@Akerios
En France, le servage a été aboli des terres royales par Louis X le Hutin en 1314, et était résiduel à la veille de la révolution. Il demeurait d’ailleurs essentiellement attaché à des terres et non plus à des personnes. C’est notamment parce-que la féodalité était entièrement vidée de sens qu’elle apparût encore plus insupportable. (cf. Tocqueville, L’Ancien Régime et la révolution). Les libéraux ont été les grands promoteurs de l’abolition de la féodalité, du servage et de l’esclavage. Ce sont au contraire les socialo-communistes qui conservent une nostalgie trouble du travail non-libre (sous divers prétextes « fraternels »).
L’esclavage est un travail par contrainte de corps. Rien à voir avec le salariat, qui est un travail libre. Le salarié met en concurrence plusieurs employeurs, de même que l’employeur met en concurrence plusieurs salariés. C’est un marché libre.
Les mutualités de prévoyance existaient avant 1945, où on les a réunies et systématisées. C’est la hausse de la productivité (due à la croissance du capital) qui a rendu possible les redistributions. Les pays sous-capitalisés, typiquement du tiers-monde, sont des pays de pauvreté, de disette, de rareté et de pénurie.
Pour le reste, je ne vois pas bien le rapport avec l’église et le clergé. Mais si vous l’interprétez dans cette perspective matérialiste, alors je ne vois pas bien la différence avec l’intelligentsia de gauche moderne : les curés soviétiques ont bien endormi le peuple exploité des goulags aussi.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération