Booba, le rappeur qui excuse le terrorisme...

Il l'a fait. Le rappeur Booba s'est exprimé sur les attentats de Charlie-Hebdo, avec la franchise et le naturel que cet ersatz de la discrimination positive autorise. Il n'a fait que dire ce que les voyous islamistes et les abrutis pensent tout bas : Cabu, Charb et les autres n'ont récolté que ce qu'ils ont semé... quand on insulte le prophète, il est évident (selon lui) d'encaisser des représailles. Un discours qui correspond bien à ce personnage, pour qui l'argent facile a toujours plus compté que les principes.
Du coup, carton assuré pour son nouvel album auprès de son public captif et culturellement limité de certains quartiers pauvres. Rappelons que Booba s'est révélé par son "impertinence" à deux balles, où le racisme anti-blanc, l'appel au meurtre des policiers et au viol des femmes étrangères à sa "communauté" étaient monnaie courante dans ses productions lyriques. Tant qu'il se contentait de vendre en "niquant la France", il rendait service au système, puisqu'il contribuait à conditionner au chacun pour soi, donc au libéralisme triomphant. Plus de patrie ni de république, juste des égos et des communautés.
Notre Loulou, ancien délinquant, a donc pu faire carrière et se barrer à Miami, pour payer moins d'împôts. Le collectif n'est pas son affaire. Fric, racisme et sexisme, tel est Booba. Et même pas d'humour en prime, surtout sur les sujets sensibles. Car Charlie-hebdo et la satire ne font pas partis de son univers. L'intelligence et le culture non plus.
On comprend mal, du coup, les timides réactions à son égard. Le fait qu'il soit issu de la "diversité" le rend intouchable ? C'est du moins ce qui crispe certains journalistes qui se contentent de lui faire les gros yeux. On n'imagine pas un Jean Roucas tenir un discours analogue, lui serait brûlé en place publique ! Deux poids deux mesures, dans un pays devenu très frileux et conformiste, au point de promouvoir les voyous en lieu et place des talents, ceux qui font réfléchir les jeunes et les moins jeunes. Booba n'est ni Renault ni Jean Ferrat, juste un marchand de bobards. Mais tout a une logique ; avec Booba on ne risque pas de faire la révolution, il n'est que le gardien d'une société mercantile où les profits de quelques uns sont gardés par des kapos dans son genre, chargés d'abrutir la populace. Il n'est que le bouffon du CAC 40.
Il est temps de remettre les choses à leur place ; ne confondons pas culture et business malsain !
38 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON