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Accueil du site > Tribune Libre > Du droit à la dictature

Du droit à la dictature

Lorsque vous entendez de plus en plus souvent un ministre dire que la sécurité est la première des libertés, cela devrait vous étonner. Si le gouvernement répète ensuite à l’envie qu’avant d’avoir des droits vous avez des devoirs, cela devrait vous inquiéter. Et quand enfin le président, à 20H à la télé, annonce que « être libre, dans une Nation comme la France, implique d’être responsable et solidaire » jute après avoir menacé ceux qui ne se feraient pas vacciner de ne pas pouvoir « vivre librement », alors il faut s’arrêter une seconde pour réfléchir au sens des mots qui sont utilisés

La liberté c’est le choix. Le droit n’est rien d’autre que le pouvoir de faire des choix. En conscience et selon notre libre-arbitre, le citoyen « de plein droit » est l’individu considéré comme libre CAR en capacité d’exercer SES droits.

Si on vous prive d’un droit au prétexte que vous n’avez pas accompli un devoir au préalable, alors celui qui possède le pouvoir de vous supprimer ce droit est nécessairement votre maître. L’Etat n’est pas votre maître, et le président n’est pas votre roi. Si on conditionne l’obtention d’un droit à l’accomplissement d’un devoir préalable, alors ce droit n’est pas une liberté mais la contre-partie de votre soumission.

En vérité on n’a de devoirs que ceux qu’on se donne à soi-même. Car si c’est quelqu’un d’autre qui vous indique quels sont vos devoirs, alors vous n’êtes pas un Homme libre. Et si la personne qui vous impose quels sont vos devoirs est la même que celle qui vous donne les droits qui y sont conditionnés, alors il faut se rendre à l’évidence : vous n’êtes plus un citoyen et vous ne vivez pas dans une démocratie.

Le Pass Sanitaire est le symbole même de ce changement de régime que nous subissons sans même que la plupart des citoyens s’apercoivent du tournant majeur que cela représente.

Ce Pass, qui pourra bientôt être à loisir activé et désactivé selon les critères laissés à l’appréciation d’un petit groupe d’hommes sans aucune possibilité de s’y opposer, est l’instrument par lequel il faut comprendre que les droits et les devoirs ne sont plus entendus comme des concepts politiques abstraits mais bien l’application de la méthode ancestrale utilisée par toutes les dictatures du monde, à savoir celle qu’on appelle en général « la politique de la carotte et du bâton », ni plus ni moins : si vous faites bien tout ce qu’on vous dit de faire vous aurez des droits, toujours en sursis, tandis que si vous ne vous soumettez pas on vous en retirera. Ce n’est plus vous qui décidez.

Vous êtes nés dans un pays dans lequel le simple fait d’y apparaître vous conférait des droits imprescriptibles vous permettant de devenir un citoyen libre vivant dans une démocratie. Et puis on vous a ensuite fait comprendre qu’à côté de ces droits vous aviez aussi des devoirs, comme une sorte d’échange naturel… pour qu’on vous annonce aujourd’hui que finalement de droits vous ne pourrez avoir qu’après avoir rempli des devoirs… mais réveillez-vous donc les gens : car en réalité c’est triste mais vos droits ont déjà disparu !!

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr


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56 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 15 novembre 2021 08:33

    Les miracles de la démocrassie, lorsque tu as une majorité d’abrutis, tu vis dans un pays d’abrutis.

    Qu’attendre d’un pays ou il n’y a plus que les vieux ahuris qui votent ?


    • Le421... Refuznik !! Le421... Résistant 16 novembre 2021 09:58

      @Clocel
      On peut être « vieux » et avoir encore quelques notions de ce que veut dire le mot « résister ».
      Ce n’est pas parce qu’on fait « comme tout le monde » qu’on a forcément raison.
      Je l’ai vérifié maintes fois...


    • Clocel Clocel 16 novembre 2021 10:12

      @Le421... Résistant

      Plus de la moitié de nos contemporains se comportent comme des animaux sociaux...

      Veille à ce qu’ils aient accès à la mangeoire, à ce qu’il y ait des abris pour au moins la moitié d’entre-eux, et ils ne verront même plus crever leurs coreligionnaires moins fortunés, sans même parler de ceux qui jouissent de la souffrance des autres et qui sont de plus en plus visibles, car décomplexés.



    • cevennevive cevennevive 15 novembre 2021 09:21

      Bonjour Caleb Irri,

      On veut nous « acheter »...

      Dans un pays où tout se vend, où tout s’achète, nous sommes donc « à vendre ».

      Je déteste cette atmosphère faite de trocs, d’obligations et de récompenses : « si tu n’obéi pas, tu vas être ostracisé, montré du doigt »

      Et de matin, cette info qui nous dit qu’en Autriche les non vaccinés sont confinés me désole encore plus !

      La liberté ??? Savent-ils au moins ce que c’est ?


      • Clocel Clocel 15 novembre 2021 09:31

        « Autriche les non vaccinés sont confinés »

        Comme quoi l’Anschluss du IVème Reich, n’enlève rien à la vivacité du modèle prussien.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 09:57

          ’’L’Etat n’est pas votre maître, et le président n’est pas votre roi’’

           > Les gouvernants aujourd’hui sont devenus des gouvernantes.

           

          Le droit à la dictature : «  Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. » La Boétie, Discours de la Servitude volontaire ... en 1576

           

          Merci les normopathes

           

          La normopathie se définit comme le trait d’une personnalité qui se conforme aux normes sociales de son époque sans se poser de questions, ni éprouver de culpabilité, de contrainte ou de frustration. Sans que, jamais, sa subjectivité ne s’exprime d’une quelconque manière.

          Le mal, lorsqu’il est érigé en dogme, comme ce fut le cas à certaines périodes de l’Histoire, peut se répandre sans résistance chez les normopathes.

           

          On pourrait parler de normocratie.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 10:00

            @Francis, agnotologue
             
             ’’si vous faites bien tout ce qu’on vous dit de faire vous aurez des droits, toujours en sursis, tandis que si vous ne vous soumettez pas on vous en retirera. Ce n’est plus vous qui décidez.’’
             
            > Bill Gates : Les gouvernements doivent punir les utilisateurs en ligne qui s’opposent aux masques et aux vaccins



          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 10:30

            @Clocel
             
             je ne comprends pas le lien, mais je dois dire que j’ai adoré la séquence avec Dave, vers la 8è mn.


          • Legestr glaz Legestr glaz 15 novembre 2021 10:35

            @Francis, agnotologue

            Les « vaccins » et autres « injections » sont présentés constamment comme les seules armes pour lutter contre les infections virales. Seul l’aspect « virologie » est retenu. En revanche, l’aspect « toxicologie » est totalement négligé voire balayé !

            Et pourtant, des études scientifiques mettent l’accent sur l’intérêt majeur à considérer la toxicologie pour aborder les problèmes de virologie. 

