Athlètes transgenres aux JO : certains y pensent
Le CIO ne désire pas s’engager sur cette question. « Il revient à chaque fédération sportive de faire le choix… » Et personne ne le fait : il n’y a pas d’athlète transgenre aux jeux de Paris.
Le Comité olympique souhaite éviter toute forme de discrimination liée à l’identité sexuelle. Mais la question des personnes transgenres est compliquée. Elle est d’abord intrinsèquement inégale. En effet, « Des articles francophones comme anglophones, font état de la question des femmes trans et non des hommes trans dans le sport. »
Car une femme trans trouve peu d’avantages sportifs dans sa migration. La biologie reste prégnante et dominante. Aux États-Unis des sportives sont en colère contre ces hommes trans qui leur raflent les médailles.
Soyons clairs : l’auto-déclaration de genre ne change pas le support physique (le corps), sauf en a adjoignant des aides (hormones, chirurgie. etc). C’est même une appropriation culturelle du féminin par le masculin. Mesdames les féministes, ces hommes qui ressemblent à des femmes sont toujours des hommes par leur génétique, leurs hormones, leur ossature, leur musculature, etc.
Sur le fond, je ne crois pas que l’on puisse naître « dans le mauvais corps ». Le problème est à rechercher ailleurs.
Un homme transgenre (transformé en femme) reste un homme malgré les apparences. Il n’a pas sa place dans les concours féminin. Pourtant le CIO tente quelques pas dans ce sens :
« Le comité international des Jeux Olympiques se trouve dans une position délicate. Si les compétitions internationales interdisent ou limitent fortement la participation des femmes trans athlètes, il semble complexe d’imaginer le comité international des JO les accepter. C’est néanmoins le cas depuis 2004 à condition qu’iels aient réalisé une réassignation, que leur genre apparaît juridiquement sur leur papiers et qu’une prise d’hormone et une thérapie sont réalisées. Cependant, il convient de rajouter que le taux maximum de testostérone pour les femmes pour les JO est de 10 nmol/L de testosterone : au-delà la personne est considérée comme étant un homme, en deçà une femme. Ce critère hormonal pose à nouveau question. En ce sens, les femmes trans doivent fournir des preuves régulières de leur taux hormonal. »
Pourtant les organisateurs des JO de Tokyo en 2021 avaient innové :
« Laurel Hubbard, une athlète transgenre néo-zélandaise, fait partie des 5 haltérophiles qui forment l’équipe de son pays en vue des jeux de Tokyo. »
Autre chose : l’appropriation culturelle des signes du féminin par des hommes ne fait pas d’eux des femmes à part entière. La multiplicité des représentations du féminin et du masculin ne signifient pas que toute différence essentielle est abolie. Peu de femmes, de surctroît, se sentent concernées par cette appropriation. Signe, à mon avis, que les femmes trans n'en sont pas à leurs yeux.
Étrangement on parle beaucoup moins des femmes trans (femmes transformées en hommes) dans le sport. « … les fédérations internationales comme celles d’athlétisme ou de natation, se fondent sur l’idée que les femmes trans sont des hommes vu qu’elles sont nées assignées hommes. »
C’est la réalité.
Combien y a-t-il de personnes trans ? Au Canada un recensement et d’autres études annoncent entre 0,24% et 0,33% de la population. Ailleurs on l’ignore.
Toutes les femmes n’apprécient pas et des athlètes américaine se battent contre cette invasion du sport féminin par des hommes déguisés.
« De son côté, l'ICONS (Independent Council on Women's Sports) a réagi à cette performance en publiant sur sa page X le message suivant : « Permettre aux garçons de devenir des champions dans le sport féminin est une misogynie flagrante ». April Hutchsinon, une haltérophile canadienne engagée contre l'intégration des individus transgenres dans le sport féminin, a pour sa part évoqué un « exemple de triche masculine ». »
Une ancienne athlète déclare même : « Riley Gaines refuse d’être réduite au silence. “Ce n’est pas progressiste,” a-t-elle déclaré à The Post à propos d’athlètes transgenres biologiquement masculins participant à des sports féminins. “Nous n’allons pas de l’avant. C’est en fait tout le contraire. »
L’idéologie trans s’est surtout répandue dans les milieux universitaires dit progressistes. On s’y bat contre les discriminations. Pourtant celui né homme qui veut devenir femme ne pourra l’être intégralement. Sa condition l’exclut de certains activités humaines. C’est ainsi, il faut accepter ses propres choix.
Exemple :
16 réactions à cet article
-
Tin un article qui parle de la TRANSMANIA !
avez vous lu le livre de marguerite Stern et Dora Moutot ?
https://pbs.twimg.com/media/GUuQiIPWgAAd0W-?format=jpg&name=small
Sinon le TRANSGENRISME existerait au plus haut sommet de l’état ?
On ne parle que de ça aux USA cf Candace OWENS
Mais pas en fRANCE (et aussi ici)
-
@ORIC
Ceci dit, Candace Owens est politiquement et sociologiquement tout sauf une référence.
-
Je suis étonné (et le mot est faible) qu’une trans veuille être un trans et non une femme.
Ya quelque chose qui cloche.
J’ai rencontré une fois dans ma vie une trans que je connaissais pour telle étant amie d’ami, ellen ’était pas « trans », elle était femme, point à la ligne et elle effaçait ce qu’elle avait été avant.
Mais sans doute est-ce trop simple pour cette invention américaine qu’on appelle LGBTQI... doublée du wokisme où on n’est intéressant que parce qu’on est compliqué sinon on est banal et tout sauf ça !
Toute trouvaille yanki est à prendre avec des pincettes.
De même qu’il n’existe pas de rapport entre des homos et des trans, le terme queer est devenu tellement compliqué à saisir qu’on ne sait pas ce que c’est : est-ce que c’est cisgenre ou pas, mystère. Ce terme désignait en bon anglais un homme (et non une femme) dont les manières pouvaient laisser à penser que...
Tout cela relève de la société du spectacle et de la nombrilite aigüe. Ce sont les pbms sociologiques et psychologiques de ceux qui veulent exister à tout prix, les Incroyables et les Merveilleuses de notre temps.
-
@Seth
J’ai oublié de dire : zavez vu la bidouille pendouillante de la première photo ? Ca, une sportive ? C’est une plaisanterie !
-
@Seth
La conséquence de plusieurs grossesses ?...la bidouille pendouillante...
-
@SilentArrow
... extra-utérines, ça va sans dire.
-
A défaut de participer aux épreuves, au moins pourront-iels participer à la cérémonie d’ouverture des JO
-
Aux JO de Paris, ce n’était pas un problème de trans mais des personnes, algérienne et chinoise, qui étaient nées avec un sexe de femme mais avec un taux de testostérone élevé (d’après ce que j’en sais)¹.
L’IBA les a disqualifiés aux championnats du monde femme il y a quelques années mais pas le CIO qui considère que leur genre est ce qui est marqué sur le passeport : argument débile car sur le passeport, c’est politique (il me semble qu’en Allemagne, on peut changer de genre chaque année).
¹ : apparemment, ce genre d’anomalie arrive 1 fois sur 10 000 (ou même moins).
-
Et si on parlait de la motivation financière ? Il n’y a pas que le sexe dans la vie.
-
@Com une outre
Très juste, il y aussi les c......s.
-
Rien de nouveau sous le soleil... Jusque dans les années 80, la triche régnait, et les sportives est-allemandes et russes entre autres n’étaient en vrai pas toutes des femmes, ou alors étaient des femmes trafiquées, hormonées, dopées, avec des carrures impressionnantes et qui raflaient toutes les médailles. Aujourd’hui, c’est la même chose, mais on a simplifié. Il suffit juste de déclarer qu’on est une femme et ça roule bouboule...
-
Quand on me demande de quel je juge ceux qui se se définissent en tant que personne du genre opposé à leur sexe, je réponds que je me définis en tant que juge spécialiste de ces questions.
Et de quel droit m’accuserait-on d’imposture ?
-
@SilentArrow
de quel droit je juge
-
Un homme transgenre (transformé en femme) reste un homme malgré les apparences. Il n’a pas sa place dans les concours féminin
Dans un sens, ca colle avec l’epoque : la réalité ? Pfff, c’est trivial, les principes et les idées sont supérieurs ! oui oui...
Speciale dedicace à la femme trans qui a attaqué un gyneco pour discriminations parce qu’il lui a refusé un rendez vous au prexte fumeux qu’elle n’avait pas d’uterus.... Quand on en est là hein...
Étrangement on parle beaucoup moins des femmes trans (femmes transformées en hommes) dans le sport
C’est logique, les performances ne seront pas superieures à celles de leurs homologues masculin ’de souche’, du coup ca frite moins
Combien y a-t-il de personnes trans ? Au Canada un recensement et d’autres études annoncent entre 0,24% et 0,33% de la population. Ailleurs on l’ignore.
On devrait pouvoir l’estimer quand meme, ne serait que via les stats de la secu ou les demandes de changement d’Etat civil
Wikipedia annonce en France entre 0.002 et 0.02 % de la population. A titre de comparaison, les pieds bots, c’est 0.14 % des naissances,l’endometriose 10 % des femmes
Dans tous les cas c’est insignifiant. Alors ca eut pas dire qu’ils doivent etre discriminés, mais de là à changer la société pour 99.998 % des gens... ya ptetre d’autres causes plus ’concernantes’ à traiter d’abord
Et proportionnellement à l’espace que ca occupe dans les médias, c’est juste ouf !
-
@tashrin
Enfin du bon sens. J’aurais pas dit mieux !
-
Y’a qu’à créer des épreuves spéciales trans. Du coup les jeux dureront 2 fois plus de temps...
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
