• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > A Vesoul, mieux que le C.D.D. : la rupture du C.D.I. avant (...)

A Vesoul, mieux que le C.D.D. : la rupture du C.D.I. avant l’expiration de la période d’essai !

C’est la stratégie mise en œuvre par un employeur franc-comtois dénué de tout scrupule malgré sa notoriété. Ni vu, ni connu, chacune des parties pouvant, en principe, au cours de l’essai, mettre fin au contrat de travail sans justification, ni respect des règles relatives au licenciement ou à la démission. Une aubaine pour notre employeur qui cumule les ruptures de ce type et évite entre autres avantages, par cette pratique, le règlement des indemnités de précarité dues au terme d’un C.D.D. Seul problème : recruter en nombre suffisant pour que, mises bout à bout, les périodes d’essai couvrent une plage de temps suffisante à une partie au moins de l’activité de l’entreprise, le temps d’une mission ou d’un contrat  ponctuel par exemple.

La tactique semble rodée. Le recrutement s’effectue hors région, soit que le vivier local soit pauvre dans le type d’emploi recherché, soit qu’il ait été épuisé. En ces périodes de raréfaction du travail, trouver un candidat correspondant à ce critère de mobilité ne pose aucun problème. Les entretiens d’embauche se déroulent dans le meilleur climat. La confiance est établie et le postulant, généralement jeune et seul, prend ses dispositions pour intégrer son nouveau poste le plus souvent éloigné de son lieu de vie. Ainsi appâté, il quitte enthousiaste sa région, ses amis, sa famille, enchanté de l’avenir prometteur qui l’attend. C’est ainsi que j’ai rejoint cette entreprise au-dessus de tout soupçon.

A peine arrivée dans l’entreprise j’apprends de la bouche même de mon employeur que ma collègue, en prolongation légale d’un mois de sa période d’essai, est sur la sellette. Les jours qui suivent confirment le départ de cette collègue quelques jours avant le terme de sa période d’essai. J’entends aussi de la bouche d’une autre collègue que l’ambiance au travail est déplorable, qu’elle travaille bien au-delà des 35 heures et que ses déplacements professionnels sont effectués sur son temps personnel.

Mon intégration dans le poste se complique : conditions du contrat sensiblement revues à la baisse par rapport à celles énoncées au cours des entretiens de recrutement, charge de travail irréalisable dans le temps imparti, malaise perceptible quoique difficile à définir, management discutable, pression… L’enthousiasme fond comme neige au soleil et fait place à l’angoisse. Et si le contrat de confiance était un contrat dans lequel j’ai été dupée ?

Très rapidement le constat d’un « turn over » important s’impose. Les langues se délient et plusieurs collègues expriment leur désarroi ou leur inquiétude ; d’autres sont sur le point du départ ou viennent de partir et pas vraiment parce qu’elles le souhaitent ni parce qu’elles ont trouvé un autre travail plus rémunérateur dans la capitale ! C’est dans ce contexte et de façon inattendue que moins d’un mois après mon arrivée dans l’entreprise mon employeur met fin à ma période d’essai. Le matin même, une nouvelle recrue a intégré l’activité qui était la mienne.

Depuis une question me hante : quel intérêt un employeur peut-il trouver dans ce genre de pratiques ? Plusieurs raisons pointent le bout de leur nez. En période de surcroît d’activité lié à un marché ponctuel l’employeur ne peut s’exposer à employer un salarié en C.D.I. qu’il devrait licencier avec indemnités de licenciement à la clef une fois la charge ponctuelle terminée et au risque d’être appelé devant le Conseil des Prud’hommes pour avoir appelé C.D.I. ce qui n’était qu’un C.D.D. La solution adaptée est le recrutement d’un salarié en C.D.D. qui , rappelons-le, suppose le règlement d’indemnités de précarité. C’est aussi un contrat contraignant en ce sens qu’il est difficile de s’en désengager tant du côté employeur que du côté salarié, une fois la période d’essai terminée (maximum 1 mois). Et qui ferait le grand saut de tout quitter pour un travail en C.D.D. ? Notre employeur semble bien avoir trouvé sa variable d’ajustement au moindre coût par le biais de la rupture du contrat de travail en C.D.I.en invoquant la rupture libre de la période d’essai et en multipliant ces contrats.

