2012 : faire une Révolution politique !
Lorsque l'on veut faire une Révolution par les urnes et non par les armes, il y a deux conditions inévitables : être élu et que la mesure qui sera révolutionnaire soit applicable et appliqué. Aucun des principaux candidats qui veulent renverser la table, comme l'on dit, ne veut faire cette révolution par les armes - en tout cas c'est leur discours - il ne leur reste que les urnes. Et pour cela il faut être élu. A ce jour on peut dire selon ce qu'ils disent d'eux-mêmes et selon ce que nous pouvons observer il y a trois candidats qui se présentent comme tel par ordre alphabétique : Bayrou, Le Pen et Mélenchon. De chacun de ces candidats il y a au moins une proposition qui incarne cette volonté de tout renverser : le referendum de moralisation de la vie politique, la sortie de l'euro et le SMIC à 1 700 €. Il est évident qu'écrire ici sur Agoravox un tel article quand Mélenchon explose les scores est quelque peu provocatoire avec des soutiens zélés qui, comble de l'ironie, m'accusent d'être un fanboy décérébré, quand eux, évidemment sont d'une lucidité digne d'Elisabeth Tessier.
De ce que l'on voit il apparaît qu'aucun des trois ne puisse atteindre le second tour, et Bayrou est dans une passe assez difficile, c'est rien de le dire. Ce qu'il y a de certain aussi c'est que ni Le Pen, ni Mélenchon, que ce soit contre Sarkozy ou Hollande, ne peut gagner si elle ou il était présente ou présent au second tour. Ceci est une certitude et seul Bayrou peut gagner dans les deux cas de figure. Ce qui implique que se présenter à vouloir tout bousculer sans chance d'être élu au second tour est assez illusoire. Mais qu'importe faisons comme si chacun accédait au second tour et chacun pouvait être élu. Je sais bien que le double paradoxe de Bayrou est d'être haut dans les sondages d'appréciation et incapable de traduire ce fait en vote et qu'il est donné gagnant au second tour sans être en mesure d'y accéder, pour l'instant (nous demanderons à Cohn Bendit ce qu'il en pense puisqu'il nous a dit que Bayrou avait rencontré la Vierge, peut-être la rencontrera-t-il à nouveau et lui fera un ex voto afin qu'elle lui donne un coup de main).
En politique être simple c'est bien, être simpliste est néfaste. Et pour cela les slogans sont parfaits. On fait briller devant les yeux d'enfants gourmands et affamés un beau Kinder avec à l'intérieur un jouet, mais ce jouet n'est qu'un bout de plastic qui ne peut être plus gros que l'œuf, hors de prix et dans un emballage bien brillant avec des étoiles et des couleurs vives, qui le contient. Proposer une mesure irréaliste et irréalisable est de l'ordre de l'illusion et de la démagogie.
Le Pen et la sortie de l'euro :
Heureusement ce thème absurde, on le verra, ne prend pas. La majorité des Français veulent garder l'euro. L'argument de Le Pen, souveraineté, dévaluation compétitive, ne fonctionne pas quand l'Allemagne avec la même monnaie voit son inflation basse, le pouvoir d'achat exploser, son commerce extérieur à faire pâlir les dragons d'Asie. Dire que l'euro est le mal absolu et responsable de tous nos maux quand le Canada, l'Australie, quelques pays nordiques avec des monnaies différentes de l'euro ont subi des crises gravissimes, est une preuve que la monnaie n'est pas la cause mais un bouc émissaire. Toutes les preuves que ce discours culpabilisateur de l'euro est un mensonge grossier, car il n'y a pas que l'Allemagne, il y a la Belgique, le Luxembourg, l'Italie (pour le commerce extérieur) qui s'en sortent mieux que nous. Ceci étant posé, venons en à la proposition de quitter l'euro. Voilà donc une idée non simple mais simpliste dont l'analyse des conséquences n'a pas été faite, seulement sous un angle biaisé de la dévaluation compétitive. Peu importe pour eu que l'Argentine l'a fait et a mis plus de 20 ans à s'en remettre et sous le diktat du FMI.