            «  Les causes sous-jacentes de la pandémie actuelle ont été à la fois déformées et camouflées. Les causes principalement toxicologiques ont été ignorées par rapport aux causes virologiques. Cela s’est traduit par des traitements et des mesures « de protection » qui traitent les problèmes de virologie à l’exclusion des problèmes de toxicologie, sont d’une efficacité douteuse et font peu (voire rien) pour prévenir de futures pandémies. Ils ont produit des effets désastreux sur l’économie mondiale qui ont aggravé les conditions sociales et économiques de nombreuses personnes et contribué à une détérioration de leur santé physique et mentale. Pour corriger cette situation et offrir une protection intrinsèque contre les futures pandémies, des réponses tactiques/réactives pour survivre à la menace immédiate et des réponses stratégiques/proactives pour empêcher que le problème et les dommages ne se reproduisent sont nécessaires. »

            Et bien non, la « communauté scientifique » n’est vraiment pas unanime, n’en déplaise à Fergus. 

            Janvier 2021 : «  Toxicology issues related to the COVID–19 outbreak »

            https://europepmc.org/article/pmc/pmc8342276#bibliog0010

            IntroductionUn examen de 2020 du rôle de la toxicologie dans la pandémie de COVID-19 a conclu (Kostoff et al., 2020b) que « la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et les pandémies précédentes ont été considérées presque exclusivement comme des problèmes de virologie, les problèmes de toxicologie étant principalement ignoré. Cette perspective n’est pas soutenue par l’évolution de COVID-19, où l’impact des expositions réelles à de multiples facteurs de stress toxiques dégradant le système immunitaire est suivi par le virus SARS-CoV-2 exploitant le système immunitaire dysfonctionnel pour déclencher une chaîne d’événements menant finalement à COVID-19.

            Cette dégradation du système immunitaire due à de multiples facteurs de stress toxiques (agents de stress chimiques, physiques, biologiques, psychosociaux) signifie que l’attribution des conséquences graves de COVID-19 doit être attribuée au lien des facteurs de stress toxiques pour les virus, et non à l’un des constituants du lien isolément. Les principaux facteurs de stress toxiques (identifiés dans cette étude comme contribuant au COVID-19) sont omniprésents, contribuant à une myriade de maladies chroniques ainsi qu’au dysfonctionnement du système immunitaire. Ils augmentent la probabilité de comorbidités et de mortalité associées au COVID-19.


            Les injections que l’on veut rendre « ogligatoires », sous la contrainte, ne seront d’aucune utilité pour vaincre les virus respiratoires !Depuis 18 mois c’est le silence le plus absolu concernant la toxicologie en lien avec la Covid19 !Je parle, évidemment, de l’immunité affaiblie chez les malades covid."À court terme, les traitements tactiques/réactifs axés sur la virologie sont plus prioritaires que les traitements stratégiques/proactifs axés sur la toxicologie, bien que les deux puissent être mis en œuvre en parallèle pour se renforcer mutuellement. Cependant, pour la prévention à long terme d’une pandémie, les approches basées sur la toxicologie devraient avoir une priorité plus élevée que les approches basées sur la virologie. Étant donné que les traitements COVID-19 actuels ignorent presque complètement la composante toxicologique dans le monde, seuls des avantages limités peuvent être attendus de ces traitements. »


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 10:39

            @Clocel

             
             erreur d’aiguillage. Oui, le confinement des réfractaires. ll faudra faire des contrôles et prévoir des peines dissuasives pour les contrevenants.


          • Albert123 15 novembre 2021 10:29

            « La liberté c’est le choix. »


            le choix en connaissances des conséquences que ce choix implique, on n’est pas vraiment libre sinon.


            • Caleb Irri 16 novembre 2021 20:12

              @Albert123

              Sauf que la connaissance absolue n’existant pas, il faut bien se résigner à user de sa liberté en conscience, c’est-à-dire avec la part de risque que toute décision implique. Le libre-arbitre c’est aussi le droit de se tromper. Pas le devoir de réussir. Ceux qui se donnent ce devoir courent à l’échec !


            • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2021 13:19

              manifestement, vous ne maitrisez pas du tout le sujet

              vous écrivez par exemple

              "En vérité on n’a de devoirs que ceux qu’on se donne à soi-même. Car si c’est quelqu’un d’autre qui vous indique quels sont vos devoirs, alors vous n’êtes pas un Homme libre

              "

              En vérité, vous reconnaissez ce que vous voulez, mais en réalité, seul le tyran n’a de devoirs que ceux qu’il se donne à lui même, mais si vous parlez de démocratie, alors, personne n’a de devoirs qu’il se donne à lui même (sauf celui qui ne reconnaît pas les lois), mais uniquement ce que la collectivité définie, en fonction des droits. Autrement dit, vous vous définissez personnellement comme un tyran et non comme un démocrate !

              En réalité, il est impossible de définir des devoirs sans les droits et réciproquement. Tout droit implique un devoir et tout devoir APPLIQUE un droit. Indépendamment du contenu des lois et cela vaut aussi dans le cas du tyran, puisque si lui s’exonère de la loi, c’est pour mieux l’imposer aux autres.

              Il n’existe pas de droits naturels, c’est une escroquerie intellectuelle, tout droit étant le pendant d’un devoir, c’est toujours le fait d’une convention, qu’on appelle droit positif. Si vous définissez des droits, sans le devoir d’application, c’est qu’ils n’existent pas en réalité, seulement sur le papier et qui peut tout aussi bien à vous torcher le cul. C’est ainsi qu’a été établie et signé la charte universelle des droits de l’humain, même par les pires tyrans, parce qu’il n’y a aucun devoir d’application !

              Pour finir, la liberté ne consiste pas à faire tout ce que l’on veut, mais à faire ce que l’on aime et ceci, dans l’espace public. Autrement dit, si vous devez vous cacher, c’est que vous n’êtes pas libre, encore qu’on part du principe que la liberté ne consiste pas à priver celle d’autrui. Et c’est pour cette raison qu’en société il faut établir obligatoirement des lois qui définiront les droits et devoirs de chacun.

              Quand à ce que dit le président et ses serviteurs, rassurez vous, soit ils mentent pour manipuler les citoyens, soit ils ne maîtrisent pas plus que vous le sujet. Leur chance étant que la très large majorité des citoyens sont comme vous...

               


              • Matozzy Matozzy 15 novembre 2021 13:59

                @Hervé Hum

                Manifestement, vous ne maîtriser pas le sujet de la Liberté :)
                (ça c’est en pied de nez pour votre charge gratuite sur l’auteur :)

                Vous mélangez Liberté et Démocratie. C’est un encrage culturel et historique. C’est ce qui amène beaucoup de confusion et qui permet de conclure n’importe quoi. 

                La Liberté n’a rien à voir avec le Devoir non plus. La seule limite de la Liberté, c’est la Liberté de l’autre. Mais je conçois que cela demande une conscience pour laquelle l’Humanité n’est pas encore prête. Ca n’empêche qu’on ne peut tordre la Liberté pour la faire entrer dans ses propres concepts d’acceptation.


              • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2021 14:26

                @Matozzy

                si j’écris que l’auteur ne maîtrise pas le sujet, c’est que j’ai une argumentation suffisamment solide à faire valoir.

                Cela veut dire qu’affirmer sans démontrer n’a aucune valeur et c’est le hic de votre commentaire.

                Et vous vous contredisez vous même sans vous en rendre compte, car dès lors où vous considérez que la liberté de chacun est conditionnée à celle d’autrui, c’est que vous devez obligatoirement définir des droits et des devoirs, qu’ils soient écrits ou verbaux, peu importe. Ce principe vaut partout, à commencer dans votre cellule familiale. La démocratie ne fait que dire à quel niveau et comment la liberté se définie et comment elle s’applique à tout un chacun. La démocratie par exemple dit qu’aucune décision politique quelle qu’elle soit ne peut être prise en secret sans violer la souveraineté du peuple. Que la représentation se fait toujours du haut vers le bas et JAMAIS du bas vers le haut comme actuellement, car cela signifie uniquement l’abandon de la souveraineté, donc, de la démocratie. Etc...

                Bref, en société, la liberté n’existe pas en absolue mais seulement en relation avec autrui. Toutefois, vous pouvez considérer être totalement libre si la société vous permet de vivre en totale harmonie avec vous même, selon votre nature.

                Désolé, mais de mon point de vue, vous ne maîtrisez pas plus le sujet que l’auteur de l’article...


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 15:43

                @Hervé Hum
                 
                je suis d’accord avec Matozzy ci-dessus : Vous confondez liberté et démocratie. Dire que la limite à la liberté c’est la liberté de l’autre n’est qu’une formule et seulement valable en démocratie.
                 
                 La seule limite à notre liberté, ce n’est pas la liberté de l’autre, c’est la sécurité. Et cette limite, floue n’est pas définissable par une formule à l’emporte pièce. On ne peut définir la liberté que par son contraire, à commencer par la contrainte.
                 


              • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2021 16:33

                @Francis, agnotologue

                Comme vous l’écrivez si bien, on ne peut poser la question de la liberté que par son contraire, la contrainte. Or, en société, autant la sécurité que la contrainte est liée à autrui, qui veut que si vous êtes seul, la question ne se pose pas. Non pas qu’il n’existe pas de situation d’insécurité ou de contrainte, mais elle ne se posent pas en terme de liberté, sauf si vous pouvez parler aux animaux, aux arbres et au vent pour leur parler de votre liberté, etc.

                La notion de liberté est donc toujours en relation avec autrui et cela commence à deux personnes. Et alors se pose votre relation avec cette autre personne pour tout ce qui vous est commun.

                Je ne confond donc rien et vous n’avez pas contre argumenté.

                Bref, invalidez par l ’argumentation le fait que la démocratie ne fait que dire à quel niveau et comment la liberté se définie et comment elle s’applique à tout un chacun. La démocratie prétend juste que le même niveau de liberté doit être garantie à tous et non pas selon une hiérarchie de classe.

                Que c’est à l’ensemble des citoyens de définir ce qui est permis et ce qui est interdit.

                Comme pour les autres, de mon point de vue et sur la base de mon argumentation, vous ne maîtrisez pas le sujet.

                Désolé, mais en vie commune, il faut choisir entre le fait du prince ou le fait de la collectivité. Si vous dites comme l’auteur qu’on a de devoirs que ceux que l’on s’impose à soi même, alors, vous choisissez pour le fait du prince et si vous n’êtes pas prince, c’est que vous êtes sujet, donc, sous contrainte du prince.


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 19:02

                @Hervé Hum
                 
                 ’’Comme pour les autres, de mon point de vue et sur la base de mon argumentation, vous ne maîtrisez pas le sujet.’’
                 
                 Oui, je sais, je n’ai pas votre science, et je dois admettre bien humblement que vous seul maîtrisez tous les sujets sur lesquels vous donnez votre avis.
                 
                Je suis outrageusement affecté du biais cognitif Dunning-Kruger, autrement dit un vulgaire ultracrépidiariste,

                 
                Bien le bonjour chez vous.


              •  C BARRATIER C BARRATIER 16 novembre 2021 10:33

                @Hervé Hum
                la liberté de chacun ne lui donne pas le droit de porter atteinte à la liberté des autres. Et à leur sécurité.
                Nous avons des droits (de l’homme et du citoyen) n’est ce pas, et nous oublions que la révolution vota aussi la déclaration des devoirs de l’homme et du citoyen.
                Voir en table des news :

                Devoirs de l’Homme et du citoyen

                http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=210


              • Caleb Irri 16 novembre 2021 20:25

                @Hervé Hum
                 
                merci c’est intéressant (à part votre condescendance un peu désagréable) et je voudrais vous répondre, à vous et à quelques autres commentaires. Je suis content de voir que le sujet permet de faire réfléchir. Il faut que j’arrive à trouver un peu de temps. Au pire je ferai un autre billet


              • Caleb Irri 16 novembre 2021 23:28

                @Hervé Hum
                J’aurais aimé, s’il vous était possible et avant de partir trop loin dans tous les sens, connaître vos définitions des devoirs, des droits, et quelques exemples de ce que vous considérez être les devoirs de l’Homme. 

                Pour moi le droit est quelque chose que je possède et que je peux perdre en dépassant certaines limites que je me suis -à travers la démocratie- en quelque sorte « imposées à moi-même ». Je me suis donné mon propre devoir, et je peux en modifier les conditions à loisir (dans une vraie démocratie bien sûr car nous parlons du concept) 

                Dire que le devoir, qui est une obligation morale, est le pendant du droit serait signifier que pour obtenir un droit je devrais d’abord faire ce que vous m’obligez à faire. 

                Dans le premier cas je suis le maître, dans le second je suis l’esclave.

                Prenons le cas d’un homme. Il a le droit d’être père. Il peut se donner le devoir de ne pas laisser son enfant mourir de faim, mais il a le droit aussi de ne pas le faire. Il a le droit de battre ou de mal nourrir son enfant. On ne peut pas l’obliger à le faire, même si on considère que ce serait son obligation morale. Que va-t-on faire ? lui retirer le droit d’être père ? plus ou moins en fonction de ce qu’on considère être père. La garde de l’enfant lui sera retirée, et ses droits plus ou moins contraints après un long chemin judiciaire ; il pourra d’ailleurs à loisir faire d’autres enfants, c’est son droit naturel d’être humain, même s’il est mauvais ou complètement à côté de la plaque. C’est la liberté fondamentale de l’Homme de se reproduire. Enfin avant.
                Maintenant, si on vous dit que vous n’aurez le droit d’être père que si vous avez un travail rémunéré, montré un « réel » désir d’enfant et passé des tests psycho-techniques validant votre projet de paternité, ressentirez-vous ce « droit » comme une liberté ou comme un contrat dont vous ne maîtrisez pas les termes de rédaction ? Car ce n’est alors plus vous qui maîtrisez l’application de ce droit car dans le second cas en fait de droit vous n’en avez plus. Mettre un devoir en face du droit c’est supprimer le droit.


              • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 23:30

                @Caleb Irri

                désolé pour la « condescendance », mais en collectivité, qui commence à deux, dire comme vous le faites que vous n’avez de devoirs qu’envers vous même, c’est ignorer la réalité d’autrui.

                J’ai écris un article « droits, devoirs et responsabilité » le plus lu d’ailleurs, qui donne comme définition de la responsabilité comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Jamais envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté pleine et entière de chaque être humain.

                Autrement dit, vous n’avez de devoirs envers vous même que par les droits que vous demandez pour vous même vis à vis d’autrui. A l’intérieur de soi même, étant juge et partie, ce que l’on nomme libre arbitre n’est en fait que l’arbitraire de soi même et qui exige un arbitrage, un juge impartial que vis à vis d’autrui.


              • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 23:33

                @Caleb Irri

                je lis votre dernier post après avoir publié mon commentaire. Comme il est l’heure d’aller me coucher, je vous répondrai demain.

                Bonne nuit


              • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2021 09:17

                @Caleb Irri

                comme je l’ai déjà écrit, il n’y a de droits et de devoirs qu’en relation avec autrui. De mon point de vue, il n’existe pas de droits et devoirs naturels, seulement conventionnels ou dit, positifs.

                Pour la définition des mots droit et devoir, je m’en tiens à leur étymologie. Pour ne pas surcharger le commentaire, je vous renvoi à cet article « droits, devoirs et responsabilité.

                Pour le reste, il me faudrait un article entier pour répondre convenablement, mais disons que comme à l’exemple du droit international, s’il n’y a aucune force d’application de la loi, c’est à dire de devoir de respect du droit, alors, le droit n’est qu’une coquille vide où chacun fait ce qu’il veut et où donc, il n’y a que le rapport de force entre les individus ou ici entre les dirigeants des pays.

                L’expression »force doit rester à la loi" est la condition absolue pour que le droit soit applicable à chaque individu constituant la collectivité. Autrement dit, pour faire que le droit définit soit acceptée, de gré ou de force par celui ou ceux qui ne seraient pas d’accord. La démocratie disant seulement comment est établie la loi et comment elle s’applique à tout un chacun, selon son statut social. Disant donc aussi comment la loi peut être modifié. Si vous considérez comme vous l’écrivez que vous pouvez modifier vous même la loi selon votre humeur, alors, vous ne reconnaissez aucune loi collective et soit vous détenez le pouvoir pour imposer votre propre éthique ou morale, soit vous êtes un simple citoyen devant ruser dans la collectivité dans laquelle vous vivez.

                Il faut enfin comprendre que la loi est toujours celle du plus fort, jamais celle du plus faible, quel que soit le système, démocratique ou dictatorial, peu importe.

                Dire que le devoir est le pendant du devoir ne met pas l’un avant l’autre. C’est à l’image des deux faces d’une même pièce, vous aurez tantôt coté pile, tantôt coté face tourné vers vous, mais les deux sont constitutifs de la même pièce et pour supprimer une face, vous supprimez aussi l’autre face. C’est un principe fondamental du principe de causalité, maître absolue de la réalité, qui s’impose même à un Dieu tout puissant, qui ne peut que se soumettre ou renoncer à la réalité et rester dans son seul imaginaire. Je tiens sous le coude un article qui en fait la démonstration, mais je me suis pas encore résolu à demander sa publication.

                Je pense que vous faites l’impasse sur le fait que dans un espace/temps commun qu’est la collectivité, le droit de l’un peut être le devoir de l’autre et inversement. Ainsi, si chacun ne reconnaît que ses droits et ses devoirs, il n’y a plus de lieu commun, c’est IMPOSSIBLE ! Il n’y a alors que le rapport de force direct entre individus et plus de collectivité possible. Pour votre exemple, si on ne reconnaissait que le droit du père, on devrait alors nier à l’enfant d’avoir des droits, mais dès lors où vous reconnaissez des droits fondamentaux à l’enfant, alors, cela devient obligatoirement des devoirs pour le père.

                Pour votre exemple, la société évolue en fonction de l’évolution de son environnement y compris de sa connaissance. C’est ainsi qu’autrefois le mot d’ordre était croissez et multipliez vous, alors qu’aujourd’hui c’est plutôt gérez et responsabilisez vous. Entre autres pour des raisons de pollutions et de démographie. Maintenant, dire que tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit, parle d’une relation d’équilibre entre les deux et non d’un rapport de subordination, cela, c’est la norme actuelle du système dans lequel on vit.

                Ainsi, le droit fondamental d’être parent n’est pas touché en lui même, ce qui l’est, c’est le fait que ce droit implique le devoir de soin. Je ne connais pas d’homme ou femme qui fait un enfant pour l’abandonner, mais seulement ceux qui n’en voulaient pas et ce sont alors retrouvé père mère contre leur volonté.

                Pour finir ce commentaire, le principe de responsabilité place la conscience au dessus de l’intelligence, faisant qu’une personne dites simple d’esprit comme un trisomique peut être responsable alors qu’un génie en science peut être jugé irresponsable. L’intelligence est un moyen, la conscience une finalité.

                Aucun système est parfait, tous contiennent en eux même des avantages et défauts. Seulement, un système est adapté à un environnement particulier et pas du tout à un autre.

                Je ne répondrai pas avant ce soir, voir demain matin.

                Bonne journée


              • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2021 09:21

                @C BARRATIER

                merci pour le lien, j’ignorai totalement cette déclaration des devoirs.

                Reste que comme dans la déclaration des droits, le diable se cache dans les détails...


              • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:27

                @C BARRATIER
                bonjour, le lien ne fonctionne pas pour moi


              • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:31

                @Matozzy
                A propos de la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, j’ai toujours eu un problème : car en retour la liberté des autres ne doit-elle pas alors s’arrêter là où commence celle des uns ?


              • Caleb Irri 18 novembre 2021 00:38

                @Hervé Hum

                Bonjour, je me suis permis de faire un découpage de votre commentaire et de numéroter les paragraphes pour s’y retrouver.

                1- dans votre billet en lien, vous parlez des droits comme innés et les devoirs comme acquis. Je ne suis pas opposé à cette manière de voir les choses.

                2- pour ma part, à la définition du devoir j’ajoute à l’obligation le qualificatif « morale » car c’est ce qui fait son caractère individuel. Si un citoyen considère de son devoir de voter c’est une obligation qu’il se donne à lui-même. L’Etat ne l’y oblige pas pour être citoyen. il possède un droit dont il peut user ou non, une fois oui ou une fois non, librement.
                Et quand je dis que le droit c’est le choix je peux reprendre votre exemple de la nourriture : se nourrir doit être un droit. Mais pas un devoir. Je ne suis pas pour contraindre un Homme qui ne veut pas se nourrir à le faire. Même si je ferai ce que je peux pour le convaincre de manger. Il est libre. D’ailleurs je préfère l’erreur dans la liberté à la réussite par la contrainte. Mais c’est mon LIBRE choix.

