même (qui interdit de s’approprier le mérite ou travail d’autrui) et que nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits, cela veut bien dire que chacun définit les devoirs qu’il se donne en fonction des droits qu’il veut pour lui même.
Le fait que la société fondé sur le principe capitaliste ou de prédation humaine du temps de vie d’autrui soit la norme actuelle et passé avec le monarchisme dominent le monde, n’invalide pas le principe d’équité qui repose sur le mérite personnel et non la capacité à exploiter le mérite d’autrui. Cela signifie simplement que cela nécessite de changer de modèle socio-économique.
Sauf que si l’être en tant que tel décide des finalités ou buts qu’il se propose d’atteindre, il ne décide pas des moyens dans la réalité, car c’est le domaine exclusif de la causalité et d’elle seule.
Dans la réalité actuelle du système économique, les droits ne sont pas liés aux devoirs, car c’est la condition absolue pour pouvoir capitaliser les droits par les uns et les devoirs par tous les autres. Mais, si votre volonté politique consiste à l’éthique du mérite personnel ou équité, alors, vous n’avez pas d’autres solutions que de faire en sorte que chacun soit comptable de ses droits acquis en fonction de ses devoirs réalisés, sinon, vous aurez toujours une société inique comme aujourd’hui ou certains capitalisent des milliards par leur capacité à exploiter le mérite des autres.
Il n’existe pas de droits « imprescriptibles », car tout droit est le fait d’une convention passé entre les membres d’une même communauté (qui peut d’ailleurs s’étendre à toutes l’humanité) et ils sont maintenu que tant que la communauté les maintiens en termes de devoirs d’application, car sans cela, c’est un droit vide, n’ayant de réalité que sur le papier, donc, caduque.
Ainsi, quand vous écrivez « j’ai des droits et l’Etat doit les garantir », vous oubliez juste que l’Etat en tant que tel est seulement un outil et qu’en tant que tel, dépend totalement de celui ou ceux qui en ont le contrôle. Autrement dit, vos droits ne seront garanties si et seulement si ceux qui ont le contrôle de l’outil étatique avec les humains qui en incarne la force, font de vos droits leurs devoirs, sans cela, vos droits ne seront pas garanties et vous pourrez toujours les invoquer....
Comprendre que vos droits et les droits de quiconque ne sont garanties que si d’autres en font leur devoir et réciproquement, enfin, tant qu’il en est ainsi !
Pour finir avec votre citation, cela confirme ce que j’écris, car pour que le peuple réclame l’application des droits de chacun, il faut alors que chaque citoyen exige que le gouvernement fasse de ses droits, son devoir.
Bref, il est impossible dans la réalité de sortir de cet équilibre entre droits et devoirs, la seule question qui vaut étant de savoir si l’équilibre est contenu dans chacun ou bien si certains accumulent, capitalisent les droits et les autres les devoirs, mais fondamentalement, l’équilibre ne peut être rompue que s’il n’y a plus ni droits, ni devoirs. Et ce principe vaut quel que soit l’échelle observé de la nature, à commencer par l’échelle atomique. Sans cela, il ne pourrait tout simplement pas y avoir un Univers tel qu’on l’observe et encore une fois, à toutes les échelles.
Quand à la propriété, elle ne rend pas responsable, mais cupide et si vous lui enlevez la capacité d’en tirer profit, vous videz tout simplement la propriété de sa raison d’être. Car si une personne prend soin de son logement, c’est pour deux raisons, D’abord pour s’y sentir confortable où la jouissance, l’usufruit suffit, ensuite pour en tirer le meilleur profit en le vendant. Mais si son intérêt n’est pas dans la valorisation de son bien, alors, elle n’en prendra pas soin, le dégradera ou même le détruira si c’est son intérêt. C’est ainsi que procèdent les dirigeants des compagnies d’exploitation des sols. C’est ainsi que se pose la question de la gestion de l’environnement face à sa surexploitation en vue d’en tirer profit. C’est ainsi que se fait la pollution en tout genre, parce que la propriété ne rend pas responsable, mais cupide et sert uniquement la cupidité.
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