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Accueil du site > Tribune Libre > (3/4) Aux sources juives de l’antisémitisme (le Talmud introverti - (...)

(3/4) Aux sources juives de l’antisémitisme (le Talmud introverti - l’austérité judaïque - les philosophes - les disputations…)

​Précédemment on a vu la détermination de la nation juive à s’opposer à toute forme de judéo-christianisme avec ces motifs ; "L’antijudaïsme motivé de Luther- L’exception judéo-chrétienne des Eglises paléochrétiennes et celles messianiques d'aujourd'hui - Les juifs Massorti, l’antichristianisme des rabbins - Les effets du Talmud - L’usure …"

Seule une juxtaposition des populations juives sera possible longtemps auprès de toutes les autres. Causes et témoignages ; « L’interprétation judaïque de la loi dans les nations d’accueil - La perception des juifs par des esprits éclairés - Les disputations des conflits pas toujours théologiques - Les communautés claustrées - L’âge d’or sans fruits d’Al-Andalus - L’antichristianisme des ultras à Jérusalem et ailleurs »

  • S'agissant des textes juifs

Le Talmud composé au fil des siècles par les rabbins est un guide existentiel pour les juifs avec ses prescriptions comportementales qui encadrent leur vie, une praxis. Un juif doit respecter ses directives du quotidien s’il veut respecter Dieu, la spiritualité juive arrive après l’observance d’une législation talmudique narcissique et misanthrope, conditions de survie pour des communautés minoritaires exilées. Produit par des générations de rabbins au fil des siècles, le Talmud contient d’inévitables divergences d’opinions. Molé « issu de sang israélite » (converti), rappellera aux assemblées de notables juifs convoquées par Napoléon l'opportunisme de ces « lois qui ont été imposées aux individus de votre religion… ont varié par toute la terre. L'intérêt du moment les a souvent dictées… » Elles ont conduit à une dialectique singulière, le pilpoul, pour tenter de réconcilier des propos rabbiniques contradictoires, contourner les incohérences des textes anciens et les interprétations divergentes qui s’en suivirent. Une situation connue des musulmans pour les mêmes motifs. Première femme imame en France, Kahina Bahloul rappelait que « l’évolution historique de l’islam s’est constituée sans clergé ni organisation pyramidale comme dans l’église catholique … avec des états du Golfe et leurs moyens financiers qui imposent leurs doctrines, salafiste … » Des écritures sans clergé pour homogénéiser leurs messages.

Certains passages méritent attention pour comprendre l’aversion ancienne de la communauté juive envers les chrétiens qui persiste encore ici et là (1). Au XVe s. des conversos (juifs convertis), contribueront à dévoiler les ignominies contenues dans les textes juifs. Théologien et connaisseur du Talmud Jerónimo de Santa Fe dénoncera « … une liste de paroles qui devaient être effacées du Talmud car portant atteinte à l'honneur du christianisme ».

Dans son livre « le Talmud démasqué », le prêtre Pranaitis (1892), dévoilait encore « de fausses citations du Talmud destinées à faire croire que les juifs ne considéreraient pas les non-juifs comme des êtres humains et qu'il recèlerait des passages blasphématoires envers Jésus-Christ et outrageants envers les chrétiens ». Si le prêtre a pu être emporté par son antijudaïsme, d'autres sources de la même veine l'attestent, malgré des traductions du Talmud longtemps confidentielles et incomplètes. En 1554, « …une bulle papale autorisait les Juifs à posséder des livres hébraïques, à condition qu’ils ne continssent aucun passage offensant. En 1559, quelque 11000 livres hébraïques sacrés furent saisis à Crémone, et brûlés publiquement ». Il était difficile de laisser faire des hôtes offensants.

Comme on l’a vu précédemment, le Talmud composite foisonne tout au long de ses milliers de pages de règles et d’interdits à propos des non-juifs. Ses règles conditionnent la vie de la nation juive et l’isole des valeurs partagées ailleurs dans les nations qui l’accueillent. Au IVe s. une prière était récitée quotidiennement le Birka ha-minim avec des imprécations contre les judéo-chrétiens « … les nazoréens sont haïs par les juifs… ils prononcent trois fois par jour des jurons sur eux … Que Dieu maudisse les nazoréens… »

  • Le Talmud, pour un judaïsme introverti.

Recueil de codes comportementaux avant Jésus, le Talmud évoluera pour apprendre aux juifs à se démarquer des chrétiens (idolâtres) et des autres (goym). Pour sanctuariser le document, au XIIe s. Maïmonide décrétera renégat celui qui changerait une lettre du Talmud qu’il savait pourtant empli de contradictions et d’incompréhensions. A première lecture on pouvait penser que les maîtres du Talmud avaient raconté des fables auxquelles ils croyaient et auxquelles il fallait croire parce que c’était dans le Talmud. D’autres expliqueront qu’il devait « être analysé de manière dialectique pour découvrir des choses merveilleuses ». Au VIIIe s. près de la moitié des juifs délaisseront le Talmud.