                3- vous me parlez ici DU droit et nos pas des droits. Les règles de droit posent évidemment des limites et des cadres aux agissements des citoyens, mais en démocratie ces lois sont librement consenties par eux au moyen des règles acceptées par une majorité des citoyens. Vous déviez un peu du sujet qui nous occupait. Que la police vienne vous chercher si vous agissez mal c’est le devoir de la police, et donc de la Société toute entière, de l’Etat qui lui a des devoirs envers les citoyens. Ce sont les citoyens qui n’ont aucun devoir envers l’Etat. Quels pourraient-ils être d’ailleurs ?

                4- Quand j’évoque le pouvoir de faire changer la Loi c’est évidemment selon les règles instaurées et validées par ceux qui me représentent. On peut même changer de République pour améliorer les conditions de la démocratie, nous octroyer plus ou moins de droits. Mais se rajouter des devoirs ? Lesquels bon sang ? J’en cherche et je n’en trouve pas. Le devoir d’aimer son pays ? Qui peut obliger à ça ?

                5- Pour être appelé une démocratie ce n’est pas cette définition qui s’applique mais la loi du nombre, étant donné que les citoyens sont égaux et ont TOUS les mêmes droits.

                6- Je ne suis pas d’accord avec le droit pendant du devoir, comme je vous l’ai déjà écrit. D’ailleurs si c’était le cas nous aurions appelé le socle de notre Constitution La Déclaration des DROITS et DEVOIRS de l’Homme et du Citoyen. Vous remarquerez que ce n’est pas le cas. Et ce n’est pas non plus pour rien.

                7- Les droits de l’enfant existent mais il faut certaines conditions pour être citoyen de plein droit, c’est-à-dire être capable de faire pour soi-même des choix éclairés. La justice peut déchoir un mauvais père de son droit de l’être mais ne peut pas l’obliger à être un bon père. Les droits de l’enfants seront alors pris en charge par l’Etat qui s’est donné collectivement le devoir de protéger les enfants mal-traités.

                8- Vous avez le droit de ne pas faire d’enfant, mais vous avez aussi le droit d’en faire plein. Si on vous en empêche ou qu’on vous y force pour obtenir une gratification ou éviter une sanction, alors vous ne faites pas votre choix librement. Votre droit ne peut plus s’exercer.

                9- Il existe malheureusement tout un tas de gens qui ne voulaient pas d’enfants et qui en ont plein, d’autres qui en voulaient absolument mais qui ne développent pas d’attachement, enfin tout est possible. C’est la vie, les êtres humains se reproduisent et ils en ont encore -pour l’instant- le droit : que direz-vous quand on annoncera que pour avoir le droit de faire un enfant supplémentaire il faut un revenu de 10 000 euros par mois et une carte au Parti vous appellerez ça l’autre face de la médaille ou la dictature ?

                J’espère ne pas avoir été trop long ni trop chiant.

                A suivre...


              • Hervé Hum Hervé Hum 18 novembre 2021 09:21

                @Caleb Irri

                Merci pour votre réponse argumenté, mais qui me permet de noter que nous ne sommes pas fondamentalement opposés quant aux principes de liberté individuelles. Seulement qu’en collectivité, la liberté individuelle est relative à autrui et non indépendante et c’est bien ce que votre commentaire partage.

                J’écris surtout que les droits sont d’une forme innée par rapport à la convention qui lie les humains partageant une même collectivité et les devoirs une forme acquise, car il faut en prendre connaissance.

                Comme je vous l’ai écrit, pour ma part, devoirs et droits sont indissociables, l’un n’existe pas sans l’autre. Pour l’exemple du vote, avant d’être un devoir, ce fut surtout une lutte pour en faire un droit, le droit de vote et ce n’est qu’une fois acquis qu’on peut poser ce droit en terme de devoir. Comme mon exemple de la pièce, vous pouvez choisir pile ou face, mais vous ne pouvez pas dire qu’il n’y a qu’une seule face à la pièce. Bref, voter est un devoir par rapport à la lutte pour l’obtenir en tant que droit. Je ne vais pas développer plus pour ne pas dévier du sujet, mais notez bien que le devoir de vote fait suite et est le pendant du droit acquis (l’innée est d’abord un acquis qui devient innée lorsqu’il est intégré dans la conscience et n’est plus remis en cause).

                Ce que j’écris, c’est que toute personne est libre de choisir le droit, mais une fois cela fait, le principe de responsabilité implique qu’il en assume les conséquences éventuelles et c’est là que ce situe le devoir. Sinon, c’est dire comme les politiques « responsable, mais pas coupable », autrement dit, je prend les profit, mais laisse les pertes aux autres.

                Le droit en tant que tel, considère les droits et les devoirs et c’est ce qui définit la loi. Il n’y a donc pas à rajouter des devoirs qui sont déjà considéré, mon article précise juste que le fondement du sens de la responsabilité repose sur l’équilibre recherché entre ses droits et ses devoirs. Si je décide d’avoir des enfants, j’en assume les conséquences en termes de devoirs et si je refuse ces devoirs, la société les prend en charge car elle reconnaît les droits innées, mais elle peut dès lors et pas avant cela, interdire à la personne d’avoir d’autres enfants ou bien de commencer par assumer celui déjà naît. Autrement dit, la liberté est toujours garantie, c’est celle de décider de ses choix en tant qu’être souverain, mais une fois pris et acté dans la réalité, vous ne pouvez plus faire comme si de rien était. La notion de responsabilité ne repose pas sur un revenu minimum ou un critère d’intelligence, mais de conscience, sur la capacité à répondre de ses droits et devoirs. Ce principe, appliqué à l’économie à pour conséquence directe l’abolition de la propriété privé portant sur l’appareil productif, ceci, parce que cela viole directement l’équilibre recherché entre droits et devoirs. Selon ce principe d’équilibre, nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Je donne cet exemple de l’habitation, selon ce principe, le droit de logement implique le devoir de bon usage et d’entretien, toutefois, ce devoir ne vaut que pour changer de logement. Autrement dit, si vous restez dans ce logement toute votre vie, vous n’avez pas d’obligation d’entretien.

                Pour aller plus loin, j’ai écris un autre article sur l’évolution de la société humaine sous le prisme de celle du droit et du devoir. En résumé, la noblesse fondait sa légitimité sur la primauté du devoir sur le droit, faisant que lorsque le devoir domine le droit, il n’a pas obligation d’appliquer le droit et quand le droit domine le devoir (cas actuel de la société), il n’implique pas un devoir correspondant. Autrement dit, l’irresponsabilité est dans le déséquilibre entre droits et devoirs.

                 Bref, chacun est toujours libre fondamentalement de ses choix, mais une fois pris, il doit en assumer les conséquences et c’est le devoir. C’est un principe d’ailleurs établie depuis toujours, sauf pour ceux qui dominent la société en arguant de la primauté du devoir sous la monarchie ou du droit sous la bourgeoisie. Pour tous les autres, la règle est toujours l’équilibre et la seule solution pour sortir l’humanité des crises actuelles qui la secoue , passe uniquement par l’affirmation de la primauté de l’équilibre où ceux qui veulent y déroger sont alors considérés comme irresponsables et doivent être traité tel quel. Une de ses conséquences directe est qu’aucun homme ne peut plus dominer les autres et décider pour eux. La logique repose sur ses propres postulats, pas sur l’arbitraire humain. Il y a des inconvénients certains, mais dans l’immédiat, ce sont les avantages qui dominent.