Avant de voir avec un peu plus de détails les conséquences de la sortie de l'euro, une seule déclaration de Le Pen prouve son incompétence absolue et l'absurdité de sa proposition tant elle est ignorante de ce dont elle parle. Marine Le Pen a fait cette déclaration qui montre combien elle est démagogue (Le NouvelsObs) : « Ce que je veux, c'est que la valeur du nouveau franc se situe entre 0,9 et 1,15 dollar par rapport à la valeur de l'euro qui est aujourd'hui à 1,30 dollar », a-t-elle expliqué. « Cela se fera soit par une dépréciation automatique, soit par une dévaluation volontaire et politique », a-t-elle dit.
Voilà, c'est elle qui décide. Je veux que l'euro soit entre 0,9 et 1,15 dollar ! Extraordinaire ! Cette simple déclaration montre combien elle prend les Français pour des abrutis. La première remarque est qu'avec un tel écart entre 0,9 et 1,15 % - soit une différence de + 28 % entre la partie basse de la fourchette et la haute - il est tout à fait impossible de prévoir une politique économique. Imaginer un peu que votre baguette de pain évolue dans ces proportions ! Déjà que 0,5 point d'écart d'intérêt est une vague, 28 % est un tsunami. Ceux qui ne comprennent pas cette absurdité de la proposition de Le Pen soit le font exprès, soit sont de mauvaise foi. Le second point est tout aussi admirable, c'est le je veux. Où a-t-elle vu que c'est elle qui déciderait de la hauteur du franc ? Où a-telle vu que c'est un taux que fixe volontairement une nation occidentale ? Si la Chine peut se permettre de jouer sur sa monnaie c'est grâce aux gigantesques réserves de change qu'elle a et à sa puissance économique. Comment peut-on imaginer une seconde que la France isolée, avec son franc, dans la situation économique où elle se trouve aurait un millième des ressources financières qu'il faudrait pour jouer sur sa monnaie ? La France subirait le marché, c'est tout. Sans même aller plus loin on voit toute l'incompétence et la démagogie de Le Pen.
Allons dans le détail. Il semble que ceux qui prône la sortie d l'euro n'ont jamais exporté de leur vie et n'ont pas connu, alors, les pays qui nos entourent à l'époque des monnaies de l'époque.
Ils nous font un calcul simple : on sera compétitif car notre monnaie baissera. Point. Et cela suffit à convaincre certains. Foin de tout le reste. ZAlors parlons du reste.
Prenons pour exemple un exportateur de fruits et légumes français qui exporte toute sa production. Vous avez bien lu, toute sa production. La baisse de la nouvelle monnaie ne lui fera pas exporter un abricot de plus, une tomate de plus. Pas un, pas une. Il ne vendra pas un fruit, pas un légume de plus grâce à sa production qui est au taquet. Cela concerne donc déjà toutes les entreprises qui exportent tout ce qu'elles vendent. Ceci veut dire que la baisse des prix à l'export ne jouera pas de façon mathématique : baisse de 5 % entraînant une augmentation de 5 % des exportations d'une part pour ceux qui sont déjà au taquet, et ensuite car si certains clients joueront la baisse de prix d'autres conserveront leur clients habituels pour question de marque, de confiance, du fait que leurs propres clients peuvent être réfractaires aux changements, parce que d'autres fournisseurs feront aussi pareil etc. Donc on peut être certain que ce n'est pas 100 % d'effet à l'exportation, mais peut-être 20 % ou moins. En revanche cet exportateur, nous ne fabriquons pas de tracteurs, de machines agricoles, s'il a besoin de renouveler son matériel devra payer 20 % de plus son nouvel engin. Il devra payer ses transports de fruits vers l'étranger 10 % de plus (prix du pétrole oblige) il payera ses engrais plus chers, il payera le chauffage de ses serres s'il en a 20 % de plus. Globalement il aura des frais explosifs et se trouvera dans une situation détestable. Une chose alors est certaines toutes nos importations de matières premières, énergie explosèrent car il n'y a pas d'alternative à celles-ci, contrairement à nos expirations qui oint en face d'elles une alternative. Le taux d'intérêt de sen emprunts grimpera. Voilà pour lui les conséquences de la sortie de l'euro : frais en forte hausse, pas plus de vente, marge en baisse.
