8 000 esséniens arrivent en Gaule, 4000 à Bibracte, 4000 à Gergovie, bien avant qu’arrive César
Et c'est certainement bien plus que 8000. Je cite l'historien juif Flavius Josèphe :
Cependant, même après la retraite de ses alliés, le reste de la multitude ne voulut pas traiter : ils poursuivirent sans relâche la guerre contre Alexandre Jannée, qui enfin, après en avoir tué un très grand nombre, refoula les survivants dans la ville de Bémésélis ; il s'en empara et emmena les défenseurs enchaînés à Jérusalem. L'excès de sa fureur porta sa cruauté jusqu’au sacrilège. Il fit mettre en croix au milieu de la ville huit cents des captifs et égorger sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants ; lui-même contemplait ce spectacle en buvant, étendu parmi ses concubines. Le peuple fut saisi d'une terreur si forte que huit mille Juifs, de la faction hostile, s'enfuirent, la nuit suivante, du territoire de la Judée ; leur exil ne finit qu'avec la mort d'Alexandre. Quand il eut par de tels forfaits tardivement et à grand-peine assuré la tranquillité du royaume, il posa les armes. (Flavius Josèphe, guerre des Juifs, I, IV, 6, site de Philippe Remacle, de la traduction de René Harmand)...
Dans mon raisonnement militaire, j'identifie Bémésélis, alias Béthomé, alias Bethulie, à la ville de Bethsaïde, au pied de la montagne de Gamala. Longtemps ignorée, sa localisation est aujourd'hui prouvée par des fouilles archéologiques qui s'y font. La prise de la ville par le roi hasmonéen de Judée, Alexandre Jannée, eut lieu en - 86.
Dans mon dernier article, "Les évangiles sont des textes cryptés..." je disais que les évangiles, notamment Marc, l'évoquaient en termes voilés en y faisant intervenir un Jésus né pourtant bien plus tard... prophétiquement en -7 dans le Livre de Jacques... apparu publiquement vers l'an 30 dans l'évangile de Jean. Problème ou no problème ?
Mon décryptage de l'évangile de Marc (traduction Tresmontant) :
et après qu'il a été donné iôhanan
alors il est venu ieschoua en galilée
et il a crié l'heureuse annonce du règne de dieu (Mc 1.14)
Mon interprétation. Après l'emprisonnement de Jean-Baptiste et la répression qui s'est abattue sur sa communauté essénienne du sud, Jésus (esprit) se manifeste en Galilée, proclamant une société, non seulement de justice mais aussi d'amour.
et il est passé au bord de la mer de la galilée
et il a vu schiméôn et andréas
le frère de schiméôn
ils étaient en train de jeter leurs filets dans la mer
car c'étaient des pêcheurs
et il leur a dit ieschoua, venez derrière moi (Mc 1. 16-17)
Mon interprétation. Passant au bord de la mer de Galilée, Jésus voit, jetant leurs filets, Simon (des Esséniens de Bethsaïde/Gamala) et André (des disciples de Jean qui les avaient rejoints depuis la Judée (cf Jean I, 40-41). Et il leur dit : "suivez-moi !" Ces esséniens qui pêchent sont des prêcheurs qui parcourent la Galilée en portant une bonne parole, alors que leurs concitoyens restent dans leurs maisons. Ce sont des opposants peut-être des exclus qui parcourent la contrée avec un "André" venu de Judée en renfort.
et il a vu iaaqôb
le [fils] de zebad-iah [zebad-iahou]
et iôhanan son frère
et eux aussi [ils étaient] dans la barque
et ils étaient en train de raccommoder les filets
et alors voici qu'il les a appelés (Mc 1. 19-20)
Mon interprétation. Dans la barque (de la révolution), Jésus voit Jacob, fils de Zébédée (troupe militaire royale de Judée) et Jean, son frère (les esséniens du Sud d'autour de la mer Morte), qui réparent leurs filets. Comme il n'y a pas de poissons dans la mer Morte, ils ne pêchent pas... et ils le suivent. Situation de guerre classique, l'armée du roi judéen Jannée, partie de Jérusalem, fait mouvement (en barques, je ne sais pas) et rejoint les "partisans" de Galilée avant d'attaquer en force Bethsaïde.
et ils sont entrés à kephar-nahoum
et voici qu'au [jour du] schabbat
et il est entré dans la maison de réunion
et il s'est mis à enseigner (Mc 1, 21)...
