Barcelone et le terrorisme : militarisation de la paix et élimination de l’ennemi et de ses alliés obscurs par ses propres armes
Le temps est en effet venu d'écarter les dirigeants politiques incapables, les pleutres, les collabos islamiques, les traîtres à leurs nations et de battre l'ennemi avec ses popres armes.
Si les géographies et les cartographies réelles et imaginaires ont joué un double rôle dans la philosophie et la politique, servant à la fois de métaphore et de base fondamentale pour la pensée philosophique et l'intelligence politique du monde qui nous entoure, il se trouve que les préoccupations contemporaines urgentes qui s'imposent désormais à nous sous la forme d'attentats terroristes successifs et d'invasion migratoire majeure présentent de nouveaux problèmes et que, confrontés à l'ampleur et à la rapidité des mutations politiques, technologiques, militaires et financières planétaires dont ils n'ont su ni anticiper la survenance quand ils ne les ont pas créées, ni comprendre les signes annonciateurs et encore moins prévoir les conséquences néfastes de leurs actes, nos « dirigeants » ont à ce point brouillé les formations territoriales, linguistiques, ethniques, religieuses, sociologiques, économiques et politiques qui constituent jusqu'à ce jour les fondements de la civilisation européenne qu'ils tentent encore, faute de courage pour y faire face, de nous présenter aujourd'hui comme normal un scénario apocalyptique d'une planète dont les continents (l'Europe) et les pays comme le nôtre (la France, le Royaume-Uni, l'Espagne) devraient désormais s'accommoder sans rien dire.
I- Confusion intellectuelle et purée mentale
Mais il se trouve que le temps des réflexions théoriques sur les causes premières et les fondements culturels et religeux de cette tératologie criminelle que représente le terrorisme islamique et son terreau, dont il ne tiendrait qu'à nous, selon la pensée dominante, de « faire l'effort pour mieux le comprendre », en percevoir les ressorts cachés et l'admettre comme une composante désormais inéluctable de notre vie, est en réalité inacceptable tout comme le sont cette pseudo sociologie compatissante, cette Vulgate, ce politiquement correct qui nous obligeraient à accepter sans discussion possible le fait que nous serions responsables des événements dont nous sommes victimes, faute pour nous sans doute n'est-ce pas ? de ne pas avoir encore assez intériorisé l'obligation du « vivre ensemble » avec cet Autre qui nous est imposé et présenté comme le nec plus ultra d'un délire civilisationnel (cf. en ce sens l'ahurissant rapport du Conseiller d'Etat Thierry Tuot "La grande nation pour une société inclusive" : Rapport Tuot - intégration - février 2013 ou encore la non moins délirante « laïcité de compromis »...http://www.lexpress.fr/actualite/societe/rapport-sur-l-integration-vers-une-laicite-de-compromis_1307345.html) dont l'unique manifestation est désormais le terrorisme islamique sur fond de subversion migratoire elle aussi islamique.
Ce ne sont pas les invocations et le confusionnisme historique à base de ¡no pasarán ! qui mêle, comme par hasard, en réaction aux trois attentats terroristes de Barcelone (14 morts, une centaine de blessés) , dans un anachronisme surprenant Catalogne, République Espagnole et « lutte antifasciste » repris comme un mantra par la « presse française » qui se félicite à l'instar de L. Joffrin dans Libération de ce que "les populations civiles régulièrement visées par les tueurs refusent de modifier leurs habitudes sous la pression terroriste", et assure que "l'imbécile et barbare stratégie des assassins se heurte à la résilience des démocraties" (http://www.lemonde.fr/attentat-a-barcelone/article/2017/08/18/attentat-a-barcelone-no-pasaran-lance-la-presse-francaise_5173543_5173500.html), ou encore les « Solidaridad con Barcelona » affichés sur tous les panneaux lumineux du réseau autoroutier en France, qui permettront – et je pèse mes mots –, d'extraire la racine du mal.
Et voilà que, ô surprise ! - l'on découvre que l'on aurait affaire à un adversaire intelligent, figurez-vous, comme le montre sous un verbiage psychologisant un « rapport d'étude » qui insiste sur (défense de rire) « l’approche psycho-sociologique de la radicalisation ; la dimension cognitive de la radicalisation » (http://www.gip-recherche-justice.fr/publication/saisir-les-mecanismes-de-la-radicalisation-violente-pour-une-analyse-processuelle-et-biographique-des-engagements-violents/)
Point n'est besoin d'être devin pour comprendre que sans une réaction profonde et violente d'une partie de la population qui pourrait bien finir par se fâcher face à tant d'inepties et de foutaises éculées, la seule lutte « antifasciste » qui prévaut – idéologiquement pure au yeux d'une classe politique d'une veulerie insondable -, continuera d'être celle qui n'aura de cesse de refuser de voir la réalité, de « stigmatiser » par une acrobatie conceptuelle étonnante dont seuls les islamo-collabos sont capables, la seule peste qui vaille à leurs yeux, la « peste brune » (l'ennemi d'hier), tout en évitant soigneusement jusqu'à la survenance du prochain attentat de « stigmatiser » la « peste verte » du fascisme islamique, réelle, contemporaine, tangible celle-là, par les fleuves de sang qu'elle fait couler, celle de la tuerie institutionnalisée et désormais qualifiée de low cost de l'ennemi d'aujourd'hui.
L'imbécillité criminelle et sournoise des média qui fait écho à la trouille des « politiques » est à ce propos confondante avec ce florilège de mauvaise foi et d'inculture que l'on retrouve partout, dans le Midi libre, par exemple, sous les plumes de Jean-Michel Servant ("jamais depuis la Guerre civile le cri de ralliement des Républicains espagnols n'a été aussi prégnant dans l'esprit des Barcelonais"), celle de Stéphane Albouy du Parisien/Aujourd'hui en France ("Barcelone, comme Nice, Londres ou Paris, sera plus forte que l'obscurantisme et la haine"), ou encore Christophe Lucet de Sud-Ouest - on arrêtera ici ce collier de perles : "Cette nouvelle atteinte violente à leur mode de vie doit souder plus encore les Européens dans leur refus de céder à l'infâme chantage dont ils sont l'objet ». Au point où l'on en est arrivé on se demande bien par quel tour de passe-passe la responsailité de D. Trump n'a pas encore été mise en cause.
II- Souder plus encore les Européens dans leur refus de céder à l'infâme chantage dont ils sont l'objet ?
Il n'y a pas de « chantage » qui tienne mais bien une attitude à adopter et un seul moyen pour ce faire : cesser de tourner autour du pot comme dans les attaques à la voiture bélier menée dans une pizzeria en France (une « voiture folle », selon le langage en cours, naturellement conduite par un « déséquilibré » à l'identité systématiquement mystérieuse et aux motivations toujours incertaines, (un mort et sept blessés) , au couteau à Turku, en Finlande (deux morts et six blessés), ou encore à Sourgout en Sibérie (huit blessés), qui sont bel et bien des actes criminels terroristes (http://www.lci.fr/international/en-finlande-l-attaque-au-couteau-desormais-consideree-comme-terroriste-2061751.html et https://www.youtube.com/watch?v=4oPoTWswkWw).
« Cesser de tourner autour du pot », appeler les gens et leurs actes par leurs noms, voir la réalité des faits, désigner et nommer clairement l'ennemi, se battre dans la guerre qui nous est déclarée et la gagner, tel est le programme.
Il s'avère fort heureusement que nous disposons face au terrorisme islamique, à ses théoriciens, ses acteurs, ses zélateurs, ses soutiens, ses complices, à l'extérieur comme à l'intérieur du territoire français, d'un avantage incomparable qui tient au fait que nous avons depuis longemps théorisé la question, que nous en connaissons et maîtrisons parfaitement toutes les composantes au point qu'il ne suffirait plus que d'une volonté – une prise de décision politique pour dire les choses clairement - pour résoudre le problème une bonne fois pour toutes.
Nous sommes en guerre et il est incompréhensible que puissent se succéder à un rythme et une intensité croissants sans que nous réagissions d'une autre manière que par des déclarations lénifiantes et des dépôts de chandelles, bouquets de fleurs et peluches à ces séries d'attentats sans que soient enfin prises les décisions qui s'imposent pour protéger les populations civiles.
