• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > « C’est en franchissant les frontières que l’on bâtit les pays (...)

« C’est en franchissant les frontières que l’on bâtit les pays pionniers »

C’est fait, François Bayrou a franchi le Rubicon : il prône ouvertement le « rassemblement » avec les socialistes. « Nous aurons bien besoin les uns des autres », a-t-il affirmé, lors de l’université d’été du MoDem le 07/09/08 ; c’est là enfin la formule décisive en vue de promouvoir la nécessaire alliance de centre-gauche qui est la seule alternative crédible de gouvernement au pouvoir ultra-personnel et trop peu soucieux des libertés démocratiques de Nicolas Sarkozy dans notre pays ; elle ouvre, enfin franchement, une porte déjà entrebâillée par certains au PS dont Ségolène Royal entre les deux tours des élections présidentielle de 2007 et Vincent Peillon tout récemment dans un entretien à Libération.

Quelles évolutions politiques un tel rassemblement exige-t-il et un tel objectif exprime-t-il ?

Dans la famille dite « centriste » tout d’abord, François Bayrou dirigeant du MoDem brise un tabou que le ralliement à Nicolas Sarkozy de nombreux de ses amis du Nouveau Centre avait déjà désacralisé : celui d’un centre ni droite ni gauche. Tout indique aujourd’hui que, face au danger pour la démocratie politique et sociale qu’incarne la politique de droite décomplexée de Nicolas Sarkozy (Edvige, justice, presse, démantèlement des droits sociaux et bouclier fiscal, etc.), ce que j’avais toujours affirmé dans mes article et commentaires précédents sur Agoravox se confirme : face à la droite dure, les centristes du MoDem, au contraire de leurs ex-amis du Nouveau Centre ralliés à Nicolas Sarkozy, sinon à l’UMP, ne peuvent maintenir leurs valeurs humanistes et démocratiques qu’en s’alliant avec un PS rénové débarrassé des oripeaux sectaires de la gauche prétendument marxiste qui prétendrait opposer démocratie socialiste et démocratie politique et, sur cette base, refuserait l’Europe plus ou moins démocratique telle qu’elle se construit progressivement dans le débat indépassable entre la gauche et la droite et sur fond de la tension fructueuse entre les libertés personnelles et la solidarité sociale.

Au PS et à gauche ensuite, ce rassemblement signifie la fin d’une union de la gauche dite « plurielle » intégrant l’extrême gauche et qui refuserait toute collaboration avec les authentiques démocrates qui font confiance au MoDem et à son chef pour faire avancer la démocratie politique et donc sociale dans notre pays. Il passe, au sein du PS, par la victoire à sa direction, maintenant ou plus tard, de tous ceux qui refusent la division et assument en le déclarant nettement ce choix stratégique que certains condamnent expressément sur le plan national pendant que d’autres ou les mêmes le pratiquent, sans toujours dire pourquoi et en vue de quoi, sur le plan local. La conclusion des études des élections lors des dernières municipales est claire : la grande majorité des électeurs du MoDem ont voté pour l’alliance avec le PS et non avec l’UMP. Mais, pour élargir l’espace démocratique dans notre pays, le PS doit, face à cette avancée politique de centre gauche, se débarrasser de ses mythes et de ses dogmes étatistes confondant la défense du service public avec celle des intérêts corporatistes de ses fonctionnaires et le socialisme démocratique avec l’étatisme hyper-centralisé que Nicolas Sarkozy est en train de ressusciter à droite, aux dépens des libertés individuelles et des acteurs sociaux.

La crise de la direction que connaît le PS aujourd’hui doit être considérée comme une crise de croissance et cette question de l’alliance avec le MoDem comme une des conditions de son issue positive. C’est ce qu’ont compris, chacun dans son camp et à sa manière, aussi bien François Bayrou que Ségolène Royal et Vincent Peillon. On ne peut que s’en féliciter pour la défense de la démocratie dans notre pays.

Toute crispation identitaire qui menacerait ce nécessaire rassemblement ne pourrait être qu’un royal cadeau fait à la politique de Nicolas Sarkozy...

