L’affaire DSK ne connaît décidément pas de trêve. Au contraire : entre l’offensive médiatique de Nafissatou Diallo, à New York, et la récente plainte de Tristane Banon, à Paris, elle continue, malgré les vacances, à agiter, aux quatre coins de la planète, le monde politico-judiciaire. Bref : c’est, encore et toujours, le feuilleton de l’été !
Certes ai-je moi-même contribué à alimenter ce débat puisque j’ai pris dès le départ, avec trois articles publiés successivement dans la presse française et internationale, la défense (tout en disant ma compassion, sans rien préjuger du procès à venir, pour la victime présumée) de Dominique Strauss-Kahn. Et ce, au nom d’un principe censé être universel au regard des droits de l’homme : la présomption d’innocence et, partant, le refus de voir un être humain, quel qu’il soit (y compris mon pire ennemi), voué, avant même qu’il ne soit jugé par un tribunal digne de ce nom, aux gémonies.
Car DSK, en ce qui me concerne, je ne le connais pas, ni de près ni de loin. Je ne l’ai jamais rencontré, ni même simplement croisé. C’est dire que les raisons pour lesquelles j’ai plaidé en sa faveur sont diamétralement opposées, en la circonstance, à celles, par exemple, d’un Bernard-Henri Lévy puisque c’est un argument aussi subjectif que celui d’une amitié de longue date qu’il invoqua, en premier lieu, pour le défendre. Et, de fait : qui peut prétendre suffisamment connaître une personne pour pouvoir a priori garantir, à son endroit, toute innocence ? Pas même une mère ou un père vis-à-vis de son fils ou de sa fille, surtout lorsque l’on sait à quel point l’amour peut parfois, comme le dit l’adage, rendre aveugle !
Cette complexité inhérente au tréfonds de l’âme humaine, c’est un de nos plus insignes poètes, Charles Baudelaire, qui, en fin psychologue qu’il était également, la repéra avec le plus de netteté au sein de la littérature : « Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. L’invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. », observe-t-il dans Mon cœur mis à nu.
Certes pourra-t-on reconnaître en cette foncière ambivalence, intrinsèque à tout être intelligent, la dynamique du parcours existentiel, depuis les ors des palais de la République jusqu’à sa déchéance dans la cellule de Rikers Island, de DSK lui-même. Mais ce n’est pas sur ce point, bien qu’il soit essentiel pour comprendre (je n’ai pas dit « justifier ») le comportement souvent contradictoire des humains, que je souhaiterais concentrer, pour l’heure, mon analyse. Car c’est un autre élément qui, malgré ce fait que j’aie pris publiquement la défense de ce même DSK, ne cesse, en l’occurrence, de tarauder ma conscience d’homme libre et, surtout, prônant l’honnêteté intellectuelle, autant que faire se peut, en ses combats.
Cet élément, le social-démocrate que je me targue d’être pourrait le formuler, sous forme d’interrogation, de la manière suivante : comment des hommes se proclamant ouvertement de « gauche », tels DSK et BHL précisément, peuvent-ils afficher aussi ostensiblement, sans égard ni respect pour les millions de pauvres habitant cette terre, leur immense fortune ?
Certes n’est-il pas interdit à un riche de se vouloir « socialiste ». Mais à tout le moins peut-on lui demander, dans ce cas de figure, qu’il fasse preuve, sinon d’une réelle sensibilité, du moins d’une certaine décence… ce qui, en effet, est loin d’être le cas, par leur constant et flagrant manque de tact, pour nos deux éminents représentants du socialisme à la française.
Davantage, et sans vouloir verser ici en un manichéisme de mauvais aloi, que j’ai par ailleurs toujours stigmatisé : comment concilier, sans contradiction aucune, les valeurs de la gauche sociale avec les symboles de la droite capitaliste ? Et je ne parlerais même pas ici de « gauche caviar », ni de « gauche tarama »… encore moins de « gauche tartufe », pour reprendre une expression due, tout récemment, à l’onéreux plat de pâtes que DSK s’en alla s’offrir sans vergogne, dès sa sortie de prison, dans un des restaurants les plus huppés, inaccessibles pour le commun des mortels, de Manhattan : comme quoi, si l’argent n’a pas d’honneur, le cynisme, lui, n’a pas de couleur, pas même politique !
