Bugaled Breizh : tout accuse la Navy
Dans le flot des annonces de cette fin d’année, l’une d’entre elles m’a mis un peu de baume au cœur : la décision de justice française autorisant en appel de nouvelles investigations dans l’affaire du Bugaled Breizh. Dans un long article rédigé voici 27 mois déjà, j’avais conclu en la responsabilité d’un sous-marin anglais et je persiste aujourd’hui à maintenir cette thèse. Tout accuse la Navy britannique dans cette histoire, et les développements récents sur la possibilité de la présence d’un sous marin américain me semble bien avoir été une tentative médiatique organisée par l’amirauté anglaise pour minimiser le rôle du Turbulent, ce sous-marin anglais vers qui converge toutes les accusations. Je vous propose de refaire une revue de détail de ces événements, afin d’aider l’avancée de la vérité dans cette terrible histoire, en ayant une pensée émue pour les familles endeuillées qui réclament toujours une explication plausible au drame qui les a atteint.
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"La Royal Navy : une longue tradition d’envoyer les chalutiers par le fond" m'étais-je permis à l'époque de titrer : aujourd'hui encore, ma conviction reste la même. Car les frasques de cette marine dans le milieu sous-marinier sont légion, tout simplement. Pour moi, le sous-marin anglais Turbulent est le seul responsable du naufrage, et d'autres indices, que je n'avais pas évoqués à l'époque, renforcent cette idée, notamment celle de l'épisode assez révélateur du canot de survie gonflable aperçu durant les minutes qui ont suivi le naufrage, et qui est devenu, au fil de l'enquête, un des éléments clé de cette énigme. Un radeau dont l'existence vient d'être rappelé par l'un des avocats des victimes. En la personne de "Michel Kermarrec, avocat de l'armateur du Bugaled Breizh, Michel Douce. "Moi et mon client étions à l'origine du pourvoi en cassation, (ce qui avait gelé l'information judiciaire, NDLR). Il ne portait pas sur l'instruction dont la Cour d'appel demandait la poursuite mais sur deux demandes qui avaient été rejetées en appel : l'identification d'un radeau retrouvé sur la zone du naufrage et l'audition de responsables politiques alors en fonction parmi lesquels Dominique de Villepin, Premier ministre, et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense". Qu'est ce donc que cette histoire de radeau gonflable, voilà qui mérite d'être expliqué en détail.
Revenons-en si vous le voulez bien ce jour-là, le 15 janvier 2004, et aux circonstances exactes du naufrage, qui n'a duré que 37 secondes, ou plutôt aux minutes qui ont suivi l'heure de son déclenchement, soit à 12H23 GMT (l'heure exacte du naufrage). Très vite, dès que le Bugaled aura lancé son signal de détresse, un chalutier présent dans les environs arrivera très vite sur place (il n'était qu'à 9 km du naufrage) : c'est l'Eridan, de Guilivinec, immatriculé GV 642417, manœuvré par son patron, Serge Cossec, qui va livrer aux enquêteurs un témoignage fondamental : celui de la présence sur la zone du naufrage d'un radeau de sauvetage. Mais un radeau qui n'appartient pas au Bugaled : l'engin est entièrement rouge. "Un radeau de survie rouge, parfaitement gonflé, ne portant aucune inscription est déjà sur zone quand les secours arrivent", expliquera maître Kermarrec : or ce radeau ne va pas rester longtemps visible sur les flots. Un des hélicoptères SeaKing de la Navy anglaise va y déposer un de ses plongeurs professionnels, Michaël Barker, un homme-grenouille qui va s'empresser de couler le radeau, au prétexte qu'il était vide. C'est en tout cas ce qu'a noté le plongeur anglais dans sa déposition officielle, écrite dès qu'il est rentré à sa base. "Le canot était vide. J'ai retiré les documents d'immatriculation que j'ai conservé. Ensuite comme c'est la règle, j'ai fait couler le radeau en m'aidant de mon couteau de plongée", écrit-il. On reste dubitatif sur la notion de "règle" à suivre en cas de découverte d'un élément de navire naufragé. Dans des tas de circonstances semblables, les plongeurs auraient ramené cet élément pour prouver qu'une tentative de s'en sortir de l'équipage avait bien eu lieue, et qu'elle s'était soldée par un échec. Ce à quoi d'autres retorqueront qu'un hélicoptère, même le plus puissant possible, ce qui n'est pas le cas du Sea-King, aurait eu d'énormes difficultés à remonter à son bord ce type de radeau de sauvetage. Le principe donc existe bel et bien de couler les radeaux vides, ne serait-ce que pour empêcher les sauveteurs de passer deux ou trois fois au dessus pour rien. On conserve un seul élément en ce cas : son numéro d'identification, ce qu'à fait le plongeur anglais, un numéro aujourd'hui toujours détenu donc, par la seule Navy anglaise.... et ce qui intrigue davantage dans le témoignage, c'est la couleur : celle des canots largués par les hélicoptères anglais, justement... ou ceux à bord de leurs sous-marins ! La présence d'un hélicoptère anglais est elle également avéré : qui l'on donc appelé, et quelle est sa mission exacte, voilà bien tout le mystère.
La séquence de l'arrivée de l'hélicoptère vue du chalutier Hermine a été montée en 3D ici, elle est signée par l'infographe Michel Leconte. Pour ceux qui auraient encore un doute, dans un site dédié à l'accident, un internaute précise que : "le Bugaled Breizh était équipé de 2 radeaux de survie de classe 1, de couleur orange, un placé a babord, l'autre placé a tribord. Lors de la disparition du Bugaled Breizh (...) le radeau de survie tribord (zc069) a parfaitement joué son rôle, il s'est déssaisi est a été retrouvé a la dérive et a été récupéré a 15h08 par le chalutier Hermine. Quant au radeau de survie babord (zb877) celui ci a été déssaisi sûrement manuellement, mais faute de temps il n'as pas été percuté (note : il ne s'est pas déployé)." Les deux radeaux du Bugaled, dûment numérotés, ont bel et bien été retrouvés : le radeau rouge ne pouvait lui appartenir. Sachant que pas un des autres chalutiers arrivés sur les lieux n'en ont lancé en mer, il ne reste qu'une origine militaire à ce radeau pneumatique. Sorti d'un sous-marin, ou jeté d'hélicoptère ?
L'idée qui vient donc à l'esprit est évidente : les anglais accourus auraient dans un premier temps réagi en sauveteurs classiques, en larguant un canot, au cas où, et se seraient assez vite ravisés, sans doute sur ordre donné en haut lieu d'effacer au plus vite toute trace de présence anglaise sur place. Le radeau n'est pas un de ceux du Bugaled, d'où sortait-il donc ? De l'hélicoptère, ou du sous marin ayant pris conscience de son erreur, et qui aurait largué le canot au cas où ? Et quel était donc cet hélicoptère, au juste ? "Concernant l'hélicoptère non-identifié, "Je suis convaincu que quelqu'un a vu quelque chose", a ajouté M. Kermarrec, selon qui cet hélicoptère n'était pas l'un des deux aéronefs qui avaient officiellement quitté leur base de Culdrose (GB) pour se rendre sur les lieux du drame. Il pourrait s'agir d'un aéronef ayant participé aux exercices dès le début de la matinée, selon Michel Douce, patron du chalutier." Voilà que l'affaire se complique. Reste à trouver d'où vient en effet cet appareil.