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.16/5   (43 votes)




Réagissez à l'article

22 réactions à cet article    


  • Avatar 8 septembre 2008 11:53

    A Abgeschiedenheit

    "la France bradée sur fond d’islamisation rampante et d’immigration massive, et j’en passe. "

    Votre solitude et votre isolement , puisque tel est votre pseudo, ne vous font pas accéder à la transcendance... cest le moins qu’on puisse dire !

    Vous vous trompez de colère dans votre petite chronique de votre haine ordinaire suintant de xénophobie crasse.

    J’espère quand même que la gauche renaitra de ses cendres en unissant toutes les forces et volontés disponibles ; malgré ce combat stérile des éléphants , qui devraient d’ailleurs laissés leurs places à une autre génération de socialiste.

    Le plus grand risque est de revoir dans la rue ces porteurs de chemises brunes que vous appelez dans vos propos ....


  • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2008 12:10

    et pour ceux du modem qui penchent à droite , ils n’ont rien à redouter d’un PS entièrement acquis aux thèses ultralibérales ; que les yankees aient laissé la direction du FMI à l’un d’entre eux en est la preuve évidente !  smiley


    • A. Nonyme Trash Titi 8 septembre 2008 23:33

      @ P. Renève

      Où avez vous vu que la France était un pays libéral ? Capitaliste oui, libéral, mon œil. La différence est de de taille : dites moi ou vous voyez de la libre concurrence : dans la grande distribution ? Non. Dans les opérateurs de téléphonie ? Re non. Allez, encore plus fort : dans l’essence ? Un peu dans les grandes surfaces, ok. Mais sinon, on se fait tondre tranquillement...


    • Imhotep Imhotep 8 septembre 2008 16:09

       Excusez-moi, mais Bayrou n’a pas franchi le Rubicon c’est un fantasme. Qu’on l’espère, le redoute, le fustige, ce n’est pas le cas. J’ai mis en ligne son discours. La volonté de scoop des journalistes, la capacité réductrice des media fait que sur un discours de 64 mn, à peine quelques phrases ont été reprises. Alors que de nombreux sujets ont été abordés, notamment du basculement du monde dans un nouveau monde de force (analyse que l’on partage ou non), du pouvoir arbitraire que met en place Sarkozy, de l’injustice grandissante de notre société, du rôle que doit prendre l’Europe etc. seule trois ou quatre phrases ont été rapportées. Voici l’exacte fin de son discours. Et bien malin celui qui y voit une alliance avec les socialistes. Mais les journalistes font ici leur petite popote. Ils se réfèrent aux paroles de Peillon et y voient une réponse. Or depuis des années Bayrou prône de casser le mur de Berlin de la politique en France. Où est la différence ici avec son discours habituel ? Nulle part. Il dit la même chose avec d’autres mots.

      Le jour où la question sera celle de l’alternance, le jour où la question de l’alternance

      deviendra ou sera à l’ordre du jour, ce jour-là, la question sera celle de l’efficacité.

      Toute victoire électorale suppose des rassemblements et le rassemblement suppose

      -je dis cela à la cantonade mais peut-être certains y reconnaîtront-ils un message pour

      eux- d’accepter la différence. Non pas de rechercher l’alignement, l’indépendance ou

      la soumission, mais d’accepter la différence et, s’il le faut, la concurrence.

      Ceci est la condition pour des rassemblements nécessaires le jour où la question qui

      se pose est celle de la majorité.

      Je veux vous dire ceci et on l’a bien vu dans le magnifique moment que l’on a vécu

      hier soir avec Fred Vargas et Patrick Mosconi et je sais que cela représente un effort :

      Jusqu’à maintenant, la règle en France, c’est de ne parler qu’avec les gens qui sont

      d’accord avec vous. Or nous avons montré tout au long de ces trois jours que notre

      volonté et notre détermination étaient de parler aussi avec des gens qui, jusqu’à

       

      maintenant, n’étaient pas d’accord avec nous, de parler avec des gens différents de

      nous pour, un jour, pouvoir construire avec des gens qui, jusqu’à maintenant, étaient

      différents de nous.

      Je veux simplement vous rappeler la phrase dans laquelle j’ai reconnu tout notre

      message -pour une fois c’est une phrase de Mc Cain et pas une phrase de Obama- Mc

      Cain a dit quelque chose qui, pour moi, est fondamental : "Excusez-moi, quand je vois

      Obama, je ne vois pas d’abord un démocrate, je vois d’abord un Américain."

