Asselineau vaincu par KO, au tout début de la seconde reprise ! (partie 3)
François Asselineau doit absolument se resaisir.
Sinon, ce qui vient de lui arriver : sa mise à l'écart dans la course à l'Élysée dès le stade des parrainages — et de main de maître d'ailleurs, puisque personne en France n'a pipé mot sur ce qui est en fait une manipulation contre la démocratie — recommencera sans aucun doute en 2027. Et ce dès le début du prochain quinquennat avec la reprise de cette mise au placard, parfaitement organisée, de celui qui dérange. Quoi de plus normal finalement, si l'on se place du point de vue du système mondialiste, puisque ce dernier a pris le contrôle de la France, et qu'il entend aller jusqu'au bout de son plan diabolique : la disparition pure et simple de notre pays et la mise en esclavage du peuple français, ces prétendus « gaulois réfractaires », ces « gens qui ne sont rien », etc. Mais l'intéressé, celui dont le discours dérange, en est-il capable ? Et lui-même veut-il vraiment changer de stratégie ?
C'est ce que nous allons voir dans cette troisième et dernière partie. Et ce en lui proposant rien de moins qu'une feuille de route.
À moins que ce changement ne soit à attendre non pas de François Asselineau qui persisterait dans l'erreur — par incompétence ou bien par entêtement ? — mais des autres formations politiques, qui, tout comme l'UPR promeuvent elles aussi la triple sortie pour la France (UE, euro et OTAN).
Car, et pour reprendre une formule restée célébre depuis la campagne présidentielle de 1974, l'UPR n'a pas le monopole de la triple sortie. En aucun cas.
Dans les deux parties précédentes (partie 1 et partie 2), j'ai tenté de montrer que François Asselineau (FA) était victime d'une mise au placard en règle — ce qui est une évidence déjà pour lui, mais également pour qui s'intéresse aux idées qu'il défend, depuis 2007, année où il fonda l'UPR, avec comme préalable la nécessaire triple sortie pour la France : de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
J'ai rappelé qu'étant le premier concerné, il avait très tôt perçu cette volonté de mettre sa parole sous le boisseau, mais qu'hélas n'adaptant pas sa stratégie politique précisément pour sinon contrecarrer cette mise au silence, du moins la réduire — alors qu'il pourrait le faire — il avait donc une grande responsabilité dans ce qui vient de lui arriver tout récemment : son élimination — par KO, car probablement inattendue pour lui, je veux bien le croire — dès le stade des parrainages.
Dit autrement s'il avait été un peu plus malin — et je pèse mes mots — ou bien à l'écoute de certains, ce qui revient au même, c'est-à-dire ceux de son premier cercle et ou de son entourage immédiat — on ne peut croire en effet que personne ne lui aurait soufflé ce qui va être exposé plus loin — il aurait pu anticiper voire se protéger de ce qui vient de lui arriver, et qui est en fait un coup bas. Un de plus. D'autant que d'autres coup bas s'ensuivront.
Oui, d'autant plus responsable, que même avec les 500 parrainages dans la musette, FA n'aurait obtenu qu'un score médiocre : 2% des voix au grand maximum. Ou bien 500 000 suffrages ? (N.B. : 330 000 en 2017). Qui oserait prétendre qu'en étant qualifié il eût pu faire mieux que cela au soir du premier tour, le 10 avril 2022 ?
Un homme politique doit aussi savoir rendre des comptes : au moins à la fraction du corps électoral qui le soutient et ou vote pour lui. Et aussi savoir écouter. Pour ne pas dire se remettre en cause. Ces principes rappelés peuvent ne pas plaire à certains, mais c'est comme ça. Surtout lorsqu'on a déjà quinze ans de vie politique derrière soi, depuis le 25 mars 2007, date de la création par l'intéressé de l'UPR (Union populaire républicaine), et que visiblement la mayonnaise ne prend pas.
Sinon, si l'on n'accepte pas de rendre des comptes, alors et comme s'exclame Jean Gabin dans le film Le Président. « quand on veut faire de la politique et qu’on a cette ambition-là, on ne prétend pas vouloir relever la France, on ouvre un bazar ! »
- Le Président du Conseil dénonçant les syndicats d’intérêts. https://www.youtube.com/watch?v=wNyiC4E6_6g
Dit autrement, les électeurs et ou adhérents de l'UPR veulent-ils que FA obtiennent 2 à 3% des voix en 2027 ? Et même s'il atteignait 5%, qu'est-ce que ça changerait ? Le second tour se ferait sans lui, donc ce serait la poursuite pour cinq ans de plus de la même politique de casse sociale, de casse des services publics à la française, de la vente à la découpe de la France, de la disparition de ce qui restera de son industrie et de l'appauvrissement continu de la France et des Français.
Combien de quinquennats faudra-t-il encore subir avant de pouvoir enfin changer de politique en France ?
Et en quoi cette question serait-elle interdite ? En quoi serait-il inconvenant de remettre en cause la stratégie d'un dirigeant politique, compétent par ailleurs, et par surcroît disposant des qualités propres à ce qu'il est convenu d'appeler un homme d'État.... ?
D'autant que parmi les lecteurs, certains avancent l'argument suivant :
« Je suis convaincu depuis longtemps (2011) que François Asselineau ne veut pas être élu. Par diverses manœuvres, il sape lui-même méthodiquement toute possibilité de l’être. De nombreux témoignages en attestent. Il est trop intelligent pour que ce soit des erreurs. Il y en a beaucoup trop. De façon intéressante, il a lui-même accusé la famille Le Pen de jouer un double jeu et de ne pas vouloir occuper l’Élysée.
Finalement, ses soutiens perdent leur temps en cherchant à l’aider à être élu. Sans doute leurs actions seraient-elles plus productives si elles étaient dirigées dans d’autres direction. »
Voilà une hypothèse intéressante : FA jouerait-il double jeu ? Même si je n'ai pas d'avis sur cette question, elle mérite d'être posée.
En tout cas, en vertu du débat citoyen je fais entendre ma voix, expose mon analyse de la situation, et fais montre de mon ressenti et même de mon exaspération, face à ce que je considère comme une faillite absolue sur le plan de la stratégie.
D'autant plus qu'il y a des gens remarquables qui ont quitté l'UPR. Et ce bien avant la crise interne qui secoua le mouvement en 2020. Peut-être faudrait-il également se poser la question de savoir pourquoi : oui pourquoi après quinze ans, FA apparaît toujours seul à l'UPR ?
En d'autres termes : comme si les gens qui ont une certaine épaisseur, autrement dit des pointures, ne restaient pas à l'UPR. Pourquoi ?
Qu'est-ce qui cloche ?
Et cette question doit selon moi être posée non pas à la cantonnade, mais précisément à la formation politique qui est dans le vrai s'agissant du diagnostic et de la conduite à tenir pour sauver la France, mais au-dessous, très au-dessous de sa mission politique.
Même si l'on peut comprendre qu'un tel questionnement puisse incommoder certains, il me semble néanmoins qu'il mérite d'être mis sur la place publique : dans le cadre du débat citoyen.
Personnellement, j'observe l'attitude de FA depuis 2013, date à laquelle j'ai eu vent de l'UPR, de ce qu'était son diagnostic sur la France et de ce qu'il convenait de faire pour sortir le pays de cette infernale descente aux enfers. Et ce qui n'était au début que des impressions semble avec le temps se confirmer : FA est dans une logique qui ne mènera à rien. Or les considérations s'agissant de l'avenir de tel homme politique français, et quand bien même serait-il sorti vice-major de l'ENA sont secondaires par rapport aux enjeux.
Et pour mettre les points sur les i, si François Asselineau, un homme compétent disposant de qualités indéniables, n'est pas capable, ou bien ne veut pas faire ce qui paraît indispensable pour parvenir au pouvoir, eh bien il faut le dire. Et peu importe que cela indispose quelques-uns de ses inconditionnels. L'avenir du pays passant avant toute considération personnelle et ou l'avenir de ce monsieur.
Maintenant abordons cette autre question importante :
Admettons comme vraisemblable l'affirmation selon laquelle François Asselineau aurait proposé des alliances et qu'elles auraient toutes été refusées. C'est la version (officielle ?) qui circule à l'UPR et qui est rapportée en permanence.
Eh bien, il y a un moyen de vérifier cette hypothèse, et ce de manière expérimentale : sur le terrain. Tout en faisant avancer notre affaire : sauver la France
Je vais donc proposer ici une méthode ; une feuille de route si l'on préfère. Et si FA ne devait pas aller dans ce sens — et dans les tout prochains mois, SVP ! — eh bien la preuve serait faite qu'il a d'autres buts. Et que l'avenir du pays n'est pas sa priorité : quoi qu'il puisse prétendre.
LA SOLUTION ?
Que l'on veuille bien me permettre d'enfiler quelques instants les habits du Président fondateur de l'UPR. (Je les lui rendrai dans quelques minutes, c'est promis).
Et ce pour employer le style direct.
Comme je sais pertinament que tout sera fait pour me neutraliser : la doxa officielle en France étant le maintien de notre pays dans l'UE, dans l'euro et dans l'Otan. Et comme mon adversaire — en fait le pouvoir établi — va continuer comme il l’a fait jusqu'à présent, je vais adopter désormais une attitude résolument positive et ambitieuse en m'inspirant de l'Histoire contemporaine. Je vais donc passer à l'offensive.
Comme je n'ignore pas que d'autres formations politiques que l'UPR, sont également pour la triple sortie, je vais leur lancer une invitation par lettre, et leur expliquer que :
Mon objectif est de parvenir, avec elles, à un accord sur un programme commun de gouvernement passant obligatoirement par la triple sortie. Et donc d'unir nos forces précisément sur cette base, afin d'optimiser nos chances de sauver la France. Tous ensemble.
Je précise que l'heure étant grave, je m'inscris résolument dans un esprit d’ouverture, lequel esprit entrainera chez moi des concessions, indispensables pour espérer aboutir.
Quels seront les destinataires de cette lettre d'invitation ?
Le Parti de la démondialisation (Pardem) https://www.pardem.org
Le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) : https://www.initiative-communiste.fr/prcf-presentation/
Solidarité et Progrès (S&P) https://solidariteetprogres.fr/
La République souveraine (RS) https://www.republique-souveraine.fr/
Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) https://poid.fr
Et a priori personne d'autre.
Les invitations lancées, nul doute dans mon esprit que chacune desdites formations répondra « présente », et que ses dirigeants n'auront pas besoin de venir à la table des négociations, les mains en l'air avec une Kalachnikov dans le dos. Non ! Eux-mêmes, de vrais responsables politiques au sens noble du terme, sauront répondre « oui », et viendront même avec espoir, pour ne pas dire avec enthousiasme pour engager le débat sur lesdites bases qui viennent d'être rappelées.
Remarque :
Bien entendu et pour le cas, hautement improbable, où personne ne répondrait à cet appel, ou bien ferait la fine bouche pour faire capoter cette affaire in utero, ce qui reviendrait au même, eh bien je rendrais publique ma lettre mais aussi les refus et autres réactions malsaines, afin d'informer et de prendre à témoin l'opinion publique. Ceci étant un cas extrême, j'en conviens, mais que je n'ose même pas imaginer comme vraisemblable : tant j'estime la haute valeur de mes correspondants.
Mais a priori, et dussé-je en décevoir certains, je n'adresserai pas cette lettre d'invitation à Florian Philippot (FP), le fondateur du parti Les Patriotes, et ce pour deux raisons :
D'une part, le fait d'être allé fricoter avec le Front national (FN) pendant quelques années est pour moi un péché sinon mortel du moins très grave. Le temps de l'absolution n'étant pas encore venu, il sera mis à l'écart des négociations. Sauf, bien sûr, si l'on arrivait à me convaincre que cette mise à l'écart serait une erreur.
Mais surtout, et d’autre part, parce que je crains (pour ne pas dire : « je sais ») que le PRCF et peut-être aussi le Pardem pourraient refuser de venir s'asseoir à la table des négociations dans le cas ou FP serait également invité. Or, entre la présence de FP à la table des négociations et celle des dirigeants du Pardem et ou du PRCF, eh bien je n'hésite pas : je choisis ces derniers.
Une fois les négociations abouties, parce qu'il y aura accord — bien évidemment ! — le programme commun de gouvernement sera signé par les parties qui auront négocié, devenues de fait les parties signataires.
Et ce n'est qu'une fois cette étape franchie, que la question d'inviter ou non FP à venir secondairement le signer (donc sans avoir participé aux négociations) sera envisagée avec les parties signataires. En outre, au-delà du fondateur du parti Les Patriotes, on ne peut écarter l'hypothèse selon laquelle cette plateforme gouvernementale donnerait des idées à certains, pour venir la signer secondairement : je pense notamment à Nicolas Dupont-Aignan pour Debout la France (DLF). Mais ce serait leur affaire.
Date de l'envoi de la lettre : au plus tard en septembre 2022.
Pourquoi cette date ?
Car on ne va pas laisser imposer au pays un quinquennat de plus au sein de cette prison des peuples qu'est l'UE, en restant inertes. Une UE qui est l'instrument des mondialistes, c'est-à-dire le monde de Davos, l'État profond américain, le club du Bilderberg et autres membres de l'oligarchie mondialiste. Il faut donc agir vite afin de préparer l'avenir : c'est-à-dire l'alternance. Donc sans attendre. Et l'avenir, ce sera la présidentielle de 2027 qu'il faut préparer dès maintenant, mais avec entre-temps les différents rendez-vous électoraux qui surviendront lors du quinquennat qui va commencer.
Une fois l’accord signé (probablement après quelques semaines — quelques mois ? — une conférence de presse sera organisée. Et peu importe que les médias dominants y assistent ou pas — ils seront de toute façon invités. Et l’on sait qu’ils avaient boudé, il y a quelques mois, la déclaration solennelle de candidature de FA accompagnée de la présentation de son programme. Tout sera enregistré et diffusé par Internet. Et c’est-là que les réseaux sociaux inévitablement joueront un rôle. Sans parler du bouche à oreille. Ni, bien évidemment, les différentes formations politiques signataires et leurs réseaux respectifs.
Car l'annonce officielle d'une telle plateforme gouvernementale sera un événement. Un grand événement dans la vie politique française. Lequel aura plusieurs conséquences :
L'espoir renaîtra au sein du pays : enfin il y aura une confrontation projet contre projet de société (comme du temps des années 1970 avec ce qui fut l'union de la gauche).
Ensuite, les couleurs des formations politiques suivantes (LFI et PCF), pour ne pas parler de EELV, voire du PS, pâliront singulièrement. Et ce dès les premiers rendez-vous électoraux : au profit de la toute jeune union politique pour la triple sortie. En effet ces formations se trouveront quelque peu bousculées par au moins deux formations politiques situées bien plus à gauche qu'elles : le Pardem et le PRCF. Excusez du peu !
Une dynamique positive, donc à terme gagnante, sera enclenchée en France : enfin ! Sans parler de nombre d'intellectuels qui pour certains, que je ne nommerais pas ici, ne resterons pas inertes. La vie politique française aura complètement changé. L'espoir aura changé de camp. Et, question collecte de parrainages, toutes ces équipes travailleront ensemble.
On imagine déjà les meetings politiques avec à la tribune tous ces dirigeants signataires...
Mais, et je le répète, la date de cette invitation à venir négocier un accord devra se situer dès la rentrée de 2022. On ne va pas attendre la Saint-Glinglin pour ce faire !
Ce qui veut dire qu'une fois l'Union politique créée sur la base de la triple sortie, eh bien mois après mois, élection après élection, la dynamique gagnante pour 2027 se mettra en place.
Mais :
Dans l'hypothèse où FA n'irait pas dans cette logique — autrement dit en septembre 2022 il n'écrit pas cette lettre aux partis concernés — eh bien, déjà pour ceux qui, comme votre serviteur, en sont à se poser des questions sur le Président fondateur de l'UPR les choses seront alors très claires, et même limpides : l'UPR ainsi dirigée par FA est une impasse.
Mais rien n'empêcherait les autres, le PRCF et le Pardem de faire ensemble, voire avec S&P, ce que je propose à l'UPR de faire. Et même — pourquoi pas ?— d'inviter FA àvenir s'asseoir à la table des négociations. Et là aussi d'annoncer au grand jour ceux qui voudraient saboter un tel processus. En somme, tout ça pourrait être une épreuve de vérité.
Ajoutons pour finir que cette seconde hypothèse ( Pardem et PRCF ?) n'en serait pas à sa première, puisque l'on sait que le Pardem s'était inscrit dans une telle logique lors de son université d'automne en 2012 : un nouveau CNR est-il possible ?
Autrement dit c'est alors que les masques pourraient tomber. Tous les masques ? Probablement pas, il y a parmi les formations politiques favorables à la triple sortie des gens responsables. Gageons que le plus grand nombre saura être au rendez-vous de l'Histoire : parce que le bon sens l'emportera..
CONCLUSION
Je viens une nouvelle fois d'exposer ce qui me semble être la voie raisonnable pour aboutir : l'union des quelques formations politiques qui ouvertement sont pour la triple sortie.
Je plaide pour cela depuis 2015 du côté de l'UPR. Jusqu'ici en vain. En vain, certes, mais pour le moment les faits me donnent raison : Asselineau ne parvient pas à percer ce mur infranchissable que lui dresse le système oligarchique. Au nom de quoi y arriverait-il à l'avenir ?
Il me semble que la voie que je propose, celle de l'union des forces qui ont en commun la volonté de libérer la France, avec comme préalable la triple sortie est celle du salut pour le pays.
Je viens de proposer une feuille de route. Laquelle est urgente à mes yeux.
Maintenant si quelqu'un a mieux à proposer, eh bien qu'il le dise. Ou mieux qu'il l'écrive. En tout cas et jusqu’à preuve du contraire, la poursuite pour l’UPR de la stratégie actuelle ne peut mener à rien. Mais il ne tient qu'à son président de lancer cette affaire en reprenant la balle au bond.
Quant aux autres formations politiques concernées par la triple sortie, eh bien en cas de défaut de l'UPR qu'elles s'activent de leur côté. Et vite !
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À noter la vidéo N°4 de la contre-campagne de François Asselineau
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