Inhumain, injuste et cruel ? Facteur de précarisation, de désintégration ? Cachez ces gros mots que l’on ne saurait voir ! L’appât du gain et le culte de l’image sont étrangers à ces arguments : pas vu, pas pris ! Et tant pis pour ceux qui y ont cru ! L’heure n’est ni à la moralité, ni à l’encouragement de ceux qui persévèrent mais bien à l’exploitation d’une population de travailleurs qui après avoir fait la preuve de leur mobilité se trouvent de surcroît d’autant plus à la merci d’un employeur indélicat.

Alors, candidats à l’emploi, redoublez de vigilance et ce d’autant plus que vous vous apprêtez à migrer vers une terre promise où le lait et le miel semblent à portée de mains. La morale de cette histoire ? C’est qu’il n’y a pas de morale au pays de la cupidité.

Vous vous reconnaissez dans ce récit ? Prenez contact !

Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

32 réactions à cet article    


  • Ismérie 12 juillet 2010 10:34


     smiley ça me rappelle certains souvenirs, d’ici à ce que ce soit le même « malfaisant ».....la Haute Saône n’est pas si grande !! 

    • Ex-vesulienne 12 juillet 2010 12:25

      C’est très intéressant ça smiley et à quels domaine d’activité sont rattachés ces souvenirs ? Des fois que... y’aurait peut-être moyen de moyenner quelque chose...


    • Ismérie 12 juillet 2010 22:50

      @Ex-vesulienne : ondes maléfiques * !


    • Kalki Kalki 12 juillet 2010 10:45

      Le top du mieu du pire : c’est travailler pour rien et etre viré : « 10 000 personnes par ans ... » il faut retrouver les liens exactes ... (déja vu sur agoravox entres autres)

      C’est arrivé a un membre éloigné de ma famille.

      Coluche : « Les mecs, bah pourquoi vous travaillez pour rien ? Vous allez manger quoi ? Moi je suis woofer, et on me donne a manger au moins : cetti pa génial la société »


      • Numero 19 Numero 19 12 juillet 2010 13:24

        Je me souviens d’un gérant de supermarché qui faisait croire à ses employées que « période d’essai » rimait avec « gratuité ». Quand on essaie, on ne paie pas, NORMAL.

        Et les cadres... 2 fois 4 mois de période d’essai.
        Et les deux parties doivent signer le fait que cette période se prolonge. Comme si l’employé avait vraiment le choix.

        Ok, cela permet à l’employé de sortir rapidement d’une entreprise aux pratiques douteuses. Mais parfois, c’est vraiment long.


      • ZenZoe ZenZoe 12 juillet 2010 11:08

        J’ai bien lu tout votre article et je continue à trouver bizarre l’agissement du dirigeant. Quel intérêt ce turn-over ? Même dans les restaurants, les employés restent plus longtemps.
        D’après quelques indices que vous donnez, il s’agit d’un poste à responsabilités, et un minimum de plusieurs semaines est nécessaire avant d’obtenir des résultats probants, donc où est l’intérêt de faire partir les gens dans le mois ? S’agit-il s’un poste de commercial, ce qui pourrait expliquer beaucoup de choses ?
        Je ne suis pas convaincue non plus par l’utilisation du CDI au lieu du CDD. La prime de précarité étant quand même négligable par rapport au binz occasionné par tous ces gens qui arrivent et repartent aussitôt. Plus de 70% des embauches se font en CDD, ce n’est pas par hasard.
        Bref, le dirigeant à l’air incompétent à mon avis.
        Quel dommage que personne ne semble avoir le courage de poser directement la question au dirigeant avant de quitter les lieux, juste pour savoir.
        Quel dommage aussi que personne ne semble penser à avertir l’inspection du travail, qui bien que débordée et souvent inefficace, peut quand même mettre son nez partout et freiner le dirigeant dans ses agissements.


        • Ex-vesulienne 12 juillet 2010 12:34

          Effectivement, j’avoue bien volontiers que la question reste entière, malgré ces éléments de compréhension. Le poste n’était absolument pas un poste de commercial mais bien un poste à responsabilités.
          Quant à l’inspection du travail et autres interlocuteurs susceptibles d’intervenir, tous ont été avertis au plus tôt.
          Il est tout à fait primordial que ce genre d’agissements soient non pas freinés mais stoppés, pour garantir au travail une valeur saine et lui rendre son potentiel d’épanouissement personnel et sa contribution à une société équilibrée.


        • iris 12 juillet 2010 12:27

          il ya environ 25ans i m’et arrivé la mème chose-employé en cdi les mois 07Óla veille de fin de l’essai mon patron me dit qu’il rompt la péridode d’essai-il devait le faire 8 jours avant-je suis allee travailler comme si de rien était le lendemain et de mon burau je ne voulais pas partir-il m’ a alors porté et emmené de force dehors devant témoins-j’étais très choquée-suis allée au médecin- porté plainte au prudhommes avec un syndicat qui m’a fort mal défendue-et pendant 2ans procédures angoissantes me rappelant les faits-mes parents ne comprenant-se faisant du souci et c’était presque de ma faute ce qui arrivait !!
          aucun témoin n’a voulu témoigner -et j’ai perdu le procès-l’ent avait pris un très bon avocat et malgré mes dires et ma présence le tribunal n’a rien voulu comprendre-
          une bonne claque- et j’ai compris certaines choses -et c’étais il ya 25ans environ-


          • iris 12 juillet 2010 14:30

            une bonne claque au sens propre et figuré-


            • Ex-vesulienne 12 juillet 2010 14:52

              Je vois bien !
              Une claque qui laisse une marque indélébile et qui nourrit la rancœur... D’où l’importance de faire cesser ces agissements brutaux verbalement, brutaux physiquement, brutaux psychologiquement.
              Pour cela et pour remédier aux conséquences individuelles et globales de tels attitudes intolérables, rien de tel que l’action collective, d’où cet article qui n’a d’autre but que d’alerter publiquement et récolter d’autres témoignages convergents.


            • iris 12 juillet 2010 15:25

              bon courage !! pour l’action collective-armez vous de patience-
              les gens n’ont pa encore assez faim et n’ont pas encore assez enduré pour ce genre d’action -


              • iris 12 juillet 2010 15:33

                condernant la rancoeur j’en veut surtout à ce patron que je hais par dessus tout -
                et j’ai vu la lacheté et la veulerie dans ce cas là mais aussi suite à un harcèlement-les témoins n’ont aussi pas bougé-
                vraiment j’ai connu le plus moche dans le travail-et si maintenant ça va mieux je me méfie
                aussi bien des employés que des patrons-et j’ai appris sur l’humain-
                et je me dis que les copines ou amis ou famille auraient agis ainsi-
                c’est dur de retrouver la confiance en les autres et en soi


                • Radix Radix 12 juillet 2010 18:54

                  Bonsoir

                  Ce genre de margoulin a existé de tous temps, il m’est arrivé la même chose en 1970 et, à cette époque, l’inspection du travail se fichait royalement de vous.

                  Ce qui a changé c’est qu’il est actuellement très difficile de trouver du boulôt, ce qui multiplie les candidats à ce genre d’arnaque et donc le nombre de margoulins.

                  Ce sont dans les périodes difficiles que ce genre de pourris prospères !

                  Souvenez-vous : « Au bon beurre » !

                  Radix


                  • LeCyclisteSolitaire LeCyclisteSolitaire 12 juillet 2010 20:11

                    Bonsoir,

                    je partage votre ressenti.
                    je n’ai que 26 ans et j’ai déjà travaillé dans plus d’une dizaine d’entreprises ; en France ou à l’étranger à des postes de techniciens, d’apprentis, d’ingénieur...
                    A chaque fois j’ai démissionné de moi-même (CDI). De part mes diplômes et mes connaissances techniques et linguistiques je n’ai jamais eu de peine à retrouver rapidement du travail.

                    Curieux de tout, passionné par la science, la technique, à l’école ça a toujours roulé comme sur des roulettes du CP à l’école d’Ingénieur...
                    Pour le monde du travail, c’est une autre paire de manche ! Je me sens de plus en plus blasé, dégoûté... Toujours les mêmes pourris, les mêmes gens qui crois faire du « management » en vous prenant pour un imbécile et en usant de leur position dominante, en divisant pour mieux régner, en usant d’hypocrisie, de démagogie... et après on vous demande d’avoir l’esprit d’équipe !!

                    Ces gros malins qui filoutent ne me feront plus courir après des petites carottes...
                    Travailler avec ce genre de personne me pompe beaucoup d’énergie et me rend de plus en plus triste. Plutôt que de travailler plus pour gagner plus, je réfléchis sérieusement à changer mon mode de vie (déplacements à vélo, revendre ma voiture ? ).

                    Je cherche (encore ! ) à changer de travail depuis quelques mois.
                    J’ai mis sur mon cv que l’honnêteté et le respect étaient pour moi des valeurs capitales au travail. Dans mes lettres de motivations j’ai aussi insisté sur le fait que je ne souhaitais pas travailler avec des gens hypocrites et démagogues...
                    Eh bien ça ne se presse pas au portillon !!
                    Pourtant j’ai quelques années d’expérience professionnelle, un BTS, un diplôme d’Ingénieur, un bon niveau d’anglais et d’allemand...
                    Mais non il vaut surement mieux embaucher un jeunot sortant tout juste des études, sans esprit critique, qui va « taper dedans » pour se payer une jolie voiture/moto... et qui lui ne pensera qu’à lui et ne sera pas un frein « moralisateur » pour l’entreprise (« attention à ne pas arnaquer le client » « faudrait peut-être penser à indemniser les stagiaires » etc...)

                    Capitalisme...


                    • bonsens 13 juillet 2010 09:47

                      si tu mets des trucs comme cela dans ton cv et ta lettre de motivation , tu ne trouveras jamais un autre poste..... et quand bien même tu en trouverais un , ce n’est pas parce que la direction clamerait haut et fort ces valeurs et même les imprimerait sur papier glacé qu’elle les appliquerait pour autant : bonne chance tout de même dans ce monde de brutes...


                    • Ex-vesulienne 12 juillet 2010 22:27

                      « je réfléchis sérieusement à changer mon mode de vie » -> oui, moi aussi.

                      C’est exactement ça : vivre avec moins, se contenter de peu, mais vivre bien, vivre mieux, vivre bien mieux. J’ai le sentiment que nous sommes de + en + nombreux à choisir cette voie, tous profils socioprofessionnels confondus et à vouloir autre chose.

                      La notion de valeurs humaines fondamentales est aussi un dénominateur commun : trop souvent l’écart se creuse entre les valeurs de l’individu et les pratiques professionnelles qui lui sont imposées.

                      Trop souvent, même pour des postes à responsabilités, l’individu se voit contraint d’obéir sans réfléchir ou reproché de penser, se voit demander de ne plus penser, que dis-je ordonner ! Ce qui n’est autre effectivement que de la maltraitance psychique, verbale, gestuelle, comportementale exercée par la hiérarchie à titre de management...

                      Bravo les Ressources Humaines ! Ca c’est efficace pour la réalisation du projet d’entreprise !
                      Oups ! Pardon d’avoir été grossière, cela est encore un gros mot, leurre pour faire en sorte que l’individu travaille plus de son plein gré, au moins le temps de découvrir la triste réalité.


                      • jerome 17 juillet 2010 14:35

                        Bonjour,

                        je suis certainement celui d’entre vous le plus mal placé pour aborder ce sujet. Je n’ai vécu que de bonnes expériences professionnelles, y compris lorsque j’étais étudiant dans l’hôtellerie et la grande distribution. Aujourd’hui je suis salarié dans une petite boite informatique où je me sens bien et où le gérant est un type formidable.

                        Vos témoignages me choquent mais je suis extrêmement frustré d’une chose : ne pas savoir de quelles entreprises il s’agit. Peut être que demain j’irai faire mes courses dans le magasin où vous avez été exploité. Je serai ainsi le complice de ces malfrats, sans même le savoir.

                        Si vous voulez que ces agissement cessent il me paraît impératif de dénoncer sur la place publique ces entreprises, en les nommant clairement. De cette façon ceux qui s’y opposent pourront les boycotter et faire passer le message (je crois beaucoup au badbuzz, particulièrement efficace avec le développement des réseaux sociaux). Je note également que ces entreprises constituent une concurrence déloyale pour les entreprises honnêtes comme celle dans laquelle je travaille et que c’est inacceptable.

                        Alors quelle est cette entreprise ? « Le contrat de confiance » C’est Darty Vesoul ?


                        • Ex-vesulienne 17 juillet 2010 18:39

                          Vous comprendrez bien que ce genre d’entreprise a bien trop à perdre pour ne pas surveiller de près tant cet article que les réseaux sociaux, se tenant prête à porter plainte pour diffamation sans hésitation tant elle a à perdre si son nom se voyait divulgué. Cependant Ismérie a donné un indice très pertinent en disant que l’activité était était rattachée aux ondes maléfiques.
                          D’autre part, il existe d’autres moyens pour remédier efficacement à ces agissement, déjà cités par ZenZoe : inspection du travail entre autre.
                          Certes cela ne permet pas à tout un chacun de boycotter l’entreprise en toute connaissance de cause, du moins tant que la presse ne s’empare pas du sujet... ce qui est une autre voie intéressante smiley


                        • jerome 17 juillet 2010 19:00

                          Ah bon ben désolé pour Darty alors héhé. Orange alors ? Je pense qu’il ne faut pas sombrer dans la victimisation-paranoïa. Ils ne peuvent absolument pas porter plainte. D’ailleurs, pour information voici la définition de diffamation dans wikipédia « La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l’honneur ou la réputation d’une personne physique ou morale. La plupart du temps, il ne peut y avoir de diffamation que si l’accusation est appuyée par des contre-vérités. ». Votre article dit la vérité n’est-ce pas ?


                          • VivreDifferent VivreDifferent 19 juillet 2010 08:52

                            Attention, il y a la définition de wikipedia, et il y a la loi française, laquelle est extrêmement large dans ce domaine. Exemple : quelqu’un qui dénonce un fait portant préjudice à la réputation d’une autre personne, et qui se révèle parfaitement exact, peut être condamné pour diffamation s’il ne peut pas démontrer qu’il avait la preuve de ce qu’il avançait au moment où il l’a fait.


                          • jerome 17 juillet 2010 19:14

                            Si eux ne portent pas plainte : http://twitter.com/bpglobalpr alors une boîte de Vesoul franchement...


                            • Ex-vesulienne 17 juillet 2010 19:50

                              Bien que l’article soit entièrement vrai (et encore tout n’est pas dit !), devant la justice un témoignage ou même plusieurs ne constituent pas une preuve suffisante, d’autant moins qu’en l’occurrence l’entreprise se débrouille finalement bien, rien dans ses actes n’étant répréhensible du point de vue du droit du travail : chacune des deux parties peut effectivement mettre fin au contrat durant la période d’essai.
                              En ce qui concerne l’acte de porter plainte pour diffamation, la taille de la ville n’ayant aucun rapport avec l’orgueil de l’entreprise, sachez que le risque est réel. Cette publication et sa diffusion sur le net ont déjà fait réagir ceux qui se sentent visés, preuve s’il en est des risques encourus par la propagation de l’info et de sa véracité, preuve supplémentaire de leur vigilance et de leur veille quant à l’image donnée d’eux sur le net.
                               


                            • jerome 17 juillet 2010 20:53

                              Qu’il fassent de la veille sur leur image est tout à fait normal mais ne leur donne aucun pouvoir. Ils agissent de façon malhonnête et on tout à perdre à ce que cette affaire soit dévoilée au grand jour. Le pouvoir, vous l’avez.

                              Exemples de badbuzz récents :

                              Total : http://www.greenpeace.fr/destruction-durable/
                              Acadomia : http://www.minutebuzz.com/Le-scandale-des-fichiers-d-Acadomia_a2669.html
                              Domino Pizza : http://www.bestbuzz.fr/?p=2357


                              • Dingo117 18 juillet 2010 01:16

                                L’état français va finir comme l’état d’Israël avec ce mépris des autres.


                                • Jean Lasson 18 juillet 2010 18:52

                                  Si j’ai bien compris, il s’agit d’une société de téléphonie mobile. Exact ?


                                  • Ex-vesulienne 18 juillet 2010 19:46

                                    Il ne s’agit ni de Darty ni d’une entreprise de téléphonie mobile. En dire davantage sur son activité permettrait de l’identifier, aussi vous comprendrez que je m’abstienne.
                                    Ceci dit... Une entreprise de Vesoul dont l’activité seule suffit à dévoiler le nom au vu des éléments d’information déjà fournis... Y’en a pas tant que ça !


                                  • pornocrate pornocrate 18 juillet 2010 23:06

                                    Il est impératif de se rassembler et récolter un maximum de témoignages afin de tenter une action collective plus efficace...


                                    • la_gata la_gata 18 juillet 2010 23:27

                                      bienvenu(e)s au club smiley

                                      ça m’est arrivée il n y a pas longtemps à la SPA de Strasbourg !!!!

                                      malgré que a mes 40 ans je ne crois plus aux chants des sirènes
                                      je peux dire que dans ce taf je faisait de mon mieux parce que j’adore les animaux ..
                                      je n’étais pas pourtant trop enthousiaste pour le CDI a cause que j’avais déjà acheté des billets pour me casser de la France une paire de mois avant la fin 2010 .. mais bon .. vu que c’etait offert j’ai pris ..
                                      et quelle surprise quand une semaine avant la fin de la période d’essai j’apprends de la part d ’un de mes collègues que en réalité j’étais le remplacement d’une fille partie en congé maladie.. et que ma permanence au poste dépendait de son retour ou pas ..
                                      j’ai mené mon enquete et ayant eu confirmation par deux autres personnes, je me suis mis tout de suite a chercher autre chose.. et ça n’ a pas loupé , le dernier jour de la période d’essai le directeur m’ a remercié et ni vu ni connu .