Prenons tous le producteurs, industriels qui font des petites ventes dans la zone euro aujourd'hui. Ce que semblent ignorer de façon hallucinante les défenseurs du franc c'est qu'avec ce franc nous retrouvons deux détails : le taux de change et les frais de change. Ces petits vendeurs vont se retrouver confrontés à ces deux plaies pour toute la zone euro :
- une incertitude du taux. Soit ils assument le risque et peuvent se retrouver avec de belles gamelles, soit ils prennent une assurance de taux de change. Les petits n'ont pas la possibilité d'acheter de la monnaie sur les marchés. Ils passent par leur banque et cela va leur coûter un pourcentage sur chaque échange monétaire.
- Ensuite il y a les frais de change. Ce qui paraît idyllique c'est un franc contre un dollar à 6,70 mais lorsque l'entreprise reçoit son paiement il est amputé de 1,5 % . Pire, pour les petites sommes il y a des frais fixes. Et voilà que toutes les petites ventes e moins de 5 € ou de 30 francs seront impossibles. Si une entreprise fait 50 % de son CA en petites ventes dans la zone, elle coule tout simplement. Elle perd immédiatement ces ventes-là à cause du coût des frais de change. Non seulement la baisse compétitive est amputé des tous le serais afférents (taux de change et sa couverture et frais de change) ce qui codifie substantiellement les calculs simplistes 30 % de dévaluation donnât en réalité moins de 25 % et si les calcules sont fondés sur 30 % ils font une erreur de 17 %, une paille !, mais en plus toutes les petites ventes sont éliminées de facto. Beau résultat !
Ce n'est pas tout. Il y aura pour commencer des frais directs et indirects et durables immédiats qui plomberont la France :
- rachat par la France de tous les billets et pièces à notre effigie
- création d'une nouvelle monnaie. Voilà quelques milliards partis en fumée. On en a bien besoin
- toutes les administrations, toutes les entreprises devront revoir jeter toute leur ancienne documentation, leurs anciens tarifs, les fiches de payes, les remboursements de sécu, les indemnités de chômages etc : pollution, gaspillage, cout immense et devront tout réimprimer en francs : gaspillage, pollution, coût immense. Tous les services devront être réorganiser : paye, compta. Ne pensons même pas aux banques, aux compagnies d'assurances, aux compagnies de transports, aux artisans et commerçants etc. Tous les logiciels devront être remis à jour : coût pour les entreprise et les administrations, désorganisation durable, coût de cette désorganisation. Les entreprises qui n'exportent qu'en zone euro vont être confrontées non seulement à ce surcoût tant d'impression que commercial pour expliquer, pour renvoyer les nouveaux tarifs, pour modifier les conditions de vente. Certains clients devant la difficulté nouvelle : conditions changées, travailler dans une autre monnaie, choisiront un fournisseur équivalent à moindres soucis car il e voudront pas s'embêter avec les taux de change, avec des virements dans une autre monnaie. Certaines entreprises auront en plus de ce surcoût brutal celui à long terme d'engager une personne de plus ou de surcharger de travail ceux qui s'occupent de l'export. Et tous ceux qui n'ont jamais été confrontés archange car n'avaient que des clients zone euro par facilité vont devoir affronter des soucis dont ils ignoraient tout.
En plus tous nos approvisionnement vont exploser en coût, donc une inflation immédiate apparaîtra avec baisse en conséquence du pouvoir d'achat.
Ceci démontre l'absurdité de la sortie de l'euro et comme quoi le simplisme a de beaux jours devant lui. On propose en l'air une idée lumineuse qui en fait attire comme les papillons qui s'y brûlent les ailes. C'est démagogique et même monstrueux de simplisme et d'irréflexion. Ce n'est que de l'idéologie à but électoral.
Mélenchon et son SMIC à 1 700 €
En matière démagogique et simplisme, lui aussi se pose là. Oh, les mélenchonistes nous ont bien prouvé, selon eux, que l'on pouvait payer le SMIC à 1 700 €. Mais voilà le monde n'est pas aussi simple, tel des vases communicants, et lorsque l'on propose quelque chose il faut aller au bout des conséquences de ce que l'on propose. En effet tous les calculs faits ignorent tant de choses et tant de conséquences et tant d'injustices.
En France il n'y a pas que des salariés. Il y a des chômeurs, des retraités, des libéraux. Les oublier ce n'est pas bien, mais je vais y revenir.
On nous dit pas de problème pour financer les 1 700 €. Ah bon ? Petit oubli. Oh pas grand chose. Lorsque l'on passe de 1 100 à 1 700 € il y a tous ceux qui se situent entre 1 100 et 1 700. Tous ceux-là il faudra aussi les augmenter. Oubliés ? Tien donc. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Sans être injuste il faudra bien aussi augmenter tous ceux qui se situent entre 1 700 et disons les autres jusqu'à 2 500 €. On n'est pas un riche à 2 500 € par mois, ce n'est pas Mélenchon qui gagne un peu plus qui va me contredire. Faisons le sacrifice de tous ceux qui sont au-dessus de 2 500 € qui ne seront pas augmentés. Tant pis pour eux si ceux qui gagnaient 1 800 € vont gagner autant qu'eux, même s'ils n'ont ni le même travail, ni les mêmes responsabilités, ni peut-être la même charge de travail. Donc on crée des disparités très importantes de traitement mais en plus on multiplie la charge non telle qu'elle est présentée par Mélenchon, mais par sans doute 3 ce qui sera bien moins aisé à trouver et encore moins dans le long terme.
Passons à quelques autres injustices. Une infirmière libérale, une petite, sans grade, qui avec 50 à 60 heures par semaine gagne 1 700 € net. Tout d'un coup elle se trouve confronter à ceux qui font 35 heures et gagnent autant qu'elle. Elle elle bosse des heures et des heures pour cette rémunération. On lui dit, tant pis pour toi. C'est comme ça. Et c'est pareil pour tout les libéraux de petites rémunérations qui ne gagnent qu'à l'acte.
Mais ce n'est pas tout. Il faudra donc revaloriser tous les salaires liés au SMIC : apprenti par exemple. Que va-t-il en être d'un artisan qui a deux compagnons et un apprenti ? Selon les métiers le salaires représente entre 40 et 65 % du prix de vente. Il devra donc augmenter brutalement ses prix entre 20 et 30 %. Et ses clients ne sont certainement pas tous ceux qui sont smicads et augmentés. Ce sont souvent les autres les classes moyennes qui elles n'auront pas été augmentées et qui n'auront pas les 20 % de plus de pouvoir d'achat nécessaires. Que font-elle faire devant cette hausse de prix ? Quatre solutions : faire faire quand même les travaux (immédiatement, ou plus tard, ou de moindre importance), ne pas les faire faire, les faire faire au noir, utiliser un auto-entrepreneur dont l'ensemble des Français payeront les charges sociales. En tout cas pour un pourcentage très élevé de petits artisans c'est la catastrophe.
En résumé : une vue courte de cette augmentation ne permet absolument pas ni d'appréhender les coûts divers engendrés par cette mesure, ni d'en trouver le financement pérenne, créera des injustices flagrantes et déstabilisera de façon certaine, prolongée et catastrophique l'artisanat et le commerce avec peu de salariés. L'équation on peut payer et cela augmentera le pouvoir d'achat est faux. On ne peut pas car cela concerne non seulement les SMICARDS mais tous ceux qui se situent entre le SMIC et 2 5000 €, cela aura des répercutions néfastes sur les artisans car ce ne sont pas les SMICARDS qui sont leurs premiers et principaux clients donc cette augmentation de pouvoir d'achat n'aura aucune influence sur leur clientèle, cela est injuste vis-à-vis des autres catégories libérales de petite envergure, cela sera injuste vis-à-vis des chômeurs et des retraités (ou alors on va aussi augmenter toutes les retraites des SMICARDS et tous ceux qui ont eu des salaires jusqu'à 2 500 €, et les indemnités de chômeurs : qui payera ces dizaines et dizaines de milliards à sortir en plus chaque année). Cette proposition est simpliste et de la plus pure démagogie. Dire qu'avec 1 000 € par mois la vie est difficile c'est vrai. Oublier dans le même temps qu'il y a les allocations familiales, les allocations logements et d'autres aides, n'est pas très honnête. Qu'il faille faire en sorte que chacun vive dignement est une certitude. Cette proposition ne permet rien de tout cela, c'est de la poudre aux yeux.