Considérant cette complexité, les femmes juives seront préservées de son étude par des rabbins soucieux de conserver aux seuls hommes l’interprétation des textes. A la question « Une femme peut-elle étudier le Talmud au même titre qu’un homme ? » le rav Sadin répondait (2023) : « … l’étude du Talmud par des femmes est très souvent une attitude féministe qui essaie de poser l’équivalence et le même degré de nature entre l’homme et la femme. C’est quelque chose importé du christianisme et de l’Occident qui est une destruction du féminin et du masculin… Suite de son argumentaire en (2). Le rabbin Yosef Dov Soloveitchik considérait lui qu’entre l’homme et la femme il y a une limite au-delà de laquelle il y a quelque chose d’incompréhensible dans l’autre.

Une lecture attentive journalière des milliers de pages qui composent un Talmud nécessiterait plusieurs années. Pour remédier aux interprétations nécessaires et à ses contradictions, Maïmonide produira un recueil de 14 livres le « Mishné Torah », un substitut aux textes juifs ; « C'est pourquoi j'ai appelé ce code Mishné Torah, car si l'on commence à lire la Torah écrite, et qu'on lit ceci ensuite, on saura toute la Loi orale, et il n'y aura pas besoin d'autre livre entre eux (Talmud) ». Il en conservera le sectarisme (3) à l’égard des non-juifs « tu n’auras pas le droit de te soumettre à un étranger, qui ne serait pas ton frère ». Un caractère qui subsiste chez les juifs ultras orthodoxes (voir plus bas les hassidiques de New-York).

Lors du colloque parisien "Quel judaïsme pour demain" à propos de l’extinction en cours du judaïsme en Europe avec Jacques Attali et le rabbin Adin Steinstalz, le regretté Josy Eisenberg soulignait cette intransigeance rabbinique toujours vivace, obstacle à son ouverture et à son renouvellement il disait : « Les barrières ethniques juives demeurent fortes, pendant une grande partie de l'histoire d'Israël, les juifs séfarades et mizrahi ont été sous-représentés de façon disproportionnée au sein du gouvernement… les Juifs ashkénazes continuent de dominer les institutions publiques ...  » L’histoire récente des Falashas, ces juifs éthiopiens admis difficilement à la nationalité israélienne et qui restent en marge de la société est douloureuse. Le scandale des injections de contraceptifs administrés à l’insu des femmes Falashas qui aura fait baisser de 50% les naissances, marque d’une pierre sombre la xénophobie persistante de ces juifs extrémistes israéliens. Ils ont oublié que Tharbis la seconde femme de Moïse (ou la première dans le livre des Nombres) était Koushite (Yémen).

Le prosélytisme rabbinique possible moteur d’une ouverture à l’autre, n’a eu ni conquistadors ni missionnaires sauf en des temps très anciens (3) comme l'explique l’historien israélien Shlomo Sand pour les Khazars, peuple indo-européen converti, ancêtres des ashkénazes (juifs d’Europe Centrale). La conversion au judaïsme des rois d’Himyar (Yémen) Abü Karib et Yüsuf ne fait plus de doute non plus. 

  • L’austérité judaïque condamne aussi de nombreuses formes d’expression artistique.

Sculpture, peinture, musique, littérature, architecture… autant de sujets qui ont rapproché les hommes sauf des juifs, jamais, comme le constatera le judéophile Malraux  qui sera affligé en découvrant tard le vide culturel de la nation juive « nulle chanson de geste n’accompagne la tradition d’Israël », et se prendra à imaginer, accablé, « Napoléon sans portraits… Alexandre sans statues » … Ainsi ni à Venise, ni à Florence, ni à Tolède ni à Prague ni à Jérusalem, des foyers judaïques pourtant persistants, ne se trouvent de traces remarquables d’une expression artistique juive qui aurait pu les rapprocher des non juifs. Elles restent inexistantes jusqu’au XIXe s. lorsque des juifs assimilés s’émanciperont de leurs interdictions religieuses de représenter des êtres vivants. Le musée d’art et d’histoire juive à Paris ou l'exposition "Juifs d'Orient 2023 (*) " organisée par l'Institut du monde arabe révèlent crûment ce vide artistique. Avicenne y sera représenté sans nous dire pourquoi, l'expression d'un manque ? Les magnifiques synagogues de Florence et de Rome s'élèveront au XIXe s. en puisant leur inspiration architecturale dans le creuset des autres nations, byzantine, romaine avec des architectes principalement non juifs. La nation juive épiphyte s’est maintenue sans nourrir sa culture de celles des autres.

Traversant les époques et les territoires, les juifs ont suscité la curiosité des intellectuels qui ont davantage rendu compte de leurs sentiments ou de leurs observations distantes, qu’ils nous ont expliqué cette nation absconse.

Jean DUCRET, observateur du judaïsme et de ses règles (voir son cours « Philosophie et droits de l’Homme »), tente une comparaison de cette notion fondamentale pour un rapprochement, la fraternité, selon qu’elle est juive ou chrétienne et distingue des conceptions qui s’égrènent dans les textes religieux. A l’œcuménicité chrétienne « … conception totalement révolutionnaire quant à l’intensité de l’amour qu’elle exige … et le devoir d’aide et d’assistance à tout homme qu’elle impose », il oppose « …l’ethnocentrisme judaïque …l’universalité est absente : la fraternité ne va pas au-delà des hébreux qui ont conclu une alliance avec Dieu et le prochain qui est le membre de la même famille et non l’être humain en général », un trait repris en Islam.

Rousseau souligne avec pertinence le séparatisme constant du peuple juif dans ses « Fragments Politiques » ; "Sion détruite n’a point perdu les siens, ils se conservent, ils multiplient, s’étendent par tout le monde et se reconnaissent toujours, ils se mêlent chez tous les peuples et ne s’y confondent jamais avec ses traditions...sans chef…". Dans « l’Emile » il souligne les motifs de sa suspicion ; "Je ne croirai jamais avoir bien entendu les raisons des juifs, qu’ils n’aient un État libre, des écoles, des universités, où ils puissent parler et disputer sans risque. Alors seulement nous pourrons savoir ce qu’ils ont à dire". Le temps lui a donné raison. Il serait instruit aujourd’hui par ce qui se dit et se fait à Jérusalem (1) sous l’impulsion de certains fervents décomplexés de l’orthodoxie judaïque.

Quant aux écrits de Voltaire à propos des juifs dans la version originale du Dictionnaire philosophique de 1764, ils lui ont valu de quelques-uns à la rancune tenace, une pétition en 2018 qui voulait son éviction du Panthéon pour l’arrivée de Simone Weil. Cela suffit-il à expliquer pourquoi « …les versions actuelles sont prudemment expurgées  » ? L’aseptisation des textes de Voltaire doit-elle s’imposer au commun des lecteurs qui seraient incapables de distinction en lisant les mots de Voltaire d’alors qui n'ont plus cours ? Les lire ou en parler ne permet-il pas aussi d'en juger ? Probablement a-t-il été outré quand il écrit que « Le Toledos Jeschut (sic) est le plus ancien écrit juif qui nous ait été transmis contre notre religion. C’est une Vie de Jésus-Christ toute contraire à nos saints Évangiles… », comme l’évêque de Glocester, « Tous les sages s’accordent à penser que la législation des Juifs les rendait nécessairement les ennemis des nations. » Voltaire et Katell Berthelot (CNRS) se rejoignent, elle qui soulignait dans son étude citée précédemment (1/4) le caractère misanthrope du peuple juif dès le IIe s. av JC ; « ... Il est donc constant que leur loi les rendait nécessairement les ennemis du genre humain."

  • Au Moyen-Age, des confrontations entre chrétiens et juifs nous éclairent avec des conflits explicites.

Les disputations expriment les différents idéologiques abondants qui se sont répandus au fil des siècles entre chrétiens (ou juifs érudits connaisseurs du Talmud convertis au christianisme) et juifs, à propos de certaines assertions comme celle controversée, de « Jésus fils de Marie coiffeuse pour dame … ».

Une disputation célèbre sur fond de procès du Talmud conduite par Nicolas Donin juif hébraïsant converti et connaisseur du Talmud qui avait instruit les catholiques de l’antichristianisme qu'il contenait. Elle se conclura avec Saint-Louis en 1242 par un autodafé des Talmud à Paris et trouvera un rebondissement révélateur huit siècles plus tard. La flamme de cet antichristianisme persistant se révélait encore en 2019 avec le rabbin Aviner à Jérusalem qui y a vu « …le châtiment divin venu punir l’autodafé du Talmud, au cours duquel des charrettes entières de textes juifs avaient été brûlés par les prêtres catholiques français… ».

 

 "le feu à Notre-Dame de Paris un châtiment de l’autodafé du XIIIe s."

Shlomo Aviner rappelle que le « christianisme est notre ennemi numéro un à travers l’histoire. On a tenté de nous convertir que ce soit par la parole ou par la force, nous avons été les victimes de l’Inquisition menée contre nous, on a brûlé des Talmud, il y a eu des expulsions, des pogroms. L’antisémitisme occidental est né de la haine des ‘assassins de Dieu’. Tout cela a aussi eu un rôle dans la Shoah  ». Il aura réussi à scandaliser aussi des religieux israéliens. L’épisode aurait été opportun pour faire interdire en Israël cet antichristianisme, comme l’antisémitisme en France. Un pas impossible à Jérusalem comme on le verra plus loin.

  •  Des textes religieux qui enferment les communautés.

Malgré des cohabitations parfois longues et des périodes d’ententes fructueuses, la présence du peuple juif dans de nombreux pays, n'a pas été suivie d'une assimilation car contraire à sa doctrine asociale. Diderot dans son Encyclopédie explique cet isolationnisme par l’effet des ordonnances hébraïques qui « prescrivent de vivre ensemble … de ne point s'allier aux étrangers, de se marier entre - eux… les lient plus étroitement, …les séparent des autres hommes…". Napoléon évoquera " … une nation à part, dont la secte ne se mêle à aucune autre " (cf 4/4)

Si les relations avec les chrétiens n’ont pas su construire de pièces communes dans la maison d'Abraham, celles avec les musulmans non plus.

Pourtant la Jérusalem sépharade de Tolède était une opportunité. La plus grande communauté juive d’Espagne a démontré que l’influence juive ne se diffusait pas dans les sociétés où elle s’insérait et se développait, encadrée par sa doctrine talmudique sans autres porosités que celles nécessaires (5). Certains y revendiquent une présence dès le premier siècle. Après avoir fait appel aux musulmans pour s’épargner la conversion au christianisme dont les menaçaient les Wisigoths, ils se sont accommodés pendant huit siècles de la domination musulmane. Une dizaine de synagogues s’éparpillaient dans la ville avant la Reconquista, il n’en subsiste que deux, dont celle discrète mais à voir du Tránsito, avec son quartier juif qui en 820 aurait été cerné d’un mur (volonté ou contrainte ?) disparu aujourd’hui.

L'historien Richard Ayoun montre aussi comment les communautés profiteront les unes des autres avec des influences limitées. Sa vision lyrique de l’existence au XIe s. « … d’une civilisation (?) séfarade vivant en symbiose avec la civilisation ambiante pendant un âge d’or … qui a duré trois quarts de siècle », passera sur l'arrivée des Almohades vers 1150 qui feront fuir Maïmonide à l'âge de vingt-deux ans après s'être converti à l'islam. Il recommandera aux juifs dont la grande majorité restera, de se convertir de bouche mais pas de cœur, et donc justifiera une Inquisition qui poursuivait les faux convertis appelés « marranes » (porc). Ils inspireront les judensau, ces sculptures ornant des églises en Allemagne principalement où ils vivaient nombreux, représentant des juifs associés à des truies.

Judensau 

Il n’existait pas non plus de culture, de morale, de civilisation judéo-islamique dans l’Al-Andalus médiévale.

Ainsi le judaïsme diasporisé tenu par son ossature talmudique n'a pas produit une nation rayonnante malgré la persistance de ses communautés. Sous le joug de leurs hôtes elle n’a pas pu ni voulu diffuser son particularisme. Rambam (Maïmonide) considérait que pour entrer en contact avec les idolâtres (chrétiens) il n’y avait que deux moyens ; « la guerre ou l’admonestation et l’éducation ». Il ne pourra ni l’un ni l’autre. Conformément à la prophétie (Exode) ? 

  • Juifs et chrétiens… où en sommes-nous ?

L’Eglise catholique attendra Vatican II en 1965 et sa déclaration Nostra aetate pour réviser ses positions et « … déplorer les haines, les persécutions et les manifestations d’antisémitisme  ». Par ces quelques phrases elle rompt avec cette période du déicide attribuée au peuple juif dans son entier depuis la mort du Christ, en l’imputant aux seuls juifs de Jérusalem d’alors. Plus récemment, le Vatican a rassuré les rabbins de Jérusalem sur la volonté des chrétiens de ne plus chercher à convertir les juifs, préalable selon l’Apocalypse de Saint-Jean, à la parousie (retour du Christ), pendant que des juifs cherchent à convertir des français.

Cette proclamation pourrait être moins anodine qu’il n’y paraît si l’on en juge par les vives réactions provoquées par Véronique Lévy sœur de BHL juive convertie au christianisme (cf. son entretien avec Elkabbach). Celle-ci lui confiait que la conversion au christianisme est « l’accomplissement absolu d’un juif ». Il lui répondait redouter de cette conversion « la fin du peuple de Moïse… qui le ferait disparaître pire que d’autres ont essayé de le faire ». Avant eux après une vision du Christ dans la grande synagogue de Rome le jour de Yom kippour, le Grand-rabbin de Rome Israël Zoller et sa femme se convertiront au christianisme. Ces épisodes illustrent la crainte de la conversion pour certains juifs, une hypothétique soumission conséquence d’une prophétie (Isaïe) « … le peuple aîné obéira au plus jeune  », ou la persistance d’une nation égocentrique ancrée dans certaines consciences ? Comme d’innombrables juifs au cours des siècles, Gad Elmaleh juif berbère comme Saint-Augustin, voulait devenir Jean-Marie par son baptême, comme Aron Lustiger devenu Jean-Marie et cardinal Lustiger.

Sans envisager la conversion, pour Pierre Birnbaum (2007) dans « L'Aigle et la Synagogue. Napoléon, les Juifs et l'État  », l’assimilation voulue par Napoléon a conduit à « l’abdication de la nationalité juive (et) constitue une sorte de suicide à l’échelle nationale  ». Loin du conseil d’Ambroise de Milan « Si tu vas à Rome vis comme on y vit », il regrette une nation juive supranationale, en droit d’exister au sein d’autres nations avec ses propres règles et de s’exonérer de toute redevance contraire. Pierre Birnbaum n’a pas envisagé qu’à côté de cette nation juive hors sol, il devrait en admettre d’autres, chrétienne, musulmane… La République serait alors conduite par les prérogatives de chacune ? Une exigence impossible pour les juifs israéliens qui la refuse de leurs compatriotes israéliens palestiniens non juifs. Pierre Birnbaum voudrait pour ses coreligionnaires ce qu’ils refusent aux autres.

A New-York, Londres … la communauté juive hassidique a démontré un refus d’obéissance à sa nation d'accueil en se distinguant des autres citoyens. Au plus fort de la période COVID, 7000 ultras détestables ont bravé l’interdiction de sortir et à fortiori de se réunir, pour participer au mariage du fils d’un rabbin, une révélation supplémentaire des limites de leur intégration, et une démonstration de l’interprétation par les rabbins de la « dina demalkhouta dina - la loi du royaume (où ils vivent qui) est la loi (des juifs) ». Les juifs karaïtes se méfiaient du Talmud des rabbins et de ses contradictions.

D’où la question d’un juif à propos des lois non respectées par les religieux et la réponse du rabbin Kvod Harav ; « Les lois adoptées par l’assemblée nationale du pays où l’on réside ont pour but de préserver l’ordre public et la bonne entente. Nous avons l’obligation de les respecter à la lettre. Voir Choul’han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 369, halakha 11. »

Une instruction qui sera bafouée sans vergogne, avec ces ultras provocateurs.

Mariage hassidique à New-York pendant la période COVID.

De nombreux exemples démontrent le refus de juifs et rabbins de respecter les lois dans les pays où ils ne se sont toujours pas assimilés, autant d’obstacles juifs à la lutte contre l’antisémitisme. D’autres ultras ont fini par être chassés de San Juan La Laguna au Guatemala (2014) quelques années après leur arrivée, pour avoir voulu imposer leurs mœurs sectaires à la population locale.

Les manifestations nombreuses de l'antichristianisme restent prégnantes. Les remerciements de Golda Meir, Ben Gourion, Einstein… à Pie XII pour ce qu’il avait fait pour les juifs, ont été remplacés par un acharnement (6) contre ce Pape par de nombreux juifs avec le film Amen. Les enquêtes de Gary Krupp ou les interventions de Serge Klarsfeld qui partageaient l'avis de Golda Meir ont été ignorées par ceux qui ont trouvé là un motif fourbe sur fond d’antichristianisme pour condamner un Pape et son Église. 

Pour Jean-Paul II : « Nous devons travailler ensemble pour construire un avenir dans lequel il n’y aura plus ni antijudaïsme parmi les chrétiens ni antichristianisme parmi les Juifs ». Si la fin de l’antisémitisme devait dépendre de la fin de l’antichristianisme latent chez les juifs de Jérusalem alors le chemin serait long. Le grand Rabbin Kaplan avait pourtant reconnu les efforts accomplis par les catholiques, en en prenant acte dans un projet resté lettre morte, probablement parce qu’il n’avait pas convaincu certains extrémistes à Jérusalem. Et pour cause. Pendant Pourim importante fête juive d'origine biblique instituée par les rabbins, on lit Parachat Zakhor qui rappelle aux juifs "l’obligation d’anéantir le peuple maléfique d’Amalek" le petit-fils d’Isaïe dont se réclament les chrétiens. Une haine antichrétienne millénaire sur laquelle il devait être difficile de revenir, surtout pour quelques-uns. Le Point International dénonçait ces néonazis hébreux qui remplacent le signe + de l'addition par un T à l'envers et crachent sur des chrétiens comme aujourd’hui encore. Un dialogue récent (2022) avec un juif converti témoigne en quelques mots de l’aversion profonde que ce converti apaisé provoque chez un rabbin ; « un juif converti au christianisme est un malade s’il pense que sa maladie est une chose saine c’est le signe que sa maladie est plus aigüe et demande à être soignée avec un traitement aussitôt que possible… si vous pensez être en bonne santé c’est le signe que vous êtes encore plus malade… (3mn dévastatrices) ». 

On a vu jusqu'à aujourd'hui le rôle des rabbins dans le monde juif. Au fil des siècles ils ont maintenu d'une poigne serrée les communautés avec leurs dérives sectaires qu'ils perpétuent pour beaucoup. Moshe Aumann plus amène saura t-il leur montrer le chemin de l'entente avec sa publication " l’Association de Chrétiens et Juifs en Israël" ?

Un espoir à entretenir.

 

 

 (1) Les manifestations du racisme antichrétien actuel de juifs en Israël persistent (Incendie criminel dans l'abbaye de la Dormition.) « Mgr Giacinto-Boulos Morcuzzo a exprimé ses inquiétudes devant ces événements contre la présence chrétienne en Terre Sainte ». 

- RFI 04/2023 : "...L’Eglise orthodoxe grecque de la ville sainte, dénonce les entraves « autoritaires » de l’Etat hébreu, aux célébrations de Pâques. Ce samedi, cette communauté organise la cérémonie « du feu sacré », dans la basilique du Saint-Sépulcre. Problème, la police israélienne limite drastiquement le nombre de fidèles, qui pourront y accéder. La raison officielle ? La sécurité. Mais cette décision ne passe pas. Elle est vécue comme une nouvelle persécution, car elle intervient à la suite de nombreuses violences commises par des juifs extrémistes contre les chrétiens, depuis le début de l’année..."

- Le Figaro "À Jérusalem, des chrétiens victimes de crachats de la part de juifs orthodoxes" France 24 ajoute ; « une pratique répandue au sein de la communauté juive orthodoxe et qualifiée de "vieille tradition juive" par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir »

- Aleteia dénonce la volonté d'expulsion des chrétiens de Jérusalem : « Une société immobilière israélienne a entamé des travaux sur un terrain appartenant à l'Église arménienne, dans la vieille ville de Jérusalem. La communauté arménienne dénonce une politique d’expropriation visant à amenuiser sa présence depuis 16 siècles dans cette partie de la ville. »

Si en Europe on déplore les déprédations dans les cimetières juifs, en Israël les cimetières chrétiens sont fracassés depuis des dizaines d'années. 

Le cimetière du monastère salésien de Beit Gemal vandalisé

Un autre cimetière vandalisé à Bethléem ; les inscriptions en hébreu disent « Mort aux Arabes », ceux-ci étaient chrétiens.

 

(2) … Il y a des clés spirituelles pour les femmes et des clés spirituelles pour les hommes. (à propos de la Torah il énonce que…) la femme va vouloir affirmer une maîtrise masculine de la Torah qui en réalité va être une destruction de sa spiritualité. J’ai tout de suite vu qu’il y avait des problèmes chez les femmes qui pratiquaient le Talmud… celles qui se limitent à la Torah ouvrent des perspectives exceptionnelles qui sont en elles... la Torah c’est la science de la différence… il y a une approche divine pour un homme de la Torah et une autre pour une femme… si on les mélange on n’est plus dans la Torah, on est dans le douteux, on peut aller voir un psychanalyste. Certaines femmes entreprennent des démarches intellectuelles mais c’est pour masquer en réalité un problème beaucoup plus trivial des rapports père-mère ou à son identité juive. Je n’ai jamais rencontré une femme qui ait été intéressée de grandir spirituellement qui avait une exigence d’affirmation… ça n’existe pas. Une femme qui veut grandir spirituellement elle a l’humilité d’écouter la tradition ancestrale d’Israël qui donne les clés initiatiques comment une femme et un homme doivent grandir dans la lumière divine. »

(3) Une secte se caractérise par la nécessité pour ses adeptes de subordonner ses libertés individuelles à la législation du groupe enseignée par son gourou. Les dissidents s’exposent à l’exclusion, les rabbins pratiqueront le herem.

(4) Du prosélytisme judaïque ; - « Revue de l’histoire des religions » (Duchaud, Dhorme et Puech) « …l’existence de la religion Karaïte (courant du judaïsme) chez les Coumans, successeurs des Khazars … ». Ils citent d’autres études avec « …les karaïtes descendants des Khazars  » convertis vers 740.

- Dans son livre « KUZARI », Juda Hallévi (rabbin à Tolède au XIe s.) témoigne ; « …je me suis rappelé ce que j’ai entendu des arguments développés par le Rabbin qui se trouvait auprès du roi des Khazars qui s’est converti à la religion juive, il y a environ quatre cents ans aujourd’hui. L’événement, relaté dans les livres d’histoire, est bien attesté. » 

- Paolo La Spisa dans « Les versions arabes du Martyre de Saint Aréthas », à propos des guerres judéo-chrétiennes sudarabiques (VIe s.) « … une politique de prosélytisme du judaïsme bien au-delà de ses zones d'expansion traditionnellement connues ».

(5) « … la doctrine talmudique sans autres porosités que celles nécessaires. » Un contraste avec l’histoire de cette colonie juive polythéiste d’Eléphantine qui avaient réussi un syncrétisme judéo-égyptien.

(6) Avec le film Amen ses promoteurs juifs ont repris la pièce controversée de Rolf Hochhuth. Le gouvernement allemand et Helmut Kohl s’excuseront auprès du Vatican pour avoir autorisé la pièce qui sera ensuite interdite en Allemagne, en Autriche … « PIE XII « PAPE D'HITLER », REMPART ANTICOMMUNISTE OU TÊTE DE TURC DE L’ANTICHRISTIANISME


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21 réactions à cet article    


  • Sirius S. Lampion 22 janvier 11:07

    "Pour Winston Churchill, les juifs étaient « en partie responsables » de l’hostilité à leur égard"

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    • Sirius S. Lampion 22 janvier 11:37

      @S. Lampion

      cela dit, c’est un peu une tautologie, comme si on disait que le chat est à l’origine de la réaction allergique produite par son poil. S’il n’y avait pas de chat, forcément qu’il n’y aurait pas cette forme de pathologie.


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 janvier 13:40

      @S. Lampion
      En connaissance de cause chacun ne peut que partager l’opinion de Churchill qui aurait pu déclencher les 4 dossiers proposés sur AV.
       
      En l’occurrence il s’agit ici de comprendre la co-responsabilite juive à cet impossible judéo-christianisme que taisent ceux qui médiatisent « l’histoire de l’antisémitisme »

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2022/06/une-histoire-de-l-antisemitisme-engagee.html
       
      L’acharnement suspect contre Pie XII peut être vu aussi comme la résurgence juive d’un antichristianisme entretenu.

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2021/01/archives-du-vatican.pie-xii-pape-d-hitler-rempart-anticommuniste-ou-tete-de-turc-de-l-antichristianisme.html 


    • Clocel Clocel 22 janvier 11:22

      Pour Roger Dommergue, l’antisémitisme est dans le juif.


      • L'apostilleur L’apostilleur 22 janvier 14:22

        @Clocel
        L’approche de Dommergue relève d’un bon sens qui n’est pas souvent repris par ses coreligionnaires.
        Depuis quelques temps un slogan émerge dans la communauté juive ; « l’antisémitisme c’est le problème des non-juifs », notamment par la rabbine médiatique Horvilleur.
        On essaiera d’en comprendre le sens dans un autre papier.


      • Clocel Clocel 22 janvier 14:31

        @L’apostilleur

        Dégainons Sartre alors : « C’est l’antisémite qui fait le juif. »

        Je ne suis pas loin de le penser, je pense que les juifs ont plus de considération pour les antisémites que pour ceux qui seraient tentés de les assimiler à vulgum pecus.

        Ils se donnent tant de mal pour rester à la marge.


      • L'apostilleur L’apostilleur 22 janvier 17:30

        @Clocel
         « C’est l’antisémite qui fait le juif. »
        Oui, c’était bien vu.
        Pour lui le juif se construit avec le regard de l’autre. Une réalité que lui dénie aujourd’hui Horvilleur en reconnaissant qu’elle ne sait pas ce qu’est un juif.
        Elle dit ne pas savoir non plus ce qu’est l’antisémitisme.
        Sartre avait tout compris. Un aveu.


      • pasglop 22 janvier 12:11

        Il existe une théorie selon laquelle Staline aurait été le « déclencheur » de la création de l’état d’Israël.

        Lors du vote à l’ONU en 47, il aurait fait pression sur les nouveaux états satellites d’Europe de l’est pour approuver la création d’Israël, lequel vote requérait une majorité des 2/3 (résultat final : 2/3 + 3 voix).

        Son but ultime aurait été l’évacuation forcée des Anglais, qu’il ne supportait pas, de toute la Palestine.


        • Sirius S. Lampion 22 janvier 13:16

          @pasglop

          Pour comprendre cette position, il faut aller au-delà des apparences et intégrer la notion de « pragmatisme » en politique (Realpolitik, si vous préférez) dans une stratégie globale.

          L’objectif des soviétique était de chasser les Britanniques de Palestine pour saper leur influence au Moyen-Orient qui battait déjà de l’aile.

          Les États-Unis avaient d’ailleurs exactement le même objectif, mais c’était pour prendre la relève du Royaume-Uni qui avait quelques difficultés dans ses colonies, en Inde et ailleurs, et consolider l’hégémonie qu’ils étaient en train de construire. Ces deux positions étant compatibles dans leur mise en œuvre, cela s’est traduit par le soutien de Moscou et de Washington au plan de partage onusien de la Palestine.

          Et cette stratégie de Moscou et de Washington a réussi au-delà de leurs espérances. L’échec du Royaume-Uni en Palestine a entraîné son déclin progressif dans toute la région, de la révolution des Officiers libres en Égypte en 1952 au renversement de la monarchie à Bagdad en 1958 et le retrait du golfe Arabo-Persique achevé en 1971.

          Mais en fait, ce repli obligé a davantage profité aux États-Unis qu’à l’Union soviétique, et Truman, dès les années 1950, a mis sur pied un système de «  défense » occidental, de la Déclaration tripartite du 25 mai 1950 au Pacte de Bagdad du 24 février 1955.

          Staline, lui, n’a recueilli quasiment aucun fruit de son pari sur Israël. Mauvaise pioche.


        • pasglop 23 janvier 12:05

          @S. Lampion
          Justement, alors que le colonialisme anglais commençait à reculer partout, l’ingénuité de Staline vis à vis de son « allié » pour la circonstance est déroutant dans la mesure où on peut penser qu’il n’était quand même pas naïf au point de croire qu’Israël allait devenir une « république socialiste ».
          Ou alors il avait déjà perdu la main et sa haine des Anglais a pris le pas sur le reste.



          • L'apostilleur L’apostilleur 22 janvier 17:34

            @Jonas

            Intéressante rétrospective.


          • Lynwec 22 janvier 14:39

            Mais pourquoi nous ? Pourquoioooii ? Qu’est-ce qu’on leur a fait ?

            Ben voilà... La première chose à faire, c’est de se poser la question... Et de formuler une vraie et honnête réponse, pas un joker à répétition ...

            Les persécutions à la tête du client, ça ne tient que dans les romans (et la presse de milliardaires)...

            L’humain moyen veut la tranquillité, le garde-manger plein et sa famille au chaud... Il ne court pas sans raison, une torche à la main, une hache dans l’autre, après d’autres gens...

            Alors...Faut commencer par là...


            • Et hop ! Et hop ! 22 janvier 15:36

              @Lynwec

              Ils disent en Europe que l’antisémitisme vient du christianisme, mais depuis l’Antiquité ils ont provoqué la même animadversion chez les Égyptiens, les Syriens, les Grecs, les Romains, les Indiens, les Chinois, les Arabes, les Africains, les Japonais, qui ne sont pourtant pas chrétiens.

              Ceci dit, ils n’ont pas été plus victimes que d’autres, les Français ont dû subir l’hostilité des Ligures, des Cletes, des Romains, des Vandales, des Goths, des Francs, des Huns, des Maures, des Vikings, des Anglais, des Barbaresques, des Anglais, des Prussiens, des Juifs, de Allemands, des Américains, des Juifs,.. L’expulsion d’un peuple nomade est l’équivalent de l’invasion d’un peuple sédentaire, nous aussi on a été chassé de pays où on s’était installés : de Chine, du québec, d’Algérie, d’Indochine, de Madagascar, d’Afrique,.. la différence avec eux c’est qu’on ne ressasse pas pendant des siècles de la rancune contre tous les peuples de la Terre. Notre histoire n’est pas victimaire, elle est glorieuse.

              Les Juifs sont comme les Roms, ils ne comprennent vraiment pas pourquoi partout où ils s’installent, les populations deviennent hostiles, en les accusant (faussement) d’être sales, de s’installer sur des propriétés privées, de laisser des détritus partout, de voler de l’eau, du courant, du cuivre, des poules, des enfants, de cambrioler les maisons, de faire du recel. 


            • Lynwec 22 janvier 17:34

              @Lynwec

              Rantanplan n’aime pas qu’on se pose des questions... La dernière fois qu’il a essayé, il en a oublié sa gamelle, et Averell l’a becquetée... On ne l’y reprendra pas...


            • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 22 janvier 15:11

              heu .. ils vont encore morfler  ? ^^


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 23 janvier 15:55
                et donc justifiera une Inquisition qui poursuivait les faux convertis
                En vertu du fameux précepte :« aimez-vous les uns-les-autres », sans doute.


                • Lynwec 23 janvier 16:31

                  @Opposition contrôlée

                  Il y a longtemps, à cette époque, que les autorités religieuses ayant créé l’Inquisition, s’étaient largement écartées du précepte que vous citez...

                  La relation n’a donc aucun sens... L’inquisition n’était qu’un instrument de pouvoir (et accessoirement l’occasion pour les plus tordus, du genre de ceux qui vont de nos jours dans les tunnels de la Cabale, d’assouvir leurs fantasmes en tous genres...)



                • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 24 janvier 14:53

                  en Israël les cimetières chrétiens sont fracassés depuis des dizaines d’années. 

                  Les cimetières musulmans aussi.


                  • L'apostilleur L’apostilleur 24 janvier 17:25

                    @Opposition contrôlée
                    Ces profanateurs sont la lie de leur société. 
                    Dans le centre de Prague le cimetière juif avec ses pierres tombales à touche- touche concentrées depuis des siècles dans un périmètre trop petit, n’a jamais été profané.
                    Signe d’un temps révolu quand toutes les communautés respectaient ces lieux.

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