Il n'est pas le seul hélicoptère présent ce jour là. Lors de l'exercice marin en cours entre les trois marines sur place, il y en 7 au total sur les différents navires : "L’exercice ASM n’a pas commencé avant le 16 janvier 2004, des hélicoptères ont pu être embarqués sur les navires à quai à Devonport le 15 janvier (4 anglais 2 hollandais, 1 français) mais cela n’a pu être confirmé". Ce jour-là, donc, deux 2 français Dauphin étaient dans le secteur, le premier a été vu vers 09:20 et le second le sera vers 13:10. Selon la marine française les deux hélicos n'ont pas volé plus de 2 heures chacun. Chez les anglais , il y en a eu bien davantage : "des hélicoptères de la base aéronavale RNAS Culdrose ont mené des entraînements dans le secteur le 15 janvier. Entre 08:30 et 17:00 jusqu’à 5 Merlin, 3 Sea King Mk 5 et 2 Sea King Mk 7 ont pris part à cet entraînement. Les hélicoptères de recherche et de sauvetage des bases aéronavales de Culdrose et Chivenor ont répondu à l’accident du Bugaled Breizh, entre 12:49 et 17:00."... l'hélicoptère aperçu n'étant pas de Culdrose ni de Chivenor provenait donc d'un des bâtiments anglais sur place. Dix hélicoptères anglais ont donc survolé le secteur, et parmi eux des engins bien typés et hautement reconnaissables !
Les hélicoptères de la base de Culdrose sont des appareils hautement spécialisés, des hélicos-radars, munis d'un énorme dôme orientable dont la pointe est tournée vers le bas. On les a déployés ces derniers mois.... en Afghanistan. Les engins ont reçu la version ASaC.7 de ce radar (des ASaC pour" Air Surveillance and Control"), en mars 2002 seulement. Ceux de Chivenor sont des Sea King HAR3A et sont hautement reconnaissables : ils sont peints en jaune car ce sont des hélicos de sauvetage. En voilà un à l'ouvrage récemment encore. Selon le magazine français Complément d'enquête l'hélicoptère "portait une dôme noir" au dessus de son fuselage, mais on omet hélas d' indiquer la couleur de l'appareil entier. L'absence de couleur indiquée, celle aussi visible de ceux de Chivenor laissent donc entendre que l'hélico qui a été aperçu au dessus du radeau et qui a largué son homme grenouille était donc bien un des engins issus des navires anglais participant aux manœuvres. L'exercice du jour s'appelait ASWEX 04, et le but du jeu était bien de détecter des sous-marins, d'où la présence des fameux ASac, ceux qui ont remplacé les AEW. L'homme grenouille étant du groupe de la Royal Navy Submarine Parachute Assistance Group (ou SPAG). En 2007, lors d'un exercice mené en Australie, on avait pu admirer leurs radeaux de sauvetage, ceux des sous-marins anglais. Une base noire recouverte d'une toile rouge.
Reste à déterminer lequel. Or, lors de l'exercice ASWEX, un hélicoptère a volé près de 35 heures en 7 jours, ce qui est énorme étant donné les heures de maintenance entre chaque vol : c'est celui de la frégate de Type 22, l'HMS Cornwall, du 771 Naval Air Squadron B, un hélico surnommé "Red Bull". Un Sea King HAS6, variante anglaise du American Sikorsky SH3D américain. L'engin est porteur d'un sonar modèle 2069 "Variable Depth Sonar" descendu en mer par câble, à l'aide d'un treuil installé au milieu de sa cabine, une installation bien classique mais qui demeure efficace. On le reconnaît aisément à son dôme radar aplati sur le dessus, et il est recouvert de peinture grise et porte le numéro ZA169 (et un numéro 515 sur l'avant). A peine l'exercice terminé, il a été décommissionné pour être remplacé par un tout nouveau Merlin plus imposant. Rien de spécial à ce propos, son retrait était prévu depuis longtemps déjà. Mais il y a fort à penser que c'est bien notre éjecteur d'homme grenouille. Le voici, photographié démonté, moteurs et rotors enlevés, près à être envoyé à la casse, et juste avant, encore muni de ses équipements, ou encore entièrement replié dans un hangar en attendant d'être "scrappé". Un hélicoptère ayant décollé le 15 janvier 2004 de l'HMS Cornwall, premier bateau de guerre arrivé sur les lieux du naufrage ce jour là, preuve qu'il était bien dans le secteur. Cette frégate Cornwall connaîtra une autre implication dans l'actualité quand 15 de ses marins se feront faire prisonniers par des vedettes rapides iraniennes en 2007.
A noter que depuis les vieux Sea-King de Culdrose n'ont pas la même ivrée : ils présentent une cocarde plus grande et on a peint leurs extrémités en rouge, avec estampillé "Rescue", leur mission fondamentale ; comme ici pour le ZA-134. On pouvait en observer un en action au large des îles Scilly le 27 octobre dernier encore ; et l'équipage de la "Rescue 193" avait été récompensé l'hiver 2009 pour un sauvetage périlleux de chalutier "Trevessa" au même endroit. Et ils délivrent toujours des radeaux de survie entièrement rouges sur le dessus, fabriqués ici à Portsmouth, au Sea Survival Equipment Test Centre (SSETC) Ni blancs, ni oranges fluo. Rouges, entièrement rouges sur le dessus visible d'avion, leur base étant noire... des radeaux modèle NLMK1 pas exempts non plus de problèmes, à lire les archives de la RAF. Il a donc fort à parier que notre ZA169 sans parements rouges soit bien notre oiseau rare, dépêché à la va-vite par la Navy à partit du Cornwall pour aller supprimer une preuve flagrante de son implication dans le drame : pour cela, il suffirait de montrer au patron et aux matelots de l'Hermine la photo de la construction des radeaux gonflables destinés à la Navy. Les juges penseront à le faire, je n'en doute pas. On possède aussi un autre cliché, que je livre ici en bas de cet article : le déploiement à partir d'un sous-marin inconnu d'un de ces radeaux, rouge sur le dessus, noir sur le pourtour et doté en dessous de sacs de lest (à eau) jaunes et d'un fond à ballast anti-dérivant en toile recouverte d'aluminium (les modèles Givens de Rhode Island aux USA en sont équipés). Hélas, le sous-marin n'est pas anglais et semble plutôt un sous-marin d'attaque euopéen (Hollandais ?) de la taille d'un Rubis ou d'un...Dolphin ou Zeeleuw !!! En revanche, en Angleterre, pour les tests, ces fameux radeaux sont stockés au Horsea Island près de Portsmouth où sont aussi testées les torpilles. On peut y voir un modèle "civil" (orange, couvert d'instuctions) et un modèle "Navy" rouge (sans aucune indication visible, comme avait ou en témoigner les marins de l'Hermine !).
Car quant à savoir d'où vient exactement ce radeau, on peut l'imaginer. On exclut le lancement par l'hélicoptère lui-même (car l'homme grenouille qui va le couler en provient !) : ne reste donc qu'un sous-marin ayant fait surface et l'ayant largué en s'étant rendu compte de son erreur. Les sous-marins ne possédent pas de canots éjectables sous l'eau, en effet, sauf certains sous-marins allemands équipés du système "Surface Abandonm" de Ballonfabrik Augsburgent. Les hollandais du Dolfin étaient bien équipés de radeaux largables de forme rectangulaire une fois le sous-marin à la surface, mais ils sont bien oranges et non rouges. Lors de l'exercice de 2005 de l'Otan, intitulé Sorbet Royal, on a pu apercevoir les différents radeaux déployables de la sorte. On y retrouvait le Dolfin et d'autres navires, mais aucun anglais. Ce numéro de radeau, découpé précieusement par le plongeur dépêché sur place tout exprès pour effacer les traces embarrassantes est donc la signature du forfait : on a de bonnes raisons de croire que ce n'était pas un radeau du Dolphin, mais bien un radeau anglais. Et c'est bien ce à quoi devraient davantage s'attarder les enquêteurs plutôt que cette piste foireuse de présence de sous-marin US dans les parages. Et c'est bien aussi ce qu'avait tout de suite relevé l'éminent avocat des familles endeuillées : "(....) dans un autre registre, Christian Bergot fait remarquer que les Anglais n'ont toujours pas transmis le tag d'identification du radeau de sauvetage trouvé sur les lieux du naufrage. Ce gonflable ne faisait pas partie de la dotation du chalutier. Il ne faisait pas non plus partie du matériel des sauveteurs. Il a donc été mis à l'eau avant l'arrivée des secours officiels, par quelqu'un d'autre. Mais par qui ?" C'est donc bien là un élément fondamental !
Quant à la dextérité anglaise pour conduire ces sous marins en eaux peu profondes ... le 22 otobre 2010, le tout nouveau fleuron de la Navy, l'HMS Astute, un sous marin nucléaire armé de torpilles Spearfish et de missiles de croisière Tomahawk a 6 milliards de dollars restait lamentablement échoué au bord de l'île de Skye en tentant de ralier son quai d'origine : son capitaine, relevé depuis avait mal estimé l'horaire des marées, visiblement. Or c'était sa toute première sortie ! La presse anglaise saluant à sa valeur l'exploit ! En prime, il n'avait rien trouvé de mieux que de tamponner le remorqueur venu à son secours ! Chapeau le commandant à la manœuvre ! Sa marraine enchapeautée lui porte malheur, c'est sûr ! Et bien croyez-moi si vous le voulez ou pas, mais au hasard de mes recherches je suis tombé sur cette chose incroyable et édifiante : lors du naufrage du Bugaled-Breizh, l'HMS Turbulent était commandé par un capitaine de vaisseau du nom d'Andrew Coles. Or, qui donc est allé vautrer le tout nouveau sous-marin HMS Astute sur des hauts fonds ? Et bien le même commandant ! Il finira sa carrière désormais à terre, paraît-il. Ce devrait visiblement mieux lui convenir.
Une erreur qu'avait commise quasiment au même endroit le 23 mai 2008 l'HMS Trafalgar, d'une classe différente de celle du Turbulent. La faute aux cartes à bord, paraît-il : une bourde à 5 millions de livres de réparations (l'Astute se faisant réparer par prélèvement sur son successeur en cours de finition, l'Ambush, lancé le 16 décembre dernier !). Selon la presse, trois jeunes officiers délégués par le commandant Robert Fancy menaient la rentrée au port, avec le résultat que l'on sait. Un Trafalgar qui a semé pas mal de ses plaques de néoprène anéchoïque dans les eaux de la Mer du Nord ou de la Manche. Car ces sous-marins dernier-cri pèlent régulièrement... ce qui est d'ailleurs devenu un problème majeur sur toute une série de sous-marins américains récents, qui perdent à une vitesse grand V leur revêtement absorbant dans des proportions devenues catastrophiques. Soudures ratées, peau qui pèle, (impressionnants clichés du délitage extérieur en effet !) les submersibles US sont dans la panade aujourd'hui. Leur revêtement se décolle par pans entiers, et leur "invisibilité" n'est alors plus qu'un souvenir ! J'avais aussi indiqué que ce revêtement, particulier à chaque marine et à chaque submersible (chez les russes il atteint jusqu'à 10 cm d'épaisseur !) et aussi une des pistes à poursuivre : il en reste nécessairement des traces sur les funes du chalutier, accrochés par le sous-marin. Or, à ce jour, on n'a cherché que des traces de peinture au titane ! Là encore, il conviendrait d'effectuer d'autres investigations. Les câbles d'acier retiennent quelque part la signature du revêtement de celui qui les a heurtés. Résoudre l'énigme du Bugaled ne tient peut-être qu'en un seul mot : sorbothane. Un matériau bien connu des Hi-Fistes !
La Navy anglaise, qui ne sait décidément pas faire autre chose avec ses sous-marins que d'emmener traditionnellement par le fond des chalutiers, ou d'être incapable de leur faire rejoindre leur base sans les ensabler, porte à coup sûr une lourde responsabilité dans ce naufrage. Souhaitons que l'enquête s'oriente vers ce sujet, et ne parte pas vers d'autres hypothèses farfelues ou sans fondement véritable. C'est bien la Navy qui détient une preuve d'une erreur de manœuvre dans cette affaire. Cette preuve découpée par le plongeur anglais contient le numéro d'identification d'un canot qui peut en dire long sur ce qui s'est passé. Les familles sont aujourd'hui en droit d'en réclamer la production devant les juges français.
Documents joints à cet article
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