Bouche-Bouche
En Amérique Latine, on appelle l'instrument de torture douce qui musèle actuellement la France et nombre de pays en souffrance : le « tapabocas », traduction bouche-bouche, histoire de vous en boucher un coin. Notez bien qu'il ne s'appelle pas le bouche-nez. Les peuples de la terre ne sont quand même pas maso. La bouche sert à parler, rire, sourire, s'alimenter, vomir, éternuer, cracher, expirer du gaz carbonique, faire la bise à sa chérie, décorer en rouge baiser un joli minois. Ce n'est ni gentil ni intelligent ni nécessaire de l'obstruer en dehors de l'hôpital, de la toux, du bâillement, pour lesquels votre main ou votre coude en écran poli fait l'affaire.
Mais boucher les narines, ça c'est carrément sadique. I can't breathe ! expire la France. Surtout celles des pauvres enfants, tenus de se parler à deux mètres l'un de l'autre à l'école. Aux larmes citoichiens !
Ne pas respirer correctement engendre la panique. La peur de crever subconsciente du masqué de force prend alors du poil de la bête. Et voilà tous ces consommateurs, d'autant plus cons que sommateurs, qui s'ajustent au plus près le masque, qui se bouchent le nez à mort, tant ils ont peur d'expirer (pour de bon) ! Vus de l'extérieur, ils ne respirent pas plus l'intelligence que la rose de juin, l'iode marine, le parfum Dior de la voisine le nez au vent dont ils s'écartent avec horreur : c'est sûrement une covidée ! En fait ils ont l'air – nous avons tous l'air– d'abrutis, avec la muselière.
Le bouche-bouche est inutile, c'est écrit sur la boîte à masques ; ça ne protège d'aucun virus, surtout pas du phénix covid 19 (il renaît de ses cendres, mais uniquement dans les médias), empêche d'inspirer l'oxygène en quantité suffisante, d'expirer le gaz carbonique, rejette dans le papier ou le tissu de l'humidité où peuvent s'agglutiner streptocoques, pneumocoques, staphylocoques, champignons... L esquels peuvent contaminer d'autres masqués et démasqués qui vous croisent dans ce Carnaval des Animaux 2020 façon Eyes Wide Shut inversé, que nous fêtons sans sourire visible et le moral en berne ; enfin descendre dans vos poumons, y faire des dégâts. le PDLR du Mexique s'affirme contre son usage ; en revanche la mairesse de Mexico, Claudia Scheinbaum, est pour, à fond la mascarade jusqu'au vaccin salvateur, et poursuit les récalcitrants jusque dans les logis surpeuplés, qu'elle trouve trop peuplés j'imagine. Mais enfin, qui commande la Claudia, et nous avec ?!
Tout ceci est dûment renseigné par nos valeureux vrais médecins – ceux qui respectent le serment d'Hippocrate – par d'honnêtes et lucides infirmières, pharmaciens, chimistes, laborantins, toubibs de famille scrupuleux et leurs relais bénévoles. L'information, nous l'avons, elle abonde sur Agoravox et ailleurs ; et en premier lieu fournie par nos pauvres narines (naseaux ?). Même un cheval est au courant et ne se laissera pas faire volontiers : la muselière, c'est pas marrant. Elle fait de vous, beau mustang crinière au vent, un âne bâté, un cheval de trait, un bœuf au joug, un chien qui devient méchant, un ours de foire dans une discothèque ou un chihuahua qui fait ouah ouah.
Mais t'es qui toi, me direz-vous, à nous la bailler belle ? Y a des docteurs certifiés officiels et souvent pris d'intérêt dans le pot de marmelade, qui poussent au port du masque, et Macron lui-même qui se fait photographier culotté de la face, alors hein ta goule. C'est faire de l'exercice illégal de la médecine que de remettre en question l'utilité du bâillon pour soi quand on n'a pas le diplôme big pharma ! Tu veux dire Casimir : quand on cherche à l'imposer à d'autres qu'à soi-même.
Nos nouvelles infirmières, nos nouveaux professeurs de virologie virale hautement certifiés s'appellent dorénavant loufiat de plateau télé, politicaillon, vigile, caissière, gérant de supermarché, gendarme, policier , agent de la ratp/SNCF, voisin-voisine, quidam grande gueule (dûment bouchée pourtant), voire la belle-sœur Corinne qui a le verbe haut quoique inaudible derrière son chiffon afghan.
Ils veulent tous vous mettre un cache-nez, en attendant de vous voir planter une seringue ou de vérifier votre certificat de piqué. Payés pour ça ou contents d'extérioriser leur insignifiance.
En attendant la suite, on vous agresse verbalement, vous menotte le prolétaire, et même vous tue parce que vous ne « portez pas le masque ». Cette obligation est officialisée par des arrêtés (lubies ?) préfectoraux et municipaux sur ordre obscur, lesquels théoriquement, ne sont pas des lois et donc ces fonctionnaires ne peuvent pas - mais ce qui est nouveau, c'est qu'ils s'en foutent - vous taxer autant qu'ils le voudraient.
Oui, on vous tue. C'est arrivé au Mexique, apparemment pour non-port du masque, dans une petite ville près de Guadalajara, suscitant la réaction logique des réseaux sociaux.
On vous agresse aussi, et c'est récent, parce que vous portez le bâillon sous le nez, le menton, ou en guise de slip ou de string de crâne. Or il n'y a aucun texte ni obligation sur la façon de mettre son masque, seules courent de simples injonctions et menaces dans les médias stipendiés, et des discours abusifs ça et là de petits caporaux, remarqués par le professeur Raoult lui-même. On nous prépare des drones paraît-il, au cas où les Français ne surveilleraient pas assez leurs semblables – et effectivement en général, ils n'ont pas l'air de trop vouloir se mêler de burkifier/tchadoriser/convertir au covidisme gaga leurs concitoyens. Ils se réfugient dans les miasmes du masque, bien chargés, car cela peut coûter cher d'attenter à la vie privée du voisin et chercher à lui couvrir la face, déclencher des réactions de noire fureur. Oui le masque est un facteur de division sociale, un trouble à l'ordre public.
Ah mais, me dira monsieur bouche-bouche, par la sainte bouche nous envoyons de puissantes haleines pas toujours au dentifrice, et de petits postillons. Ces postillons sur ressorts suspendus vont cavaler jusqu'à mes narines, y entrer en trombe et me saboter le cœur de cellule avec leurs petits sabots ronds tout hérissés de pointes d'aiguille ! Et je ne veux pas mourir dans d'atroces souffrances covidifiées !
Fariboles, répond à sa façon le médecin qui ne fait pas de la superstition mais de la médecine, comme le professeur Toussaint. Aide-toi, le ciel t'aidera, et reste-z-en là, monsieur bouche-bouche ! Les ingérences non sollicitées dans la vie privée ou en politique, ça finit mal en général.
Mais pourquoi ce masque alors, hein ? Me demanderez-vous stupéfaits – ou plutôt un poil condescendants, car vous aimez être du côté du manche, allez, avouez, c'est tellement plus simple. Ce que j'en pense, moi vous savez... comme m'a dit un gendarme très très désabusé, encore plus que moi, envoyé me faire mettre un masque.
Selon monsieur bouche-bouche, le masque est un moindre mal, qui , affectant notre corps et notre fierté naturelle, ne nous condamne pas à la misère ou l'hôpital sur le court terme pour autant. Entendu, mais son absurde généralisation si rondement menée tout soudain pourrait précéder des mesures autrement dramatiques. Il faut dresser le covidé.
Regardez par exemple, comment Bill Gates qui voulait en 2005 encourager une prise de krav maga de milliardaires à la planète pour réduire la proliférante population mondiale (we are the world) prétend traiter par OGM les moustiques pour en finir une fois pour toutes avec ces suceurs de sang.
Si 2/3 des humains du monde, anciennes RH aujourd'hui obsolètes qui ne valent pas un bon robot, sont un nouveau genre de canidés pour lui (muselés, à la niche, debout, assis !), aucune raison de ne pas étendre l'expérience.
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