BHL est dans l’escalier (de l’histoire, bien sûr)
Il est vraiment excellent ce BHL ! Non seulement il a l'indignation sélective, mais aussi la langue trop bien pendue. On le savait quémandeur de notoriété diplomatique (il doit se rêver en plénipotentiaire du temps des colonies, ce n'est pas possible, ce nouveau Tartarin), on le découvre aujourd'hui pipelette (*), au point de révéler des secrets d'état plutôt inavouables dans son ouvrage (déjà) paru, dont d'aucuns ont déjà extrait les perles. Ce qui nous évitera de l'acheter et d'alimenter le rayon pressing de l'écrivain arpenteur de scène libyenne, et ses chemises immaculées bien connues. Depuis hier, en effet, grâce à la concierge BHL, on sait tout ce que Sarkozy n'a pas voulu nous dire : finalement, il vaut mieux ne pas être aidé par BHL, est-on tenté de conclure aujourd'hui. Car là, notre vibrionnant président n'est pas vraiment aidé. Ce n'est plus un assistant et un soutien, c'est un boulet véritable, à vous exploser en cinq confidences tout ce que vous vouliez tenir jusqu'ici secret. Le pseudo-philosophe vient de s'inventer un nouveau rôle : concierge élyséen, avec son panneau traditionnel accroché pendant son escapade au Maghreb : "BHL est dans l'escalier". Lui qui rêvait d'escalader les marches de l'histoire démontre avec brio dans son dernier livre qu'il n'a que des talents de concierge, en définitive.
Il restera toujours le même désormais, notre BHL : un fanfaron prétentieux et rien d'autre. Auto-bombardé conseiller elyséen sur la Libye qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam (ou ministre bis des affaires étrangères), voilà en effet qu'il s'amuse à révéler à la cantonade les secrets d'Etat, ruinant la stratégie de celui qu'il était censé protéger. Ça commence par Gérard Longuet, tout d'abord, repris de volée par François Baroin dans le Paris-Match du 20 avril dernier : "si le ministre de la Défense Gérard Longuet a confirmé qu’il n’était toujours pas question d’une intervention terrestre, et ce afin de respecter la résolution 1973 prise par le Conseil de sécurité de l'ONU, ce dernier a également expliqué que cela méritait « une réflexion internationale », alors même que la situation semble s’enliser sur le terrain. Porte-parole du gouvernement, François Baroin a été plus catégorique : « Nous n'envisageons pas de déployer des troupes de combat au sol, en aucune façon et sous aucune forme que ce soit. Et nous ne prenons pas d'initiative pour demander une nouvelle résolution du Conseil de sécurité. » Cela étant, des officiers de liaison français seront envoyés en Libye, « afin d'organiser la protection de la population civile ». Donc, pas de soldats au sol, selon L'Elysée. Aucun, même : on ne sait jamais, le COS pourrait refaire des siennes, et tuer par mégarde Kadhafi, pourquoi pas.
C'est vrai, ça, s'il le dit et s'il le clame, c'est que ça doit être vrai : "moi, je ne doute jamais. Car Kadhafi va tomber. Le monde sera débarrassé ce jour-là d'un de ses pires tyrans. Et c'est la France qui aura été à l'origine de cette chute et, si je puis dire, de cette antiguerre d'Irak menée à bien. Je ne vois là que des raisons de me réjouir. Je parle d'anti-guerre d'Irak parce que, cette fois, il n'y a pas de troupes au sol. La légalité internationale" écrit vêtu de sa pus belle chemise BHL le 7 août dernier dans le parisien : "il ne doute jamais..." mais dit le contraire deux mois à peine après ! Rendant l'opération... illégale, selon ses propres critères !
Bon allez, un ou deux quand même, on va dire : ce que s'empresser d'appuyer... BHL : "il a précisé que le nombre de ces officiers envoyés par la France serait inférieur à dix. Interrogé par Reuters, l'écrivain français Bernard-Henri Levy, qui joue les intermédiaires entre le CNT et Paris depuis le début de la rébellion, a quant à lui expliqué que trois militaires - un Français, un Britannique et un Italien - étaient déjà dans la salle d'opérations des insurgés à Benghazi, afin d’éviter toute nouvelle bavure contre les forces des insurgés lors des raids aériens. « L'ambassadeur de France m'a lui-même présenté le 10 ou le 11 avril dans les bureaux du président du CNT le capitaine de corvette français qui venait d'arriver pour servir d'officier de liaison », a souligné BHL". Bref, au 10 avril, l'œil aguerri de l'homme qui a déjà vécu des conflits majeurs (sa marche arrière en Georgie est restée fort célèbre, après avori clamé partout (en 1971) qu'il était "né deux fois. La deuxième fois se situe à mon retour du Bangladesh en guerre ») a vite saisi qu'il n'y avait qu'un simple "capitaine de corvette" sur place (ce qui pour un combat en plein désert semble fort adéquat, à vrai dire). Le hic, c'est qu'au retour de Benghazi, les capitaines de corvette semblent s'être reproduits comme des lapins selon le même "témoin" : la France n’a jamais reconnu avoir envoyé des forces spéciales sur le terrain... et pourtant. "Recevant le président du CNT, Mustafa Abdeljalil, Nicolas Sarkozy aurait accepté, selon BHL, l’envoi « de commandos d’élite ». Combien ? Le philosophe écrit qu’il a suggéré au Libyen de « demander trois cents forces spéciales, à partager avec la Grande-Bretagne, pour guider les frappes, entraîner les commandos d’élites libyens et, le moment venu, prendre Koufra. » BHL écrit que le président de la République a donné « satisfaction partielle » de cette requête."
Trois cent lapins (espérons qu'il ne marchent pas au pas comme ceux-là ...) au minimum selon BHL. Soit 300% de plus que ce qu'il avait dit deux mois auparavant. Il faudra aussi un jour à apprendre à ce dernier combien il porte la poisse chez les militaires : au lendemain où on le prendra en photo en train de jouer les Napoélon de salon devant une carte en compagnie du général Younès, on retrouvera son ami du jour abattu par une frange du CNT, les nouveaux autres amis de BHL... un jour il discute avec tranquillement dans un fauteuil, le lendemain on retrouve Younes raide mort : il porte la poisse ce garçon...
Pareil, c'est bien connu, durant cette Blitkrieg de l'Otan, Kadhafi n'a jamais été une cible, ou alors s'il l'a été, on avait quand même bien fait attention de ne pas l'occire : même qu'on lui avait promis une balade en 4x4 au sortir de Syrte pour s'échapper de son pays, ni vu ni connu, comme ça tout le monde est content (et surtout Kadhafi, qui aurait donc du s'en sortir vivant !). Bien sûr, c'est motus et bouche cousue du côté français, et on ne doit pas être censé savoir que l'extraction de Kadahfi du pays était prévue... et négociée. Or que nous dit sur la question la concierge BHL, ou plutôt, que nous tricote-t-il comme version des faits ? Il avoue en fait qu'il y avait bien accord ! "Presque jusqu’à la fin de la guerre, les alliés ont épargné une cible stratégique : « la piste d’aviation privée du Colonel » située dans sa ville-bunker de Bab al-Azizia. L’ambassadeur de Grande-Bretagne en France explique à BHL pourquoi cette piste et l’avion personnel de Kadhafi ont été volontairement épargnés. « Le message [à Kadhafi] est double. D’abord : vous avez une porte de sortie (….). Ensuite : si vous vous réveillez un beau matin en apprenant qu’une bombe anglaise ou française a endommagé votre piste privée, alors oui cela voudra dire que vous êtes fait."
J'avais déjà ici relevé le coup de l'avion : un bombardé, celui de sa compagnie aérienne nataionale, et même pas à 50 mètres de là, celui de Kadhafi, un quadriréacteur transformé à l'intérieur en palace : au cas où il choisirait de s'envoler, les avions de l'Otan ayant ce jour là la même panne de radar que le Norad le 11 septembre 2001... Il est très fort, notre BHL en charentaises pour nettoyer d'un grand coup de balai la thèse officielle du "pas de contact avec Kadhafi". On lui laisse son avion intact, et on incendie tout ce qui a autour, et tout ça c'est uniquement un "geste" pour lui faire peur ? Manquait plus qu'une bombe laser de Mirage ou de Rafale tâche le tapis rouge menant à son Airbus, tient : lunatique comme il l'était, il aurait été foutu de faire demi-tour au bas de l'échelle de coupée de son palace volant !
La photo de l'appareil détruit, je vous l'avais montrée déjà : celle où on voyait le plus petit des trois Airbus acheté par Kadhafi dont il ne restait que des ruines, avec au fond un A-300-600 à la même décoration de queue, mais intact... et un peu plus loin, sur le bord du tarmac, il y avait l'A-340 du dictateur, acheté en 2003 pour 102 millions d'euros : c'est le quadriréacteur dans lequel avait été ramené de Glasgow, Abdelbaset al-Megrahi, l'auteur de l'attentat de Lockerbie. L'ancien appareil du Sultan de Brunei, l'ex V8-JBB et ancien HZ-WBT4, revendu à l'Arabie Saoudite.
Les avions destinés uniquement à Kadhafi se distinguant de... dessus, par leur peinture noire disposée uniquement sur la partie supérieure du fuselage, ce dont les autres d'Afriqiyah ne disposaient pas. Pratique, en cas de bombardement, non ? Pourquoi donc Kadhafi avait-il choisi comme décoration pour ses avions personnels celles de la ligne aérienne du pays, mais les avait distibgué par cette peinture noire... visible de satellite ? Etait-il prévoyant à ce point ?
Pareil pour les armes : bon, allez, quelques "parachutages" avoue le Figaro fin juin dernier. "Constatant, au début du mois de mai, le risque d'impasse militaire, la France a décidé de procéder directement à des parachutages d'armes dans le Djebel Nefousa : lance-roquettes, fusils d'assaut, mitrailleuses et surtout missiles antichars Milan. Jusque-là, les armes acheminées aux rebelles provenaient du Qatar et d'autres émirats du Golfe. Elles étaient convoyées par avion à Benghazi, siège du Conseil national de transition (CNT) à l'Est, puis par bateau jusqu'au port de Misrata, ville côtière prise en étau par les forces loyales au régime. Si l'armée française a décidé de s'impliquer sans intermédiaires - et sans la coopération de ses alliés, même britanniques - dans l'armement des rebelles au Sud, c'est « parce qu'il n'y avait aucune autre façon de procéder », confie une source haut placée". Déjà, on pouvait s'apercevoir que la France, sur ce point, l'avait joué en solo : sacré farceur, ce BHL. Déjà que l'on est pas sûr que les parachutes soient tombés du bon côté... Pas nécessaire non plus de "parachuter" : un avion de type BAE (c'est le BAe-146-300 d'Air Libya) a été vu à plusieurs reprises faire des rotations en plein désert à cet endroit, sur la route d'Al-Rehebat. Et comme c'est BHL lui-même qui nous refile l'info dans son blog : on se dit qu'il est vraiment doué pour fusiller les versions officielles, ce petit gars ! Juppé nous parle de "parachutage", car ça fait moins impliqué (on ne touche pas terre avec l'avion, ça permet de dire qu'il n'y a donc "pas d'intervention au sol", comme promis), BHL nous montre la photo de l'atterrissage de l'avion apportant directement au sol les armes ! Quand je vous dis qu'il est excellent !
Mais en larguant que le strict nécessaire, quoi... sauf pour notre concierge, qui a tenu la liste des courses de ses locataires à jour : "Cette aide militaire prendra un nouveau tournant avec une visite à Paris le 13 avril d'Abdel Fatah Younès, le chef militaire des rebelles et ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi (...) Ce 13 avril à minuit, dans un palais de l'Elysée déserté, BHL amène discrètement à Nicolas Sarkozy Abdel Fatah Younès et d'autres chefs militaires rebelles. Le président rappelle l'aide militaire déjà fournie par ou via le Qatar, et les instructeurs français déjà sur le terrain. Puis il dit : "Vous avez besoin de quoi au juste ?" Un participant lui tend une liste : "Cent 4X4 blindés... du 12,5 et du 14,5... du matériel de transmission... deux cents talkies-walkies plus deux bases et, si possible trois... un minimum de cent pick-up, de sept à huit cents RPG7... mille kalachnikovs... quatre et si l'on peut, cinq Milan lance-missile..." Younès insiste sur la nécessité d'équiper les rebelles du Djebel Nefousa, au sud-ouest de Tripoli. Le lendemain, dans un grand hôtel parisien, il recevra la visite du responsable de la société française Panhard, spécialisée dans les blindés, muni de son catalogue et de bons de commande. "Le matériel est sur zone, en fait. C'est du très beau matériel. Et comme l'acheteur — vous voyez qui je veux dire — ne l'a jamais payé, nous pouvons livrer très vite". Les combattants du Djebel Nefousa recevront 40 tonnes de matériel, via les pays arabes amis, dit BHL dans son livre, en citant Nicolas Sarkozy." Des "Panhard" pas payés ? Mais payés, ou plutôt impayés par qui ?
A ça, ce ne devrait pas trop dur à trouver, car elle date de l'année dernière à peine, la facture impayée : "à l’occasion du salon Milipol 2011, les sociétés Panhard General Defense et Sofexi, filiale du Groupe Marck, ont répondu au besoin de défense et de sécurité exprimé par le ministère de la Défense d’un pays africain ayant requis la confidentialité, pour l’équipement de 144 véhicules tactiques non blindés à haute mobilité" pouvait-on lire au 25 novembre 2010. "Il s’agit d’un marché de 84 véhicules légers tout terrain de type A3, de 28 camions légers 4x4 de transport logistique, de type TC10 pouvant embarquer une charge utile de 850 kg, et de 32 camions légers 4x4 de transport logistique, de type TC24, pouvant transporter une charge utile de 1650 kg". Ces véhicules ont été produits sur les sites industriels de Saint Germain Laval (Loire) et de Marolles en Hurepoix (Essonne)". Quel "pays africain" pouvait avoir laissé une ardoise pareille, sinon la Côte d'Ivoire de Gbagbo, qui avait déjà des BRDM2 et des M3 ? Le Togo roulant déjà en 4x4 TC54 ? A moins que ce ne soit plutôt la Libye elle-même, comme l'indique le texte relatant les "contacts" de Panhard avec le pays de Kadhafi.... jusqu'en février 2011 : "c’est la raison pour laquelle, selon le Progrès, le spécialiste français des blindés légers Panhard reçoit actuellement des demandes de devis de la part des pays du Golfe. La tenue de la 10ème édition du salon IDEX, prévue le 20 février à Abu Dhabi, sera l’occasion pour le fabricant du PVP et autres VBL de concrétiser ces prises de contacts en contrats, qui pourraient porter sur une centaine de véhicules, notamment en Libye". Des Panhard Defense rebaptisée "Auverland" A3, du matériel fabriqué au départ par Samo-Cournil, ressemblant fort à des 4x4 Suzuki, utilisés par la gendarmerie française, pour "muscler les forces de l'ordre", annonçait-on. Pouvant devenir un "PVPMO", à svoir un véhicule blindé de Maintien de l'Ordre. Une annonce reprise par l'Expansion du 2 février dernier. Voilà notre concierge rebaptisé représentant chez Panhard ! Une firme qui fournit la Syrie pour réprimer sa population ? Beau conflit d'intérêts chez BHL en ce cas !
Notre concierge de l'Elysée a donc un avis sur tout, et donc aussi sur la mort de Kadhafi. Et là, pas de surprises, c'est la thèse de ceux qu'on a pas réussi à contenir, bien sûr, chez lui : après avoir dit ailleurs que Kadhafi était surveillé de près, puisqu'on bombardait sa piste d'envol mais pas son avion personnel, le voilà qui affirme que oui, c'est une bavure, mais bon vous savez, dans l'enthousiasme du moment... faisant fi, complètement, de la présence autour de Kadhafi de mercenaires blancs, sagement mis à l'écart le temps de l'éxécution : si, comme le clame si bien le philosophe des sables, c'était un mouvement incontrôlable, ses mercenaires auraient dû eux aussi passer à la casserole du lynchage : or on sait que ce ne fut pas le cas : ordre avait été donné de ne pas y toucher. Certains ont en effet témoigné d'avoir êté "écartés" de la fin tragique du colonel, de son lynchage, et n'ont en rien subit pareil sort ni n'ont été molestés, alors que les corps des gardes lybiens ou d'autres mercenaires étaient visibles au sol. Résultat, la "théorie" de BHL s'effondre devant des faits : laquelle de théorie ? Celle décrite par notre confrère Mouna Alno-Nakhal ici-même : "ne commençons pas à entrer… Encore un pas et on est dans la théorie du complot ! Vous ne l’avez pas franchi… mais un pas… Non, je ne crois pas. Je crois que ce qui s’est passé là… Je connais un petit peu… pas ceux là…mais enfin… j’ai rencontré, j’ai croisé la route de certains de ces chebbabs plus ou moins disciplinés, et qui n’ont pas encore eu la chance d’avoir… c’est pas si vieux… un Robert Badinter qui leur explique et qui établisse que la peine de mort est le mal… est un crime absolu ! Donc voilà : ils sont en face d’un type qui incarne pour eux toute l’horreur du monde, qui a, comme le disait Guetta tout à l’heure, qui a prolongé de deux mois inutiles cette effusion de sang cette guerre…" En somme, pour la concierge de service, c'est bien de sa faute à Kadhafi...il n'avait qu'à prendre son 4x4 avant et s'enfuir discrètement comme on lui demandait de le faire ! Mais on apprend toujours plus avec elle : dans les rangs du CNT, il y aurait des... "shebbabs". Si, si, puisqu'il l'a dit. Des gens qui sont des combattants islamistes... au Yemen et en Somalie. Le CNT aurait lu aussi eu recours à des mercenaires venus de la corne de l'Afrique ? Ah ben ça alors ! Sacré BHL, va : il vaut mieux l'avoir comme ennemi que comme ami, à entendre les bourdes qu'il est capable de sortir. Le boulet, je vous dis, le boulet !

(*) les férus de la langue française et de la littérature auront remarqué que ça lui convient parfaitement : selon les encyclopédies, en effet le mot provient "du personnage de Anastasie Pipelet, concierge bavarde, et son mari, dans Les Mystères de Paris, d'Eugène Sue". Anastasie étant le petit nom donné à la...censure, et donc à la même occasion, à la propagande (ici la caricature de Sainte Anastasie par André Gill).
(**) aux dernières nouvelles, il existerait une photo faite la veille des frasques hôteliers, et prise au FMI d'une des prostituées amenées pour DSK par son fan-club nordiste... dont l'ineffable Dodo la Saumure (le pourvoyeur de DSK, ancien ministre de l'économie et ex-patron du FMI poursuivi en Belgique pour fraude fiscale, c'est assez savoureux je trouve). On peut toujours suggérer à BHL pour son prochain livre de s'inspirer des frères Goncourt, pour son prochain "journal", qui sait...
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