      Moi, quand je vois des concitoyens qui ont eu jusqu’à maintenant un parcours, un

      engagement, une filiation qui n’était pas la mienne, je ne vois pas en eux des

      ennemis, des adversaires ou des étrangers, je vois en eux des concitoyens et nous

      aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s’agira de construire ensemble !

      Je sais bien qu’il n’est pas facile de passer les frontières, mais c’est en

      passant les frontières que l’on bâtit des pays pionniers.

      Je vous remercie.


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 septembre 2008 17:44

        Je ne vois pas en quoi cette citation contredit mon commentaire ; je dirais qu’elle le confirme plutôt, sauf à ne pas comprendre la prudence diplomatique qui s’impose face à tout changement stratégique afin ne pas heurter de front, mais en douceur, certaines habitudes intellectuelles obsolètes dont vous semblez témoigner du côté dit centriste comme d’autres du côté du PS.
        FB est trop fin connaisseur des médias pour ne pas avoir prononcé le terme de "rassemblement"  en vain et surtout d’avoir ajouté :

        "Or nous avons montré tout au long de ces trois jours que notre volonté et notre détermination étaient de parler aussi avec des gens qui, jusqu’à présent étaient différents de nous ."

        Sauf à supposer que ces gens soient ceux de L’UMP ou du nouveau centre, du PCF, ce qui seraient invraisemblable du fait des analyses de FB, il s’agit bien du PS et des verts.


      • Imhotep Imhotep 8 septembre 2008 17:57

         Vous vous trompez : François Goulard, ministre de Villepin, a soutenu la candidature de Bayrou, bien qu’UMP. Jean François Probst, conseiller de Chirac, UMP bon teint est un fervent soutien de bayrou.... Souvent Bayrou a parlé des Gaullistes. Donc ces phrases n’impliquent absolument pas une alliance avec le pS, mais ne fait que reprendre ses déclarations depuis 2006. Gouverner avec ceux de droite et de gauche qui veulent redresser ensemble la France. Elles indiquent une alliance y compris avec une partie du PS, ; mais non seulement avec le PS. Il y a une forte nuance (y compris et une partie)


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 septembre 2008 20:16

        Vous êtes bien le seul à penser ou plutôt à faire croire que, dans les propos de FB, le PS en tant que tel, serait par principe exclu du rassemblement dont nous aurons tous besoin pour battre NS. Ce rassemblement ne sera possible en effet que si le PS change dans le sens que je souhaite et que souhaite FB.

        Quant aux autres personnalités que vous citez leur position est tellement marginale qu’elles n’ont pas un grand intérêt stratégique...

        Vous regardez l’avenir avec les lunettes du passé


      • Imhotep Imhotep 8 septembre 2008 20:57

         Vous misez mal. Je n’ai pas écrit exclu. J’ai seulement écrit qu’il n’était pas le seul. Une grosse différence. J’ai également écrit, ce que je maintiens, (et je ne suis pas le seul, puisqu’un article du Monde dit pareil (enfin un audio)) que Bayrou prône le rassemblement mais n’indique pas que seul le PS serait concerné.


      • Imhotep Imhotep 8 septembre 2008 22:04

         Et voici pour clore le débat. J’espère que vous n’allez pas contester la parole même de Bayrou sur Canal + aujourd’hui :

        Source : AFP
        08/09/2008 | Mise à jour : 21:04 |
         
        François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a jugé "normal", lundi, que le PS, "jusqu’à maintenant dépositaire du brevet unique d’opposant", n’ait pas répondu à l’appel au rassemblement qu’il a lancé dimanche. "Il se trouve que le PS était jusqu’à maintenant dépositaire du brevet unique d’opposant et que le choix que j’ai fait depuis longtemps, qui est d’être en confrontation avec Nicolas Sarkozy, les prive un peu de ce monopole", a déclaré sur Canal + Bayrou. "Donc c’est normal qu’ils disent +mais attends, il est pas tout à fait ce qu’il faut+", a-t-il estimé.
        A la question, "donc vous voulez rassembler l’opposition à Nicolas Sarkozy ?", Bayrou a répondu : "oui". "Il faudra, si on veut un jour qu’une alternance se produise, des rassemblements (...) et il faudra que ces rassemblements soient très larges", a-t-il réaffirmé. "Il est bien sûr normal et inévitable que vous disiez +PS+. Moi, je pense que ce rassemblement large devra concerner des gens plus nombreux", a-t-il souligné.
        "Par exemple, il y a beaucoup de gaullistes qui doivent se sentir très malheureux".

      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 septembre 2008 10:07

        Il est évident que ce rassemblement doit rassembler tous ceux qui sont des démocrates opposés au pouvoir personnel de NS et en dehors du PS, les verts, les radicaux de gauche et les quelques "gaullistes"(?) non UMP et non-souverainistes ; je ne dis pas autre chose, mais ce qui est décisif pour gagner, c’est l’alliance avec un PS réformé. En cela FB se départit du ni droite ni gauche en droit comme il l’avait fait en réalité en déclarant publiquement son refus de voter pour NS (et je doute fort qu’il se soit abstenu au deuxième tour en 2007, abstention à laquelle il avait du reste refusé d’appeler)

        Il me semble que vous cherchez une querelle boutiquière sans objet et que vos citations une fois de plus ne font que confirmer mon commentaire : le PS est devenu, pour le MODEM et FB, virtuellement, "persona gratta" pour négocier une possible alliance politique en 2012 ; et cela est une avancée qu’il faut saluer.

        Cette alliance signifie une majorité nouvelle de centre-gauche ou du centre et de la gauche, comme vous voudrez, sauf à supposer, comme certains, que le PS soit un parti de droite ainsi que le MODEM ce qui au regard des contributions au congrès de Reims et des propos actuels de FB contre le capitalisme financier , les menaces sécuritaires contre les libertés publiques, les creusement des inégalités sociales est proprement absurde.


      • chmoll chmoll 8 septembre 2008 16:31

        C’est fait, François Bayrou a franchi le Rubicon : il prône ouvertement le « rassemblement » avec les socialistes.

        ouai ouai, c pour mieux approcher ségo,pas vrai françois ?


        • frédéric lyon 8 septembre 2008 16:40

          L’Union de la Gauche c’est terminé, on est bien d’accord.

          Il ne reste plus au PS qu’à plumer la volaille Centriste, comme il a plumé la volaille Communiste grace à François Mitterrand.

          Le seul problème est que Bayrou viendra coucher au PS sans une bonne partie de ses électeurs. Mais à part ça, tout va bien.

          Il n’y a pas de Centre, le Centrisme n’existe pas et n’aura aucune expression politique, Bayrou n’est même pas fichu de se faire élire chez lui à Pau sous son étiquette.

          Les électeurs du Centre sont des indécis, qui penchent tantôt à Droite tantôt à Gauche, et aucun Parti Centriste n’a été, ni ne sera capable de les rassembler, ni surtout de les retenir. Giscard a essayé, comme bien d’autres avant lui, et il a échoué.

          En dernière instance l’électeur du Marais est toujours placé devant l’alternative de rejoindre la Gauche ou la Droite. A l’élection présidentielle, par exemple. On ne peut avoir que deux candidats au deuxième Tour.

          Ce n’est pas Bayrou qui parviendra à lui donner une expression politique.

          Par conséquent, il faut que le PS recentre son discours politique et lui pîque ses électeurs.

          Quant à l’Extrème Gauche, elle fera 5% des voix et on l’enverra aux pelotes, car elle n’aura jamais aucun élu au Parlement si le PS ne lui fournit plus les voix d’appoint qu’il lui faut à tous les seconds Tours de toutes les élections nationales.


          • décurion 8 septembre 2008 17:19

            " ce rassemblement signifie la fin d’une union de la gauche dite « plurielle » intégrant l’extrême gauche et qui refuserait toute collaboration avec les authentiques démocrates qui font confiance ....."

            Vaut mieux lire ça, que d’être aveugle !
            Quoique le bougre, serait bien capable de nous le refaire en Braille.