                                      de toute façon je ne pense que il faut se gâcher la vie pour un truc comme ça ..
                                      ayant travaillée dans plusieurs métiers et entreprises que j’ai quitté plus dégoutée des unes que des autres.
                                      j’ai fait depuis quelques années mon choix de mener une vie simple , ça vous laisse le temps de faire des autres activités économiques que engraisser un patron a plein temps , ainsi que de vous occuper de votre vie personnelle , famille et amis, et dans mon cas , partir ou je veux quand je veux..

                                      si vous avez cette idée en tête , allez y franchisez le pas , je parie que vous ne regretterez rien.


                                      • VivreDifferent VivreDifferent 19 juillet 2010 20:46

                                        Tant que la production ne sera pas gérée de manière démocratique, mais . Je n’attends rien de mon employeur, j’ai depuis longtemps fini ma période d’essai, mais je sais que le jour où ça lui plaira, il me jettera comme une merde. Il me l’a déjà proposé il y a un an, à une période de creux de l’activité (entre temps ils ont eu besoin de moi sur une nouvelle mission de longue durée, donc ça ne s’est pas produit finalement). Une « faute grave » inventée de toute pièce, puis quand je conteste, ils sortent un accord comme quoi je renonce à toute action contre eux, en l’échange d’avoir droit à une indemnité qui correspondait à peu près au préavis de licenciement + le solde de tout compte. C’est arrivé à pas mal de mes collègues ; il y a quelques jours à peine c’est à nouveau arrivé à un collègue que je connais.

                                        Le droit du travail n’est pas si dur à contourner pour un patron voyou. Si on est habile, on ne risque quasiment rien.

                                        Il n’y a qu’une seule solution pour résoudre ce problème : rétablir un juste de rapport de force entre l’employé et l’employeur. Pour cela, il faut déjà :

                                        • réduire le chômage (qui résulte d’abord d’une idéologie politique, et que superficiellement de facteurs économiques : les bureaucrates européens l’appellent le NAIRU, le taux de chômage nécessaire pour faire pression sur les salaires et maximiser ainsi le profit des rentiers, la politique de la BCE est de le maintenir le plus haut possible),
                                        • mettre le secteur économique sous contrôle démocratique (banques, création monétaire, secteurs clés comme l’énergie et les services publics)
                                        • redistribuer les richesses (en cassant le mécanisme de l’héritage notamment) et créer un revenu de vie universel, pour sortir du diktat de l’argent et permettre à chacun de développer au mieux ses capacités et ses envies, de contribuer à l’intérêt général sans se renier soi-même.

                                        Tout ça est utopique, oui, mais nécessaire malheureusement. Le capitalisme actuel est en train de déconstruire le contrat social, de détruire notre société. Un changement radical est nécessaire. Notre liberté est en jeu. Nous laisserons-nous piétiner sans rien faire ?

                                        • moi je connais des gens qui ont eu des soucis dans une boite ou le nom ondes malefiques correspondrait bien en indice...
                                          alors je vais jouer au devinette..
                                          ondes malefiques = internet ?
                                          y aurait il un peu de formations ???


                                          • Ex-vesulienne 22 juillet 2010 17:53

                                            Je pense que nous parlons de la même entreprise et que nous aurions intérêt à entrer en contact pour en discuter smiley


                                          • re
                                            alors je connais bien une personne qui a travaillé la bas donc je voulais aider les gens a comprendre de qu elle entreprise il s agit !

                                            c est elle qui m a parlé de ce site !

                                            et etant dans une entreprise completement differente, en procedure de licenciement et ne comptant pas me laisser faire (j irais au prud homme si necessaire)je trouve normale de participer et si possible aider a ce que ce genre de pratiques cessent.

                                             les patron sont bien gentils « de nous nourrir » (comme dirait ma patronne) il est tant que malgrés ces tps de crises la population arrete de se laisser faire par crainte de perdre son travail, c est comme ca qu en allemagne un certain hitler est arriver a mener le pays a une dictature....mais il ne faudrait pas oublier que sans patrons il n y a pas de travail mais sans employé il n y a pas d entreprises qui fonctionnent...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Ex-vesulienne


Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès