2007 : comment choisir le meilleur candidat
Pour ne pas assister demain à l’impuissance structurelle de notre futur président en 2007, jugeons les candidats sur leur capacité à mettre en oeuvre leurs projets.
Vouloir certes mais surtout POUVOIR !
Les causes de la
victoire en 2007
Trop de candidats ou de partis axent leurs discours sur les conséquences de décisions déjà prises et non sur les causes réelles qui ont conduit le pays là où il se trouve.
L’économie française ne produit plus assez de richesses pour satisfaire les besoins légitimes des plus fragiles.
Constater une situation, dénoncer les injustices et la misère que vivent trop de nos concitoyens est insuffisant, et surtout inutile, si les causes qui ont conduit le pays où il se trouve ne sont pas identifiées afin d’être corrigées.
Sans incriminer la droite ou la gauche, cela n’a plus aucun sens aujourd’hui, car les décisions prises en leur temps répondaient à une situation qui a évolué depuis.
Le seul constat sur lequel tout le monde peut tomber d’accord, c’est de dire que le volume de richesses créées par la France est insuffisant.
Tous les programmes devront donc être analysés à partir de cette grille de lecture, car les mesures qui seront proposées par tous les candidats ne sont qu’une redistribution, la plus équitable possible, des richesses du pays.
Seul le candidat qui pourra expliquer, et surtout en donnant des arguments fondés et vérifiables, la manière d’accroître les « parts du gâteau » national sera digne d’être écouté. En effet, sans accroissement du gâteau, les plus faibles, qui n’ont déjà que des miettes, risqueront demain de ne plus avoir que leurs yeux pour pleurer.
Certaines mesures nécessiteront de longues années de mise en place pour donner à l’Etat la possibilité de jouer son rôle dans une répartition équitable des richesses, en revanche certaines mesures peuvent être prises immédiatement avec des effets immédiatement visibles.
Les décisions à prendre.
Comment réduire le nombre de fonctionnaires pour les faire passer de 25% de la population active à 15 ou 10% (mesure qui a été conduite par tous les pays occidentaux depuis quinze ans sauf la France) ?
Comment réorganiser l’Etat ?
Comment accompagner les porteurs de projets industriels innovants, seuls capables demain de créer les emplois protégés pour l’ensemble de nos salariés ?
Comment financer ces sociétés, non pas en finançant la recherche publique seulement, mais en créant, comme dans tous les autres pays anglo-saxons en particulier, des banques d’investissement qui n’existent pas en France ?
Comment retenir nos jeunes diplômés, alors que notre économie ne leur offre plus de postes de cadres en nombre suffisant, ce qui les conduit depuis dix ans à s’expatrier, aux USA en particulier (un million et demi) ?
L’export : comment accompagner les PME à l’export comme le font toutes les autres grandes nations occidentales ? La conquête des marchés à l’export a pour conséquence la création de 15 000 emplois pour un milliard d’euros vendus à l’étranger.
La France ne dispose que d’un dispositif inadapté car piloté par la fonction publique qui, par éthique, s’oppose à aider le privé à s’enrichir. La conséquence est simple, alors que l’Allemagne accompagne près de 30 000 nouvelles PME à l’export, la Grande-Bretagne plus de 15 000, la France parvient à peine à 500.
Comment augmenter les salaires ?
C’est par la relance tous azimuts de notre économie que dès demain nous serons capables non seulement de fournir un travail au plus grand nombre, mais aussi et surtout de fixer des salaires au niveau équivalent à ce que connaissent nos amis suisses, à savoir plus de 1500 à 2000 euros pour les emplois les moins qualifiés.
Constater que nous avons des problèmes est trop facile, même si près de dix millions de Français se trouvent dans une situation invivable, et surtout sans avenir.
Vouloir redistribuer l’existant sans comprendre qu’il est insuffisant est un mensonge électoral.
Pour pouvoir donner à chacun en fonction de ses besoins, il importe aujourd’hui de ne pas mentir au peuple, et d’indiquer clairement comment créer les richesses qui nous manquent et qui seront nécessaires dès demain pour conduire une politique sociale qu’appellent de leurs vœux tous les candidats.
C’est sur ce point, et lui seul, que les électeurs devront dans les urnes faire le choix de l’intelligence, et non seulement celui du cœur.
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