                Je m’arrête là car j’ai été plus long que vous et j’espère que moi aussi je n’ai pas été trop « chiant »


              • Hervé Hum Hervé Hum 18 novembre 2021 09:33

                @Caleb Irri

                A propos de la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, j’ai toujours eu un problème : car en retour la liberté des autres ne doit-elle pas alors s’arrêter là où commence celle des uns ?


                Je me suis fais la même remarque et puis j’ai laissé tomber...Mais la phrase correcte est plutôt

                la liberté des uns s’arrête là où se pose la question de celle des autres.


              • Caleb Irri 19 novembre 2021 23:57

                @Hervé Hum

                Bonsoir, et pardon pour les délais les journées passent trop vite.

                C’est marrant car si j’entends le devoir que peut représenter le vote pour certains, je considère pour ma part le droit de ne pas voter comme essentiel, surtout quand comme pour moi le vote n’est qu’un moyen d’expression politique parmi d’autres. Mais ne croyez pas que je ne me sois pas personnellement donné de devoirs, ou que je considère qu’il n’existe pas de devoir : je crois au contraire que chacun se donne les devoirs qu’il pense être les bons, et se démerde avec. 

                Je comprends ce que vous dites à propos DU droit, les règles de fonctionnement impliquent des sanctions en cas d’infraction. Mais ce n’est pas la même chose que de donner des droits en échange d’un devoir à accomplir. Toutes les Lois doivent être conformes et GARANTIR (pas conditionner) les Droits que la Constitution reconnaît comme fondements de son existence, à savoir ceux inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Sans lui en retirer le moindre grain (ce que je reproche par ailleurs au Pass Sanitaire qui est une aberration anticonstitutionnelle qui rend notre Constitution caduque). Les lois ne sont pas pour autant un chantage qui implique une récompense en échange d’une tâche à accomplir. Qui se sent en devoir le fait, qui ne s’y sent pas n’y fera rien. 

                A propos de la responsabilité j’avoue ne pas vous suivre non plus : car je me sens responsable quand j’assume moi-même les devoirs que je me suis donné à moi-même, pas lorsqu’on me les impose. Je suis un citoyen de plein droit désirant vivre dans une démocratie. Il m’a été reconnu des droits imprescriptibles et inaliénables (le sens de ces mots est décisif) de part ma naissance. Vouloir m’imposer aujourd’hui des devoirs pour pouvoir disposer de ces droits me paraît une violation de ma liberté. Je ne vois pas comment on peut le contester.

                J’ai des droits, et l’Etat doit les garantir. Lui a un devoir à accomplir en échange de rien, car l’Etat est le Serviteur du Peuple. C’est cela un peuple souverain. La responsabilité du citoyen c’est de défendre sa liberté. 

                En ce qui concerne la propriété, je suis un militant des propositions de Bernard Friot et Frédéric Lordon, je ne sais pas si ça vous parle ? Par ailleurs Orwell parlait déjà dans un de ces premiers bouquins du soin que prennent les gens de leur logement... quand il est à eux.

                Y a-t-il pour vous un devoir d’assumer la responsabilité de choix qu’on vous contraint à faire ?

                Pour finir je vous propose cette petite pépite qui m’est tombée à point sur le sujet !

                « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Constitution de 1793. 


              • Hervé Hum Hervé Hum 20 novembre 2021 11:07

                @Caleb Irri

                Bon, une mauvais manip m’a fait perdre mon commentaire qui touchait à sa fin, comme je n’ai pas le temps de le retaper maintenant, je vous répondrai plus tard ou demain,

                Bonne journée


              • Hervé Hum Hervé Hum 24 novembre 2021 09:17

                @Caleb Irri

                désolé pour le retard, mais comme dit précédemment mon commentaire avait été effacé suite mauvaise manip et je je n’ai plus pris le temps de le retaper.

                Maintenant, lorsque j’écris que la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, en complément d’écrire que nul ne peut exiger plus de droits (essentiellement monétaires via la créance qu’il n’accomplit de devoirs par lui même (qui interdit de s’approprier le mérite ou travail d’autrui) et que nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits, cela veut bien dire que chacun définit les devoirs qu’il se donne en fonction des droits qu’il veut pour lui même.

                Le fait que la société fondé sur le principe capitaliste ou de prédation humaine du temps de vie d’autrui soit la norme actuelle et passé avec le monarchisme dominent le monde, n’invalide pas le principe d’équité qui repose sur le mérite personnel et non la capacité à exploiter le mérite d’autrui. Cela signifie simplement que cela nécessite de changer de modèle socio-économique.

                Sauf que si l’être en tant que tel décide des finalités ou buts qu’il se propose d’atteindre, il ne décide pas des moyens dans la réalité, car c’est le domaine exclusif de la causalité et d’elle seule.

                Dans la réalité actuelle du système économique, les droits ne sont pas liés aux devoirs, car c’est la condition absolue pour pouvoir capitaliser les droits par les uns et les devoirs par tous les autres. Mais, si votre volonté politique consiste à l’éthique du mérite personnel ou équité, alors, vous n’avez pas d’autres solutions que de faire en sorte que chacun soit comptable de ses droits acquis en fonction de ses devoirs réalisés, sinon, vous aurez toujours une société inique comme aujourd’hui ou certains capitalisent des milliards par leur capacité à exploiter le mérite des autres.

                Il n’existe pas de droits « imprescriptibles », car tout droit est le fait d’une convention passé entre les membres d’une même communauté (qui peut d’ailleurs s’étendre à toutes l’humanité) et ils sont maintenu que tant que la communauté les maintiens en termes de devoirs d’application, car sans cela, c’est un droit vide, n’ayant de réalité que sur le papier, donc, caduque.

                Ainsi, quand vous écrivez « j’ai des droits et l’Etat doit les garantir », vous oubliez juste que l’Etat en tant que tel est seulement un outil et qu’en tant que tel, dépend totalement de celui ou ceux qui en ont le contrôle. Autrement dit, vos droits ne seront garanties si et seulement si ceux qui ont le contrôle de l’outil étatique avec les humains qui en incarne la force, font de vos droits leurs devoirs, sans cela, vos droits ne seront pas garanties et vous pourrez toujours les invoquer....

                Comprendre que vos droits et les droits de quiconque ne sont garanties que si d’autres en font leur devoir et réciproquement, enfin, tant qu’il en est ainsi !

                Pour finir avec votre citation, cela confirme ce que j’écris, car pour que le peuple réclame l’application des droits de chacun, il faut alors que chaque citoyen exige que le gouvernement fasse de ses droits, son devoir.

                Bref, il est impossible dans la réalité de sortir de cet équilibre entre droits et devoirs, la seule question qui vaut étant de savoir si l’équilibre est contenu dans chacun ou bien si certains accumulent, capitalisent les droits et les autres les devoirs, mais fondamentalement, l’équilibre ne peut être rompue que s’il n’y a plus ni droits, ni devoirs. Et ce principe vaut quel que soit l’échelle observé de la nature, à commencer par l’échelle atomique. Sans cela, il ne pourrait tout simplement pas y avoir un Univers tel qu’on l’observe et encore une fois, à toutes les échelles.

                Quand à la propriété, elle ne rend pas responsable, mais cupide et si vous lui enlevez la capacité d’en tirer profit, vous videz tout simplement la propriété de sa raison d’être. Car si une personne prend soin de son logement, c’est pour deux raisons, D’abord pour s’y sentir confortable où la jouissance, l’usufruit suffit, ensuite pour en tirer le meilleur profit en le vendant. Mais si son intérêt n’est pas dans la valorisation de son bien, alors, elle n’en prendra pas soin, le dégradera ou même le détruira si c’est son intérêt. C’est ainsi que procèdent les dirigeants des compagnies d’exploitation des sols. C’est ainsi que se pose la question de la gestion de l’environnement face à sa surexploitation en vue d’en tirer profit. C’est ainsi que se fait la pollution en tout genre, parce que la propriété ne rend pas responsable, mais cupide et sert uniquement la cupidité.


              • Iris Iris 15 novembre 2021 15:16

                @Caleb Irri

                Bonjour, 

                il faut s’arrêter une seconde pour réfléchir au sens des mots qui sont utilisés

                Il me semble justement que vous ne vous intéressez pas beaucoup aux multiples sens du mot liberté. La liberté dont vous nous parlez n’existe pas en collectivité, dès lors il est difficile de débattre.

                Personnellement, je trouve plus utile de voir la liberté comme une condition graduée, et je dois bien admettre que la situation s’est dégradée ces temps-ci.


                • zygzornifle zygzornifle 15 novembre 2021 16:52

                  La dictature parfaite est celle qui arrive a te faire croire que tu vis en démocratie ....


                  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 15 novembre 2021 18:48

                    La majorité d’un troupeau recherche la sécurité. Il suffit de lui raconter des histoires, de lui faire peur Et de donner la solution pour que le troupeau suive exactement les ordres du berger. C’est ce qui est martelé ad nauseam sur tous les réseaux de propagande.

                    Bref, en utilisant la PNL, et d’autres méthodes de psypos (notamment l’opposition contrôlée par exemple, etc.), le pouvoir garde le contrôle.


                    • Hubu Hubu 15 novembre 2021 19:11

                      Je parlerais de totalitariste pas de dictature.

                      C’est ce qui se met en place dans toutes les grandes démocraties mondial au nom d’un monde meilleur on supprime par palier les libertés les unes derrières les autres.

                      Tant qu’il n’y a pas d’émeutes (car les manifs du samedi ils en ont rien à foutre) ou d’insurrections/blocages généralisés les libertés vont continuer à être détruites de manières sans fin dans tout les cas l’issue ne sera pas heureuse des gens vont mourir mais il ne faut jamais oublier que la liberté s’est gagné dans le sang jamais avec des bougies à la main.


                      • troletbuse troletbuse 15 novembre 2021 21:21

                        @Hubu
                        Emeute : A 48 mn de la vidéo, un conseil de Marc Gabriel Draghi
                        https://www.youtube.com/watch?v=waEglmyG6Io


                      • troletbuse troletbuse 15 novembre 2021 19:57

                        Pas pour les Contoutcourts

                        https://www.youtube.com/watch?v=waEglmyG6Io

                        Great Reset : le « monde d’après » est un cauchemar - Marc-Gabriel Draghi

                        • zygzornifle zygzornifle 16 novembre 2021 08:31
                          La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage ou, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude.

                          Aldous Huxley

                          • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 09:00

                            @zygzornifle

                            cette phrase de Huxley est absurde en elle même, par le simple fait que consommer et se divertir vaut surtout pour le maître et qui veut que si l l’esclave a aussi accès à la consommation et au divertissement, cela veut dire qu’il n’est pas un esclave en tant que tel.

                            Après, on peut toujours discuter du niveau de consommation et de divertissement, mais ce n’est que lorsque vous n’avez plus les moyens de choix de consommations, réduits aux minimum vital, ni de possibilité de divertissement que vous êtes un esclave, un objet en tant que tel.

                            Bref, une dictature qui cède aux revendications de ses esclaves est une dictature molle, faible et dont les esclaves s’accommodent très bien !


                          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 novembre 2021 09:05

                            @zygzornifle
                             
                             « Or, nous demeurons éternellement englué dans un magistral mensonge, tellement énorme, qu’il passe et perdure. Nous demeurons dans un monde cloturé. C’est : ’la clôture de l’imaginaire social et politique’ dont parle Cornélius Castoriadis, et le conformisme atteint des sommets inégalés. » sur AgoravoxTV en 2013


                          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 novembre 2021 10:18

                            @Hervé Hum
                             
                             Il est clair qu’Aldous Huxley ne maîtrisait pas son sujet !!!
                             smiley
                             
                            N’avez vous vraiment pas remarqué que vous n’avez fait que reformuler approximativement ce qu’il a dit dans cette phrase que vous rejetez ?


                          • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 13:34

                            @Francis, agnotologue

                            pas exactement, puisque pour ma part je ne considère pas qu’il s’agit d’esclaves dès lors où vous disposez de moyens de choix de consommation et de temps pour vous divertir. C’est d’ailleurs sur ce point que porte mon commentaire.

                            Bref, une dictature qui sait faire oublier qu’elle est une dictature en satisfaisant vos besoins et aspirations secondaires est une dictature dont la majorité des gens se satisfont pleinement, sauf ceux qui n’y trouvent pas leur compte, donc, qui ne voient pas leurs besoins satisfais.

                            Les gens dont parlent Huxley ont pour la plupart comme ambition de pouvoir vivre en satisfaisant leurs besoins, donc, en ayant les moyens de consommer et se distraire et pour eux, cela suffit. Ils ne verront leur situation comme celle d’un esclave uniquement lorsque les conditions auront changé. Ce qui est le cas pour la majorité des gilets jaunes qui se révoltent uniquement poussé par la dégradation de leur condition de vie et non pour une raison idéologique.

                            Par contre, un maître n’a aucune considération à avoir envers ses esclaves et n’a pas à satisfaire à leurs besoins secondaires, ni à leurs besoins primaires.


                          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 novembre 2021 13:50

                            @Hervé Hum
                             
                             ’’ un maître n’a aucune considération à avoir envers ses esclaves et n’a pas à satisfaire à leurs besoins secondaires, ni à leurs besoins primaires.’’
                             
                            Grand maître pinailleur Humpty Dumpty, permettez moi de vous dire que vous faites là une petite erreur.
                             
                            C’est toute la différence entre un esclave à l’ancienne et un esclave moderne. L’esclave moderne doit se débrouiller seul.
                             
