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Accueil du site > Tribune Libre > 2007 : comment choisir le meilleur candidat

2007 : comment choisir le meilleur candidat

 Pour ne pas assister demain à l’impuissance structurelle de notre futur président en 2007, jugeons les candidats sur leur capacité à mettre en oeuvre leurs projets.

 

Vouloir certes mais surtout POUVOIR !

Les causes de la victoire en 2007

 

Trop de candidats ou de partis axent leurs discours sur les conséquences de décisions déjà prises et non sur les causes réelles qui ont conduit le pays là où il se trouve.

L’économie française ne produit plus assez de richesses pour satisfaire les besoins légitimes des plus fragiles.

Constater une situation, dénoncer les injustices et la misère que vivent trop de nos concitoyens est insuffisant, et surtout inutile, si les causes qui ont conduit le pays où il se trouve ne sont pas identifiées afin d’être corrigées.

Sans incriminer la droite ou la gauche, cela n’a plus aucun sens aujourd’hui, car les décisions prises en leur temps répondaient à une situation qui a évolué depuis.

Le seul constat sur lequel tout le monde peut tomber d’accord, c’est de dire que le volume de richesses créées par la France est insuffisant.

Tous les programmes devront donc être analysés à partir de cette grille de lecture, car les mesures qui seront proposées par tous les candidats ne sont qu’une redistribution, la plus équitable possible, des richesses du pays.

Seul le candidat qui pourra expliquer, et surtout en donnant des arguments fondés et vérifiables, la manière d’accroître les « parts du gâteau » national sera digne d’être écouté. En effet, sans accroissement du gâteau, les plus faibles, qui n’ont déjà que des miettes, risqueront demain de ne plus avoir que leurs yeux pour pleurer.

Certaines mesures nécessiteront de longues années de mise en place pour donner à l’Etat la possibilité de jouer son rôle dans une répartition équitable des richesses, en revanche certaines mesures peuvent être prises immédiatement avec des effets immédiatement visibles.

Les décisions à prendre.

Comment réduire le nombre de fonctionnaires pour les faire passer de 25% de la population active à 15 ou 10% (mesure qui a été conduite par tous les pays occidentaux depuis quinze ans sauf la France) ?

Comment réorganiser l’Etat ?

Comment accompagner les porteurs de projets industriels innovants, seuls capables demain de créer les emplois protégés pour l’ensemble de nos salariés ?

Comment financer ces sociétés, non pas en finançant la recherche publique seulement, mais en créant, comme dans tous les autres pays anglo-saxons en particulier, des banques d’investissement qui n’existent pas en France ?

Comment retenir nos jeunes diplômés, alors que notre économie ne leur offre plus de postes de cadres en nombre suffisant, ce qui les conduit depuis dix ans à s’expatrier, aux USA en particulier (un million et demi) ?

L’export : comment accompagner les PME à l’export comme le font toutes les autres grandes nations occidentales ? La conquête des marchés à l’export a pour conséquence la création de 15 000 emplois pour un milliard d’euros vendus à l’étranger.

La France ne dispose que d’un dispositif inadapté car piloté par la fonction publique qui, par éthique, s’oppose à aider le privé à s’enrichir. La conséquence est simple, alors que l’Allemagne accompagne près de 30 000 nouvelles PME à l’export, la Grande-Bretagne plus de 15 000, la France parvient à peine à 500.

Comment augmenter les salaires ?

C’est par la relance tous azimuts de notre économie que dès demain nous serons capables non seulement de fournir un travail au plus grand nombre, mais aussi et surtout de fixer des salaires au niveau équivalent à ce que connaissent nos amis suisses, à savoir plus de 1500 à 2000 euros pour les emplois les moins qualifiés.

Constater que nous avons des problèmes est trop facile, même si près de dix millions de Français se trouvent dans une situation invivable, et surtout sans avenir.

Vouloir redistribuer l’existant sans comprendre qu’il est insuffisant est un mensonge électoral.

Pour pouvoir donner à chacun en fonction de ses besoins, il importe aujourd’hui de ne pas mentir au peuple, et d’indiquer clairement comment créer les richesses qui nous manquent et qui seront nécessaires dès demain pour conduire une politique sociale qu’appellent de leurs vœux tous les candidats.

C’est sur ce point, et lui seul, que les électeurs devront dans les urnes faire le choix de l’intelligence, et non seulement celui du cœur.

 


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39 réactions à cet article    


  • Jose Manuel Sanchez (---.---.193.52) 4 octobre 2006 13:42

    Qu’est-ce qui vous permet de dire que les richesses crées sont insuffisantes « pour satisfaire les besoins légitimes des plus fragiles » ?

    J’ai comme l’impression que cet article ne contient pas de bases factuelles mais seulement le ressenti de l’auteur et son point de vue sur la France et sa politique. Pour preuve : depuis quand la politique (sujet des prochaines échéances mentionnée dans le titre) se résume-t-elle à l’économie ?

    C’est quoi un cadre SUPERIEUR ?


    • gilles gilles 17 octobre 2006 17:47

      après 15 jours d’absence (hospitalisation) je reprends la plume pour répondre. Si nous avions assez de richesses à redistrubuer, nous n’aurions pas 10 millions de français qui vivent avec moins de 857€ par mois ce qui est intolérable pour un pays aussi riche. Nous avons depuis 1981 vendu nos plus belles entreprises celles du CAC 40 aux fonds d’investissement étrangers anglo saxons en particulier du simple fait de refuser que nos seuls salariés ne disposent pas de fonds de pension.


    • gilles gilles 17 octobre 2006 19:08

      un cadre supérieur, est une personne à qui sont confiés des projets ; Ils disposent de moyens en personnels et financiers et dispose de l’entière latitude pour mener à bien son projet. Il décide seul après avoir associé ses différents adjoints à l’élaboration de ses décisions et reste seul responsable des résultats de ses choix. Son action s’étend sur des miliers de personnes voir plusieurs dizaines de milliers. Son propre avenir étant toujours étroitement lié à ses résultats.


    • etre-ange (---.---.107.116) 4 octobre 2006 13:42

      Vous dites ne faire la promotion d’aucun parti mais je trouve votre texte d’autant plus sournois.

      Vous proposez une base de réponses sur lesquelles devront être jugés les candidats (« Tous les programmes devront donc être analysés à partir de cette grille de lecture »), mais ces questions sont clairement basées sur une vision de droite.

      « Comment réduire le nombre de fonctionnaires pour les faire passer de 25% de la population active à 15 ou 10% », cette question est clairement orientée, vous présupposez acquis le fait que l’on doive réduire le service publique, ce qui ne fait clairement pas consensus. Pourquoi pas « Pourquoi réduire le nombre de fonctionnaires (...] » ?

      « Comment accompagner les porteurs de projets industriels innovants, seuls capables demain de créer les emplois protégés pour l’ensemble de nos salariés. » Pourquoi seuls les projets industriels seraient-ils capables de créer des emplois protégées ? Et pourquoi pas l’état. Ah oui, il est admis qu’il faut supprimer les fonctionnaires...

      « Comment accompagner les PME à l’export comme le font toutes les autres grandes nations occidentales. » « Mesure qui a été conduite par tous les pays occidentaux depuis 15 ans sauf la France » Pourquoi ce besoin de vouloir absolument faire comme les autres ? Tous les pays occidentaux ont réduit leurs fonctionnaires, il faut donc faire pareil ? Le système de soin français est un des, sinon le, meilleurs au monde. Regardez l’état du réseaux ferroviaire en Angleterre ...

      « pour conduire une politique sociale qu’appellent de leurs vœux tous les candidats. » Du social je n’en vois pas dans votre grille. Qui paiera les frais d’un appauvrissement de la fonction publique ? Ceux qui ne pourront pas aller dans une école privée, ceux qui ne pourront pas s’acheter de voiture, ceux qui n’habiteront pas dans une zone rentable pour les entreprises ... Votre grille n’intègre pas les valeurs essentielles que sont l’éducation, la prévention, la politique sociale, la politique eextérieure, l’environnement ...

      « euros », « salaires », « marchés », « PME », « export », « investissements », « société », « financier », « industriel ». C’est ça votre grille de lecture.


      • gilles gilles 17 octobre 2006 17:55

        Sans moyen, il est illusoire de vouloir entreprendre la moindre réforme qui aurait pour objectif légitime une répartition plus équitble des richesses produite dans notre pays. Nos dépenses de fonctionnement sont irresponsables, nous disposons de deux fonctions publiques (l’une nationale dépendant des ministères l’autre territoriale dépendant des condeils généraux et régionaux qui en fait traitent des mêmes problèmes.) La décentralisation conduite en 1982 par monsieur DEFFERE devait s’effectuer sous enveloppe budgétaire, c’est l’engagement qui avait été pris, s’est en fait traduit par le recrutement de plus de 800 000 nouveaux fonctionnaires aux quels la droite encore plus irresponsable a recruté plus de 500 000 nouveaux postes. Le simple fait de dire des faits vérifiable n’est pas faire preuve d’un choix politique, mais ne pas vouloir identifier les causes réelles qui plombent notre budget depuis 1982 peut se comprendre de la part de ceux qui n’ont pas la connaissance de ces données mais est intolérable de la part de ceux qui demain souhaitent nous gouverner.


      • space_cowboy (---.---.97.140) 4 octobre 2006 14:03

        moi je vais écrire un article sur « comme dresser une grille de lecture des articles les moins ojectifs d’AV ? »


        • colza09 (---.---.240.72) 4 octobre 2006 14:08

          Si, comme vous dites, on doit faire le choix de l’intelligence, on va tous se trouver contraints de voter blanc !!! smiley


          • gilles gilles 17 octobre 2006 19:01

            le choix de l’intelligence c’est tout simplement de comprendre. en latin ce mot signifie de relier des faits pour en tirer le rapport, c’est à dire prendre avec, qui est aussi le sens de comprendre. le choix des français doit être raisonné et non seulement affectif.


          • Romain Baudry (---.---.30.177) 4 octobre 2006 14:19

            Je suis d’accord avec les commentaires précédents. Cet article exprime un point de vue extrêmement subjectif et personnel. Il propose des solutions économiquement libérales, mais n’annonce pas franchement la couleur.

            Quant au contenu même, il me paraît assez faible.

            Pour ne citer que la question du nombre des fonctionnaires, l’idée de vouloir les faire passer de 25 à 15 ou 10 % de la population active est une absurdité. L’image caricaturale du fonctionnaire planqué derrière un guichet, qui travaille cinq heures par jour et fait régulièrement la grève occulte complètement la vérité. La fonction publique (5 millions de personne), c’est l’éducation nationale (1 million), les personnels des hôpitaux publics (presque 900.000) et, avec des effectifs plus réduits, la justice, la police, les pompiers, etc. Faut-il privatiser tout ça ?


            • ShareHolder without goldenparachute (---.---.64.135) 4 octobre 2006 15:06

              La privatisation de l’état a ceci de terrible que pour le même niveau d’imposition ce sera catastrophique pour le service rendu (Voiries transformées en terre battue,Assainissement des eaux dans la campagne exorbitant -déja fait,Crêches ecoles primaires fillialisées pour le compte d’hachette et sodhexo -déjà fait ? etc.).

              Les enarques sont persuadés qu’un état peut tout externalisé comme dans les multinatiionales ou ils pantouflent !


            • gilles gilles 17 octobre 2006 18:04

              votre réaction est tout simplement idéologique. les faits sont toujours des faits ne pas vouloir les prendre en compte conduit irremediablement à l’impasse. le volume de notre titre 3 représent plus de 53% de notre budget qui lui même est en déficit structurel de près de 25% par an depuis 1982.Nous payons nos fonctionnaires tous les ans à partir du mois d’octobre à crédit, vérifiez les comptes de l’état depuis 1982, ces informations sont à la portée de tout un chacun. Tous les pays occidentaux ont été contraints de réduire leurs coûts de fonctionnement en diminuant drastiquement le nombre de leurs fonctionnaires. cette mesure sera inévitable demain pour notre pays, ne pas voulouir aborder ce problème est un mensonge par ommission volontaire. le réglement de ce problème ne pourra se faire au détriment des fonctionnaires eux mêmes, c’est pourquoi il est urgent que les candidats annoncent la couleur avantle choix des électeurs, car sinon la déception sera grande demain.


            • Marsiho Marsiho 4 octobre 2006 15:22

              Encore plus simple qu’une grille de lecture d’Agora Vox... C’est quoi ces conneries sur la fonction publique ? C’est quoi ce truc de dire : baissons le nombre de fonctionnaire à 15 sous pretexte que les autres pays européens l’auraient fait ? Quels pays d’abord ? Et pourquoi 15% ? C’est un chiffre qui repose sur quelles bases ? Ce genre d’articles sans fondement a t-il sa place sur Agora Vox ?


              • Hector (---.---.68.108) 4 octobre 2006 16:15

                « La France ne dispose que d’un dispositif inadapté car piloté par la fonction publique qui, par éthique, s’oppose à aider le privé à s’enrichir. »

                Mieux vaut en rire...


                • gilles gilles 17 octobre 2006 18:08

                  c’est l’expérience qui me permet de dire cela, chargé de la reconstruction de l’ex yougoslavie après 1995, les résultats déplorables aux quels nous sommes parvenus trouvent tous leurs causes dans ce que j’ai écrit.


                • Voltaire Voltaire 4 octobre 2006 16:47

                  Il me semble que vous faites une erreur fondamentale dans votre analyse des critères de choix. Il serait en effet extrêmement réducteur de choisir un ou une candidat(e) en fonction de quelques mesures que celui-ci s’engagerait à appliquer. D’abord parce que cela repose d’abord (ou devrait reposer) sur le parlement (vos critères sont donc plutôt ceux d’un choix pour un parti lors des législatives). Ensuite parce que l’expérience montre combien il est illusoire de croire en des mesures trop précises (sauf quelques mesures symboliques).

                  Plutôt que juger sur des promesses ou des programmes précis, il est probable et logique que les citoyens prendrons d’abord en compte la personalité et le projet de société des candidats. Le rôle d’un président de la république est bien d’impulser une politique, pas de rentrer dans des détails qui doivent être définis par son gouvernement et sa majorité. Un certain nombre des mesures que vous décrivez méritent donc être discutées, mais à la fin, j’espère que vous ne baserez pas votre choix sur des réponses précises à ces quelques questions.


                  • docdory (---.---.180.161) 4 octobre 2006 17:47

                    @ l’auteur

                    Tous les candidats feront , sur le plan économique et social , la même politique : celle qui est imposée par Bruxelles . Leurs différences alléguées à ce sujet ne seront donc pas un critère pertinent de choix .

                    Mon choix sera déterminé par trois paramètres fondamentaux :

                    1°) Ne pas voter au premier tour pour les candidats ayant soutenu le oui à la constitution européenne

                    2°) Ne voter en aucun cas pour un candidat qui voudrait modifier la loi de 1905 . La laïcité est dans un péril tellement imminent ( le rapport Machelon , Sarközy etc... ) qu’il faut que les citoyens s’unissent contre cette menace .

                    3°) Ne voter que pour les candidats ayant soutenu sans ambigüité la liberté d’expression dans l’affaire des caricatures de Mahomet ou l’affaire Redeker( fuire comme la peste les candidats faisant des déclarations molles du genre : je suis pour la liberté d’expression , mais ... )

                    Ca ne fait plus grand monde pour qui voter . A droite : Dupont Aignan et peut-être Corinne Lepage ( bien que je ne sache pas quelle fut sa position sur le TCE ) , à gauche silence radio , Chevenement et Fabius peut-être ( sous toutes réserves ...)


                    • Anthony Meilland Anthony Meilland 5 octobre 2006 14:57

                      En fait rien qu’avec le point 1) il ne te reste pratiquement plus que des extrémistes : le Pen, De Villiers, Besanscenot, Laguiller...

                      Bon c’est vrai qu’il en à quelques uns plus respectables : Buffet, certains Vert, certains socalistes, et quelques vieux Gaulliste... mais franchement, le mieux ce serait de reconnaitre que d’avoir voté non au TCE c’était une énorme connerie qui a fait le jeu des extrémes.

                      Mais si tru t’obstines, je crois que le Pen est a fond avec toi sur les 3 points. Vote pour lui ! smiley

                      Personellement, même si j’adhère entièrement sur les points 2) et 3) je préfère ajouter de nombreux critères variés (Défense des valeurs de la République et de son modèle social, politique de recherche et d’éducation, politique de logement et de mixité sociale, relance des salaires, de la construction Européenne...)

                      Mais chacun son trip !


                    • JRF (---.---.49.67) 4 octobre 2006 18:33

                      Belle cacophonie de commentaires. Pourtant il y a quelques véritées dans ce texte. Seules les entreprises créent de la richesse, et surtout pas les fonctionnaires. Pour améliorer le sort des plus pauvres, il faut d’une part créer de la richesse et d’autre part le distribuer de façon équitable.


                      • Baz (---.---.60.205) 5 octobre 2006 08:13

                        Qu’est ce qui vous permet de dire que les fonctionnaires ne créent pas de richesse ?

                        Les prestations du service public n’ont pas de prix mais elles ont une valeur. Elles contribuent largement au niveau de vie des français.

                        C’est la raison pour laquelle on inclut leur qualité dans l’indice de développement humain (IDH)... indicateur beaucoup plus pertinent (qualitatif) que le simple PIB/habitant qui lui effectivement ne fait référence qu’à la valeur « marchande » créée dans un pays sur une période donnée (quantitatif).


                      • gilles gilles 17 octobre 2006 18:14

                        comme le disent tous les politiques qui ont quelques connaissances en matière économiques, de raymond Barre, en passant par michel Roccard, Frèche et Balladur. il n’y a pas d’économie de droite ou de gauche, il n’y a que la bonne économie celle qui produit des richesses en volume suffisant. Il y a en revance des politiques sociales de gauche et de droite dans la nécessaire et légitime répartition des richesses une fois celles ci produites. Il importe avant tout de ne pas inverser les facteurs, créons le plus de richesse possible, la répartition et la part de plus petits en sera d’autant plus importante.


                      • gilles gilles 17 octobre 2006 19:13

                        excellent commentaire, avant de redistribuer des richesses il faut d’abord les créer en volume suffisant.


                      • Yan Essal (---.---.2.226) 4 octobre 2006 19:17

                        Vous donnez la réponse en même temps que les questions .

                        En fait , un candidat ne peut à lui tout seul , répondre à toutes ces questions , seul le peuple le pourra .

                        Vous vous interrogez sur la suisse et son dynamisme , sur les usa aussi .. ; mais n’avez vous pas remarqué que ces pays sont démocratiques et les solutions sont demandées régulièrment au peuple .

                        Pour nous « démocrates en peau de lapin » on ne nous demande de voter tous les 5 ans pour un guignol qui à coup de combines et magouilles aura le pouvoir tel chirac . Son but suprème , c’est le pouvoir , pas le pays .

                        Le meilleur candidat est donc celui qui nous posera toutes ces question et qui n’aura aucune réponse toute faite sortie de ses combines ourdies avec ses copains de la finance et du capital .

                        Ce sera le candidat qui , assez instable, ne pourra que s’en référer au peuple et lui poser le plus de questions possibles .

                        Pour le moment, et dans les candidats potentiels (il y a bien sûr de petits candidats qui me semblent très intéressants mais qui seront laminés par la machine politico médiatique , ) le seul donc qui pourra remplir ces conditions (et non pas son programme inapplicable par ailleurs ) C’est Le Pen Instable à la tête du pays, il n’a aucuneformation politique à sa botte , il devra , et il l’a annoncé , s’en référer au pays ....

                        Il a une volonté de changement .

                        C’est donc lui quel que soit son programme qu’il ne pourra de toute façon pas appliquer sans le peuple !sans référendum , sans votation comme dans les vrais pays démocratiques .

                        Le reste n’est que du flan il faut bien s’en convaincre .


                        • etre-ange (---.---.107.116) 5 octobre 2006 09:01

                          > il n’a aucune formation politique à sa botte

                          C’est pas comme s’il en avait créée une lui même , hein ...


                        • tuba (---.---.64.135) 5 octobre 2006 09:26

                          Ali ha holen A roer d’an hini a c’houlenn

                          la france va se voter un régime sans celte !tu peux toujours sniffer ton radon !


                        • gilles gilles 17 octobre 2006 18:16

                          merci au celte pour cette appréciation extérieure et objective.


                        • Svizzero (---.---.56.77) 4 octobre 2006 23:57

                          Cette analyse est totalement erronée. La présidentielle se jouera sur la question « immigrés et populations allogènes », problème majeur de notre temps que Gilles, mon voisin - j’habite près de Genève -, n’évoque même pas.

                          Les gens voient en permanence les images de Lampedusa, Malte, Ceuta et autres points de chute de l’invasion et, loin de compatir, ils réagissent en refusant ça chez eux... Moralité : la gauche est d’ores et déjà carbonisée, elle ne touchera pratiquement rien des millions de voix du premier tour de Le Pen.


                          • gilles gilles 17 octobre 2006 18:23

                            vous n’avez pas entièrement tort, mais ce problème ne concernera que le premier tour où le FN atteindra sans aucun doute son plus haut score avec plus de 21 points. La réalité de l’élection se jouera sur la manière crédible de conduire une véritable politique économique de notre pays.Il est à craindre que le peuple soit confronté à de grosses désillusions après 2007, si la vérité n’est jamais dite en ce qui concerne les causes du blocage du pays. Nous ne sommes pas Suisses, mais français c’est à dire dix fois plus nombreux que le pays des banquiers internationaux qui font la richesse de ce petit pays mais pour combien de temps encore ?


                          • Cochonouh Cochonouh 5 octobre 2006 01:16

                            Pour une fois qu’on ne parle pas de l’islam...


                            • gigi432 (---.---.101.8) 5 octobre 2006 11:31

                              1°) Ne pas voter au premier tour pour les candidats ayant soutenu le oui à la constitution européenne

                              >> exit pour sarkosy, villepin, chirac, dsk, marie-sego, hollande

                              2°) Ne voter en aucun cas pour un candidat qui voudrait modifier la loi de 1905 . La laïcité est dans un péril tellement imminent ( le rapport Machelon , Sarközy etc... ) qu’il faut que les citoyens s’unissent contre cette menace .

                              >> exit pour sarkosy (2x), villepin, chirac, dsk, marie-sego, hollande

                              3°) Ne voter que pour les candidats ayant soutenu sans ambigüité la liberté d’expression dans l’affaire des caricatures de Mahomet ou l’affaire Redeker( fuire comme la peste les candidats faisant des déclarations molles du genre : je suis pour la liberté d’expression , mais ... )

                              >> exit pour sarkosy (3x), villepin, chirac, dsk, marie-sego, hollande

                              Mêmes vos plus pires cauchemars ne sont rien par rapport à ce que nous prépare Sarko. Sarkosy est un être ambitieux qui ne reculera devant rien pour prendre le pouvoir et laissera la france en lambeaux. Le pire ennemi de la droite, c’est Sarkosy. Cet homme n’a aucune morale et aucune convictions, c’est un pure opportuniste. Il bouffe à tous les rateliers. Qu’à donc fait Sarkosy ? rien, que de la merde, que des opérations qui ont foirées :

                              - il fout la merde dans son gouvernement, ne respecte aucune institutions et se prend pour le président de la république (balade aux US ...). Soit il est ministre et reste dans son rôle, soit il se casse du gouvernement.

                              - CFCM, on a vu le résultat. Les frères musulmans rodent ...

                              - le nettoyage au karcher (fort en gueule, mais on va vu le résultat ou ce branlot a pris la peur de sa vie). Remarque : vous avez vu, il en a rien eu a foutre des CRS qui devaient avec moderation se prendre des machines à laver sur la tronche.

                              - rapport machelon, les mosquées financées par vous et moi

                              - pro-constitution européenne

                              - discrimination positive, ou à compétences égales, donner du boulot aux non-blancs en priorité

                              - squat de cachan (beurk, on jette pas des gens avec des enfants en bas age, dans la rue comme de la merde)

                              - campagne avec des glandus du showbizz (oh eh, sarko, la politique, c’est pas strass et paillettes !!!!)

                              Ce mec est pro tout ce qui peut lui rapporter des voix. Vous avez confiance en un mec qui se balade avec des centaines de caméras ??? c’est comme ca qu’on fait de la politique ???

                              Et vous vous voulez lui confier le pays ? AU SECOURRRRRSSS !!!! -(( -((


                              • Internaute (---.---.4.62) 6 octobre 2006 13:35

                                Vôtre grille de lecture est incomplète mais elle contient l’essentiel qui est la création de richesse. En effet, il ne sert à rien de promettre un « avenir radieux » quand les caisses sont vides. Sans budget, les retraites vont baisser, les soins médicaux devenir de plus en plus médiocre et le coût de la vie augmenter. L’Etat n’admet pas d’être pauvre. Par conséquent il compense sa pauvreté en créant de la monnaie ou de l’endettement ce qui se traduit par une baisse générale du niveau de vie mais lui permet entre-temps d’annoncer qu’il a financé ceci ou cela.

                                Le premier point est de limiter l’hémorragie. La France perd des emplois depuis 1974 à cause du dérapage de la politique européenne vers un mondialisme suicidaire. Il faut ré-affirmer la préférence communautaire abandonnée par Bruxelles et constituer un bloc économique européen en limitant les importations au strict nécessaire et en laissant les PME reconstruire le tissus industriel et ré-occuper les marchés. Que nos entreprisent jouent dans le tier-monde pour prendre des parts de marché aux chinois c’est trés bien mais ceci N’ENRICHIT EN RIEN la France. Si le prix à payer pour leur succès commercial est la porte ouverte à la concurrence déloyale au sein des marchés européens alors nous perdons tout, notre richesse et nos emplois. Cela n’a aucune importance que Renault ne vende plus une seule auto dans le tiers-monde ou que SEB soit viré du marché indien.

                                Le deuxième point est le contrôle des populations. Lorsque nous laissons la porte ouverte à l’immigration alors même que 95% d’entre eux ne viennent pas pour travailler nous créons un trou noir où s’en vont nos richesses et duquel n’en sort aucune. Il est évident que le financement de chambres d’hôtels, de HLM, de RMI ou la construction de mosquées pour des gens qui n’ont rien à faire chez nous enlève des moyens pour d’autres causes comme le salaire des professeurs ou la recherche. Les milliards que nous coûte l’immigration sont une saignée qui grève tout enrichissement du pays.

                                Comme vous dite un candidat n’a pas à dicter des mesures trop précises mais apporter aux électeurs un espoir basé sur une ligne de conduite simple et solide. Le PS et l’UMP nous baratinent avec des « valeurs », paroles creuses qui flattent nos consciences - solidarité, égalité, lutte contre la discriminiation, liberté de ... etc , toutes choses qui ne font pas bouillir la marmite et où l’électeur mettra ce qu’il veut. La seule valeur qui manque à leur liste est le bien-être de nos enfants.