Nous disposons en effet d'outils conceptuels et matériels particulièrement opérationnels et redoutables dans leur efficacité qui nous permettraient aujourd'hui, pour peu que nous les utilisions, d'anéantir de manière irréversible et spectaculaire l'ennemi sur son propre terrain en usant du même moyen que lui : la taqiyya ou art de la dissimulation.
On lira ainsi à ce proos avec intérêt l'article qui suit en annexe, toujours d'actualité, rédigé par le philosophe Iranien Reza Negarestani, et qui explique comment avec La Militarisation de la Paix, de quelle façon – et c'est là une interprétation que je fais mienne - la simple existence du civil devient arme à la fois contre lui-même et contre l’immunité entière du système dont il fait partie et qui le protège.
III- Retourner sa méthode contre l'ennemi
« Cet essai, comme l'explique l'auteur, explore la montée d'une nouvelle vague de terrorisme qui exploite sa propre dissolution, faisant une arme de la doctrine (dite de) laTaqiyya ou de la (dis)simulation stratégique, démantelant l'aspect théâtral du champ de bataille et sélectionnant les civils comme cibles primaires et « champs de bataille moléculaires » . Cette tendance menace non seulement la survie civile mondiale, mais l'horizon même de la survie ou de la vie (en son sens le plus bas et abstrait) en général. Cela fait de la survie un domaine d'exploitation pour le terrorisme extrémiste . »
Le manifeste d'AbduSalam Faraj, Jihad : l’Obligation Absente – dans lequel la pragmatique politique malveillante et la perversion tactique sont posées soigneusement dans un contexte de justification évangélique et d’apologétique théo-tyrannique – est une étude de ce mode de combat : la Guerre Blanche ou la militarisation de la paix, dont le moteur principal est un hypercamouflage agressif.
Le but de l’hypercamouflage est en effet de poursuivre - de la manière la plus discrète qui soit – combat et survie aux côtés de l’ennemi (nous, en l'occurence). Ami en surface, l'ennemi islamique est pourtant invariablement ennemi parmi ses ennemis ; on assiste à l’apparition d’un nouveau type d’adversaire qui agit en sous-main.
Tous les attentats terroristes commis en France comme en Europe nous confirment chaque jour l'ampleur de la démonstration : l'ennemi agit en se dissimulant.
Il nous appartient donc désormais de retourner contre lui l'arme qu'utilise cet ennemi et de lui montrer que nous sommes meilleurs caméléons que lui, adoptant sur notre propre terrain et avec notre technologie et nos renseignements humains tout ce qui peut nous permettre de l'isoler de son biotope et de détruire la nécrocratie qu'il tente de mettre en place. Une fois repéré il doit alors être éliminé sans éta d'âme.
Comme l'explique le Dr Koch (le célèbre médecin bactériologiste allemand qui découvrit les bacilles de la tuberculose et du choléra), cité par l'auteur, « Dans le passé, on a pris une attitude plus défensive » écrit Koch qui se réfère à la théorie des miasmes. « Nous avons maintenant quittés ce point de vue défensif et sommes passés à la compréhension de l’ offensive ... Nous devons être préparés, d’abord, à détecter facilement et avec certitude le matériau infectieux, et ensuite, à le détruire. » ( Koch,1903,8, 10). Pour Koch, mener l’offensive revient à rechercher activement les parasites non seulement chez ceux qui sont visiblement malades mais aussi chez ceux qui peuvent être « suspectés » de les abriter (die Verdächtigen) et ceux qui sont « apparemment en bonne santé ».
(Cf. OTIS, L. (1999) Membranes : Metaphors of invasion in Nineteenth-Century Literature, Science and Politics , The Johns Hopkins University Press, pp. 34-35. ).
Les fruits pourris contaminent le reste des fruits sains qui sont dans le panier. L'inverse ne s'est jamais vu. Pour se prémunir de la moniliose il convient donc d'ôter les fruits qui présentent les premiers symptômes de pourriture.
Il faut en effet comprendre que toute machine de guerre ou ligne tactique occupe donc une niche (que ce soit en temps de guerre ou de paix), un espace où elle peut se déplacer, se nourrir et fonctionner ; elle n’est pas seulement définie par les propriétés distinctives d’une ligne tactique ou d’une machine de guerre, mais aussi par ses ennemis, la dynamique incompatible des autres lignes tactiques,les différents types de prédateurs, l’exposition aux facteurs environnementaux, ses zones de contact par lesquelles il reçoit les données de l’environnement, les types de données reçues, et sa proximité à ce qu’il pourchasse ou explore (il existe une incompréhension répandue qui attribue une frontière solide ou friable aux niches ; mais les niches se forment partout où une entité ménage une partie de son environnement et y survit et fonctionne).
