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Accueil du site > Tribune Libre > Acharnement thérapeutique

Acharnement thérapeutique

Pourquoi faudrait-il sauver les banques ?

Il faut sauver les banques ! Eh ben, dites donc, ça se remue un peu plus que pour sauver la planète…
Et pourquoi on les sauverait ? Je ne suis pas foncièrement d’accord avec ce principe. On parle de faire sauter les parachutes dorés, mais ce sauvetage des banques est le plus grand parachute doré de l’histoire de l’humanité. Les financiers jouent avec notre pognon depuis des décennies (parce qu’il s’agit quand même un peu de notre pognon), ils se plantent royalement et les Etats (ça finira donc par être les contribuables) comblent leurs découverts qui représente des milliards d’euros et de dollars.
 
Donc pas vraiment d’accord avec ce sauvetage financier.
Pourquoi ?
 
Parce qu’il n’est pas acceptable qu’aux Etats-Unis on ait laissé des milliers de foyers à la rue parce qu’ils ne pouvaient plus payer leur crédit immobilier et que personne n’est venu les renflouer, il s’agissait quand même de leur MAISON.
 
Pas d’accord non plus car j’ai du mal à accepter le fait que quand une famille décide d’acheter une maison à 150 000 euros, ils ont en gros 140 000 euros d’intérêts et payent donc pratiquement deux fois leur logement (on vient nous gonfler avec les 33 % d’endettement alors que près de 50 % du crédit sert à faire gagner des ronds à la banque), sans compter les frais divers autour du crédit qui font que d’un taux à 5,5 on se retrouve à un TEG de 6,7. Par contre, une chose est sûre, si ce même foyer se retrouve au chômage et ne peut plus payer ses mensualités (ce n’est plus un problème de subprimes ça !) ses biens seront saisis, et s’il fait appel à l’Etat, celui-ci l’enverra paître.
 
Une petite question me vient à l’esprit à ce sujet, l’Etat souhaite que chaque Français devienne propriétaire et veut encourager l’accession et, si au lieu de renflouer les banques, il prenait ce fric pour payer une partie des intérêts des particuliers, ça relancerait l’immobilier, ça relancerait la consommation et ça relancerait l’artisanat. Mais non, ce n’est pas une bonne idée, ça fait pas gagner assez d’argent aux banques.
 
Pas d’accord non plus car à une période où la BCE semble ne pas monter ses taux d’intérêts, les banques ne se gênent pas pour le faire. Pourquoi ça ? Parce que tous les moyens sont bons pour récupérer les sommes pharamineuses qu’elles ont perdues à cause d’une mauvaise gestion, et donc se faire payer un peu plus sur les intérêts d’emprunts des particuliers.
 
Pas d’accord non plus car quand un petit commerce se plante à cause de l’implantation d’une grande surface, personne ne lui file non plus un coup de main, surtout pas l’Etat et encore moins sa banque. Donc il se plante et se retrouve avec des dettes, et qui en bénéficie une fois de plus ? La banque qui aura gagné du fric quand l’affaire marchait et qui en regagne maintenant qu’elle ne marche plus (eh oui, le petit commerçant a contracté des emprunts pour payer ses dettes et paye là encore des intérêts à sa banque).
 
Arrêtons de tourner en rond. Quelle que soit la situation, elle finit toujours par être favorable aux banques, vous pouvez vous tourner de tous les côtés, elles arrivent toujours par trouver celui qui l’intéresse.
 
Pourquoi on ne les laisserait pas se planter finalement ? Est-ce que ça ne serait pas le meilleur moyen de tout remettre à plat ? Quand un fruit est pourri, il faut l’enlever pour ne pas contaminer les autres. Qu’on nous explique un peu ce qui justifie ce sauvetage. Si elles s’écroulent, le système va s’écrouler ? OK, alors la question est de savoir si le système est celui qui nous convient. Au vu de la situation actuelle, je ne vois pas en quoi il convient. On nous parle de pouvoir d’achat, de consommation, tout est fait pour nous donner envie alors que derrière rien n’est fait pour nous permettre de réaliser nos envies, ou alors à crédit et on voit ce que ça donne, du surendettement et encore des bénéfices bancaires grâce au surendettement. Il faut dire les choses comme elles sont : on nous ment et nous sommes volés de part et d’autre, quand ce n’est pas l’Etat, ce sont les organismes financiers ou les grandes surfaces, les médias, les multinationales, etc. En fait, c’est comme l’eau, qu’elle provienne de n’importe quelle source, elle finit toujours dans la mer. On nous fait croire qu’on y gagne, mais ce ne sont que quelques gouttes pour faire semblant, et nous on termine dans l’amer.
 
Maintenant réfléchissons un minimum. Avec quoi elles tournent les banques ? Hein ? Avec NOTRE argent. Tu m’étonnes qu’ils nous disent tous de ne pas aller retirer nos économies, les banques ne tiennent plus que par ça. Et comme il y a longtemps que je ne crois plus au Père Noël, s’il y a un vrai clash, on perdra tout, faut pas se leurrer. Les caisses de l’Etat sont aussi pleines que le cerveau d’une ministre des Finances.
 
Maintenant si on s’amusait un peu avec notre fric ou en tout cas avec le peu qu’il nous reste ? Si on décidait tous de retirer nos pépettes des banques ? Pas longtemps… genre une semaine seulement… qu’est-ce qui se passerait ? On rigolerait un peu non à les voir tous faire dans leur froc. Mais on ne le fera pas, et vous savez pourquoi ? Parce que, contrairement à tous ces grands penseurs de la finance, nous on a du bon sens.

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12 réactions à cet article    


  • ze_katt 8 octobre 2008 13:15

    On entend ca toute la journée ces temps ci. Je me demande si c’est aussi vrai que ca en a l’air.


  • Zalka Zalka 8 octobre 2008 14:37

    Renève a raison.

    Lorsque la bulle internet a sauté, ceux qui ont perdu ont été en premier lieux les gens qui y avaient investit. Certaines boites étaient mal, mais dans l’ensemble, seul une partie de l’économie est touché. Cela tient à la nature, au rôle et au coeur de métier du domaine touché. Dans le cas de la bulle internet, les liens étaient lointains.

    Dans le cas de la finance, théoriquement, on est censé être au service de l’économie dans son ensemble : en prêtant,on facilite les investissements et donc l’activité. En assurant, on favorise la prise de risque d’"ingénieurs". On facilite aussi les échanges. Bref, on lubrifie la machine économique.

    Que se passe-t-il lorsqu’un moteur de voiture n’a plus d’huile : il serre et est bon à jeter.

    C’est pareil pour l’économie actuelle.


    Maintenant, je comprend qu’on en ai ras le cul des banques. La responsabilité est en effet largement à charge des "petits génies" de la finance. Et si nous n’avons pas le choix en ce qui concerne l’aide, nous avons en revanche le choix en ce qui concerne la contrepartie.


  • Jean-Luc Louis Judas Nanasse 8 octobre 2008 18:57

    Vous avez raison, bien sur qu’il ne faut pas les lâcher, c’est comme si on avait fait couler le Titanic alors que le capitaine aurait fait une connerie en touchant l’iceberg mais que le navire aurait pu continuer à naviguer, d’ou le ton un peu sarcastique de l’article. Il est certain que même si ces quelques arguments choc mais réalistes tiennent, la solution n’est pas là.

    Que se passe t-il aujourd’hui ? on touche l’iceberg, et le signal est : il faut remettre en place des procédures et les respecter.
    Nous sommes face une fois de plus à une situation que je qualifierai de "post-deréglementation". Je m’explique : quand un ou des gouvernements dereglementent un système, il ne devient plus contrôlable, si on veut une nourriture de bonne qualité, il faut mettre des inspecteurs sanitaires, si on veut une eau potable "potable", il faut une agence de protrection de l’environnement, si on veut des compagnies aériennes plus sûres, il faut les reglementer pour que le service reste sûr et la maintenance de qualité, et si on veut des marchés de valeurs sûrs, il faut la COB.

    La réglementation reste donc le seul moyen de se garantir contre la recherche archarnée de bénéfices au détriment d’une certaine sécurité.

    Par contre, aujourd’hui on parle de sauver les banques sans forcément mettre le doigt sur les responsabilités. Les milliards d’euros qui vont être engloutis dans ce sauvetage ont ils une chance d’être un jour récupérés en dehors que via les contribuables. Il faut quand même être conscients d’une chose, c’est que quelque part on est en train de blanchir des voleurs. Les états vont-ils récupérer ces milliards avec les interêts qu’ils devraient demander aux banques ? 

    Ce qui est révoltant, c’est qu’ on couine à trouver 3 Mds d’euros pour le RSA alors qu’on trouve en quelques heures des dizaines milliards pour un sauvetage in extremis des banques.

    Ce qui est révoltant, c’est que si les banques n’avaient pas déconné, une simple partie de ces sommes permettraient de réduire les charges des PME et de l’artisanat, permettraient aussi de faciliter le développement du logement social et de l’accession à la propriété.

    Quoiqu’il arrive, et quel que soit le gouvernement depuis 20 ans, car ni la droite ni la gauche nous tenté d’enrayer le pourrissement de ce système, on sauvera les banques, il n’y aura peut-être pas 10 millions de chômeurs, ni un écroulement total du système que nous avons, il ne faut pas l’oublier, contribué à construire, et bien quoiqu’il arrive, le pouvoir d’achat baissera, de façon conséquente car c’est, d’une manière ou d’une autre, nous qui allons payer. Après la CSG, RDS, l’augmentation masquée de toutes les taxes diverses, l’impôt sur le revenu, le prix de l’essence, du pain, des légumes, etc, tout ça va augmenter et on nous ajoutera en plus la TSB, Taxe sur le Sauvetage des Banques, et le pouvoir d’achat risque de se retrouver au même niveau que si on ne les avait pas sauvées. Et bien sûr, le prochain gouvernement qu’il soit de droite ou de gauche, trouvera l’excuse qu’il faut continuer à en baver car c’est à cause du krach de 2008. La France et l’Europe sont donc bien montées avec ça, des menteurs et des voleurs, qui mentent et qui volent toujours au mêmes. Pourquoi on ne les colle pas au moins devant un tribunal national pour les condamner à vivre, ne serait-ce qu’un an, comme vit le français moyen d’aujourd’hui ?


  • Trashon Trashon 8 octobre 2008 14:04

    Perso je suis ok pour qu’on sauve les banques, à la seule condition que se soit avec les sous qui se planquent dans les paradis fiscaux !!!


    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 15:00

      Quelle que soit la solution choisie, le contribuable paiera. Nous allons tous payer les conneries d’un petit nombre. On paiera pour renflouer les banques, ou bien on perdra l’épargne qu’on y a laissée.

      Il est parfaitement immoral que les contribuables doivent renflouer les banques qui ont fait des conneries. Mais il ne serait pas plus moral de renflouer les ménages surendettés : pourquoi pénaliser ceux qui ont été raisonnables ?

      L’alternative n’était pas là. Elle était entre le fait que l’état rachète des créances pourries ou bien des banques pourries. La plan Paulson 3 n’est pas une vraie nationalisation : le contribuable garde les pertes mais pas les actifs. Une vraie nationalisation aurait été plus claire.

      L’état aurait aussi pu racheter l’ensemble de l’immobilier concerné, et le louer aux occupants. Tiens, ça s’appelle le "logement social". smiley


      • verbre verbre 8 octobre 2008 21:24

        Pourquoi pénaliser ceux qui on été raisonnables ? C’est être raisonnable de mettre de l’argent de côté (encore faut-il en avoir en plus) de manière égoiste et le garder aux mains des banquiers jusqu’à ce qu’ils le perdent avec leurs conneries ?
        Moi je suis d’accord pour que les banques crèvent. Et l’argent avec.
        Y’en a marre de savoir qu’il y a des centaines de milliards pour sauver des escrocs et pas un copec pour les exclus, les travailleurs pauvres, les femmes isolées, et pour sauver cette fichue planète !


      • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 21:59

        Pourquoi pénaliser ceux qui on été raisonnables ? C’est être raisonnable de mettre de l’argent de côté ?

        Racheter les créances des ménages, ça veut dire concrètement le truc suivant : prenez deux mecs fauchés qui avaient du mal à payer le loyer de leur appart ; un des deux a acheté un super-pavillon avec un crédit qu’il n’avait absolument pas les moyens de rembourser. L’état va le lui offrir pendant que l’autre continue à avoir du mal à payer son loyer. Vous trouvez ça équitable ?


      • Francis, agnotologue JL 8 octobre 2008 15:18

        Acharnement thérapeutique dites-vous ? Pas du tout, puisqu’il y avait des alternatives que les grands médias se sont bien gardés d’évoquer. Par exemple, une alternative démocratique aurait été d’utiliser ces 700 mds de $ pour cautionner les créances douteuses. Lire :

        FRÉDÉRIC LORDON : Sauver d’abord les emprunteurs pour sauver vraiment les banques.

        Mais, cela aurait freiné la marche forcée vers un gouvernement mondial. Et en vertu de la stratégie de choc, tout est mis en place pour une prochaine crise, encore plus dure, jusqu’à ce que … Lire à ce sujet :

        "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les dirigeants ont assisté à nos réunions et ont respecté leurs promesses de discrétion pendant presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan d’action pour le monde si nous avions été sous les projecteurs pendant toutes ces années. Mais maintenant le monde est plus sophistiqué et mieux préparé à la marche vers un gvt mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés." (David Rockefeller, discours à la commission trilatérale, juin 1991).

        L’argent-dette


        • pseudo 8 octobre 2008 17:24

           

          La crise est avant tous une crise des prêts, les banques ont eu le monopole depuis plusieurs décennies. Il est urgent de supprimer ce monopole et de le donner aux promoteurs, constructeurs, notaire, maître d’œuvre, agents immobiliers le droit de prêter de l’argent électronique sur la capacité de rembourser et sur une l’hypothèque, le tout garantie par l’état. Le taux pourrait être de 0% à 1% avec juste des frais de dossier. J’appelle les syndicats de promoteur, de constructeur, notaire, aménageur foncier, maître d’œuvre, d’agent immobilier de se réunir afin de proposer au gouvernement une solution pour créer une société de prêt immobilier rattaché au gouvernement et ses organismes afin de pouvoir proposer des solutions de crédit aux acquéreurs le tous sans le concourt des banques.


          • Lisa SION 2 Lisa SION 9 octobre 2008 01:07

            Excellent point de vue, plein de bons arguments indiscutables...

            A celui qui parle de " Laissez sombrer les banques et toute l’économie coule " Si nous retirons nos espèces, elles peuvent encore dévaluer...jusqu’à peau de chagrin. Dans ce cas, les moins touchés sont ceux qui ont protégé leur patrimoine immobilier ancien, dont la valeur n’atteindra jamais zéro, et sur lequel ils peuvent très bien vivre, même en autarcie...et si celui-çi donne sur la mer, ils pourront toujours fuir en canot ou en yatch...Notre armée se chargera du piratage et la police du home-jacking...

            J’ai entendu aujourd’hui au journal que l’islande est entrée en faillite et qu’ils ont demandé à la Russie de les soutenir...J’ai donc insidieusement compris comment les Etats mafieux prennent le contrôle de leurs bases navales arrières. D’ailleurs, les fonds en question transitent tous par le Luxembourg, plus grand paradis fiscal du monde. Le journaliste a ajouté que les Etats s’étaient fait surprendre par la crise... ? Nous sommes tous au courant et avons eu la nette preuve des évènements le huit aout dernier, mais nos gouvernants, eux, ne savaient pas... ? Une chose est sûre, une élite quelquepart sait ce qui se passe, puique c’est elle qui tire les ficelles ou des personnels initiés.

            S’il faut réformer la banque, c’est le moment idéal pour installer des distributeurs dans chaque village . Un seul ordinateur dans un local annexe à la mairie se charge des archivages. plus de personnel, de payes, de frais de fonctionnement, le taux à un pour cent par année d’emprunt , Glisse ta paye en espèce dans le panier, l’appareil compte les billets et émet la carte selon tes droits. chaque village peut en faire autant avec le téléphone...Il y a vingt ans, c’était impensable, aujourd’hui, rien de plus simple.


            • Franck804 9 octobre 2008 13:04

              Bonjour,

              Merci à l’auteur pour cet article auquel j’adhère.
              Dans la mesure où les banques privées nous ont mené à la situation que nous vivons et puisqu’il faut les sauver, pourquoi ne pas les nationaliser et permettre à l’Etat de prendre en main cette activité pour la rendre morale ?
              J’écris ces lignes et en même temps je me rends compte de l’énormité de ce que je raconte, les gouvernements successifs, autant que je me souvienne, ayant plutôt oeuvré pour favoriser le Grand Capital et non pas les classes les moins aisées ...
              Il me semble qu’il n’y a qu’une solution, il faut que le Peuple s’exprime, affirme ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas, oblige ses dirigeants à l’écouter et à agir pour son bien ! J’ai beau chercher je ne trouve pas l’instance qui convienne, nos soi-disant représentants (députés et autres politiques) n’obéissant qu’aux directives du Parti auquel ils apartiennent ...
              N’existe t-il pas un moyen pour le Peuple de France de reprendre les choses en main et de mettre en place une Société humaniste ?

              Franck


              • Francis Francis 9 octobre 2008 15:09

                Si les banques s’effondrent, le monde s’effondre, voilà, en gros, ce que l’on entend. Reste que je n’ai pas encore trouvé de démonstration de ce présupposé. Je ne dis pas qu’il est faux, je dis juste que je ne suis pas convaincu en l’état, mes connaissances en économie étant légères.

                Ceci étant, cette histoire de renflouage pue l’arnaque à plain nez, ne serai-ce parceque :


                - les contreparties demandées par les états sont ridicules (plus de parachutes dorés ...), alors même que c’est précisément le moment d’IMPOSER au système bancaire des mesures strictes de régulation, comme par exemple :

                • la limitation des frais bancaires pour les particuliers et les entreprises
                • une diminution drastique des intérêts de la dette de l’Etat
                • les nationalisations ne devraient pas donner lieu à des privatisations tant que les banques n’ont pas remboursées aux Etats leurs dettes, et avec intérêts s’il vous plait !
                • une transparence absolue sur les données recueillis par les banques sur les clients (et ne me parlez pas de la farce qu’est la loi de 78)
                • une transparence absolue sur les avoirs des banques (c’est bien le noeud du problème : les banques elles-mêmes sont incapables de savoir combien elles ont d’actifs pourris, et du coup n’ont plus confiance envers leur copines) en France et à l’étranger. Cf également les Clearstream ...
                • l’interdiction de la spéculation sur les matières premières (et je pense notamment aux céréales).

                - Au passage vous noterez que la commission libérale de Bruxelles redécouvre l’intérêt des nationalisations, et bien alors les gars, je croyais que c’était interdit de nationaliser ? On fait la même pour les réseaux d’eau, d’électricité et de communication ? Ah non, c’est pas possible ? 


                - on nous bassine avec le deficit de la sécu, qui n’est QUE de 12 milliards, où sont les plans de l’Etat pour renflouer d’un coup de baguette magique ce pseudo déficit ? Qu’est ce qui est plus important : avoir un système de santé performant ou un système bancaire "performant" ? Qu’estce qui est vital pour les humains ? Où est la priorité ? Et je ne vous parle même pas du "problème" du financement des retraites, tout cela, ce n’est pas autre chose que du VENT !

                Et qu’on ne vienne pas me faire pleurer sur les particuliers qui perdent de l’argent en bourse : quand on joue à un jeu, le minimum c’est d’en connaître les règles, vous avez joué, vous avez perdu, vous l’avez dans l’ ... Au moins, vous aviez assez d’argent pour participer et engraisser les spéculateurs. Il y d’autres façons d’employer l’argent quand on en a trop : rentrer directement dans le capital social des PME qu,i elles, font l’économie, au moins en France.

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