                                Sur les deux points essentiels que je viens de citer ils ne proposent absolument rien. Seul Le Pen montre qu’il a la volonté d’aller dans la bonne direction.


                                • gilles gilles 17 octobre 2006 18:32

                                  Je ne partage pas entièrement votre analyse, un candidat comme jean-pierre CHEVENEMENT est sans doute le seul à demander le contrôle de la banque centrale européenne et la lutte contre le capitalisme boursier dont bénéficient en premier lieu les capitalistes anglo saxons du fait qu’ils contrôlent toutes nos multi nationales (Cac 40 et toutes les autres au niveau européen) la défense de l’emploi au niveau européen (40% de pénétration commerciale contre 15% aux USA et moins de 10% au Japon) est une priorité pour l’ensemble du monde salarial de notre continent. Le contrôle des flux migratoires n’est réaliste qu’avec la mise en place d’une politique d’aide économique en Afrique suceptible de rendre un véritable avenir à toutes ces population. je ne pense pas qu’il s’agit du programme du FN, ne limiter le contrôle des flux qu’aux conséquences est aussi illusoire que de retenir l’eau d’un fleuve avec ses mains.


                                • Antoine G. (---.---.72.17) 9 octobre 2006 17:44

                                  Voilà un petit soldat de l UMP qui tente de nous faire passer le programme de son parti pour une analyse scientifique poussée. Je peux tout aussi bien vous donner quelques pistes de réflexions pour choisir son candidat :

                                  - l efficacité : si X se présente comme pouvant résoudre un problème, disons l insécurité, il est normal que X soit jugé sur son bilan. On part d une situation A pour arriver à une situation B. Si la situation s est dégradée on peut dire que X n a pas atteint son objectif. Désigner des coupables ne peut en rien inverser la tendance car là encore si il faut 5 ans pour les trouver c est très faible en terme d efficacité (sans parler de la pertinence de ces désignations)

                                  - la responsabilité : si une majorité X est au pouvoir il lui faut assumer son bilan. Il ne sert à rien de dire que tous les problèmes viennent des décisions prises par la majorité précédente. Car en plus de l irresponsabilité cela met en lumière l inefficacité des mesures prises par la majorité X pour réparer les erreurs qu elle dénonce (si tant est que les décisions prises par la majorité précédente soient des erreurs). Si elle ne le fait pas en 12 ans il ne sert à rien d attendre encore 5 ans de plus.

                                  - comparer les résultats : il ne s agit pas d une simple question de chiffres car il faut encore pondérer ces chiffres par la situation dans laquelle ils sont obtenus. On peut dire qu un gouvernement précédent a eu des bons résultats car la situation internationale était favorable (il y a avait une forte croissance internationale ou américaine). On peut aussi affirmer que dans pareil situation un gouvernement actuel ferait pareil. Mais quand les critères définis pour faire ce genre d affirmation sont réunis alors on peut faire une comparaison : et là on se rend compte que le gouvernement précédent avait réussi à résorber le chômage de manière plus efficace, que la croissance française était bien supérieure, que les déficits n étaient pas si importants)

                                  - la précision et la cohérence : on peut affirmer que les prélèvements obligatoires sont une plaie pour les entreprises et les consommateurs et qu il faut donc les baisser contrairement à ce qu on fait les gouvernements précédents. Mais il faut rester précis dans la mise en place de ces idées. Si on voit les prélèvements obligatoires des entreprises augmenter dans le nouveau budget on est en droit de s interroger. Bien sû cela peut provenir du fait que les entreprises ont vu leurs bénéfices augmenter mais cela n enlève rien au fait qu on leur prélève plus de richesses. Pareil pour les particuliers : les prélèvements obligatoires ne sont pas uniquements l impôt sur le revenu mais aussi les impôts locaux. Si l impôt sur le revenu baisse pour certaines catégories mais que toutes les autres composantes des prélèvements obligatoires augmentent ce qui conduit à une augmnetation de fait des prélèvements obligatoires le ministre de l économie ne peut pas dire que ces prélèvements baissent en faisant un raccourci prélèvements obligatoires= impôt sur le revenu. Il faut expliquer que les lois de décentralisation sont à l origine de l augmentation des prélèvements obligatoires et assumer jusqu au bout ses choix (voir le critère responsabilité)

                                  Cette liste n est pas exhaustive mais elle a le mérite, à mon avis, de contrebalancer un peu les arguments très partisans de l auteur


                                  • gilles gilles 17 octobre 2006 19:23

                                    il est curieux que le simple fait de poser des questions ou des problèmes qui peuvent déranger nous condamne à être qualifié de tel ou tel parti. En mathématiques l’énoncé d’un problème n’est ni de droite ou de gauche. En politique il en va de même, seule une analyse la plus objective possible des faits permet ensuite d’étayer des programmes réalistes.La conduite du changement ou de l’adaptation nécessaire de notre pays, avec le fait de rendre un avenir aux 10 millions de Français qui en sont exclus aujourd’hui passera inévitablement par cette prise de conscience. pour traiter avec efficacité un patient, il faut d’abod identifier les causes de la maladie et ensuite prescrire une médication qui n’ait pas pour résultat de l’achever mais de le guérir.


                                  • Héloïm Sinclair 9 octobre 2006 23:40

                                    Sans revenir sur le contenu très peu objectif de l’article (orienté ? smiley), je relève juste un bon gros mensonge, concernant le passage sur l’aide à l’export :

                                    « La France ne dispose que d’un dispositif inadapté car piloté par la fonction publique qui, par éthique, s’oppose à aider le privé à s’enrichir. La conséquence est simple, alors que l’Allemagne accompagne près de 30 000 nouvelles PME à l’export, la Grande-Bretagne plus de 15 000, la France parvient à peine à 500 ».

                                    UBI France, ’Agence française pour le développement international des entreprises, et qui accompagne et aide des milleirs de PME à l’export est un EPIC, établissement public certe, mais un statut loin du fonctionnariat, et des méthodes dignes d’une multinationale, avec des relais dans tous les pays, un service d’intelligence économique, ... Et sur le nombre de 500, je ne sais pas où vous l’avez inventé, mais de source officielle, ce sont plus de 10 000 qui on été accompagnées.

                                    OK, 10 000, ce n’est sans doute pas assez, et l’on doit pouvoir faire mieux. Mais pour avancer dans le diagnostic partagé, pour bâtir de nouvelle solution en réponse aux besoins des entreprises, il faut être honnête et ne pas pratiquer le mensonge.


                                    • gilles gilles 17 octobre 2006 18:44

                                      Je cite des volumes annuels et non cumulés comme vous l’indiquez. Vous ne connaissez sans doute pas les rivalités entre les affaires étrangères, Bercy et les autres ministères. Ayant participé en son temps à la mise en place de ce parrainage à la française de nos PME vers l’export en tirant les enseignements des méthodes utilisées tant par l’Allemagne que la grande bretagne, l’Italie et plus encore le japon. j’affirme que tous les dispositifs mis en place depuis 15 ans avec beaucoup de retard sont toujours aussi inopérants. 50% de notre commerce extérieur est réalisé par les sociétés du CAC 40 (dont le capital est aujourd’hui contrôlé par des fonds de pension anglo saxons) 40% par environ 5000 entreprises de de 200 salariés et les 10% restant par un peu plus de 125 000 entreprises. les deux tiers de nos échanges s’effectuant avec le CEE et plus particulièrement l’Allemagne. 96% de nos entreprises comptent moins de 50 salariés et aucune ou presque sont accompagnées à l’export comme au japon ou en Allemagne.


                                    • michelp (---.---.97.63) 16 octobre 2006 12:14

                                      Triste débat, qui montre que nous les français nous ne savons pas tirer le leçons du passé, pour bâtir notre avenir, le seule candidat qui devrait être choisit serait celui qui sans périphrase saurait nous dire où et comment il compte conduire la France pendant les 5 ans de son mandat. Réforme des institutions, réduction de la dette, décentralisation (réelle)du pays, réformes de notre système éducatif, etc..et surtout relancer l’Europe en acceptant sans faux fuyants que nous perdions un peu de nos prérogatives (défense, politique extérieure). Nos politiques sont trop timoré, beaucoup connaissent les solutions, mais ils savent que pour êtres élus, ils ne peuvent le dire, alors nous ne sommes pas sortie du m.... actuel. Evitons donc la case en choisissant le moins néfaste.


                                      • gilles gilles 17 octobre 2006 18:46

                                        entièrement d’accord avec vous.


                                      • gilles gilles 17 avril 2008 23:28

                                        le vous invite à lire le "prince" de l’illustre florentin et vous comprendrez alors quel est le véritable but de la politique.

                                        Livre initiatique étudié avec toujours autant de plaisir par nos jeunes élèves de sciences politique


                                        • gilles gilles 27 août 2008 19:16

                                          en relisant les commentaires de cette fiche en aôut 2008, je constate que les Français ont fait un choix sans doute different des aspirations de certains.

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