Or il se trouve que nos services spéciaux, services de renseignement, informateurs, policiers, militaires, savent parfaitement de quoi il retourne. Ils connaissent bien le matériau infectieux, les parasites, les niches ennemies (un ennemi tant extérieur qu'intérieur), les menaces et leur nature, identifient les auteurs avérés et potentiels, leurs sources de financement, leurs procédés opérationnels, leurs réseaux, leurs contacts, leurs objectifs, et recoupent d'autres sources de renseignement.
IV- Compter nos vrais alliés et éliminer les agents obscurs
Nos services mais aussi une majeure partie de la population française qui aiment la France et ont à coeur de la défendre, savent et sentent ce que représente la communauté nationale autour et dans la Nation, savent parfaitement qui est qui et qui fait quoi contre la France, qui la menace et qui l'attaque, qui joue un rôle de « cinquième colonne. » (cf. en ce sens https://www.dreuz.info/2017/05/17/sylvie-goulard-ministre-des-armees-je-ne-me-sens-pas-francaise/)
Ils ont aussi parfaitement identifié ceux qui parmi nos dirigeants ou nos autorités ne font pas ce qu'ils devraient faire pour défendre notre pays et ne pas jouer contre ses intérêts en « passant à l'ennemi » par faiblesse, pusillanimité, clientélisme, sympathie, empathie, idéologie, conviction, ou tous ces élements conjoints.
Ils savent donc comment agir dans l'ombre pour éliminer préventivement, de manière précise et ciblée, discrètement, sur le territoire mais aussi ailleurs, tout ce qui travaille et collabore déjà à une œuvre de mort, pourra et pourrait un jour être conduit à agir au grand jour contre nos propres intérêts, nos propres populations et ce que nous représentons à leurs yeux.
La conclusion s'infère d'elle-même : si l'on peut et l'on doit éliminer les métastases du cancer que représentent désormais le terrorisme islamique et ses complices comme ses sympathisants, ses soutiens actifs et passifs, il est impératif de traiter la tumeur à l'origine et non de traiter lesdites métastases avec du sirop pour la toux, et c'est à ce moment là que l'on pourra enfin s'exclamer, avec justesse cette fois-ci, au vu du résultat obtenu, non plus ¡No pasarán !, mais plutôt : « ils ne sont pas passés ».
Comment en effet penser que nous ne puissions pas, après avoir éliminé avec succès les formes de totalitarisme qui ont meurtri le XXè siècle, éliminer le totalitarisme islamique et sa manifestation terroriste qui empoisonne cette première partie du XXIè siècle ? On ne capitule pas. On ne se soumet pas. On ne collabore pas. On se bat.
Notes et sources :
Comme l'explique son traducteur, Thomas Duzer, l'article de R. Negarestani précité, dont on trouvera la traduction en langue française ci-après, a paru initialement en langue anglaise dans Robin Mackay, ed.Collapse : Philosophical research and development. Vol. 1.Oxford : Urbanomic, 2006. ISBN-10 0-9553087-0-4. Pp. Iv + 288.
http://anaximandrake.blogspirit.com/list/traductions/Negarestani_Militarisation_de_la_Paix.pdf
Robin Mackay, ed.Collapse : Philosophical research and development. Vol. 1.Oxford : Urbanomic, 2006. ISBN-10 0-9553087-0-4. Pp. Iv + 288.
« This essay explores the rise of a new wave of terrorism which exploits its own dissolution, making a weapon of the doctrine of Taqiyya or strategic (dis)simulation, dismantling the theatrical aspect of the battlefield and selecting civilians as primary targets and ‘molecular battlefields’.This tendency threatens not only global civilian survival but the very horizon of survival or living (in its most basic, abstract sense) in general. It makes survival itself a field of exploitation for extremist terrorism… »
http://www.nuestra-guerra.com/2012/05/no-pasaran.html
Enoch Powell et le discours des Fleuves de Sang. https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_des_fleuves_de_sang
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