Voici donc deux révolutionnaires qui proposent une idée chacun, idée simpliste, illusoire et démagogique.
Bayrou et son referendum de moralisation de la vie politique
Si renverser la table c'est bouleverser la vie politique et ses habitudes de façon diamétrale et définitive, cela est bien l'idée qu'il faut. Pour qu'une idée soit révolutionnaire il faut qu'elle puisse s'appliquer, sinon ce n'est qu'une chimère. En proposant un referendum, Bayrou propose une idée qui sera appliquée. Elle n'aura pas besoin de discussion, de négociation, de passer par une assemblée rétive qui n'a jamais voté les lois qui étaient nécessaires. Souvenez-vous de la loi d'amnistie votée en cœur par le PS et le RPR. Les députés se sont auto-amnistiés ! La seule possibilité et le choix du peuple. Le seul de tous les candidats qui propose un événement qui peut se réaliser s'il est élu est Bayrou. Il ne s'agit pas là de faire rêver, de dire on le fera, comme toutes les promesses des candidats, promesses qui ne sont jamais tenues telle la parité, telle celle du non cumul de mandat. Depuis combien de temps le PS en parle ? Pourquoi sous Jospin cela n'a-t-il pas été mis en place ? Et pourquoi non plus sous Chirac, ni sous Sarkozy ? Pourquoi ont-ils tous augmenté le nombre de députés ? Pourquoi la parité n'est-elle pas effective ?
En proposant un referendum Bayrou s'impose et s'oblige à ce que celui-ci soit mis en place. Il est inconcevable qu'élu ce referendum n'ait pas lieu. De ce fait ceci est la seule réelle révolution qui bouleversera le paysage politique et la manière de faire la politique. Il propose :
- Reconnaissance du vote blanc
- Proportionnelle
- Réduction du nombre des députés à 400 et des sénateurs
- Présence obligatoire pour les votes qui deviennent publics
- Interdiction du cumul des mandats pour les députés et limité pour les sénateurs
- Interdiction pendent dix ans pour un homme politique condamné pour corruption de se représenter à quelque élection que ce soit
- Suppression des micro-partis
- Ministre de la justice rendu indépendant du pouvoir par une confirmation de la nomination par une majorité des deux tiers de l'Assemblée et responsabilité devant celle-ci
- Loi d'indépendance de la presse
- Parité effective
- Loi sur le conflit d'intérêt
Ceci sera donc effectif le premier jour des élections législatives et ce referendum acquis, voté par le peuple, c'est, là, une véritable révolution démocratique. C'est, là, une véritable révolution car applicable, appliqué et qui bouleversera le paysage politique français par la proportionnelle, par le vote blanc, par le vote obligatoirement personnel des députés et public, par l'indépendance de la justice et des media. Oui ça c'est une véritable révolution et non une illusion démagogique.
Il nous reste quatre semaines pour nous débarrasser de ce pouvoir. Souvenons-nous à chaque instant de cette campagne qu'Eric Woerth a été mis deux fois en examen dont une pour recel de financement illégal de parti ce qui est une forte suspicion de l'illégalité de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et donc l'illégalité de son élection. Trouvez aussi ici la vraie timeline de Sarkozy (journal Facebook) Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible. Et votez en conscience après avoir lu ce livre des méfaits du clan Sarkozy Le Sarkozyland et ses méfaits(epub) ou Le Sarkozyland et ses méfaits(issuu)
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l'affaire Facebook
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- l'affaire Dexia près de 12 milliards d'euros de pertes
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation, la protection du fils Pierrot, son rapatriement d'Odessa
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos, celle de la déclaration de patrimoine …
- l’affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- l’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les 12 000 € de frais de bouche par jour, chaque jour, la baisse des œuvres sociales de l'Elysée passées de 300 000 € en 2006 à 165 000 en 2010
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
- la possible affaire Clara Bruni
- l'affaire Facebook
Vignette
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