                            Voir l’excellent Manderlay, de Lars Von Trier, dont cette différence constitue la thèse.


                          • Samson Samson 16 novembre 2021 15:34

                            @Hervé Hum
                            "Par contre, un maître n’a aucune considération à avoir envers ses esclaves et n’a pas à satisfaire à leurs besoins secondaires, ni à leurs besoins primaires.« 

                            Ben, tout dépend de ce qu’il en attend et de la considération qu’il porte à l’investissement qu’ils représentent.

                            L’abolition de l’esclavage aux U$A, c’était économiquement la victoire d’un système de production industriel attaché à la mobilité et à la »flexibilité" nos managers n’ont décidément rien inventé ! de la main d’œuvre face à un système de production agricole liant la main d’œuvre à la terre.

                            Ajoutons encore que contrairement au travail de la terre qui nécessitait avant son industrialisation peu de diplômés et beaucoup de bras, le système de production industriel nécessite généralement une main d’œuvre nettement plus alphabétisée et qualifiée.

                            A noter que si la dictature consumériste a longtemps bénéficié d’un large consensus, l’automatisation et l’informatisation des tâches multiplient maintenant la masse de ses laissés pour compte au point de dangereusement fragiliser ce consensus.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 23:10

                            @Francis, agnotologue

                            Je tiens pour définition de l’esclavage comme celle qui consiste à être la propriété totale d’un maître autre que soi même. L’esclave est donc rendu à la condition de meuble. Vous pouvez donc prendre soin de ce meuble un jour et le brûler le lendemain selon votre bon plaisir sans que personne ne puisse vous dire quoi que ce soit. Vous pouvez donc torturer, soumettre votre meuble aux pires conditions, toujours selon votre bon plaisir.

                            Bien entendu, il n’y a pas d’intérêt à trop mal traiter l’esclave, tout comme un animal dont on veut obtenir le meilleur rendement.

                            Maintenant, je n’ignore pas ce que vous écrivez, mais il y a un petit détail que vous ne considérez pas, le fait qu’un salarié n’est pas considéré comme un esclave et ce, depuis toujours. Sans cela, il faudrait alors considérer les soldats et autres gardes chiourmes de l’époque antique comme des esclaves. La plèbe de la Rome antique comme des esclaves. En fait, la différence est l’intérêt, le fait que si le salarié se surveille lui même, autant que le garde chiourme surveillait les esclaves et qui implique qu’il se surveillait lui même au préalable, c’est que le salaire perçu dépasse plus ou moins le seul maintient de sa propre survie.

                            Autrement dit, l’esclave moderne valait surtout (du moins en France et pour une majorité de français encore aujourd’hui) pour la condition ouvrière jusqu’au début du XXème et a cessé avec les lois sociales garantissant des conditions de travail et de rémunérations minimales le sortant de sa condition d’esclave, autrement dit, où son salaire satisfait juste à l’entretient et renouvellement de sa force de travail.

                            Ceci n’est que mon point de vu.

                            Pour finir, les gens honnêtes dont peut parler Huxley n’ont pas « l’amour de leur servitude », ils ont l’amour de leur propre utilité à la collectivité que l’on appelle aussi l’amour de rendre service et qu’une minorité prédatrice abusent pour leur propre compte. Le prédateur économique est celui qui « mange » le temps de vie d’autrui au delà de son propre mérite personnel et pour ce faire, utilise le seul moyen existant qu’est l’impôt via la propriété, déclinaison bourgeoisie de la souveraineté nobiliaire. (j’ai écris un article sur le sujet « de la prédation humaine »..Encore qu’il faille comprendre que la propriété n’a de raison d’être que pour percevoir l’impôt, sans cela, elle perd toute sa raison d’être. C’est d’ailleurs en permettant l’accès à la propriété et à l’usure de l’épargne que les maîtres s’attachent aujourd’hui le mieux la servitude volontaire.

                            Personnellement, ma référence est Orwell avec son livre 1984, qui résume le mieux la situation mondiale actuelle.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2021 23:15

                            @Samson

                            Je partage ce point de vue.

                            Mais encore une fois, la volonté de consommer est un lieu commun quel que soit sa condition sociale et ce n’est que sa carence qui menace la dictature actuelle


                          • Samson Samson 16 novembre 2021 14:44

                            "En conscience et selon notre libre-arbitre, le citoyen « de plein droit » est l’individu considéré comme libre CAR en capacité d’exercer SES droits.« 

                            De fait !

                            Dès l’instant où au nom d’un prétendu consensus »scientifique« instauré par la Pensée Unique, tout discours alternatif se voit automatiquement discrédité ou censuré, c’est le débat scientifique lui-même qui se voit évacué, et l’accès à une information réduite à propagande s’oppose frontalement à l’exercice de tout réel libre-arbitre et de tout authentique consentement supposé libre et éclairé à la »vaccination« ou autres mesures de contrainte »sanitaire« .

                            Quand, sans même le plus souvent prendre conscience de sa profonde perversité, toujours plus nombreuses sont les autorités scientifiques, médiatiques et politiques à l’adopter sur tous nos médias, le discours conditionnant le principe d’accès à notre Liberté à notre soumission préalable aux mesures de contrainte imposées est sophistique d’entrée de jeu !

                            Y ajouter foi n’offre en conséquence aucune espèce de garantie quant au recouvrement effectif et après soumission de cette »liberté« extrêmement conditionnelle !

                             »Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre"

                            Thomas Jefferson


                            • Samson Samson 16 novembre 2021 15:05

                              @Samson
                              PS :
                              Quoique ne bénéficiant pas comme en start-up « France » des facilités offertes par un Conseil de Défense pour chapeauter dans le secret de ses conciliabules les caprices et diktats de son Guide managérial Suprême, une même « petite musique » commence à enfler en Belgique déjà très vaccinée et toujours plus fréquentes et nombreuses se font entendre les voix prônant l’instauration d’une obligation « vaccinale » pour mieux convaincre les « réfractaires » à la bonne parole ! smiley


                            • eddofr eddofr 16 novembre 2021 15:24

                              La liberté individuelle n’existe pas.

                              La liberté est nécessairement un concept collectif.

                              La liberté de chacun est conditionnée pour l’engagement de tous de respecter la liberté des autres.

                              Prétendre que je pourrais être libre, indépendamment de tous les autres et qu’aucun devoir ne saurait conditionner cette liberté est une ineptie.

                              La liberté est un contrat social dont les termes sont autant de devoirs.

                              Le problème c’est quand un gouvernement, quel qu’il soit, se permet de « rajouter des clauses non prévues » au contrat.


                              • zygzornifle zygzornifle 17 novembre 2021 08:54

                                @eddofr

                                 La liberté arrive après ton dernier souffle ...


                              • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:47

                                @eddofr
                                Le problème dans le fait de considérer la liberté comme un contrat qu’on signerait à deux, c’est de savoir qui le rédige : celui ayant le pouvoir d’indiquer les devoirs est bien le maître et celui qui ne peut pas refuser de signer l’esclave. 


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