Attention, sujet tabou !
"Silence, on vaccine" sort en salle le vendredi 30 janvier à Montréal et à Sherbrooke.
Ce n’est pas mon premier sujet délicat, mes autres films touchaient aussi à quelque chose de particulier : le droit de vivre la fin de sa vie tout comme le début de sa vie sans acharnement thérapeutique. Le droit de prendre le contrôle sur son corps, de ne pas se soumettre à des protocoles de santé qui ne nous conviennent pas.
Le documentaire devait sortir en 2008, "mais la direction de l’ONF avait alors retenu temporairement la diffusion afin d’obtenir certaines concessions" pour reprendre les propos de radio Canada.
Avec "Silence, on vaccine", j’ai eu l’impression de me retrouver au Moyen Âge entrain de questionner l’existence de Dieu. Combien de fois on m’a dit : "Tu devrais pas parler des vaccins, ils ont sauvé des vies" ou bien "On ne doit pas remettre en question l’efficacité des vaccins, c’est dangereux…"
Ne pas avoir le droit de parler d’un sujet peu importe la société où l’on vit empêche toute personne de s’exprimer librement. La discussion n’a pas d’espace. C’est ce qui explique le peu de médecins du Québec, pédiatres ou autres, de médecine traditionnelle dans mon film. Pour ceux avec qui j’ai eu des discussions, ceux qui acceptent de ne pas vacciner selon le calendrier proposé, ceux qui discutent avec les parents sans user de leur autorité professionnelle – eux, ils ne pouvaient pas raconter ouvertement leur point de vue devant la caméra. Prisonniers du tabou.
Alors quand on me dit que peu de personnes sont atteintes de maladies à la suite de vaccins, je pose la question suivante : comment peut-on connaître la non-existence de quelque chose si on n’a pas le droit d’en parler librement ?
Les réponses sont : plusieurs études scientifiques démontrent qu’il n’y a pas de lien de causalité entre la vaccination et l’apparition de maladies. Bon, il faudrait aussi rajouter : que toutes les études sont faites sur des personnes vaccinées. Il n’existe aucun groupe contrôle tel qu’on en voit dans un laboratoire – que ces études sont financées par l’industrie pharmaceutique, que lorsqu’un mécecin tel que le docteur Chérin au sein de mon film, ose écrire sur le sujet, il voit sa crédibilité de spécialiste mise en doute.
J’aimerais rajouter ceci : sommes-nous en train de laisser le sort de notre immunité naturelle aux mains d’une industrie qui voit dans la production et l’invention des vaccins un simple moyen de faire du profit ?
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