Car c’est bien là ce qu’incarnent aujourd’hui, hélas pour la gauche française, deux des fleurons de l’actuel PS : Dominique Strauss-Kahn, jusqu’à peu directeur général du FMI (Fonds Monétaire International), et Pascal Lamy, aujourd’hui directeur général de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Ils furent même, pis encore, tous deux propulsés à ces prestigieux postes de commande, apparemment très enviés par les pays les plus puissants sur le plan économique, par deux présidents, français eux aussi, résolument de droite : Jacques Chirac, en 2005, pour Lamy, et Nicolas Sarkozy, en 2007, pour Strauss-Kahn.
Aussi, en de telles conditions, qu’a de véritablement en commun un DSK avec Jaurès, un BHL avec Blum, ou un Lamy avec Mendès-France et même, à la limite, Mitterrand ?
Et puis, comment expliquer, encore, que ces hommes réputés de gauche, fût-elle rose plus que rouge, finissent toujours par s’aligner unilatéralement, en cas de conflit, sur les positions atlantistes, y compris lorsqu’elles ne sont pas votées par l’ONU (comme ce fut le cas, au Kosovo, lors de la guerre en ex-Yougoslavie), lorsque l’on sait que l’OTAN ne s’avère, la plupart du temps, que le bras armé des USA, nation championne, toutes catégories confondues, du mercantilisme le plus sauvage ?
Ainsi, ces tenants de la nouvelle oligarchie des temps modernes, loin d’être la conscience critique de ce système qu’ils nous disent combattre, n’en sont-ils plus, par leur outrecuidant pouvoir financier, que les hypocrites mais sûrs chiens de garde.
Mais, à ce type d’antinomie politico-idéologique, il est une explication qui, pour affligeante qu’elle soit, n’en demeure pas moins évidente. Je la livre, ici, au lecteur.
Vercors, grand écrivain français qui emprunta ce pseudonyme (Jean Bruller était son vrai nom) en hommage aux Résistants qui peuplaient, durant la Seconde Guerre mondiale, ce massif montagneux, publia un roman, « Les animaux dénaturés », qui, lorsqu’il parut, en 1952, laissa peu de lettrés indifférents au thème, philosophico-anthropologique celui-là, qu’il abordait : la définition de l’être humain. Ainsi, tachant de faire preuve, à notre tour, d’une identique rigueur intellectuelle et honnêteté morale, est-ce la nature du socialisme français, sinon européen, qu’il conviendrait très certainement d’interroger, aujourd’hui, en son ensemble… à moins, pour paraphraser ici le titre de ce livre culte justement, que les DSK, BHL, Lamy et Cie, ne soient, quant à eux, que des « socialistes dénaturés », sinon encore tout à fait pervertis (au strict sens étymologique, et non certes moral, du terme) !
Ces « animaux dénaturés » de Vercors connurent d’ailleurs, par la suite, une adaptation théâtrale non dénuée, elle non plus, de succès populaire (qui ne signifie pas, la nuance tant conceptuelle que sémantique est importante, « populiste ») : « Zoo, ou l’assassin philanthrope », avait-elle pour emblématique et surtout, au vu de l’engagement guerrier de BHL et des victimes collatérales de l’OTAN, ironique titre…
Conclusion ? Je conseille vivement au PS français de moins s’exhiber de façon aussi éhontée avec ces histrions pour lesquels les masses n’éprouvent qu’une compréhensible méfiance, et surtout de se diriger un peu plus courageusement vers sa gauche, s’il veut véritablement gagner - ce que je lui souhaite - les prochaines élections présidentielles.
DANIEL SALVATORE SCHIFFER*
* Philosophe, écrivain, auteur de « Grandeur et misère des intellectuels - Histoire critique de l’intelligentsia du XXe siècle » (Ed. du Rocher), « La Philosophie d’Emmanuel Levinas » (PUF) et « Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des ‘nouveaux philosophes’ et de leurs épigones (Bourin Editeur).
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Beaucoup de choses intéressantes dans cet article. Mais est-il bien pertinent d’attacher ensemble DSk et BHL. Même si l’on peut leur reconnaitre tous deux un gout pour la fortune et le pouvoir, ils n’ont tous de même pas la même stature. DSK ne s’est pas contenté d’être un histrion médiatique. Le pouvoir de BHL tient à son influence qu’il a sur les médias, et qui tétanise bien des critiques à son égard. Bravo à l’auteur pour le rappel d’une conscience morale, qui nous permettent de maitriser nos affects, et de refuser les amalgames, une justice ressemblant à une curée primitive, à l’instar de celle des fascismes, se jouant des sentiments du peuple à son avantage, et l’instrumentalisant quand ça l’arrange. Le rôle de l’argent et les nouveaux paradigmes qui incitent à son utilisation et son ostentation, « sans complexes » , toute droite, (y compris pour la gauche) sont le fruit de l’histoire récente. Les élites, telles qu’elles se définissent maintenant, englobant dans cette appellation fourre tout, ce réseau de gens puissants, possédant le même carnet d’adresses, ratisse large dans la société, et bouscule les limites des partis. On ne juge plus indécent de s’attribuer des salaires et des émoulements si indignes qu’ils constituent à eux seuls un facteur de désordre psychologique et social pour les foules de pauvres gens à qui l’on explique qu’à l’heure de la mondialisation, ils ne peuvent guère se cramponner à ces archaïsme que sont la retraite, la sécu, un salaire minimum..... Il est vrai que le socialisme s’est dénaturé, larguant le lest de ses convictions pour rester dans une course dont elle ne maitrisait plus les règles, s’en étant remise elle aussi aux puissances de l’argent. Vercors, Camus, que reste t’il de toues ces grandes consciences morales, à qui leur engagement donnait encore une dimension plus grande ? Ne restons néanmoins pas à pleurer sur la passé. Le futur n’appartient encore à personne.
La présomption d’innocence de l’accusé ne vaut que si elle s’accompagne de la présomption de bonne foi de la plaignante. La plupart des défenseurs de DSK oublient délibérément cette condition. Réflexe de classe, sans doute... (ou solidarité macho ??).
Quant à la différence entre la gauche et la droite, contrairement à Iren-Nao, je pense qu’elle est plus que jamais d’actualité : la gauche veut une société plus juste, et réduire en profondeur les inégalités. La droite, même « sociale », cherche seulement à « arrondir les angles », en saupoudrant des aides (Trop d’injustices provoqueraient une révolte populaire). C’est toute la différence entre la « charité » et la justice.
En tant que militante socialiste, je suis bien contente en tout cas que « l’affaire DSK » ait éclaté avant les primaires ! Au moins je ne risque pas de devoir faire campagne pour un personnage aussi douteux. Il n’est pas du tout évident, d’ailleurs que si DSK s’était présenté aux primaires il aurait été élu : nombre de militants PS le trouvaient bien trop à droite.
Soit, mais je me permet de souligner que le parti socialiste n’a plus de socialiste que le nom. Ainsi DSK aurait il eu le soutient des cadres du PS sans ces évènements pathétiques.
La gauche, la vraie, celle des « partageux », des solidaires est en train de se réveiller.
Cela se passe au Front de gauche (planification écologique, sixième république, constituante...).
A Vost : La gauche n’a gagné en France (en 36 comme en 81) que quand elle a été capable de s’unir au-delà de ses différences. Arrêtons avec nos dissensions familiales ! La plupart des français ne s’y intéressent pas du tout. L’important est de battre la majorité sortante et de commencer à constrire une autre société, qui met l’homme au centre de nos préoccupations, au lieu du profit.
D’accord avec vous, mais ce que dit Mélanchon vaut quand même la peine d’être entendu, voire écouté. Un peu plus de gauche dans le PS ne ferait pas de mal.
Polyanna : « La présomption d’innocence de l’accusé ne vaut que si elle s’accompagne
de la présomption de bonne foi de la plaignante. La plupart des
défenseurs de DSK oublient délibérément cette condition. Réflexe de
classe, sans doute... (ou solidarité macho ??). »
Non. Respect d’un principe fondamental du Droit, la présomption d’innocence. Cette présomption de bonne foi des plaignants, que l’on cherche à vendre dernièrement, est une absurdité juridique. il n’y a aucune présomption de ce type nulle part dans le Droit pour la simple raison que toute accusation doit être prouvée. Est-on entrain de militer pour l’accusation gratuite et automatique ? On a de beaux jours devant nous, vraiment. Alors je vous retourne votre question hypocrite : réflexe de
classe, sans doute... (ou solidarité féministoïde ??)
Ce n’est nullement en raison de son amitié pour DSK, que le sinistre BLH lui apporte son soutien, mais pour des considérations purement tribales. Tout comme hier il apportait son soutien à Polansky parce que membre de la grande famille, il ne peut admettre aucune critique de la politique abjecte et raciste de l’état sioniste.Quelque soient les actions de ses congénères ,il viendra toujours à leur secours par solidarité clanique. Vulgaire roi de l’escroquerie intellectuelle,il ne choisit ses combats qu’en fonction de ses orientations idéologiques.
C’est le propre de tout homme que de choisir ses combats en fonction de ses orientations idéologiques, car ce sont ces orientations qui fondent la motivation au combat !! Vos quelques lignes suintent un antisémitisme dégueulasse, désespérant, et déshonorant pour tout homme qui se réclamerait de valeurs de tolérance, de respect et de démocratie. je n’apprécie pas particulièrement BHL mais il a certainement le droit d’exprimer un soutien à ses amis, sans pour autant être accusé d’appartenance à une « tribu », à la « grande famille », au « clan ». La vielle théorie du complot et des protocoles des sages de Sion n’est pas bien loin... Je ne vois absolument pas le lien du sujet de l’article présenté avec la politique d’Israel et avec la façon dont BHL juge cette politique. Les « congénères » de BHL comme vous osez les appeler valent cent fois mieux que vous.
En tant que philosophe digne de ce nom ,L’auteur prend tout de suite position pour DSK (Goliath contre David ) ecrivant « terrible piege et diabolique chantage » pour DSK . Bref le reflexe de l’auteur fut de defendre la caste comme l’explique BHL aussi dans un article . L’auteur est agrege de philosophie mais de la a se dire philosophe ............et defendre DSK avec une petite larme de compassion pour la victime .......
ces gens sont de gauche américaine , comme tous les candidats démocrates qui sont tous multi millionnaires ! DSK la Porsche tranquille et BHL l’héritier , de quoi faire gerber les authentiques damnés de la terre !
Avant d’enterrer définitivement le Délinquant Sexuel Kasher new yorkais,
il y a une hypothèse qui n’a pas été envisagée. Celle où l’indébandable
ex président du FMI serait retombé en enfance, comme ça d’une seul
coup. Médicalement la probabilité est faible mais non nulle tout de
même. Plaçons nous dans le contexte, il est sous la douche, le savon
tombe, il va pour le ramasser et là...................patatra, il glisse
et se cogne la tête. Se relevant complètement grogui, il sort de la
salle de bain pour retrouver ses esprits. Que voit il ? Une créature
amazone aguichante et plantureuse ( il est tombé et n’a donc plus toute
sa lucidité (redite)). Et que lui passe t il par le cerveau ? La chanson
qu’il avait appris pour passer à l’école des fans de Jacques
Martin. Quelle est cette chanson ? La voici : http://www.youtube.com/watch?v=wqo2... ....
J’aimerais ici conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore lu, le livre de Pascal Boniface : « Les intellectuels faussaires » qui décrit dans toute sa splendeur la malhônneteté du dangereux bouffon qu’est BHL..
Le ridicule bouffon Botul HL est aujourd’hui sous la protection de la police. Encore une pantalonnade ! Il aurait reçu des menaces précises d’un organisme nommé « Le Goulpier f » qui lui promettrait un entartrage plus que mérité. Qu’il aille donc se battre à Tripoli ce minable qui envoie les autres en guerre !
allons, mon petit DSS, meme pas, au depart, une petite solidarite religieuse avec ces deux extremistes ?
parce que vos articles propagandistes n’avaient rien a voir avec la presomption d’innocence mais avec votre inculture vis a vis de la justice americaine (certes surprenante pour un francais nul en droit compare) et avec un mepris total de votre part pour les victimes et leurs defenseurs .. mais apres tout, un autre 3 lettres, JFK (pas le con de la Baie des Cochons, l’autre, l’ami de dsk) avait bien parle de simple troussage de soubrette
Les dommages qu’infligera à la gauche tout entière ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire DSK seront considérables et durables parce qu’ils seront la conséquence, non des débordements sexuels d’un individu, mais d’un déni de justice. Celui auquel se laisse aller un trop grand nombre de ses responsables, militants et sympathisants, allant jusqu’à oublier l’une des valeurs fondamentales dont ils se réclament : la défense du faible contre le puissant, du pauvre face au riche, du domestique à l’égard du maître, de la femme contre la condition qui lui est trop souvent faite.
Après avoir témoigné à l’accusé leur fidélité, que ce soit en amitié, en sympathie ou au titre d’un partage d’opinions politiques, et y avoir trouvé prétexte à imaginer les pires complots ; après avoir cherché toutes les raisons et trouvé toutes les excuses pouvant blanchir leur champion, ils n’hésitent pas maintenant à défendre un procureur fautif et à refuser les témoignages de ceux qui, la connaissant, s’accordent à considérer Nafissatou Diallo comme une banale femme de ménage immigrée, s’entêtant ainsi à la salir.
Qui aurait cru que les défenseurs des pauvres iraient jusqu’à faire aussi facilement d’une plaignante une coupable et d’un présumé coupable un innocent, au seul prétexte que ce dernier est membre éminent du parti ? en se couvrant aussi hypocritement que pudiquement du voile d’une présomption d’innocence à sens unique
Chacun sait que les débordements sexuels de DSK n’ont rien de
Et pourtant :
nouveau et étaient connus de ceux qui le fréquentaient, en se taisant complaisamment.
Chacun sait que les moyens mis en œuvre pour sa défense, dans les heures qui ont suivies son arrestation, ne sont en rien comparables à ceux qu’il a fallu des semaines à la plaignante pour réunir et commencer à se faire entendre.
Chacun sait qu’aux US comme ailleurs la situation d’un immigré provoque couramment la dissimulation ; que nombreux sont ceux dont des délinquants de tout acabit profitent sans qu’ils soient eux-mêmes volontairement mêlés à leurs trafics ; que ce n’est pas Nafi Diallo qui a appelé un détenu mais le contraire ; que la réputation qui lui a été faite à partir d’une conversation téléphonique se fonde sur une traduction erronée ainsi que sur la calomnie pure et simple dont elle a été l’occasion.
Chacun sait aussi dorénavant, et devrait y réfléchir pendant qu’il en est encore temps, que c’est au civil que la justice sera rendue si le pénal s’y montre inapproprié, et que la peine risque être d’autant plus lourde que la vérité aura été bafouée.
J’ai entendu dire que bhl et sarkozy allaient faire bombarder l’état juif qui chie sur tous les pincipes moraux internationaux, sur toutes les lois, et sur tous les humains depuis des lustres et qui est LE problème du monde depuis la seconde guerre mondiale.
Ah ! enfin ils se montrent courageux ces deux là !! E,n effet isrël a fait bien plus de victimes que n’importe quel « chef d’état arabe ».
L’auteur a ecrit : Quant a ses combats ,il les menait a ses risques et perils, au seul nom , plus encore qu ’’en defense de telle cause ou de telle personne ,de principes universels : la verite ,la liberte ,la justice .l’egalite ,la tolerance ,la fraternite ,la democratie , la raison .
Je pense que l’auteur qui se dit « philosophe » a oublie ou renonce a tous ses principes en ecrivant ses articles pro DSK . La « philosophie » selon Schiffer ,un exemple a ne pas suivre .
L’auteur : « qui peut prétendre suffisamment connaître une personne pour pouvoir a priori garantir, à son endroit, toute innocence ? »
******************
Dieu le pourrait...
Quand BHL prend son amitié avec DSK pour affirmer son innocence, c’est une garantie qu’il nous oppose. Autrement dit PUISQUE C’EST BHL QUI L’AFFIRME, DSK est innocent.
BHL est donc la vertu incarnée. Cela n’a pas d’autre sens.
Quand on sait à quel point c’est un falsificateur, je n’aimerais pas être DSK en ce moment, défendu par un imposteur et un menteur notoire.
sans vergogne, sans honte, dédaigneuse à l’égard de la non appartenance communautaire, l’auto divine proclamée juiverie internationale, le sida international de nos sociétés, montre son vrai visage d’hydre hideuse à travers le comportement de ces 2 ignobles pitres, certes riches, l’un de par famille et l’autre par sa femme, et célèbres, grâce notamment à cette appartenance ; ces 2 nauséabonds s’en tirent toujours car ils ne connaissent pas la honte, ils l’ont dépassée .Botul dixit ; quant à l’autre protagoniste, se faire épingler avec une vilaine boutonneuse afro, c’est à mourir de rire Il y en a si belles à New York.Que l’opprobre soit sur tous ces journaleux qui nous bassinent à longueur de colonnes de ces 2 trompettes. Ces 2 là et tous ceux qui leur ressemblent, rendent les autres racistes, jettent le discrédit et l’opprobre sur les juifs qui eux en Israël sont dans la rue , les indignés dignes ! Respect et considération pour ceux là qui sont dans leur pays et se battent pour survivre , comme n’importe lequel d’entre nous, sans emmerder le monde ; cette majorité pourtant on en parle peu (merci les journaleux peureux de tous poils..) mais uniquement de cette minorité de sionistes gouvernementaux, et de ses affidés de par le monde , dont malheureusement nous avons,nous en France les 2 pires exemples.
Merci pour votre article tout en finesse, M. Schiffer. Juste une remarque. Je pense que les socialistes européens doivent réfléchir, aussi, sur leur attitude durant les trente dernières années où ils se sont laissés hypnotiser par les chants de sirène du néolibéralisme du tandem Reagan-Thatcher. Ils n’ont pas eu le courage de faire face, devant l’électorat, au triomphalisme qui suivit la débâcle soviétique et peu à peu, les gouvernements socialistes européens ont appliqués exactement les mêmes recettes de dérégulation, privatisation e financiarisation de l’économie que la droite libérale. Je partage votre opinion sur la tendance à l’ostentation de DSK mais, et en laissant de côté l’embrouille judiciaire dans laquelle il est impliqué, je pense que sa gestion à la tête du FMI augurait un certain degré de prise de conscience de ce phénomène de trahison des idéaux socialistes. Il y manquait sûrement une bonne dose d’autocritique mais la remise en cause, même timide, de l’orthodoxie néolibérale de la politique du FMI a eu le mérite d’exister, au moins.
Ah ! L’Auteur.. Vous êtes un fin expert ès casuistique. Tout à votre honneur.
Mais, vous faites le rappel :
« ..Et ce, au nom d’un principe censé être universel au regard des droits de l’homme : la présomption d’innocence.. »
Mais, tout le monde s’accorde.. Elle est là la culpabilité ! C’est d’évidence ! S’être fait faire aux pattes quéquette en main, comme un vulgaire boutonneux collégien, embourber comme un gamin pas dégourdi, fourrer foutre comme un béjaune au fond de la gamelle, empéguer comme perdreaux de l’année, cueillir à la queue comme violette née de la dernière pluie.. Souriceau à peine souris, terminer sous la griffe d’un gros grand méchant mistigri (pas identifié pour l’instant), gorille super-puissant du FMI changé, par son propre coup de braguette machique en tarsius pumilus à la merci du premier maton venu.. Dessouder définitif.
A son niveau.. ça suffit. Coupable de l’innocence coupable des Saints Innocents, d’innocence confondant, à faire pleurer les moins émotifs..
D’ailleurs, le pauvre.. Il paye déjà, cher, il s’y est mis, et bien mis, aux gémonies, en enfer.