Bonjour à tous,
@Imohtep, j’ai bien lu votre article de
soutien à François Bayrou et que je qualifierai de partial., amors
que j’apprécie vos autres articles.
En effet, je recherche dans toutes les
interventions, programmes des candidats, les propositions chiffrées
(en recettes et dépenses) afin d’en déterminer la faisabilité
compte renu des contraintes socio-économiques, financières,
politiques et sutout européennes avec le fameux TSCG (Traité sur la
Stabilité, la Croissance et la Gouvernance économique et monétaire
européenne), incluant le Two et Six Pack et lié au MES (Mécanisme
Européen de Stabilité), devant être ratifié par le Parlement
Français et surtout sans référendum.
Mais
le plus grave, pour la plupart des candidats, dont Mr Bayrou, il
s’agit de diminuer la Dette afin de respecter cette stupide règle
d’or , les exigences du Conseil, de la Commission Européenne et des
acteurs financiers.
Si ce
TSCG est ratifié, nos Lois de Finances (Budgets) devront être
soumises à l’approbation des instances européennes avant d’être
votées par notre parlement.
Un
petit rappel : la règle d’or de Maastricht s’est fondée sur
une dette publique maximale de 60% du PIB, un déficit annuel
inférieur ou égal à 3% du PIB et avec un taux de
croissance de 5% à l’époque
Mais
on compare pommes et poires, dans le sens où la dette est le cumul
des soldes des emprunts antérieurs et ceux de l’année X majoré des
intérêts mais dont les maturités (échéances) sont différentes
(1 mois, 6 mois, 1 an à 10 ans) mais rapportée à un PIB annuel.
Autrement
dit, pour un ménage, il s’agirait de faire le rapport entre le solde
de toutes ses dettes crédits,....) restant dûes (K+Int) avec son
revenu annuel pour déterminer son taux d’endettement..
Là,
il y a comme un malaise !!!
Comme
d’autres candidats, Mr Bayrou ne proposera pas un référendum sur
le TSCG, ni par conséquent une profonde réforme démocratique de la
gouvernance européenne. Pour s’en
convaincre, il suffit de voir ses votes (non-inscrit) lors :
du Traité
de Lisbonne
du Traité
MES (pas de vote, perdu dans les couloirs de l’assemblée
nationale ?)
Aujourd’hui, l’Espagne tombe à son
tour et ne pourra être sauvée, même avec l’aide du MES, les plans
d’austérité car sa situation
est bien plus grave
que ce qui est présenté par les médias se voulant rassurants.
De plus, le plan de restructuration de
la dette grecque (PSI)
n’a fait que retarder l’échéance sans rien résoudre
Il n’y a pas de crise de l’Euro, mais
une crise systémique des banques et institutions financières