Chers amis de l’Agora, on y est, on reste ! S’il est déconseillé d’aller « voir Venise pour mourir » sous les flots, chacun de nous peut bien, même de loin, « regarder Copenhague et se marrer » !
Rassemblons-nous, mais ne soyons pas larges d’épaules afin de laisser la place à tous ; soyons plutôt larges d’esprit et prodiguons bénévolement notre sagesse !
Parlons donc franchement, sans hypocrisie et sans vouloir corrompre ni les vieux ni les jeunes ; aidons-les plutôt à accoucher leurs appréhensions issues de la fécondation des zizanies politiques de ces dernières décennies ! N’expliquons pas aux ignorants de la chose, mais discutons utilement et franchement avec ceux qui prétendent à la connaissance !
De quoi s’agit-il ? Nous sommes dans une véritable atmosphère d’incompréhension, de non-dialogue et d’impossible communication qui risque de dégénérez vers l’autre moyen peu souhaitable qu’est la confrontation !
Un vieux phénomène naturel politiquement rajeuni ces trois dernières décennies à l’initiative des « lobbies de l’argent » et à la faveur d’une incompréhension générale amplifiée par une entreprise sournoise de la « désinformation » fait jaser en ce moment l’ensemble de l’humanité ! Des mots, « Climat » dont la pleine acception n’est pas encore définie et « Ecologie » d’étymologie bâtarde, furtivement et dirais-je prématurément introduit dans l’espéranto universel, sont passés au pétrin médiatique pour produire « Un réchauffement climatique » summum de l’idiotie et prétendre un « Comportement écologiste » cette seconde nature humaine non encore homologuée !
Restons sur la toile et voyons ces définitions, par ailleurs conformes au contenu de tous les dictionnaires classiques et mêmes à ceux réformés à la lumière de la « Mondialisation » obscure :
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1)Le terme « climat » apparait dans la langue française au XIIe siècle comme dérivé du latin climatis qui provient du grec klima qui désigne l’inclinaison de la Terre par rapport au Soleil. Les premiers découpages climatiques en effet ont été établis selon l’inclinaison des rayons du Soleil par rapport à l’horizon.
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2)L’écologie, du grec οίκος : "oikos" (maison) ; et λόγος : "logos" (discours, sciences, connaissance), est l’étude scientifique des interactions qui déterminent la distribution et l’abondance des organismes vivants.
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3) L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία « administration d’un foyer », de οἶκος « maison, dans le sens de patrimoine » et νόμος « loi ») est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et services.
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Quand personne ne constate la variation de cette « inclinaison » qui conditionne globalement tout ce qui est retenu par la Gravitation autour de la Planète Terre, on ne peut donc parler de « changement climatique » ! Commençons par dire que le « Climat » est un paramètre a priori universel qui conditionne l’état et le développement météorique autour de la Terre ! La circulation générale est déterminée par l’activité solaire, l’évolution du noyau terrestre, les mouvements de la Terre, la composition et la densité de l’atmosphère ! Tout cela s’use…avec le « Temps » !
Les deux derniers mots renferment, quant à la consonance de leur commun préfixe, de graves interférences étymologiques, enrobés de politique ils produisent encore plus de confusion ! Car on se demande bien qui est responsable du péril en la « demeure humaine » ? Est-ce « Oikonomos » dans sa mauvaise gestion du patrimoine parce que la « loi » de la justice sociale a été bafouée ou est-ce la conduite de « Logos » coupable d’incursion et de beaucoup d’erreurs dans les répertoires ! En ces temps incertains notre inquiétude va grandissante quand nous nous assurons chaque jour de la connivence entre la « Maison de la Science » qui ignore ses limites et celle du « Gestionnaire-Voleur » qui n’a plus de retenue ! Est-ce que l’homme agit dans son milieu et interagit avec le milieu naturel pour élargir et enrichir son « Logos » (qui n’est pas tout à fait synonyme de « Vie »), ce qui est légitime et tolérable ou bien espère-t-il devenir « Oikonomos de l’Univers », ce que la sagesse ne recommande pas ? La « Science » responsable commence là où elle explique que la « mesure » perturbe le système mesuré, de là à bien comprendre « l’idéologie écologiste » qui consiste à « tout mesurer pour mieux préserver »… Avouez que l’on est face à la plus grande contradiction de « l’esprit rationnel » ! Le discours de la méthode engendre toujours dans les esprits la prochaine méthode du discours à développer en fonction de ce qui est acquis et ainsi de suite ad infinitum, c’est la réaction en chaine de la bêtise humaine !
S’il est donc permis de parler de « Météorologie » comme la Science qui étude le caractère général des météores, leurs interactions mutuelles et leur évolution dans l’atmosphère sous l’effet du rayonnement, ce qui pourrait conduire à de possibles prévisions locales ou étendues à plus moins longue échéance, permises notamment et surtout par les moyens d’observation et de mesure en temps réel ; il est par contre malpropre de disserter sur le « Climat », dont nous ignorons les facteurs fondamentaux qui le déterminent et par suite de « Climatologie » qui risque tout simplement de déverser sur les domaines ésotériques et surtout pas de « Prévision climatique » qui n’est absolument pas du ressort de l’Humanité ! Ce n’est pas un hasard si nous assimilons encore le « Climat » au « Temps », (une culture populaire primaire qui se rapporte aux aléas d’une journée et aussi au déroulement des saisons pour espérer un meilleur calendrier agricole) ; selon l’intervalle de temps considéré on peut parler de « l’état » d’une portion atmosphérique à un moment donné le jour « j » ou bien de « Cycle climatique » entre deux périodes données plus ou moins espacées !
Je marque une pose pour rapporter un paragraphe très révélateur que j’ai prélevé d’un livre, certainement très apprécié, publié sous le titre :
« Météorologie, La prévision numérique du temps et du climat » (de Michel Rochas, Jean-Pierre Javelle ? aux éditions Syros/Alternatives 1993) !
Je dois toutefois préciser que ce sont là les mêmes « arguments scientifiques » que l’on trouve dans toute la littérature qui traite ce sujet ! Le paragraphe s’intitule « Le système climatique terrestre » avec un sous paragraphe en forme de question qui dépasse largement l’entendement humain : « Pourquoi la Terre est-elle habitable ? »
Voici le début du paragraphe en question :
« Le système climatique terrestre est d’une extrême complexité, car il se compose de sous-systèmes très divers comme les océans, l’atmosphère, les glaces (glaces de mers et glaciers, les terres et surtout la biosphère. Ce dernier milieu est, de loin, le plus difficile à modéliser et nous n’en parlerons que comme d’un milieu externe, alors que, bien évidemment, il interagit avec les autres sous-systèmes du système climatique. »
Je dis : le « système climatique terrestre » n’existe pas, il convient de parler d’un « Paramètre climatique » du système solaire ! Certes il y a là une grande complexité parce qu’effectivement il impose un régime de fonctionnement au « Milieu interne » c’est-à-dire à l’interface atmosphérique dynamique qui forme un seul système entre le Soleil et la Terre…Les conditions aux limites étant évidemment très complexes !
Voyons ensuite le contenu du sous-paragraphe !
« Quand on considère le système climatique terrestre, les questions fondamentales qui se posent sont les suivantes : comment se fait-il que la température de la Terre soit compatible avec la vie ? Un écart de quelques degrés, de cette température risquant de remettre en cause la vie elle-même, du moins le mode de vie actuel des habitants de la planète, quels sont les mécanismes (naturels ou anthropogéniques) qui sont susceptible de modifier la température moyenne de la Terre de ces quelques degrés ? Pour le climatologue, ces interrogations reviennent d’abord à celle-ci : qu’est-ce qui explique la température moyenne que nous constatons à la surface de la Terre et qui la rend ainsi habitable ? Prise ainsi, la question reçoit une réponse d’une extrême simplicité : sans l’existence au sein de l’atmosphère de gaz à effet de serre, la température moyenne de la Terre serait beaucoup moins propice au développement de la vie. La réponse peut se justifier assez facilement ; en évaluant l’énergie solaire que reçoit en moyenne l’unité de la surface de la Terre, on peut calculer la température qu’elle devrait avoir pour que le rayonnement thermique qu’elle émet (on suppose qu’elle se comporte comme un corps noir) équilibre le rayonnement qu’elle reçoit. On trouve ainsi que, sans effet de serre, la température d’équilibre de la Terre devrait être de l’ordre de -18°C, c’est-à dire 33°C de moins que la température moyenne observée actuellement. »
Moi je dis : La « Vie » c’est le « Mouvement » et la « Température » est l’essence même de la vie ! Les écarts de la température permettent le foisonnement de la Vie dont une étape de développement de celle-ci peut évidemment être perturbée plus ou moins sérieusement mais l’adaptation est une faculté intrinsèque de l’Univers ! Un hypothétique « climatologue » ne peut donc constater une température moyenne qui rendrait la Terre habitable ! La Terre ne présente aucun lieu privilégié pour déterminer une température moyenne qui favoriserait une vie moyenne, elle est habitable et abondamment habitée sur les hauteurs de son atmosphère, sur l’ensemble de sa surface, au fond et sur les océans, dans ses déserts, sur chaque millimètre de ses glaciers et bien entendu dans ses forets et ses jungles sans oublier les grottes et les profondeurs des sous sols ! Elle est tout sauf un « corps noir » physiquement parlant ! Quant à la « serre chaude », cette idée géniale du reste, qui consiste à protéger les cultures fragiles de la température ambiante, elle doit son « effet » à sa conception : c’est un milieu vitré mais nécessairement clos qui laisse passer la lumière tout en empêchant la circulation de l’air vers l’extérieur ! Si vous faites un trou sur la paroi, « l’effet de serre » recherché diminue et si vous ouvrez un côté, le milieu cesse aussitôt son rôle ! Or les gaz et la vapeur d’eau ne sont pas des plaques de verre et l’espace dans lequel ils évoluent n’est pas ce qu’on appellerait un milieu fermé ! Ainsi on voit bien que ; contrairement à ce que dit l’auteur dans sa grande contradiction, d’abord « Le système climatique terrestre est d’une extrême complexité…, qui ensuite« reçoit une réponse d’une extrême simplicité…, le raisonnement porte d’emblée les preuves de sa fausseté !
Il n’est sans doute pas aisé de comprendre toutes les transformations de la matière, des fluctuations mineures sont toujours possibles et des bouleversements majeurs sont inéluctables, étant même inscrits dans le processus universel… L’Humanité, active par sa nature, va bien en ce moment au-delà de ses prérogatives, mais plus grave encore, elle ignore où est sa faute ! Si la disparition de la Banquise remettra la Vie dans ses pleins droits, alors je dis bon vent !
Qu’en est-il des « initiatives citoyennes » et du « consensus international » pour « limiter la production des gaz à effet de serre » : Sornettes, que tout cela ! Et « La voiture électrique » : Disons seulement qu’elle produit sa pollution avant même sa mise en circulation, cela suffit à l’oublier… De même l’énorme supercherie des « industries de recyclage » qui ne sont pas si « respectueuses de l’environnement » parce qu’elles polluent au second degré et plus que les maisons-mères qui auraient fabriqué les gadgets périmés !
Il y’a en ce moment une grande bousculade aux portes de Copenhague où des « écrans géants » montrent les « images désolantes » du coupable geste des Africains sauvages qui coupent le bois pour meubler légitimement les salons du Monde civilisé ! Tandis que les promoteurs immobiliers, épaulés sans doute par les « escaladeurs des montagnes économiques », spéculent déjà et analysent l’offre inespérée des Sherpas qui appellent au secours sous un masque d’oxygène à effet de crise financière…pour sauver le toit du Monde ! Bientôt sans doute, on verra un « Dubaï des glaces », celui des sables mouvants risquant la ruine prochaine ; il sera initié par ceux-là même qui avaient imaginé et construit les bunkers-refuge anti-nucléaire durant la dernière glaciation de la guerre froide dans le but de sauver leurs familles et quelques énergumènes des retombées du rude hiver nucléaire selon une sélection pas tout à fait naturelle ! Quelle humanité !
Enfin, un raisonnement éclairé ou si vous préférez, en termes barbares, un « bilan énergétique complet » montrerait plutôt que c’est la frénésie au bitume et au béton armé qui couvrent de plus en plus la surface terrestre qui handicape sérieusement le développement harmonieux de la Vie ; oui de la simple interposition d’une infime « cellule photovoltaïque » qui produit l’énergie à la manière la plus dégueulasse en suçant le soleil, aux monstrueux « développements urbains » sans oublier le dépotoir orbital ; la pauvre « fonction chlorophyllienne », base fondamentale du développement de la Vie sur Terre subit ainsi de plus en plus un sérieux dommage ! Mais c’est surtout le vacarme planétaire de l’industrie humaine et ses centaines de millions de gadgets détonnant, hurlant et trébuchant sur la surface de la Terre et volant dans l’espace, qui crée la plus grande « nuisance par l’effet acoustique » et le plus grand emballement des « éléments » ! Oui, du simple « battement des ailes » du moustique ou du papillon et jusqu’au décollage et vrombissements des « engins polluants » toutes catégories sans oublier les fracas et les explosions…Tout cela perturbe l’atmosphère !
Le rôle attribué à ces gaz n’est sans doute pas totalement contestable mais si l’on accepte l’idée que le bonus des 33°C qui permettent de relever la « température moyenne » à celle qu’on « observe » viendrait de la concentration de ces seul gaz dont une modification par la faute humaine pourrait provoquer un réchauffement global ou une glaciation, alors la plus grosse question de tous les temps pointe son nez : Les Humains sont-ils capables d’agir sur « l’Univers » pour leur bien ou pour leur malheur ? Y a t-il ou non orgueil hypertrophié dans la conception et dans la démarche ? Réfléchissons d’abord : Si la « Science » est le fait de l’Homme, pourquoi tant de carences dans la condition des bipèdes, et si l’Homme est promu à refléter « l’image de Dieu », pourquoi toute cette ingratitude ? Mieux encore, la « Vie » n’étant pas seulement « l’existence humaine sur Terre », si « l’Humanité » en sera la meilleure étape de son développement (Le meilleur de la Vie), pourquoi alors tant d’incertitudes ? Pour ma part, je suis convaincu que le salut serait plutôt « législatif » que « scientifique » ; la nature humaine commence à dégénérer dangereusement !
Alors, consummatum est ?
Je dis que la prochaine décennie ne verra pas un face à face insolite entre l’Ours polaire et le dromadaire ni un fatale encombrement d’Arches de Nounours aux Colonnes d’Hercules car le déluge est encore loin. Nous ne verrons pas non plus, heureusement d’ailleurs, Une grande « Marche d’un Empereur » conquérant planétaire, devant une longue procession de soldats démocratiques le long de la longue « Route de la soie » qui se confond aujourd’hui avec tous les sentiers du banditisme eux-mêmes branche secondaires, ramifications et tentacules de « l’Axe du Mal » dont l’immuable orientation va de l’Occident vers l’Orient et passe occasionnellement par quelques contrées promues à la destruction…
Mes amis de l’Agora, je vous aime bien ! Je ne m’avance donc pas pour tout le 21e siècle, mais pour la seule année 2010, je vous la souhaite heureuse et pour commencer fêtez la fin de l’année courante en compagnie du plus populaire personnage de vos rêves que vous recevrez encore cette fois en Gandoura et avec une généreuse Barbe- Burka ; le fatidique « réchauffement climatique » l’obligerait sans doute plus tard à tomber la chemise et à mettre des sandales de caoutchouc… écologique ! Mais comme la prohibition du CO2 est imminente, le vieux Papa Noël ne descendra plus du Ciel et le long des cheminées illicites qui seront sans doute recyclées en une forêt de minarets et de clochers tous redevenus fraternels après l’abolition intégrale des identités nationales, mais se matérialisera à votre volonté et au milieu du salon de votre « Maison écologique » sur un « Tapis volant » échappé du cratère encore fumant de Bagdad et propulsé écologiquement par les « prouesses des nouvelles technologies » !
Mohammed