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Accueil du site > Tribune Libre > Banon : Queue de poisson juridique

Banon : Queue de poisson juridique

Oui, je sais, c'est mon troisième article sur le sujet. Mais bon, j'ai fini par le suivre, et il y'a matière à dire !

Début juillet, alors que Tristane Banon déposait sa plainte, je pronostiquais un non-lieu pour prescription (dans le cas où les faits auraient été établis) à cause de la prescription. Je ne comprenais donc pas très bien pourquoi elle ne déposait pas plainte au civil, où la prescription est de trente ans. La décision est donc tombée : non lieu pour... prescription. Et Tristane Banon s'en tient là et n'ira pas au civil. Plus étonnant encore, alors que le parquet repousse sa version des faits, elle prétend en avoir obtenu la reconnaissance judiciaire !

Ce que dit le Parquet de Paris

Voici le communiqué du Parquet de Paris à la clôture de cette affaire :

Le Parquet de Paris a procédé au classement sans suite de la procédure diligentée à la suite de la plainte déposée par Madame Tristane Banon à l’encontre de Monsieur Dominique Strauss Kahn pour tentative de viol.

 A l’issue de l’enquête confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP), il ressort que si faute d’éléments de preuve suffisants, les poursuites ne peuvent être engagées du chef de tentative de viol, des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle sont quant à eux reconnus.

 Néanmoins, commis en 2003 et n’ayant été révélés qu’en juillet 2011 ces faits ne peuvent être poursuivis, l’action publique étant éteinte en application de la prescription triennale en matière délictuelle.

Comprenons bien : Il n'existe pas d'élément permettant de poursuivre l'enquête sur une tentative de viol. Par contre, DSK a reconnu des faits qui peuvent être qualifiés d'agression sexuelle. Quels faits ? Le communiqué du parquet a reçu desprécisions de la part de Mme Elisabeth Allannic, vice-procureure du Tribunal de Grande Instance de Paris :

Ce qui est qualifié d'agression sexuelle est « le fait qu’il ait reconnu avoir tenté d’embrasser » Tristane Banon. « Il n’y a pas d’autres éléments factuels dans le dossier ».

DSK a pour sa part publié son PV d'audition, dont voici l'extrait pertinent :

- Pouvez-vous nous relater le déroulement de cette entrevue ?

-Tristane Banon est arrivée, nous nous sommes assis, elle dans le fauteuil et moi dans le canapé. Elle m'a posé quelques questions peu différentes de celles du premier entretien. Après 25 voire 30 minutes, elle a terminé ses questions et nous avons discuté d'une façon plus légère. Nous avons « badiné ». Nous avons adopté un ton de conversation plus personnel.

 -Qu'entendez-vous par « badiné » ? »

Je lui ai demandé quels étaient ses goûts en matière d'art, de littérature, de voyages. Nous avons parlé sur un ton plus léger. Ensuite nous nous sommes levés pour partir. J'ai alors tenté de l'embrasser. Elle m'a repoussé. Elle a quitté les lieux mécontente. Le tout s'étale sur environ 30 voire 45 minutes

-Pouvez-vous détailler cette scène ?

J'ai essayé de la prendre dans mes bras. J'ai tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle m'a repoussé fermement. Elle m'a lancé, en substance « Ca va pas ? ». J'ai de suite relâché mon étreinte, elle s'est emparée de ses affaires et elle a quitté l'appartement furieuse.

Ceci peut donc constituer une agression sexuelle pour le Parquet de Paris. On notera que nous sommes très loin de tout ce que raconte Tristane Banon, mais au final on voit ce point assez peu rappelé dans la presse. On notera également, ce qui est un peu dommage, que DSK se voit publiquement balancer une quasi-condamnation morale pour agression sexuelle sans voie de recours et sans pouvoir se défendre devant un tribunal, puisqu'il y'a non lieu.

Le plan média de Tristane Banon

Tristane Banon est donc totalement désavouée par le parquet de Paris. Elle qui disait avoir été victime d'une tentative de viol, le parquet ne considère que le fait que DSK admet avoir tenté de l'embrasser. Elle qui prétendait avoir des éléments matériels, des témoignages, qui promettait que ce ne serait pas, dans cette affaire, "parole contre parole" est renvoyée dans ses but par la vice-procureure : « Il n’y a pas d’autres éléments factuels dans le dossier ». Quelles leçons en tire-t-elle ?

« Très clairement, dans la lettre que m’a envoyée le parquet, il dit qu’il y a eu agression sexuelle, donc mon statut de victime est reconnu a minima, je reste convaincue et je continue d’affirmer que c’était une tentative de viol […], mais on ne peut plus dire que j’étais une affabulatrice [...] Ce ne sont pas des schtroumpfs ou des bisounours. Ils ont reconnu que je n'étais pas une affabulatrice et c'est très important pour moi. [...] Je n’ai pas à dire à Monsieur Strauss-Kahn ce qu’il doit faire, je lui conseille surtout de faire profil bas, et de se dire qu’à partir de maintenant, il est officiellement un agresseur sexuel »

David Koubbi, son avocat, n'est pas en reste :

« Cette décision du parquet, bien qu'insatisfaisante, constitue une première victoire pour Mademoiselle Banon puisqu'au terme de cinq mois d'une bataille acharnée, il est établi sans réserve que son dossier n'est pas "vide" et que les faits qu'elle a dénoncés ne sont pas "imaginaires" »

Après quoi, il conseille amicalement à sa cliente d'en rester là et de ne surtout pas se constituer partie civile. Ceci bien entendu parce que le statut de victime de Tristane Banon a été officiellement reconnu par cette décision, et pas du tout parce qu'il n'y a aucun élément dans le dossier à l'appui de ses déclarations.

Sur cette base, Tristane Banon devient la nouvelle égérie du mouvement féministe. Privée de sa réparation par la prescription ! Mais c'est une honte ! Les agressions sexuelles devraient se prescrire au bout de dix années seulement et non pas trois ! Pour punir des gens qui essayent d'embrasser, c'est bien le moins ! Voilà donc le nouveau combat de Tristane Banon, qui va trouver des relais parmi des députés volontaires. Marie-Georges Buffet, par exemple, entretient une correspondance avec elle et dépose à sa demande le projet de loi à l'Assemblée Nationale (d'après le Figaro, mais bizarrement introuvable sur le site de l'Assemblée...)

Bien évidemment, nous avons droit à un livre autobiographique de plus.

Je maintiens que je n'ai aucune idée de ce qui s'est réellement passé entre DSK et Tristane Banon. Mais par contre je sais reconnaître de la bonne grosse mauvaise foi judiciaire quand je l'ai en face de moi.


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43 réactions à cet article    


  • Pascal CUXAC Pascal CUXAC 21 octobre 2011 09:07

    Votre article n’est pas équilibré dans votre volonté de valider la simple déclaration de DSK.

    A ce niveau, la tentative de viol énoncée par Banon a la même valeur que la (simple) tentative d’embrassade énoncée par DSK. Seule, la prédisposition judiciaire ne permet pas de poursuivre la procédure à cause de la temporisation. Tels que soient les éléments matériels, il faudrait avoir quelque chose qui cloche pour essayer d’embrasser la fille de votre ex-amante de 20 dans une garçonnière. Un minimum de moral ne fait pas de mal.

    Mais, j’imagine aussi que vous seriez aussi capable de continuer à soutenir que DSK avait effectivement quitté la suite du Sofitel 1 heure avant les faits décrits par Nafissatou Diallo.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 21 octobre 2011 09:19

      La persistance nauséeuse a vouloir discréditer Tristane Bannon fait vomir ceux qui sont attaché non pas à la mauvaise foi judiciaire, mais à l’esprit des lois.

      Ensuite il est de notoriété publique que dans ce dossier il y a des sous vêtements déchirés, ce qui ne s’obtient pas avec une simple tentative d’embrasser, a moins de se confondre soi même avec un chien en rut aux crocs mal placé le temps d’une « faute moral ».

      et cet article, sous pseudo, affiché « PS », est s’il est « vrai » ce dont on peut douter au vue de la teneur des arguments, notamment sur le féminisme, l’expression du touchante naïveté, DSK n’allant pas reconnaitre publiquement qu’il a essayé de sauvagement la déshabillé pour la .... ni une note de classement sans suite faire un exposé détaillé des faits avérés,

      mais je tiens a félicité l’auteur pour 2 raisons, la première, essayer de faire croire que les procureurs en charge de se dossier ont délibérément qualifier une « tentative maladroite d’embrassade » en agression sexuel sans avoir de « cartouches », a quelque chose de comique, surtout après l’affaire sofitel et la stature sociale de « l’homme à femme » multi récidiviste,
       
      la deuxième c’est que si l’esprit originel de la gauche consiste en une défense farouche des faibles et des opprimés, attaché à l’égalité des droits et au respect de la personne, cet article est la démonstration d’une perversion des valeurs qu’ils conviens, quand on est de gauche, de combattre...

      amicalement, barbouse,


      • arobase 21 octobre 2011 09:22

        chacun sait maintenant comment faire trois sous : écrire un livre à partir d’accusations que l’on sait qu’elles ne pourront jamais aboutir car s’il suffisait de la parole de l’un contre l’autre pour être guillotiné, ce serait grave.


        l’avocat savait dès le premier jour que la chose n’avait aucune valeur en droit. la raison de ce tintouin est don ailleurs.

        bonne lecture .

        • Fergus Fergus 21 octobre 2011 09:24

          Bonjour, Tonio.

          Ni vous ni moi n’étions sur place, pas plus qu’un quelconque tiers qui pourrait témoigner.

          Cela ne vous empêche d’ajouter foi au seul témoignage de Strauss-Kahn et en aucun cas à celui de Banon qui a affirmé, semble-t-il, que DSK l’avait pelotée et avait tenté de la déshabiller. Mais on est encore là dans le cas classique du témoignage de l’un contre le témoignage de l’autre.

          Insuffisant pour qualifier l’agression sexuelle. C’est pourtant ce qu’a fait le parquet, pourtant très prudent d’ordinaire, et sans ambiguïté. C’est pourquoi j’y vois, au delà de la tentative d’embrassade reconnue par Strauss-Kahn au titre de « part du feu » relativement à des faits plus lourds, la reconnaissance par les magistrats de ces faits plus lourds et la volonté de protéger Banon de poursuites pour dénonciation mensongère en cas de non-lieu simple.

          Sur quelles bases le parquet aurait-il pu établir la réalité de cette agression sexuelle en l’absence de preuves formelles ? Sur deux points :
          - d’une part, le fait que DSK ait attiré la jeune femme dans un appartement vide de toute autre personne, peut-être une garçonnière, alors qu’habituellement les parlementaires reçoivent lesjournalistes dans leur bureau ;
          - d’autre part, sur les témoignages de proches de Banon qui ont pu décrire un état psychologique complètement différent avant et après le rendez-vous.

          Auquels cas, le parquet, faute de preuves formelles, disposerait d’un faisceau de présomptions ne laissant guère de doutes sur la nature de ce rendez-vous particulier. D’où le communiqué et la reconnaissance d’une agression sexuelle par les services du procureur.

          Encore une fois, je ne sais pas ce qui s’est passé, et vous non plus. Mais je ne vois pas en quoi, au vu des hypothèses probables, le communiqué du parquet pourrait être considéré comme favorable à Strauss-Kahn, bien au contraire !


          • Tonio Tonio 21 octobre 2011 09:40

            Bonjour Fergus,


            Relis les déclarations du parquet : le parquet n’a pas établi l’agression sexuelle en ce qui concerne la version de Tristane Banon. Il l’a établie en ce qui concerne la version de DSK, et uniquement parce qu’il l’a donnée. Si il s’était tu, ça aurait manifestement été un non-lieu pur et simple pour absence de preuve (en tout cas, c’est ce que déclare le parquet)

          • Fergus Fergus 21 octobre 2011 10:01

            Salut, Tonio.

            Désolé, mais tu interprètes abusivement le communiqué en faveur de DSK. Nulle part, il n’y est mentionné sur quels témoignages il s’appuie pour délivrer un non-lieu pour prescription dont le contenu clairement accusateur est totalement inhabituel.

            « ... des faits pouvant reconnus comme agression sexuelle sont quant à eux reconnus. »

            Bonne journée.


          • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:17

            Il y’a deux éléments de communication venant du parquet : le communiqué lui-même et les précisions apportées par la vice-procureure. c’est la Vice-procureure qui lève toute ambiguïté à ce sujet.


