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Accueil du site > Tribune Libre > Agriculteurs en danger

Agriculteurs en danger

Yannick chêné, Agriculteur, Jean-Denis Bibeyran, Viticulteur, morts dans l'indifférence et des dizaines d'autres malades anonymes.

Permettez-moi de me demander si ces Agriculteurs avaient été patrons du cac 40 s'ils seraient morts dans la même indifférence , et si la même inertie aurait succédé à leur décès.Ou est-ce que si les destinataires du sang contaminé avaient été des politiques, ou si les grands patrons avaient travaillé dans des bureaux pollués d'amiante , aurait-on attendu que la liste des victimes soit aussi longue pour intervenir ?

Aujourd'hui pour les pesticides comme hier pour le sang contaminé et l'amiante , nos élites savent . Ils savent que les laboratoires phytopharmaceutiques fabriquent des bombes à retardement pour nos Agriculteurs.

Pourquoi ne remplacent-ils pas ces produits par d'autres moins nocifs pour l'Homme mais tout aussi efficaces ?

Pourquoi ne favorisent-ils pas l'agriculture biologique ?

REN-TA-BI-LI-TE

Quand on sait que les laboratoires qui vendent les produits phytosanitaires sont également ceux qui vendent des chimiothérapies aux services d'oncologie, on comprend tout l'intérêt qu'ils ont à fabriquer ces poisons et les pressions qu'ils peuvent exercer sur le pouvoir .

Au risque de provoquer à terme la mort de l'Agriculture.

Parce qu'un Agriculteur qui meurt c'est une exploitation en péril, et un père ou un mari sacrifié sur l'autel de la rentabilité, ce n'est pas un encouragement à la pérennisation de l'exploitation, du métier.

Comme diminuer le crédit d'impôt accordé aux Agriculteurs qui passent au bio ( des mesures fiscales prévoient sa diminution de 50 %), ce n'est pas les aider.

On entend parfois ici ou là , que les Agriculteurs connaissent la dangerosité des pesticides et n'ont qu'à pas les employer.

Il faut savoir que passer en Agriculture biologique coûte cher, très cher. Un Agriculteur souhaitant convertir son exploitation en mode biologique doit cultiver ses terres durant 2 ou 3 années en respectant les règles de l'Agriculture biologique avant de pouvoir vendre sa récolte comme telle.

Or, ce n'est pas avec les bénéfices que la grande distribution fait sur leur dos qu'ils peuvent financer leur passage au bio.

Mais c'est parce que nous voulons trouver tomates, fraises, toute l'année sur les étals qu'on est passés en France à une Agriculture intensive, 3ème pays consommateur au monde des pesticides.

Alors oui nos Agriculteurs sont peut-être responsables, responsables d'avoir choisi une profession à risques (et elle est où la prime de risques ?), responsables d'avoir adapté l'offre à la demande, responsables de vouloir vivre dignement en travaillant 90 h hebdomadaires, mais pas coupables.

Aujourd'hui à cause des pesticides, c'est au passé que je parle à ma fille de son tonton Denis, combien il aimait sa vigne.

Demain , je ne voudrais pas raconter à mes petits-enfants ce qu'était un Agriculteur.


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26 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 4 octobre 2012 09:43

    Les crises sanitaires révèlent l’impasse dans laquelle nous plonge le productivisme agricole intégré dans la puissante industrie agroalimentaire  : non seulement les risques sanitaires ne sont pas maîtrisés mais les problèmes engendrés sont démultipliés........

    voir : http://2ccr.unblog.fr/2011/10/31/le-probleme-est-dans-le-pre/


    • zadig 4 octobre 2012 09:47

      Bonjour,

      D’accord, beaucoup d’agriculteurs sont victimes ... mais !
      Beaucoup d’agriculteurs aussi sont coupables :
      Par exemple dans mon « coin » région de grande culture, j’ai vu :

      1) des arbres fruitiers traités en pleine période de floraison
      2) un champ en bord de route traité de façon massive par vaporisation
       (quelques mois après ce traitement plus de la moitié des arbres (grands)
       qui bordaient ce champ était morts)
      3) des traitements pratiqués avec du gros matériel sans aucune protection
       pour le personnel (gare au promeneurs)
      4) un jour en me promenant au bord de la rivière, j’ai vu des séries de poissons
       descendant le ventre en l’air.
       Très vite j’ai eu des soupçons, je suis allé porter plainte à la gendarmerie.
      En remontant la rivière les gendarmes ont trouvés le coupable :
      un cultivateur qui vidait ses fonds de cuve dans la rivière.
      Pas de suite, en l’absence d’avocat ma plainte est restée sans suite.

      etc ...
      Résultat : mon « coin » est devenu un désert biologique .

      Salutations


      • Yohan Yohan 4 octobre 2012 09:48

        Pas trop envie de les plaindre ces agriculteurs. J’ai loué un gite à la ferme en Bretagne il y a quelques années, un éleveur de porcs. Tandis qu’il me faisait visiter son exploitation (lugubre), j’ai demandé s’il mangeait lui-même sa production. Texto et sans aucune gêne, il me répond. « bien sûr que non, pas fou. j’ai mon petit élevage personnel, nourri avec des céréales bio, de la qualité ». Evidemment, la merde, c’est pour ses couillons de clients.....


        • Fergus Fergus 4 octobre 2012 11:22

          Bonjour, Bibeyran.

          Vous avez raison de mettre en avant les maladies et les décès des agriculteurs liés à l’usage des pesticides. Mais il ne faut pas nier la responsabilité de ceux qui ont très largement abusé de cet usage, comme d’ailleurs des engrais, au point d’avoir parfois brûlé leurs propres terres.

          Il n’y a pas de « prime de risque », écrivez-vous. C’est vrai, mais les primes de productivité de l’Union européenne en tiennent lieu et sont d’ailleurs souvent à l’origine des dérives. Car l’UE encourage cette productivité, avec en France le soutien de la FNSEA, au lieu de subventionner le maintien des emplois dans les exploitations comme le réclame la Confédération paysanne.

          Bref, les paysans modestes sont très largement les dindons d’une farce orchestrée par les grands propriétaires céréaliers qui exploitent d’énormes surfaces mais vivent avenue de Suffren ou avenue de Ségur !


          • curieux curieux 4 octobre 2012 12:57

            Ne plaignez surtout pas les agriculteurs, les consommateurs sont des milliers de fois plus nombreux et ils bénéficient autant des pesticides sans le savoir, eux.


            • alinea Alinea 4 octobre 2012 13:31

              Passer en bio ne coute pas si cher ! sauf s’il faut rembourser les traites sur le tracteur géant de 200.000 euros !
              Les agriculteurs ont été bernés, au début des années quatre-vingt ; oui ça c’est sûr !
              Mais alors on engage une discussion politique sur le libre-arbitre !


              • Fergus Fergus 4 octobre 2012 15:24

                Bonjour, Alinea.

                Vous avez raison concernant les tracteurs : la plupart des exploitants, souvent pour suivre l’exemple d’un voisin manipulé par le marketing, se sont dotés d’engins allant de 120 à 200 CV là où des tracteurs de 70 CV faisaient parfaitement le boulot. C’est supportable dans le cadre d’une GAEC, mais c’est une aberration lorsque cet achat se fait à titre individuel. Il y a malheureusement de tels exemples jusque dans ma propre famille.


              • alinea Alinea 4 octobre 2012 13:31

                Je voulais dire philosophique ; mais politique aussi, bien sûr !


                • bibeyran marie-lys bibeyran marie-lys 4 octobre 2012 15:29

                  Bonjour à tous, je suis l’auteur de cet article.
                  Je l’ai écrit en hommage à mon frère Jean-Denis Bibeyran décédé le 12 octobre 2009 après avoir dédié sa vie à son métier adoré : la viticulture.
                  Alors oui comme des milliers d’autres il pulvérisait ses vignobles (2 hectares) avec des produits aux noms aussi barbares que les pathologies qu’ils provoquent des décennies plus tard. Il ignorait, on ignorait que les saignements de nez dont il souffrait chaque année en période estivale n’étaient que les prémices du cataclysme qui l’attendait.
                  Il est décédé au terme de dix mois d’agonie inhumaine , dans une indifférence administrative et professionnelle tout aussi inhumaine , parce que les agriculteurs sont condamnés à une double peine , la maladie et le silence !
                  C’est pour rompre ce silence que je combats depuis , pour faire résonner son nom au sommet de la hiérarchie administrative et judiciaire , et avec lui celui de toutes les autres victimes, pour être la porte-voix des sans-voix !
                  Il ne savait pas la dangerosité réelle des produits employés , il pratiquait une vinification traditionnelle, il critiquait tous ceux qui ajoutaient des bisulfites et compagnie dans leur vin, il n’aurait jamais souillé le fruit de son travail et la terre de ses enfants s’il avait su ...
                  Il avait 47 ans , des envies , des projets , c’était un mari, un père , un fils , un frère...c’est une douleur sans nom, quotidienne , jusqu’à la fin de nos jours.
                  Les agriculteurs en France ne meurent pas, ils crèvent en silence...à nous de rompre ce silence !


                  • iris 4 octobre 2012 18:09

                    je partage votre peine et celle des parents de victimes
                    du cancer sans cause trouvé actuellement
                    de l’amiante
                    des dépressions nerveuses et suicides au travail
                    du stress qui engendrent bcp de maladies
                    de handicape et mort dans les accidents du travail par manque de sécurité
                    de l’alcool du tabac des drogues qui n’ont pas pu etre guéri et épaulé par la société
                    de ceux qui étaient présent lors des accidents nucléaires ou essais nucléaires
                    de la guerre 
                    des attentats 
                    etc....

                     


                  • alinea Alinea 4 octobre 2012 19:11

                    Il reste deux choses à faire :
                    la première, vous le faites ici : dénoncer
                    la deuxième, éduquer ; changer le programmes des écoles agricoles ; informer les jeunes qui débutent.
                    Informer, éduquer, réapprendre tout ce savoir perdu !


                  • auguste auguste 7 octobre 2012 17:06

                    Madame,

                    Ne vous méprenez pas sur mes intentions.

                    Mon propos ne consiste pas à faire l’apologie de toutes les caisses de MSA, loin s’en faut.

                    Certaines d’entre elles ont un tel mépris de leurs adhérents qu’elles mériteraient d’être rayées de la carte.

                    De plus, vous ignorez tout du sujet que j’avais abordé dans ma réponse @ alberto, pour la simple raison que j’ai omis de créer un lien indispensable à sa compréhension.

                    En outre, votre région viticole n’a pas connu les mêmes conflits sociaux que ceux qui ont agité la mienne depuis 1907 et je n’ai pas l’intention de vous envoyer sur wikipedia pour consulter les biographies d’Ernest Ferroul ou de Marcellin Albert.

                    Tout figure déjà dans mon tableau de bord.

                    Cet état de fait a certainement incité beaucoup d’administrations désireuses de conserver leur intégrité immobilière à faire montre de davantage d’humanité.

                    Croyez bien que je suis de tout cœur avec vous dans le combat que vous menez, sans cependant ne rien retirer de ce que j’ai écrit.

                    Même si je dois exacerber votre légitime colère, j’ajoute les liens manquants :

                    http://www.msagrandsud.fr/front/id/msa1166/S1096643750583

                    http://www.msagrandsud.fr/front/id/msa1166/S1096643750583/S1152696538378/S1 152696540628

                    Respectueusement.


                  • jacques lemiere 7 octobre 2012 22:08

                    je suis navré pour votre décès, mais êtes vous certaines que la mort de votre parent est bien due aux pesticides ?


                    Une remarque en passant, votre ami était viticulteur...il fabriquait du vin...produit qui lui cause assurément des ravages sanitaires !!!


                    on peut citer

                    ce n’est pas ci clair...
                    ah mais oui le pesticide est l’ennemi prédésigné.
                    le progrès technique agricole et les augmentation de productivité n’ayant QUE des effets néfaste. tandis que partout où une agriculture sans pesticide existe ou a existé c’était le paradis...


                    Je suis navré je peux comprendre votre douleur mais on ne peut pas accuser les autres tout le temps... 
                    désolé mais il faut des avocats m^me pour le diable...

                  • bibeyran marie-lys bibeyran marie-lys 8 octobre 2012 14:43

                    en l’occurrence le diable ici ce sont les laboratoires phytopharmaceutiques , les mêmes qui ont financé l’étude dont vous citez le lien !

                    Vous travaillez pour lequel d’entre eux ?


                  • alberto alberto 4 octobre 2012 15:38

                    Voici une profession pour laquelle les autorité sanitaires, mais aussi la Sécu, auraient beau jeu de pratiquer une série d’enquêtes épidémiologiques établissant les relations de causes à effets entre les produits utilisés et les affections dont souffriraient les utilisateurs. Et les consommateurs.

                    D’ailleurs, ces enquêtes ont-elles été sans doutes réalisées...

                    Quoiqu’il en soit, quand le pognon de la grande industrie (chimique en l’occurrence) est en jeu, une seule loi : celle du SILENCE ! 


                    • auguste auguste 5 octobre 2012 17:58

                      @ alberto (xxx.xxx.xxx.26) 4 octobre 15:38

                      Je vous cite : « Voici une profession pour laquelle les autorité sanitaires, mais aussi la Sécu, auraient beau jeu de pratiquer une série d’enquêtes épidémiologiques établissant les relations de causes à effets entre les produits utilisés et les affections dont souffriraient les utilisateurs. Et les consommateurs.
                      D’ailleurs, ces enquêtes ont-elles été sans doutes réalisées... »

                      Les caisses de MSA (la Sécu des agriculteurs), en partenariat avec d’autres organismes, tentent de sensibiliser et de protéger leurs adhérents depuis plus de 30 ans, sans grand succès, malgré tous les moyens d’information mis en œuvre.

                      Comment voulez-vous être informé si les documents qui vous sont adressés dans ce but finissent à la poubelle sans avoir été lus ?

                      Dans ces conditions, qui peut avoir connaissance de l’existence de sites Internet mis en ligne par la MSA ?

                      Je vous invite à consulter ce site en particulier (l’onglet est déjà ouvert dans le lien).
                      N’hésitez pas à cliquer sur « Phyt’attitude », qui existe depuis plus de 20 ans.

                      Personnellement, j’ai toujours été très proche de ma MSA et je ne le regrette pas.


                    • bibeyran marie-lys bibeyran marie-lys 5 octobre 2012 18:08

                      Laissez-moi rire Monsieur !
                      La MSA vous dîtes ?Celle-là même qui a envoyé 7000 euros de cotisations de solidarité à payer à mon frère pour une surface exploitée en vin de table de 2 hectares ? Celle-là qui n’a jamais du vivant de mon frère voulu envisager une erreur de ses services , mais qui 6 mois après sa mort m’appelait pour me présenter ses excuses ? Celle-là qui a tout fait pour me dissuader de lancer la procédure en reconnaissance post mortem de maladie professionnelle ?Celle-là qui ne reconnait que rarement des cas de maladie professionnelle ? Non on ne doit pas parler du même organisme , parce que moi la MSA elle me fait vomir , le cancer a eu raison de la santé physique de mon frère , la MSA a eu de raison de sa santé psychique !
                      Si un jour il devait y avoir un procès des pesticides celui-ci ne sera« complet » que si la MSA est sur le banc des accusés aux côtés de monsanto , du ministère de l’agriculture et de toutes les agences dîtes de sécurité sanitaire, ne rien dire est constitutif de l’infraction de complicité d’empoisonnement !


                    • ZenZoe ZenZoe 4 octobre 2012 18:01

                      Pour ne pas être au courant que les produits phytosanitaires sont néfastes à la santé de nos jours, il faut vraiment vivre en ermite ! Les agriculteurs décédés ont toute ma compassion (leur famille plutôt), mais l’argument qu’ils ne savaient pas ne tient pas la route. C’est comme le tabac.

                      Après, les agriculteurs ont le choix.
                      1) Ils réduisent fortement les doses (pourquoi les agriculteurs français sont les champions quand d’autres se débrouillent avec moins ?) et ils respectent les instructions d’application.
                      2) Ils passent au bio. Plus cher au départ peut-être, mais la demande ne risque pas de retomber par contre ! Il y en a de plus en plus, alors ?
                      3) Ils font pression sur la FNSEA pour qu’elle arrête d’aller à contresens de leurs intérêts.
                      4) Ils se reconvertissent.


                      • bibeyran marie-lys bibeyran marie-lys 4 octobre 2012 18:22

                        Les agriculteurs qui meurent aujourd’hui sont ceux qui ont été contaminés il y a de cela une trentaine d’années , dans les années 70 croyez-vous qu’ils savaient ce que nous commençons à à savoir aujourd’hui ?


                      • ZenZoe ZenZoe 4 octobre 2012 19:45

                        Il y a 30 ans, les agriculteurs ne respectaient pas les consignes d’utilisation. Je sais, j’ai grandi à dans une zone agricole. Je ne vous parle pas de l’épandage les jours de plein vent qui faisait tousser tout le monde. Je ne vous parle pas des paysans sans masque ni vêtements de protection. Je ne vous parle des conditions de stockage hasardeuses.
                        Sur les bidons, il y a des têtes de mort. Le système général harmonisé ou SGH est en place depuis 1992, et avant ça, il y avait quand même des pictogrammes d’alerte. L’opinion publique avait déjà commencé à se poser des questions il y a 20 ans !
                        Par ailleurs, même si on a été exposé il y a 30 ans, rien n’oblige à continuer quand on apprend les risques.
                        Je ne veux pas avoir l’air d’être sans coeur, je suis triste pour votre ami parti trop tôt. Mais je reprends mon parallèle avec le tabac. Quand on demande aux jeunes si fumer ne les inquiète pas, ils se contentent de rire pour la plupart.


                      • TSS 4 octobre 2012 18:37

                        Si les agriculteurs lisaient les rapports de l’INRA qui a prouvé sur une exploitation de 20

                        hectares en Bourgogne que en faisant une rotation reflechie des cultures il n’y avait

                         pratiquement plus besoins de pesticides pour un rendement similaire .Cette experimentation

                         servait à prouver que les OGM sont une fumisterie !

                         Au lieu de cela ils courent derrière l’agroalimentaire... !!


                        • Karash 4 octobre 2012 21:03

                          << Alors oui nos Agriculteurs sont peut-être responsables, responsables d’avoir choisi une profession à risques (et elle est où la prime de risques ?), responsables d’avoir adapté l’offre à la demande, responsables de vouloir vivre dignement en travaillant 90 h hebdomadaires, mais pas coupables. >>

                          Les consommateurs sont responsables de cette décadence, en ayant confié tout pouvoir et toute responsabilité à la grande distribution et à l’Etat pour gérer la production en qualité et en quantité. Aujourd’hui, pour faire machine arrière, la seule manière de s’y prendre s’est de monter des coopératives de consommateurs, shunter la grande distribution, et passer directement contrat avec des agriculteurs suivant un cahier des charges raisonné.

                          Mais ça demande de se sortir les doigts du cul et bouger le cul de sa chaise, et faire autre chose que bêler dans des manif’ en « exigeant » une réponse venant de l’Etat.


                          • kéké02360 4 octobre 2012 22:04

                            Vous voulez aider les agriculteurs et les consommateurs et bien signez ici :

                            http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/lettre-ouverte-ministres-ogm-sante-publique-516.html 

                             

                            partagez cette pétition dans l’intérêt de tous , merci 


                            • kéké02360 4 octobre 2012 22:07

                              voir cette vidéo pour rejoindre la lutte , c’est ici :

                               

                              http://www.dailymotion.com/video/xt7p3p_touche-pas-a-mon-epis-le-slam-rappeux-du-cabaret-vert_news 

                              à partager , merci smiley


                              • kéké02360 4 octobre 2012 22:14

                                Il n’y a pas que les agriculteurs qui en crêvent de toute cette merde, tous les consommateurs s’en avalent de sacrées doses !!!!!!

                                Si vous avez la chance d’avoir près de chez vous des agriculteurs qui ont fait l’effort de passer au bio , alors n’hésitez plus , allez acheter directement chez eux, c’est sain et c’est moins cher !!!!

                                vous avez ausii les AMAP près de chez vous ......

                                On peut quelquefois trouver son bonheur tout près de chez soi en tapant << mescarottes.com >> bon appétit smiley


                                • fcpgismo fcpgismo 5 octobre 2012 10:03

                                  Il n’ existe plus en France d’ agriculteurs il n’ existe que des Paysans ( confédération Paysanne ) en nombre infime et la majorité (FNSEA) ne sont que des tâcherons de l’ industrie agro-alimentaire.

                                  Le crédit agricole, la FNSEA, les marchands d’ armes, non erreur, de machinisme agricole, les chambres d’ agriculture tout l’ enseignement agricole ont réussi à éradiquer le monde paysan.Encore un petit effort de la part de ses organismes et nous importerons la totalité de nos denrées alimentaires, L’ indépendance alimentaire n’ étant plus une priorité.

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