Mon interprétation. Les troupes judéennes du roi Jannée et ses partisans de Galilée s'emparent de la ville de Capharnaüm. Leurs rabbins prennent possession de la synagogue. Ils y enseignent le peuple sur la nécessité de changer la société en réformant un judaïsme ancien sclérosé.
et voici qu'il y avait dans leur maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et il s'est mis à crier et il a dit quoi à nous et à toi ieschoua ha-nôtzeri
est-ce que tu es venu pour nous détruire je sais qui tu es le saint de dieu
et alors il a crié contre lui et il l'a menacé ieschoua et il a dit tais-toi et sors de lui
et alors il l'a jeté à terre l'esprit impur
et il a crié avec une grande voix et il est sorti de lui et ils ont été épouvantés tous (Mc 1, 23-27)...
... la belle-mère de schiméôn... était couchée ; elle avait la fièvre (Mc 1, 30)
Mon interprétation. Bien que dans le paragraphe qui suit, je commence par la dernière ligne. Comme dans Matthieu, 8, 14-15, il faut comprendre que la communauté essénienne Simon est mariée, pour ainsi dire, à la ville de Bethsaïde. Bethsaïde étant fille de la Galilée, la Galilée est donc la belle-mère de Simon ; c'est elle qui a la fièvre. Pourquoi la Galilée a-t-elle la fièvre ? parce que, bien qu'ayant reçu l'esprit de justice, elle n'a pas encore reçu l'esprit d'amour. Esprit de justice, esprit d'amour mais aussi esprit de pureté, Jésus incarne tout cela, même si violence il faut. Ainsi s'explique, dans ce paragraphe, la violence de Jésus contre les impurs.
et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion |
Mon interprétation. C'est là qu'il s'agit de bien comprendre. Les Simon et André qui habitent les maisons de Bethsaïde sont des esséniens, les premiers, natifs de Galilée, les seconds, natifs de Judée. Les Simon et André qui jettent leurs filets sont des opposants, chassés ou partis des dites maisons. Ils ont "vu" le Jésus de Jean au bord du lac ; ils "l'ont entendu" ; ils l'ont suivi ". Ils s'emparent de la ville avec l'appui des esséniens venus de Judée, Jean, et des troupes juives de Jannée, Jacob. Il s'agit là d'une opération de guerre tout à fait classique. Que ce soit au temps de Jannée ou après, le fait est là : les évangiles ont bien évoqué la prise de Bethsaïde mais ils n'ont pas fait mention des 800 crucifiés. Pourquoi ?
Réponse possible : parce que les quatre évangiles sont "la Parole" des esséniens réformateurs d'autour de la mer Morte qui portent la bonne nouvelle de s'aimer les uns les autres et que les 800 crucifiés sont des esséniens de Galilée revenus de l'exil de Babylone, hostiles à toute réforme. Jean étant le nom-symbole des premiers, Simon, alias Simon Pierre, étant le nom-symbole des seconds.
Ces esséniens d'autour de la mer Morte ont-ils réussi à convaincre les esséniens de Bethsaïde de la nécessité d'une réforme ? La réponse est "non !". Triste constat, les quatre évangiles disent que Pierre a renié quatre fois leur "Jésus" (Jean 13, 38, Marc 8, 32-33, Luc 22, 34 et 54-62, Matthieu 26, 69-75).
Quatre reniements, sauf, peut-être, en 48, lorsque Tibère Alexandre fit crucifier Simon et Jacques, fils de Judas de Gamala. Le conseil essénien de Bethsaïde se serait-il enfin décidé à monter sur la croix pour proclamer et défendre les valeurs d'un judaïsme menacé par la montée du paganisme romain ?
Flavius Josèphe parle de 8000 Juifs de la faction rivale qui s'enfuirent de Judée. Il veut probablement dire par là qu'il n'y avait pas que les esséniens dans les "révolutionnaires". Essénien dans sa jeunesse, hostile aux pharisiens, Flavius Josèphe, le renégat, brouille manifestement les pistes. Ma certitude est que les plus nombreux à s'exiler furent, en toute logique, les esséniens vaincus de Bethsaïde, Simon, et qu'ils s'exilèrent en Gaule.
Dans mon étude sur les esséniens - Histoire du Christ, tome I, livre III - j'utilise le terme "essénien" car c'est celui par lequel les auteurs anciens semblent les avoir désignés et situés. Se considérant comme saints et pieux, ils n'avaient nul besoin de se désigner autrement que Juifs, mais Juifs d'une nouvelle alliance, celle que fonda, en Israël, au Nord, en lui donnant son nom, le grand prêtre Simon, mort en 195 avant JC - Maître de Justice selon moi - dont j'ai mis en évidence les textes fondateurs, je cite : Le texte de ben Sira n'est pas, contrairement aux apparences, un quelconque écrit d'un bon père de famille ; il s'agit d'un texte officiel pour le peuple, en quelque sorte un manuel de bonne conduite. Les autres documents de Qoumrân et ceux qui s'y rattachent sont des textes officiels pour ceux qui ont choisi de s'engager dans l'ordre d'une Nouvelle Alliance. Pour ces hommes, volontaires jusqu'au sacrifice, l'éloge de la beauté féminine n'avait rien à faire dans leurs règlements. Sur la foi de ce que semble avoir écrit Flavius Josèphe, les historiens pensent que les 800 crucifiés étaient pharisiens ; certainement pas ! Seuls les esséniens avaient, pour ainsi dire, un plan de mobilisation qui leur permettait de mettre sur pied les forces militaires en mesure de s'opposer à celles du pouvoir.
Où les 8 000 esséniens de Simon qui s'enfuirent ont-ils trouvé refuge ? dans la région de Damas ? Non ! Il n'y a ni indice, ni preuve. Une émigration en Gaule s'impose.
Ma thèse est la suivante : En 86 avant JC, la Gaule était encore druidique. Ce druidisme a évolué vers un judaïsme d'espérance messianique sous l'influence des immigrés de Simon, mais tout en refusant les quatre évangiles d'un Christ venu. En 274, aux champs catalauniques de Chalon-sur-Saône, l'armée gauloise, éduenne, en proie aux dissensions (religieuses), est battue par une armée venue de Saintes sous les ordres de l'empereur Tetricus : c'est la victoire du Jésus des évangiles. Les deux croyances cohabitent de 274 à 325. Ce n'est qu'en 325, au concile de Nicée, que l'empereur Constantin officialisera les quatre évangiles.
Bref ! Oublions la triste image de la Gaule en bois des archéologues du mont Beuvray, fausse Bibracte ! Partons à la recherche de la Gaule mystérieuse que nos ancêtres gaulois convertis ont sculptée dans la pierre !
Les esséniens de Simon arrivent à Gergovie.
Admirable tympan sculpté d'un des plus anciens monastères d'Auvergne. Que signifie cette scène ?...seul élément restant d'un cloître du XIIe siècle ???. Est-ce la représentation d'une communauté monastique de chanoines proclamant sa foy au pied d'une statue de Vierge à l'enfant ? Mais alors, qu'on m'explique pourquoi le groupe de droite est en train de marcher, pourquoi celui de gauche accueille ? Non ! Nous avons là le rappel émouvant de l'arrivée en Auvergne des Juifs esséniens de Simon Pierre après leur défaite de Bethsaïde. Quant aux deux personnages grandis et auréolés qui encadrent la Vierge présentant l'enfant, il s'agit, à gauche, d'Élie portant les clefs de la prophétie, à droite de Moïse portant le livre de la Loi, d'où le nom de Mozac donné au monastère. Sur un autel en marbre, inscription latine "GENIO ARVERN[O] | SEXT[VS] OR[GIVS] SVAVIS | AEDVVS", Au génie arverne, l'éduen Suavis... un Éduen au Moyen-Âge ? Je rêve.
À Clermont-Ferrand, admirable tympan sculpté de Notre-Dame du Port. D'après Wikipédia : représentation de l'Annonciation à gauche, de la Nativité à droite ? Je doute. Au centre, la statue représentant l'enfant à venir ressemble bien curieusement à celle du Jésus de Mozac. Dans cette transmission de statue, ne faudrait-il pas voir la transmission de la croyance essénienne de Simon à la nouvelle Église ? Et, en effet, qu'on me montre, à Notre-Dame du Port, un chapiteau évoquant une scène spécifique aux évangiles ? Il n'y en a pas. Il n'y a que ce que Jacques annonce dans son Livre écrit à la mort d'Hérode. Quant à la nativité, c'est la copie de celle prophétisée dans les fresques de Gourdon. Église construite au XIIème siècle ? Non ! Il n'y a aucune peuve. Cette église est celle d'Avitus, empereur romain de 455 à 456, d'origine arverne. Le sauveur espéré, c'est Avitus. Gergovie, nouvelle Marie, est enceinte, c'est Jean qui l'annonce.
Les esséniens de Simon arrivent à Bibracte.
En quel lieu, les Éduens de Mont-Saint-Vincent allaient-ils installer les exilés ? Au pied de l'oppidum/capitale, la forte position de Gourdon s'impose. Il s'y trouvait un temple et des chapiteaux de pensée cananéenne très anciens, qu'importe !. Les esséniens de Simon y ont peint leurs croyances et leur espérance. Il s'agit des magnifiques fresques de Gourdon. Nous sommes ici à la naissance d'une pensée qui va devenir chrétienne.
Le ministère de la Culture date la construction de cette église et la réalisation de ses fresques au XII ème siècle !!! Je rêve ! jusqu'au commentateur de mon précédent article qui y voit le Christ des pèlerins d'Emmaüs offrant des boules de mie de pain !... et c'est moi qui me fais traiter de cinglé !... Ces fresques datent d'avant JC.
Ci-dessus, une espérance de messie descend du ciel. C'est une photo unique que j'ai prise au début de la restauration, lorsqu'on a commencé à dégager les fresques de l'enduit qui les recouvrait. Ce messie qui descend du ciel, c'est Dumnorix, le frère du druide Divitiac dont parle César dans ses Commentaires ; un Dumnorix en armes, tel qu'il est représenté dans l'une de ses médailles. Rien à voir avec le Dumnorix ridicule du musée archéologique du mont Beuvray !
Mais ce messie qui descend du ciel, juif ou gaulois, gaulois juif ou juif gaulois, vous ne le verrez pas ; on l'a effacé, allez savoir pourquoi ?
Je récapitule. L'arrivée de César, en Gaule, c'est 58 avant JC. Dumnorix était alors au sommet de ses espérances. Les exilés vaincus de Bethsaïde sont arrivés en Gaule à partir de l'an - 86. Entre l'an 86 avant JC et l'an 58 avant JC, cela fait 28 ans. C'est donc dans cette tranche d'époque que les fresques de Gourdon ont été réalisées. Elles ne s'expliquent que dans ce contexte. Elles confirment ce que j'écris. On est loin de la Gaule en bois du mont Beuvray.
En l'an 177, Chalon-sur-Saône n'est toujours pas évangélisé dans un christ venu. Saint Marcel, son apôtre, est arrêté aux portes de l'agglomération et supplicié (Actes de saint Marcel, Acta sanctorum, september, tome II, pages 197 à 200). Chalon ne s'est pas encore entourée d'un rempart. Tout se joue sur la hauteur, à Taisey, Argentomagus, le lieu de la finance, que les Actes de saint Marcel qualifient de "sanctuaire d'Amon", le dieu païen d'Égypte. Il s'y trouvait une statue de Jupiter en verre, en haut d'une colonne, probablement en avant de la forteresse dont il ne reste aujourd'hui que la haute tour faisant temple. On y voit encore, à l'étage, la trace du saint des saints, la chambre sacrée des juifs.
Au III ème siècle, Victorinus, empereur et grand prêtre, élève au bord de la Saône, le plus grand temple de l'univers - suivant l'expression du rhéteur Eumène - actuelle cathédrale de Chalon, toujours debout. Dans le chapiteau du choeur, le messie essénien fait le signe de l'offrande du pain par lequel il se fera reconnaître.
Dans le temple/église de Mont-Saint-Vincent-Bibracte, à la même époque, le pouvoir éduen expose à la vue du peuple un rétable qui réfute le codex des évangiles. Je ne sais pas s'il s'y trouve encore.
Sur un fond de tenture or semée de lettres Tau, au centre, le messie essénien à venir met la main droite sur le pain de vie et, de la gauche, il fait le geste d'accueil en offrant à la cité éduenne la prospérité dans son assiette remplie d'une abondante nourriture. Le document de Qumrân dit à peu près la même chose (Rouleau de la Règle, II, 18 à 22).
A la droite de ce christ, l'empereur gaulois Postumus entoure de ses bras amicaux la population de Chalon-sur-Saône et la colonie juive qui s'y trouve, Judas réhabilité avec sa bourse. Derrière ce groupe de trois, Victorinus César approuve l'alliance en faisant le signe de croix tandis que, derrière lui, ses notables font, l'un, le signe du renoncement au péché, l'autre, le signe d'acceptation.
À gauche de ce christ essénien toujours espéré mais pas encore venu, le Pierre de l'Évangile est surpris et doute. L'incrédule Thomas fait le signe de croix mais doigts repliés. Marie-Madeleine présente son linge de cueillette vide. Ensuite, viennent trois apôtres. Ils sont en plein débat contradictoire au sujet du codex des évangiles que l'on voit, posé sur la tranche.
A gauche, du côté de Postumus et de Victorinus, des plats riches de nourriture ; à droite, du côté des évangiles, quelques arêtes de poissons. Postumus et Victorinus, c'est entre 260 et 269.
À Bibracte/Mont-Saint-Vincent, après l'arrivée massive des esséniens de Bethsaïde, le rétable s'inscrit, en toute logique, dans leur pensée, à savoir un judaïsme vivant dans l'espérance d'un Jésus à venir. Il est donc opposé aux quatre évangiles qui prêchent un Jésus qui vient ou qui est venu.
À Saintes, le rétable est d'une composition semblable, presqu'identique. En réponse à celui de Bibracte, il montre un Jésus qui est venu dans les évangiles apportant au monde le salut et la prospérité ; c'est ce que confirment les sculptures qui décorent l'autel en montrant le miracle de la multiplication des pains. Il s'agit là d'une véritable déclaration de guerre. Et, en effet, venant de la région de Saintes, le romain Tetricus arrive dans le pays éduen à la tête d'une armée. Les Éduens sont vaincus. C'est la bataille des champs catalauniques de Chalon-sur-Saône dont j'ai parlé.Tetricus empereur, nous sommes en 274.
Bis repetita placent : Victoire du romainTetricus, victoire de Saintes, victoire du Jésus des évangiles. Les deux croyances vont cohabiter de 274 à 325. Ce n'est qu'en 325, au concile de Nicée, que l'empereur Constantin officialisera les quatre évangiles.
La cathédrale Saint Lazare d'Autun, selon le classement Mérimée, aurait été construite au XIIème siècle. Je fais remonter son début de construction à l'an 300, 900 ans plus tôt. Oui, c'est énorme. Constance-Chlore régnait alors à Bibracte/Mt-St-Vincent. Son palais s'y trouvait. Merci à la dame âgée qui m'avait autorisé à voir les intérieurs. César-Constance avait ramené de ses campagnes de nombreux prisonniers - c'est ce qu'affirme le rhéteur Eumène dans ses discours -. Aucun texte ne dit qu'ils aient été massacrés ; tout laisse à penser que ce sont eux qui ont construit le monument. Monument à la gloire de la cité éduenne de Bibracte et de sa colonie Flavie, autrement dit Autun, ce que j'ai appelé la cité double. Triomphe du Jésus essénien de Simon qui anime la cité et qui vient. Oui, il vient enfin. Il est dans l'esprit du fils de César, Constantin. Voyez les chapiteaux le représentent en train d'accomplir les gestes que l' évangile de Jean faisait faire à Jésus. Constantin marche dans ses pas. Il est le sauveur que le pays attend. Nous sommes dans les premières années 300.
À Saulieu, le Christ de Chalon et d'Autun ressuscite dans l'église. Il sort de deux tombeaux, celui de la cathédrale de Chalon et celui de la cathédrale d'Autun. La colonie lète s'allie aux forces éduennes. Magnence s'incarne dans le nouveau Jésus sauveur. Magnence, c'est 350.
À Vézelay, les Éduens élèvent leur plus grand temple, la fabuleuse basilique de Vézelay. Voyez le nouveau sauveur. Il arrive dans la barque des nuées. ce nouveau sauveur, c'est l'empereur Julien, mort au combat en 363.https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vezelay-la-basilique-de-l-empereur-87450
À Lyon, en 469, continuant dans l'héritage éduen, l'évêque Patiens construit la primatiale saint-Jean. Sidoïne Apollinaire en a fait l'éloge. L'évêque s'est représenté en train de se purifier dans le chaudron gaulois.
En 1495, Léonard de Vinci peint sa célèbre Cène en s'inspirant des rétables de Bibracte et de Saintes.
À Taisey, à côté de la tour antique chargée d'histoire, un noble de Chalon fait construire un château à la mode de Versailles. Commencée à la fin du règne de Louis XIV, sa construction se poursuivra sous le règne de Louis XV.
En 1976, alors qu'il est en ruines, j'achète le monument pour occuper ma retraite.
Emile Mourey, château de Taisey, 17 août 2020
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