          • Tonio Tonio 21 octobre 2011 09:37

            Bonjour à tous !


            Je suis assez étonné par certains commentaires : à aucun moment je ne compare la parole de l’un et de l’autre, ni ne prends parti sur qui est le plus crédible. Je me contente de comparer ce que dit le parquet et ce que dit Tristane Banon de ce que dit le Parquet.

            Le parquet dit qu’il n’y a aucun élément de preuve dans le dossier de ce que raconte Tristane Banon. Point. Les sous-vêtement déchirés, de « notoriété publique », je n’y étais pas, je ne les ai pas vu et apparemment soit personne n’a témoigné les avoir vus, soit les enquêteurs n’ont pas jugé les témoignages crédibles, etc etc...

            DSK a reconnu avoir tenté de l’embrasser, le parquet estime que tenter d’embrasser est susceptible de constituer une agression sexuelle. D’un pont de vue judiciaire, il n’y a aucun autre élément dans ce dossier. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le parquet, merci de ne pas trop me faire de procès d’intention...

            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 octobre 2011 09:38

              À l’auteur :
              Il me semble qu’il manque quelques éléments dans votre texte. Par exemple :
              « Il apparaît que, s’agissant des faits reconnus par leur auteur (NdR : DSK), dont la connotation sexuelle n’est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s’analyser autrement qu’en délit d’agression sexuelle », écrit le procureur Dominique Planquelle dans une lettre à l’avocat de Tristane Banon rendue publique par ce dernier."

              Par ailleurs, et sauf erreur de ma part, ni Banon, ni DSK, ni leurs avocats n’ont accès à l’intégralité du dossier pénal. Pour que cela soit le cas il aurait fallu que Banon engageât une plainte au civil avec constitution de partie civile, ce à quoi elle a renoncé.


              • Tonio Tonio 21 octobre 2011 09:43

                Tiens, je n’avais pas vu passer cette lettre, mais elle dit la même chose que le communiqué. Il s’agit des faits reconnus par DSK, soit dans les termes de la vice procureure, avoir tenté d’embrasser.


                Sur l’accès au dossier : ils ont accès à ses propres déclarations, qu’ils ont publiées. Et pour le reste, c’est la vice procureure qui dit qu’il n’y a aucun autre élément au dossier.

              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 octobre 2011 09:54

                Il existe une nuance entre :
                « des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle sont quant à eux reconnus. »
                et
                « des faits reconnus par leur auteur (NdR : DSK) »


              • Tonio Tonio 21 octobre 2011 09:59

                En même temps la nuance est clarifiée par al vice-procureure, dont je te recopie la déclaration :

                Ce qui est qualifié d’agression sexuelle est « le fait qu’il ait reconnu avoir tenté d’embrasser » Tristane Banon.

              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 octobre 2011 14:28

                « En même temps la nuance est clarifiée par al vice-procureure »

                Cela n’est pas absolument certain car, s’il est exact que les deux parties n’ont pas accès à l’intégralité du dossier pénal, il est probable que la vice-procureur ne puisse communiquer publiquement qu’à minima sur le dossier.
                Dans ce cas, « les faits reconnus par leur auteur (NdR : DSK) », et restés dans le secret du dossier, pourraient aller bien au-delà de la tentative d’embrassade reconnue publiquement par Strauss-Kahn via ses avocats...
                Seule la publication intégrale du dossier pénal permettrait de connaître « sa vérité » à défaut de pouvoir connaître LA Vérité.


              • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:20

                Euuuh... Alors non a priori les procureurs soit disent la vérité soit refusent de communiquer. Diffuser de fausses informations serait une faute grave de leur part, pouvant conduire à des sanctions professionnelles et des dommages-intérêts au profit des justiciables concernés. Quand elle indique que les faits d’agression sexuelle sont d’avoir tenté d’embrasser et qu’il n’y a aucun autre élément dans le dossier, c’est la vérité sur ces deux points.



                • Yoann Yoann 21 octobre 2011 10:02

                  Vrai ou faux, embrassade ou tentative de viol, on ne le saura jamais réellement, l’avocat de Banon savait très bien que l’affaire ne pourrait pas aboutir, il a juste fait monter la mayonnaise avec l’affaire Diallo ...
                  Aurait-elle pris son chèque pour arrêter de faire des vagues ?


                  • Yoann Yoann 21 octobre 2011 10:47

                    Je précise que je ne défends pas DSK, c’est un obsédé invétéré selon moi, et Banon est une victime opportuniste ...


                  • cyberagora cyberagora 22 octobre 2011 12:35

                    @ YOANN

                    Vrai ou faux, embrassade ou tentative de viol, on ne le saura jamais réellement, l’avocat de Banon savait très bien que l’affaire ne pourrait pas aboutir, il a juste fait monter la mayonnaise avec l’affaire Diallo ...
                    Aurait-elle pris son chèque pour arrêter de faire des vagues

                    Bonjour, victime opportuniste, quelle horreur d’emplyer ces mots accolés !

                    Envoyez votre fille seulle avec un « StassKanhien », et conseillez lui d’attendre le moment propice pour racconter la scène...

                    Avez-vous imaginé ce que peuvent etre les conséquences d’une tentative de viol !!!

                    Réfléchissez, ou arrêtez de provoquer...


                  • Flag Flag 21 octobre 2011 10:08

                    Précision : la parquet n’a pas vocation à juger les faits. C’est le rôle des juges du tribunal correctionnel.

                    L’avis qu’il peut donner, dans son communiqué ou dans la lettre adressée à l’avocat de Tristane Banon (correspondance privée qui plus est) n’a donc pas plus de portée juridique que l’avis d’un internaute lambda.

                    Quant à ce qui s’est réellement passé, personne ne le saura jamais.


                    • Claire29 Claire29 21 octobre 2011 10:12

                      Bien sûr,on connaît la chanson :
                      DSK n’a rien fait ou si peu,il n’est pas responsable de ce qui lui arrive,
                      ce sont les autres qui veulent sa perte etc.
                      Vous n’en avez pas marre de défendre l’indéfendable et de prendre les gens pour des imbéciles ?
                      Vous ne vous rendez même pas compte que plus vous le défendez de cette façon,c’est à dire en reportant la RESPONSABILITE sur les autres comme s’il n’avait rien à se reprocher,le saint homme,plus vous l’enfoncez ! 


                      • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:22

                        Merci de ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit...


                      • LE CHAT LE CHAT 21 octobre 2011 10:52

                        l’affaire est classée sans suite , heureusement pour Tristane Banon , il s’en passe de belles dans les suites !


                        • Taverne Taverne 21 octobre 2011 10:57

                          Eh oui ! Dans les suites, certains ont des suites dans les idées y compris dans les poursuites qui finissent classées sans suite. Ils retrouvent leur home suite home. Privilèges, impunité et ainsi de suite, je ne te raconte pas la suite...


                        • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:22

                           smiley Excellente !


                        • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:23

                          Avec plaisir, je ne vois pas par contre en quoi ça concerne l’affaire Banon ?


                        • Pascal CUXAC Pascal CUXAC 21 octobre 2011 18:26

                          @ Tonio
                          Avec l’intervention de  Musima, il faudrait comprendre que si cela devait vous arriver, vous n’auriez pas forcément la force pour vaincre votre honte à aller déposer plainte. Et qu’en voyant votre agresseur dans la réussite sociale, cela pourrait naturellement augmenter votre colère sans que cela soit de la jalousie de votre part.


                        • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 21 octobre 2011 12:02

                          DSK est un obsédé sexuel, cela semble avéré. Doit-il toutefois être en permanence coupable d’agressions ? On peut douter du bien-fondé de la plainte tardive de Tristane Banon, présentée partout comme « écrivaine » (Qu’a-t-elle écrit ? De quoi vit-elle ?) et comme une victime du machisme ambiant, sans pour autant vouloir dédouaner DSK de ses turpitudes. 


                          • Claire29 Claire29 21 octobre 2011 12:05

                            Pour ceux qui n’ont pas de scrupules à continuer à défendre un obsédé sexuel qu’ils avaient choisi comme candidat en 2012 pour diriger la France : 

                            Carlton de Lille:le PV qui met en cause DSK


                            • arobase 21 octobre 2011 12:34

                              Pierre de Crubstel, PDG de SORTRICL and CO, vient de m’informer qu’il vient de licencier son meillleur commercial qui lui rapportait des millions, parcequ’il avait couché avec une prostituée.


                              bien fait ! espèce d’obsédé !

                              signé : s.berlusconi.

                              • Tall 21 octobre 2011 12:53

                                Si elle avait porté plainte direct, elle aurait été nettement + crédible.


                                • Tonio Tonio 21 octobre 2011 15:25

                                  Ou si elle avait déposé plainte tout court, au lieu de l’annoncer, puis de l’enterrer, puis de la déposer, puis d’annoncer une plainte au civil, puis de ne pas en faire alors que le non-lieu repousse ses accusations faute de preuve.


                                • Gasty Gasty 21 octobre 2011 17:18

                                  Oui ! La mise en scène et l’opportunisme c’est d’abord une affaire de média et d’opinion.


                                • K K 21 octobre 2011 15:15

                                  Bof, elle s’est fait sa pub et vend ses livres... grace à son affaire, elle a été invitée sur tous les plateaux TV, ce qui lui assure une visibilité qu’elle n’aurait jamais eue sur son seul talent littéraire.


                                  • Ganesha Ganesha 21 octobre 2011 16:30

                                    Intervention de la Police et de la Justice pour un simple baiser volé...

                                    La France s’honore en montrant qu’elle a su préserver son image et ses traditions depuis le siècle de Marivaux : ce sera probablement très profitable pour notre tourisme et notre culture : les touristes, japonais et autres, continueront de venir visiter, en rangs serrés, ce pays si « romantique » !

                                    Une hypothèse : DSK et le parquet ont finalement eu pitié de cette pâle et triste jeune femme, manifestement en pleine dépression, et ce sont mis d’accord pour avoir un geste de compassion à son égard... 
                                    Bien sûr, juridiquement, « cela ne tient pas debout », mais ce qui importe c’est de « l’aider à se reconstruire ».

                                    Avec son gentil physique et sa photo diffusée à des millions d’exemplaires, Mlle Banon devrait quand même finir par trouver ce qui lui manque vraiment : un vieux monsieur riche et âgé qui joue enfin à ses côtés le rôle du père généreux et protecteur...

                                    Un dernier conseil : elle devrait faire suivre ses nombreux grains de beauté par un dermatologue.


                                    • Loatse Loatse 21 octobre 2011 17:13

                                      y’avait les roses, manquait plus que l’éléphant qui a un grain et pas de beauté cui là....


                                      • rambure 21 octobre 2011 17:39

                                        Tres bonne analyse. Il s’agissait je pense d’occuper le terrain médiatique pour l’ump en se servant de Banon !


                                        • Loatse Loatse 21 octobre 2011 18:40

                                          excellent celle là ! un socialiste agresse une jeune femme et on accuse l’ump « d’opportunisme », jolie tentative de manipulation de l’opinion....

                                          quel parti à gerber, tout de même... :(

                                          3 générations de socialistes chez moi qui vous exprimeront le fond de leur pensée dans les urnes.... Ce n’est plus un boulevard que vous faites à marine le pen là, c’est une autoroute et à quatre voies en plus....






                                          • Yohan Yohan 21 octobre 2011 18:58

                                            C’est plus simple que cela. Elle avait besoin de parler et elle sait maintenant que nous savons. A chacun son opinion, mais moi je pense depuis le début qu’elle est sincère et que c’était pour elle la seule façon d’en finir avec cette affaire et de se débarrasser de cette salissure : faire savoir., il n’y avait pas d’intention de faire du fric avec, seulement de vider son sac. Elle a juste profité du bon moment pour le faire. Que pouvait-elle faire de plus, face à un mec qui a l’argent et la puissance avec lui ? 


                                            • Annie 21 octobre 2011 21:19

                                              Bonsoir,
                                              Ce que je trouve difficile à comprendre est le fait que les deux parties n’aient pas accès à l’intégralité du dossier pénal. Est-ce vrai ? parce que si cela l’est, cela joue en défaveur du plaignant ou de la plaignante qui ne connait pas les pièces du dossier selon lesquelles il ou elle pourrait se constituer partie civile et l’autre partie ne sait pas de quoi on l’accuse. Ne faudrait-il pas commencer par là avant de porter un jugement ?


                                              • 65beve 65beve 21 octobre 2011 22:10

                                                Bonsoir vous autres,

                                                 En France, les peines de prison ne se cumulent pas .

                                                 Diallo + Banon = 1 semaine à Ryker Island, pas mal pour un directeur du FMI !

                                                L’une va toucher des sous et pas l’autre (Tristounette Banon).

                                                On passe à autre chose ? Le Carlton de Lille ?

                                                Bye.
                                                cdlt


                                                • LE CHAT LE CHAT 21 octobre 2011 23:03

                                                  quel fabuleux don d’ubiquité qu’il a ce DSK , il arrive à se mettre grave dans tous les plans cul à la fois ! smiley


                                                  • Deneb Deneb 22 octobre 2011 05:59

                                                    Une romancière qui ne veut pas être qualifiée d’affabulatrice ....C’est portant le B.A.ba du métier, non ?
                                                    Il m’est arrivé d’essayer d’embrasser maladroitement une fille. Il y en a qui décident de partager leur vie avec vous après ce traumatisme (c’est sans doute pour vous punir). Celles qui vous repoussent, généralement elles s’en remettent avant vous.
                                                    Une femme ne vous en voudra jamais durablement de l’avoir dragué. Par contre, elle aura beaucoup de rancune si vous ne le faites pas lorsque c’est elle qui le désire.


                                                    • kali 22 octobre 2011 11:32


                                                      Un homme de 53 ans qui essaie d’embrasser par surprise une fille de 23 ans juste en la raccompagnant à la porte, jeune fille qui apparemment n’est pas sous le charme.. Ce n’est pas même chose qu’un bisou volé dans une boîte de nuit ou évidemment le fait de danser collé serré peut supposer un accord tacite sur la chose..

                                                      La loi est claire

                                                       L’agression sexuelle : 

                                                      Article 222-22


                                                      (Loi n° 98-468 du 17 juin 1998 art. 19 Journal Officiel du 18 juin 1998)

                                                       Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise.












                                                      et la jurisprudence a déjà été dans ce sens dans des cas analogues.

                                                      Cependant, on sait que les inconditionnels communicants de DSK resteront dans le déni et quoiqu’il arrive ils crieront au complot ou à l’injustice.
                                                      Piroska Nagy = relation entre adultes consentants (nonobstant le lien de subordination..)
                                                      Banon : une affabulatrice et des faits imaginaires..devenus depuis un « bisou volé » (par un vieux libidineux..)
                                                      Le carlton= un complot.. Ramifications NY, Washington, et maintenant la Belgique. DSK en effet s’est fait piéger dans des partouses internationales.

                                                      DSk est dans une chute dont il ne peut se relever, et surtout, il a blessé avant tout sa famille

                                                      Voici ce qu’un internaute a posté sur mon blog ce matin


                                                      http://www.atlantico.fr/rdvpresse/anne-sinclair-hotel-carlton-trop-207337.html



                                                      " Ce qui était extrêmement douloureux, c’était de voir Anne se dégrader au fur et à mesure ”, leur a confié, bien avant l’affaire de New York, Marine Strauss-Kahn, la deuxième fille de l’ancien patron du FMI. “ Rentrer en France, affronter le regard des gens : c’était une deuxième claque pour Anne. Tandis que lui s’en fichait !, leur a pour sa part assené Vanessa Strauss-Kahn, l’aînée de la fratrie. Alors, des femmes qui affirmeront avoir eu une liaison avec papa, il y en aura encore. Ce sera peut-être vrai pour certaines (…) Si cela n’a pas d’impact sur les sondages électoraux, cela en aura sur Anne et sur nous. Est-ce que, du coup, il devrait renoncer à se présenter à la présidentielle ? Eh bien, peut-être, oui… ” Paroles hautement prémonitoires !, s’exclame le people. Qui disent bien les dommages collatéraux causés par la première infidélité publique de DSK. (…) D’autant que — comme une amie d’Anne Sinclair le raconte à Alain Hertoghe et Marc Tronchot — la star du petit écran a connu ensuite de sérieux problèmes de santé. Au point de nécessiter un soutien psychologique ”.


                                                      Non, on ne peut respecter un tel homme qui prétendait devenir le président de la Répuplique.

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