            • Forest Ent Forest Ent 8 septembre 2008 17:30

              S’allier avec la droite pour gagner les élections ? Et continuer d’appliquer ensuite je le suppose un programme de droite ? Ca pourrait effectivement retarder la retraite de quelques éléphants.

              Mais à mon avis le PS ferait mieux de se soucier de savoir ce que veulent ses électeurs.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 septembre 2008 17:50

                Je ne vois pas en quoi aujourd’hui le discours de FB peut être qualifié de droite...Sauf à penser qu’un homme politique est destiné génétiquement à ne jamais changer de vision politique et de stratégie.

                Mais beaucoup de critiques de mon texte, de gauche en apparence, ne font, me semble-t-il, que valider ma conclusion et je les en remercie.

                Je la rappelle ici :

                "Toute crispation identitaire qui menacerait ce nécessaire rassemblement ne pourrait être qu’un royal cadeau fait à la politique de Nicolas Sarkozy..."


              • Forest Ent Forest Ent 8 septembre 2008 19:36

                Je ne vois pas en quoi aujourd’hui le discours de FB peut être qualifié de droite...

                Je ne vois pas en quoi il pourrait ne pas l’être.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 septembre 2008 20:21

                Ce qu’il a dit les errements de l’ultra libéralisme et sur la fdéfense libertés publiques ainsi que sur le bouclier fiscal et les droits sociaux menacés est plutôt de gauche que de droite, ou alors ces termes n’ont pas de sens.

                Il n’y a pas de pire sourd que celui ne veut pas entendre...


              • Forest Ent Forest Ent 8 septembre 2008 23:15

                Bayrou, comme Sarkozy, tape sur "l’ultralibéralisme", mais en pratique il souscrit à tous les traités de libre-échange et de libéralisation. Comme vous.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 septembre 2008 10:45

                Excellent commentaire.


              • Forest Ent Forest Ent 9 septembre 2008 17:06

                @ ludo

                Il est impossible de rééquilibrer le rapport capital/travail dans un contexte mondialisé et dérégulé. Le PS, le Modem et M Reboul ont soutenu tous les accords de libre-échange. Ce discours est creux et inopérant.


              • myph 8 septembre 2008 18:29

                Le débat sur qui est gauche ou droite me semble éculé !
                Actuellement c’est Bayrou qui est l’opposant à Sarkozy le plus crédible. Si on ne veut pas un 2è quinquenat de Sarkozy, il faut absolumrent que le PS se rallie au Modem, yc les verts.


                • frédéric lyon 9 septembre 2008 18:44

                  De Jean-Paul Doguet :

                  "Cela ne suffit pas, en raison du scrutin majoritaire, aussi bien en ce qui concerne la présidentielle que les élections législatives. Grace à son effet multiplicateur, il permet à un parti ou à une formation politique qui n’a pas la majorité absolue dans le pays, d’obtenir une majorité parlementaire absolue, et il en va de même pour la fonction présidentielle.Ce mode de scrutin lamine les tentatives de troisème force et contraint à un dualisme politique.

                  ...................................

                  Exact.

                  Pour être précis le scrutin à deux tours permet à une formation qui n’est pas majoritaire dans le pays au premier tour de le devenir au second tour, grace à l’élimination des perdants du premier tour.

                  La seule arme de Bayrou résiderait dans la possibilité de maintenir des candidats pour faire perdre le candidat de son choix au second tour. Peut-il faire perdre beaucoup de candidats de gauche en exercant ce chantage ?

                  J’en doute, le MODEM est trop faible au premier tour et son pouvoir de nuisance ne se manifesterait que dans un très petit nombre de circonscriptions.

                  Par conséquent il faut le laisser mariner dans son jus et ne lui offrir que très peu de grain à moudre. En revanche il faut recentrer le discours du PS afin de lui piquer ses électeurs. Ceux qui sont restés au MODEM et qui ne se sont pas déja barré à l’UMP seront peut-être sensibles aux chants des sirènes.

                  Quant aux électeurs de l’extrème gauche, ils feront ce qu’ils voudront. Je crains qu’ils n’aient le choix qu’entre voter PS au second tour ou aller à la pêche, en leur âme et conscience.

                  Ils voteront majoritairement pour le PS, donc plus de concessions à leur réthorique, le PS a été trop longtemps l’otage de ces gens.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès